Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 18:15

journal"Une maladie charmante.

 

"Un jour ton papi a pris des nouvelles de ma santé. Elle est bien bonne celle-là ! que je m’écrie. Je suis encore capable de pratiquer cinquante pompes parfaites et de nager deux cent mètres sans couler une seule fois. Mais c’est pas tout !

 

 Sur le marché, avec le marchand à légumes, il y a une rituel entre nous. Je me place à sept mètres de son stand, et il me balance les radis, Rolande peut en témoigner, je ne les loupe jamais. Chez le poissonnier, j’introduis doucement la pointe de ma clé de voiture dans une praire ou une palourde, sitôt qu’elle se referme, je la soulève et pousse un cri de conquérant comme si je venais de pêcher un espadon. Ma santé est bonne avec moi, elle se comporte comme une dame de compagnie très soucieuse de ne pas me contrarier. Ce qui n’est pas le cas des années qui, elles, sprintent à une vitesse que j’ai de plus en plus de mal à les suivre. 

"Cela dit, ai-je ajouté en prenant entre quatre yeux ton papi, je peux te parler d’homme à homme ? Voilà, j’ai un gros problème avec le démon de midi !"


Oui ! Mon appétit sexuel est toujours inassouvi. A mon âge, c’est un comble ! C’est une anomalie dont je souffre depuis l’adolescence. Je me demande même si cette espèce de maladie anormale ne m’a pas atteint quand j’étais foetus, mais personne ne pourrait en témoigner, sauf ma mère, qui par moment a dû sentir des érections.

 

 A peine formé, quand j’avais six ou sept ans, l’infirmière en chef de la clinique de mon père s’était déjà rendu compte de mon anomalie. Elle adorait s’allonger à côté de moi. Elle écartait les bas de sa blouse pour exhiber le haut de ses cuisses sanglées de porte-jarretelles et elle trouvait mignon de voir le bout le plus intime de ma petite personne se mettre à grossir instantanément, elle appelait tout l’ensemble, moi et mes parties : son petit diablotin !

Depuis, cette précocité ne m’a jamais quitté. Elle s’appelle aujourd’hui le démon de midi. Pourquoi de midi ?

Peut importe l’heure du démon, dès que je vois une femme, je suis happé par le désir frénétique de la chair ; or il faut savoir le nombre gigantesque de femmes séduisantes qui marchent dans une ville ! Le boulot que cela représente pour un septuagénaire ! Merde alors ! Comment faire ? Je vais y perdre la santé ! Ton papi m’a conseiller de terminer mes jours dans les catacombes. Impossible ! En vérité, je n’ai pas envie de guérir et je souhaite à tout le monde d’être contaminé par cette charmante maladie.

 

Rideau.

 

Pour les amateurs :  Darry Cowl est un époux modèle ;  La traversée de l'Atlantique de Darry Cowl ;  Les souvenirs de Darry Cowl ;  Le démon de midi de Darry Cowl

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 15:11

Mariage.jpg"Le jour du "Oui".

 

 Une photo : Mamie, tout de blanc vêtue, ses cheveux noirs enveloppés dans le tulle blanc de rigueur, se tient debout. Jolie, avec les joues rondes des jeunes filles en pleine santé, Mamie affiche une moue qui conviendrait plutôt à un jour d'enterrement. Elle regarde le photographe avec cette fixité inquiète qu'ont enregistrée tant d'objectifs depuis l'invention de Daguerre.

 Papi est à côté d'elle. Il semble considérer l'objectif avec le même air d'anxiété que la mariée. C'était un samedi. Mon Papi avait touché la quinzaine la veille, ça tombait bien. Une heure avant le mariage, il cherchait encore une chemise. C'était en 43. Mamie, elle, ne s'était pas emmerdé, elle avait pris la robe de mariée de sa soeur ainée. Qui était un peu trop large d'ailleurs. Flash back :

 

 Ma Mamie m’a raconté leur premier rendez-vous officiel. Elle portait de jolies chaussures. Une belle robe. Des gants blancs. Une broche dans les cheveux. Ils se sont retrouvé au cinéma un dimanche après-midi. Mamie aimait les films d’amour alors que Papi avait un faible pour les westerns. C’est finalement Mamie qui a eu le dernier mot et ils ont regardé Autant en emporte le vent. Une film d'amour à l'américaine.

 

 Six mois plus tard et 24 films d'amour à l'américaine plus tard, les fiançailles secrètes de Grégoire et d’Hélène pouvaient affronter le grand jour. Réunis pour la première fois, les familles Iglesias et Suarez jurent que ces jeunes sont faits l’un pour l’autre. Seul mon arrière grand-père croit en son devoir - son mot clé - de chuchoter à l’oreille d’Hélène que son fils est doté d’un fichu caractère. Comme de raison, Hélène n’en croit rien. Elle n’a même pas écouter les conseils de sa mère qui disait et chantait de vive voix à longueur de journée Ne vous mariez pas les filles...

 

 Car elle veut épouser le jeune garçon qu’elle aime et qui l’aime. Car ils s’aiment. Ils se sont toujours aimé. Surtout au début. 

 

 Grégoire a donc épousé Hélène. En 1943, en l’église de Carmaux, le mariage sera béni. Grégoire a 23 ans. Hélène 18. Mon père a été conçu dans la foulée. Papi m’a dit qu’il a guetté toute la nuit un appel provenant de la chambre interdite où haletait ma grand-mère. Le 20 décembre à deux heures du matin, mon père a poussé un cri libérateur. Papi a bondi, pleuré au chevet de sa femme et reconnu que le petit être à peine né était un fils. Ouf !

 

 Leur dîner de mariage, c'était du jus de chaussette, cette espèce de vieux café avec deux tartines. Et puis, c'est tout. Ils vivaient encore chez les parents de Papi. C'était compliqué en ce temps-là de trouver une maison. Les gens étaient prêt à tout. Il y en a même un qui avait dit au porion : "Si tu me trouves une maison, je t'envoie ma femme sans culotte !" C'est pour dire.

 

 "Non mademoiselle, non. Le mariage ne se décide pas comme un voyage ou une partie de plaisir", lit-on dans l’une des revues "France Mode" de 1904. Les chroniqueuses de ce début de siècle s’attachent à détailler les trois sortes de mariage : le mariage d’amour ou d’inclination, le mariage de raison ou de convenance, le mariage d’argent ou d’intérêt. Le premier n’est que le couronnement, le but final d’un sentiment né on ne sait ni comment ni pourquoi.


 L’une des chroniqueuses, madame Jeanne de Bargny, conclut : "Combien ai-je connu de ménages dont l’entente était loin d’être parfaite au temps de la jeunesse, mais que la patience et la douceur de la femme avaient transformés en familles unies à l’heure où l’âge mûr ayant sonné, les maris, sans le dire, rendaient justice à ces compagnes fidèles et patientes et la tendresse reconnaissante, presque pieuse, les payait très amplement des souffrances passées. En dépit des larmes versées, elles avaient élevé leurs enfants dans l’amour et le respect du père..." Il faut donc être sur ses gardes. Mamie le sait. Sa mère l'a prévenue.


 A l'époque, marier, bien marier ses enfants, ce n’est pas un travail, c’est un tour de force ! Les salons fourmillent de mères affairées qui veillent à la bonne tenue générale, qui évaluent les dots, qui s’évertuent à convertir les jeunes danseurs de bonne famille en maris pour leurs filles. 

 

 Mais quel enfantillage de croire que les maris se pêchent comme des truites et que l’on augmente les chances de marier ses filles en les montrant de ville d’eau en ville d’eau, de bal en vernissage, de dîner en concert... Les jeunes gens qui offrent ce qu’on appelle "un bon parti" sont poursuivis et traqués jusqu’au piège du mariage !


 Une "saison" est courte ! L’usage veut qu’une jeune fille se marie dans le courant de l’année qui suit son entrée dans le monde. A la "troisième saison", elle fait figure de "laissée pour compte" : sa vertu ou sa dot peut être jugée insuffisante !

 

 Souvenirs : "On avait pas de voiture. Le convoi nuptial se déplaçait gaiement à pied et en ordre, directement de la mairie à l'église. Il rejoindra ensuite le domicile ou la salle paroissiale où auront lieu les festivités. Devant l'église, les familles et les invités posent alors pour le photographe. Comme on en prend pas très souvent des photos personnelles, ces images-là sont importantes. Elles iront enrichir l'album du mariage avec son ensemble de photos posées pas toujours naturelles. Que la robe soit longue ou qu'elle arrive sous le genou, les poses ne varient guère.

  Les jeunes mariées ont les mains gantées et les jeunes époux serrent leurs propres gants à la main. Tous posent devant de lourds rideaux. De magnifiques bouquets ont été joliment déposés pour les besoins de la photo. Des images qui, elles aussi, portent la marque de leur époque. 

  Un vieil usage veut qu’à l’issue du contrat de mariage, le notaire embrasse la fiancée. Puis, lors de la soirée avec dîner et bal que la fiancée ouvrira avec son fiancé, avant d’accorder la deuxième danse au notaire ; les suivantes à son futur beau-père et aux garçons d’honneur. A table, le vin est toujours servi en aiguières de cristal montées sur argent, l’eau dans des carafons à anses. La marié porte un oeillet rose à la boutonnière.

 
 Ma Mamie m'a dit que Papi était aller chercher la bague Albi qui se trouvait à 20 kilomètres de la maison. Il y était aller à vélo ! Elle ne savait pas et était inquiète parce que Papi lui avait dit qu'il allait chercher acheter des Bucados, sa marque de cigarettes préférée. Les moins chères surtout. Quand il est rentré et qu'il me l'a offerte, j'étais toute gênée. Mais j'étais surtout impressionnée parce qu'il était allé Albi avec sa bicyclette. On y allait pas souvent à Albi. Les Albigeois ils n'aimaient pas les Carmausins parce qu'ils disaient qu'on volait les carottes !"

 En 1926, à Paris, le mariage civil est gratuit le mardi, le jeudi et le samedi matin mais payant les après-midis. dans tous les cas, une quête est effectuée après la cérémonie en faveur des pauvres de la commune.

 Le mariage était alors d'un classique à toute épreuve. Tous les regards allaient, durant quelques heures, se diriger vers la mariée. Elle pouvait adopter ruban d’argent, diadème de perles, bandeau de lamé, peigne d’argent, guirlande de fleurs... "la vision de la mariée doit soulever sur son passage des murmures flatteurs : pas de mode incorrecte, pas de décolleté audacieux, ni bouquet, ni mouchoir : le missel uniquement..."

 La classique couronne de fleurs oranger et le bouquet de corsage étaient reliés aux oubliettes. Bien d’autres fleurs blanches apparaissaient : jasmins, camélias, roses, lis, lilas. La mode met de plus en plus à l’honneur la splendeur des diadèmes de perles, en strass, en verroteries. La fleur touchante et fragile a une rivale insolente dans le bijou. Le marié peut opté pour l’habit, la jaquette, la redingote et parfois même le veston. Pour les invités, l’usage veut qu’ils soient gantés, qu’ils évitent les chemises de couleur, les couleurs lacés et la "frisure au petit fer qui sent trop la préparation." Pour les dames, velours, brocarts, satins, damas, mousselines, lampas, voiles, failles, ottomans, lamés, fourrures, aigrettes... selon la mode du jour.

  En 1942, encore une fois, la donne avait changé...

  Mais le départ de la maison familiale renvoie pour certains au départ en pension à l’âge de douze ans, au moment de l’engagement dans l’armée pour les hommes et au mariage pour les femmes. 

 La noce était synonyme de fête et de plaisir. Toute la famille, les amis et parfois les voisins étaient conviés à la cérémonie. On comptait de dix à trente invités. Il arrivait qu’on célèbre plusieurs mariages à la fois, ainsi il était courant que deux soeurs se marient le même jour. La robe blanche pour la mariée était achetée ou prêtée par une personne de la famille, par des voisins ou remplacée par un tailleur qui pourrait servir pour plusieurs circonstances festives. Les hommes portaient un costume bleu marine uni ou rayé, associé à des chaussures noires ou grises. Un cortège à pied annonçait le début du mariage. Tous marchaient en l’honneur des mariés du domicile de la jeune mariée à la mairie et de la mairie  à l’église. Pour immortaliser ce moment, le couple se rendait après la cérémonie chez le photographe. La fête pouvait se poursuivre par la suite au domicile ou dans la salle prêtée. Les volailles farcies accompagnées parfois de foie gras régalaient toute l’assemblée. La musique et la danse étaient également de la partie.

 

 Un trousseau était offert à cette occasion aux jeunes mariés. Il était composé de draps, de serviettes, de mouchoirs, de torchons et de vêtements. Les destinations pour les voyages de noce étaient choisies en fonction des budgets et se portaient essentiellement sur des villes françaises : Toulouse, Lyon, Paris.

 

 

Collection "Mamie est sortie"

Au cimetière - Mamie à Plougastel -  Mamie part en vacances - Mamie à la foire aux bestiaux - Mamie à la fête de la Rosière - Le bal du 14 juillet - Au camping - Mamie au camping - Au Tour de France - Mamie au Salon de l'auto -  Mamie part en colo - Mamie à la poste - Mamie va à l'école - Mamie pique-nique ! 

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 15:04

journal"Jour de fête.

 

 La communion est pour la plupart un des meilleurs souvenirs de leur enfance. Moment de joie qui rassemblait toute la famille et où l’enfant d’environ douze ans, 9 ans pour les espagnols, était au centre de toutes les attentions. On réalisait souvent la communion au même moment qu’un frère ou une soeur pour des raisons économiques. Ainsi on retardait  la communion de l’un et on avançait la communion de l’autre. 


 Les filles portaient une robe blanche avec une couronne de fleurs. les garçons portaient un costume noir et un brassard blanc (permettant de distinguer le communiant) qui était offert par le parrain et la marraine. Garçons et filles portaient une aumônière pour permettre de donner de l’argent au moment de la quête.


  Tous les communiants faisaient le tour de l’église puis chantaient en coeur une relique religieuse. A la fin de la cérémonie, toute la famille se réunissait autour d’un repas. A 15 heures, tous retournaient à l’église pour célébrer les vêpres dont l’objectif est de présenter les remerciements à dieu.


 A ce moment, on chantait également des chansons religieuses puis on offrait à Sainte-Marie le bouquet qu’on avait préalablement préparé. Les parrains et les marraines achetaient le cierge qu’on laissait à l’église ou qu’on gardait. les cadeaux sont ceux qu’ils désignent comme les plus appréciés dans toutes leurs vies car ils étaient personnelles et souvent synonymes d’un premier "beau cadeau". Cela pouvait être une montre, une bicyclette, de l’argent, un chapelet, un livre de messe, un dictionnaire ou un stylo.

 

Rideau.

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 14:48

lisette"Il était une fois...

 

 Un âne, un enfant et un vieillard allaient leur chemin. Le vieillard était monté sur l’âne et, au passage, les gens disaient :

- Mais quelle honte ! Regardez ce pauvre âne, on a mis le vieillard sur son dos et l’enfant marche à pied !

 

Alors on a fait descendre le vieillard et on a mis l’enfant à sa place. mais un peu plus loin, un groupe de badauds s’indigna.

- Mais quelle honte ! Cet âne porte un enfant, alors qu’il y a un vieillard qui marche à côté !

 

 Alors on a fait monter le vieillard  sur l’âne qui portait déjà l’enfant, mais à leur tour d’autres protestèrent.

- Mais quelle honte ! Regardez, on a mis le vieillard et l’enfant sur ce pauvre âne qui n’en peut plus !

 

 Alors on mit l’âne sur le dos de l’enfant et du vieillard. A un moment donné, ils sont tombés tous trois dans la rivière et se sont noyés.


Moralité : Quoi qu’on fasse, il faut agir en conscience, sans être obsédé par le jugement des autres.

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 22:15

Depeche"Marlene and John...

 

 Tous les billets avaient été vendus pour la soirée, mais personne n'entrait dans le théâtre. C'était la première de Marlene à Berlin après la guerre et tout le monde avait peur des attentats, ou de possibles représailles en raison du passé de Marlene. C'est alors que le maire de Berlin est arrivé, en limousine. Il est entré dans le théâtre et s'est installé au premier rang pour assister au concert. Voyant cela, le public a repris confiance et peu à peu la salle s'est remplie de spectateurs. 

 

 Dans la loge de Marlene, il y avait une énorme gerbe de roses rouges, avec un petit mot : "Ma chère Marlene, j'espère que tu es fière de la protection américaine. Je pense à toi. Commence par chanter Falling in Love Again et le public oubliera tout, tout de suite. Je t'embrasse tendrement, John." Le mot et les roses émanaient des Kennedy, avec qui Marlene avait eu une brève liaison. Elle m'a raconté qu'un soir, il l'avait reçue à la Maison-Blanche dans le bureau ovale. Il l'avait prise dans ses bras et lui avait dit : "Écoute, tu as été la maîtresse de mon père autrefois. Il n'y a pas de raison que tu ne sois pas la mienne aussi."

 

 Et Marlene avait poursuivi son récit : "Je me suis laissée faire comme une gourde. Mais j'aimais son visage. Il était très beau." Puis elle a pris le temps de réfléchir au conseil qu'il lui donnait, à savoir commencer le récital par la chanson de L'ange bleu, celle qui l'avait rendu si célèbre. 

 

 Marlene est entrée en scène sur la musique de Falling in Love Again et à la fin de la chanson, toute la salle s'est levée et l'a applaudie à tout rompre, en l'assourdissant de bravos. Ils avaient oublié qu'elle avait combattu dans le camps adverse, qu'elle avait été décorée par le général habillée en soldat français. Le récital a été un triomphe ! Ensuite, à table, elle nous a confié : "On ne change pas une Berlinoise. Je suis partie à cause d'Hitler, mais je savais bien qu'un jour je reviendrais."

 

Rideau.

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 15:08

lisette"Un jour un jeune homme vient trouver un sage et lui demande de lui indiquer quel mode de vie il doit adopter et ce qu'il doit faire et ne pas faire.

 Le sage réunit ses disciples autour d'un bon repas et répond à l'homme : "Laisse-toi vivre ! Vole ton prochain, sans oublier de m'apporter ma part ! Oublie tes prières et néglige ta tenue. Efforce-toi en toutes occasions de mentir et d'exploiter les autres ! "

 Choqué par un tel langage, l'homme s'enfuit et ne revint plus.

 Quelques semaines plus tard, le sage apprend qu'il s'est installé dans une autre ville, où il mène une vie exemplaire. Il explique alors à ses disciples les raisons de son étrange comportement :

 "Si je lui avait conseillé de mener une vie vertueuse, il ne m'aurait pas écouté, car c'est précisément ce qu'on lui a répété toute sa vie sur tous les tons. En lui tenant des propos choquants et scandaleux, j'ai provoqué en lui un choc qui lui a permis de décider par lui-même de ce qui était juste de ce qui ne l'était pas.

 Aussi sa conversion a-t-elle plus de valeur que s'il m'avait obéi sans réfléchir."

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 13:09

etiot"Le bac.

 

 Dès qu'il est sorti de l'épreuve de mathématiques, Papi a dit à ma Mamie : "Je crois que je me suis loupé. De toutes façon, les maths et moi, ça fait deux !" 

 Bien vu.

 

En maths, l’examinateur lui a accordé un tiers de point. Son professeur d’allemand lui expliquera - en secret - par quel mécanisme on en est arrivé là. En première analyse, l’examinateur de maths lui a flanqué un zéro malheureusement éliminatoire, note dont papi n’en doute pas qu’elle était justifiée. Au vu de son livret scolaire, les "littéraires" du jury l’ont adjuré de le favoriser d’un point.

- C’est trop.

- Un demi-point ?

- C’est trop. A la rigueur un tiers.

 

Un tel handicap était impossible à remonter et Papi a raté son bachot. 

 

Dommage, après tout.

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 00:00

bal"Les noces villageoises.

 

 A Plougastel-Daoulas, les mariages avaient tous lieu, une fois l'an, le premier mardi qui suit le dimanche des rois : vingt-trois couples s'étaient présenté devant "Monsieur le Recteur" en 1904 pour recevoir la bénédiction nuptiale. Au moment du grand jour, Plougastel avait été envahi ! 

 

 Les noces se faisaient pompeusement et bruyamment. Tous les amis et parents du voisinage y étaient conviés et, dans la maison de la jeune mariée, on se ruait en cuisine au moins une semaine à l’avance. Au besoin on démontait les portes qui peuvent gêner la circulation.

Excusez du peu.

 

 L’atmosphère était à l’abondance : abondance de mets et abondance de chansons et de grivoiseries... On comptait jusqu’à six ou sept plats de viande et de volaille ; viande en daube et oies rôties y abondaient. On sortait les nappes blanches "du trousseau" et la belle vaisselle que l’on empruntait à la famille. Les noces de Cornouailles rassemblaient parfois plus de mille cinq cents personnes.

 1500 !

 

 Pour ces agapes, on cuisinait jusqu’à quinze boeufs, dix vaches, trente veaux, un millier de volailles et de lapins, sans compter les tripes et les andouilles, les mille deux cents miches de quatre livres et les soixante-quinze barriques de vin et de cidre...

Rien que ça.


 Ma Mamie m'a dit que ces intermédiaires matrimoniaux existent dans bien d’autres régions. Dans la Loire, on les appelle les barendro. Suivant une vieille coutume provençale, après le mariage à l’église, on faisait franchir, en sautant, à tout le cortège, mariés en tête, une barre fleurie posée entre deux chaises. Plus la jeune fille était considérée, plus on plaçait des barres sur son passage.


"Cette barre vous invite à la sauter gais et unis : vous trouverez tant d’obstacles dans la vie !

Mais courage, union, solidarité et amour seront dans votre avenir..."


Dans le Poitou, ce n'était pas la même musique et un tout autre cérémonial. La mariée, sortant de la maison familiale au bras de son père, rencontrait au seuil de sa maison un obstacle prévu : un ruban de soie blanche tendu par une dame âgée et un très jeune enfant, amis de la famille. Armée de ciseaux, la future mariée coupe la fragile barrière symbolisant le cordon ombilical sécurisant qui la reliait encore à sa famille. Après quoi, souriante, elle partait vers sa nouvelle destinée pour fonder sa propre famille.


 L’Auvergne, quant à elle, était favorable aux mariages entres hommes et femmes un peu plus âgés que la moyenne selon le proverbe "Vieille viande, bonne soupe" mais les mariages entre jeunes et vieux restaient bien vus comme en atteste cet autre proverbe "A vieux chat, jeune rat !" Par contre, on insiste sur la nécessité de se marier avec ceux et celles que l’on connaît bien ; il n’est nullement nécessaire de prendre femme au loin., "Qui prend la fille du voisin en connaît tous les défauts". C’était de plus une bonne méthode pour garder au village les biens apportés par la dot ou la corbeille de mariage...


 Le cortège était sérieux et ordonné jusqu’à la célébration mais après, il arrivait que le chahut s’installe : on chantait, on riait, on dansait au son de l'accordéon ou du violon, on embrassait toutes les dames, les vieilles comme les jeunes, les laides comme les jolies... et on s’arrêtait dans les petits cafés... (que Dieu les pardonne !)

 

 Au dessert, comme de bien entendu, monsieur le curé se levait et parle : "Mes enfants, vivez honnêtement, aimez-vous bien et vous serez heureux..." On chantait alors une chanson  du vieux temps. C’était le signal d’une sorte d’intermède musical, où, tour à tour, les garçons d’honneur et les jeunes filles chantaient des romances sentimentales. Puis tout à coup, deux ou trois vieilles femmes entonnaient "la chanson de la mariée", grave et mélancolique, jugez plutôt :

"Vous n’irez plus au bal, madam’la mariée,

Vous voilà donc liée

Avec un long fil d’or

Qui ne rompt qu’à la mort.

Acceptez ce bouquet que ma main vous présente. C’est pour vous faire entendre

Que tous ces beaux honneurs

Passeront comme fleur..."

 

 A en croire les traditions et les superstitions, la mariée devait être vigilante. En effet, pour que le mari n’ait pas toute autorité dans le ménage, elle devait, en montant les marches de l’église, commencer l’ascension en levant le pied droit. De même, elle devait légèrement replier l’annulaire gauche où son seigneur et maître passait l’anneau : s’il s’enfonçait facilement, il serait tyran et l’épouse esclave.

Méfiance donc.


Enfin, si le jour du mariage, la jeune épousée portait les bas de noces d’une personne ayant été heureuse en ménage, elle sera à son tour assurée du même bonheur.

Bon à savoir.


Et que l’on ne se désole pas si la pluie assombrit le ciel en ce jour heureux, elle est signe d’argent et de prospérité pour les jeunes époux et leurs futurs enfants.

Comme quoi...


 Le bal pouvait commencer. Il allait se prolonger fort avant dans la nuit. Les mariés n’attendaient pas qu’il finisse. Ils s’esquivaient dès onze heures et aller en catimini se retirer dans quelque maison lointaine où ils espèraient passer en paix leur nuit de noce.

En vain !

 

 Le secret de leur fuite était éventé : on se mettait à la recherche du lieu où ils s'étaient claquemurés et on les trouvais toujours. Vers une heure du matin, un coup de fusil leur apprenait qu’ils étaient découverts : toute la noce assaillait la chambre à coucher et offrait aux époux la soupe blanche. En Auvergne, c’était le rôti des mariés. De toute façon, c’était presque toujours un affreux breuvage au lait ou au vin rouge avec un mélange de gâteaux secs, de bouchons, d’épices, d’ail, le tout présenté avec beaucoup de goût... dans un pot de chambre !


 Beau papa avait parlé de Mamie en ces termes fort élogieux : "Ah ! ce sera une bonne épouse notre Hélène, elle travaille plus fort que deux chevaux !" C’était le plus bel éloge qu’un beau-père pouvait faire de cette jeune épousée.

 

 Inutile de dire que beau papa était cultivateur...

 

 

Collection "Mamie est sortie"

Au cimetière - Mamie à Plougastel -  Mamie part en vacances - Mamie à la foire aux bestiaux - Mamie à la fête de la Rosière - Le bal du 14 juillet - Au camping - Mamie au camping - Au Tour de France - Mamie au Salon de l'auto -  Mamie part en colo - Mamie à la poste - Mamie va à l'école - Mamie pique-nique ! 

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 22:26

mlkj.jpg"L'école.

 

 Au début des années 1960, les écoles mixtes sont rares. Filles et garçons vivent dans deux mondes séparés et s'observent à la fois timidement et avec curiosité. Le port de la blouse est obligatoire. Peinture, sport et matières d'éveil entrent au programme. Alors que la leçon quotidienne de morale est supprimée. 

 Filles et garçons restent séparés jusqu'au lycée, dans les écoles privées comme dans les écoles publiques. De nombreuses écoles publiques deviendront mixtes dans les années 60, et plus particulièrement après les évènements de mai 68. De même, les activités sont codifiées selon les sexes. Aux hommes, le travail, la conduite de l'autorité familiale. Aux femmes, les travaux domestiques et la gestion des enfants.

 

 A l'école, les jeunes filles apprennent à devenir de parfaites petites ménagères. Parmi les compétences qu'on attend d'elles, les jeunes filles doivent être expertes en couture et en tricot.

 La machine à coudre est un cadeaux de mariage de choix. 

 Les cahiers d'écolière de Mamie sont des modèles du genre qui pourraient laisser rêveurs certains parents d'aujourd'hui. L'écriture est soignée, la calligraphie délie les lettres en arrondis quasiment parfaits. Les dessins et frises sont exécutés avec soin. Mamie a d'ailleurs reçu beaucoup de bons points pour récompenser son application. 

  Utilisés par des générations d'écoliers, les buvards accompagnent les progrès scolaires. Lorsqu'on écrit à la plume, ils sont indispensables pour limiter les pâtés et taches d'encre qui viendraient ternir l'éclat des cahiers. Ils deviennent de vrais supports publicitaires : tous les secteurs de l'industrie et du commerce l'utilisent pour leur promotion. Les buvards font même la promotion du stylo à bille... qui les rendra bientôt totalement inutiles. 

 

 Dans les années 50, de petits films à images fixes sont montrés aux élèves des écoles. Ils permettent de promouvoir auprès des enfants des messages de tous ordres : ils informent sur les dangers de la route, participent aux campagnes sur l'hygiène, rappellent les règles de morale... Des images sponsorisées par des marques qui véhiculent également des messages publicitaires... 

 Lorsque les élèves sont tous punis, ils doivent garder les mains sur la tête quelques minutes... Sitôt fait, sitôt oublié.

 

 Comme dit Mamie : "Les enfants n'ont ni passé ni avenir et, ce qui ne nous arrive guère, ils jouissent du présent." 

 A l'école, on apprend aussi aux enfants les mouvements de la natation... dans les cours de récréation, à sec ! Comme les piscines où ils pourraient s'ébattre font défaut, les enfants répètent inlassablement les mouvements en l'absence d'eau. 

 En classe, le tablier est de rigueur et sa couleur est imposée par l'école : gris, bleu ou rose. Les enfants apprennent à écrire avec un porte-plume qu'ils trempent dans un encrier à encre bleue. La pause scolaire de la semaine est le jeudi. Afin de mieux équilibrer le travail scolaire, elle sera déplacée au mercredi en 1972. Mamie a passé le certificat d'étude avant de quitter le collège pour la vie professionnelle. L'examen, qui comprend des épreuves dans toutes les matières, marque un véritable passage dans la vie des adolescents. 

 

 L'année scolaire s'achève par la remise des prix. Un grand moment d'émotion auquel écoliers et les parents se préparent avec plaisir. Les prix sont légions afin de récompenser tous les enfants : prix d'excellence, de poésie, de lecture, de mathématiques, d'orthographe, de rédaction, de camaraderie... Les enfants repartent chez eux avec plusieurs livres sous le bras. Les plus jeunes reçoivent des billets de satisfaction ou des images. 

 Et la distri... On a sorti chaises et bancs de classe et on les a mis en rang sous les platanes, comme pour un spectacle. Et c’est bien une sorte de spectacle, la distribution des prix. Pour une fois, enfants et parents (il y a plus de mères que de pères, ces derniers étant au travail) sont réunis. Les premiers ont du mal à cacher leur impatience. Pour les cancres, c’est vraiment la journée de trop. De toute manière, ils repartiront les mains libres. En face, entouré du principal, de professeurs et d’un membre des "corps constitués", le surveillant générale grène les prix de chaque classe.

 

 D’abord par matières ("Prix de géographie, Hélène Suarez"), puis pour l’ensemble ("Prix d’excellence Hélène Suarez". Remplie de fierté, la maman de ma Mamie - mon arrière grand-mère -, la regarde se diriger vers l’estrade, où on lui remet une pille de livres enveloppée d’un ruban. La sélection correspond souvent plus à l’idée que le donateur anonyme se fait de l’élève qu’aux propres goûts de celui-ci.

 Mais une bonne élève n’est-il pas supposé s’intéresser à tout ? Bons ou mauvais, quand se termine la cérémonie, tous s’égaillent vers la sortie. les vacances, enfin !

 Fini les tableaux noirs et les craies de couleur, fini les pupitres tailladés au canif et maculés d’encre violette, fini le crissement laborieux de la plume Sergent-Major sur le cahier quadrillé, fini les "piquets" ou les "colles", fini les compositions trimestrielles, fini tout ça ! 

 Ma Mamie m'a dit qu'à l'école elle raflait tous les prix. Je crois qu'elle était un peu faillotte sur les bords.

 

 

Collection "Mamie est sortie"

Au cimetière - Mamie à Plougastel -  Mamie part en vacances - Mamie à la foire aux bestiaux - Mamie à la fête de la Rosière - Le bal du 14 juillet - Au camping - Mamie au camping - Au Tour de France - Mamie au Salon de l'auto -  Mamie part en colo - Mamie à la poste - Mamie va à l'école - Mamie pique-nique ! 

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 15:44

Toilettes2.jpeg"Vous êtes formidable. 

 

 Pas plus tard que la semaine dernière, je confiais à ma Mamie que je voulais changer de prénom. C'est vrai, Regis c'est con comme prénom. Seulement voilà, ma Mamie ne l'entendait pas de cette oreille. Elle ne m'a pas fait la morale, loin de là, pas le genre de la maison. Elle m'a juste raconté l'histoire de la famille Machin. Extrait :

 

M. et Mme Machin du département des Bouches du Rhône souhaitait tendrement avoir des enfants, mais les années passaient sans que leur souhait se réalisât. Puis, alors qu'ils avaient quasiment perdu tout espoir, Mme Machin fut enceinte, et donna en temps voulu naissance à un petit garçon. La joie des parents fut indescriptible, et ils voulaient que le prénom reflétât et glorifiât cette bénédiction. Du coup, ils décidèrent d'appeler le petit Formidable. Pourquoi pas, après tout.  

 

 Seulement voilà, il s'avéra que ce nom pour le moins excentrique était pour le moins mal choisi puisque le garçon restait chétif et de petite taille. Et, même adulte, il continua à être constamment la cible des plaisanteries d'une invariable bêtise, toutes inspirées de la contradiction manifeste entre son prénom et son apparence physique.

 M. Formidable Machin souffrait en silence, ce qui ne l'empêcha pas de se marier soit dit entre nous, mais, sur son lit de mort, il dit à sa femme : "Toute ma vie j'ai supporté ce prénom idiot, je ne veux pas qu'il soit perpétué sur ma tombe. Ecris dessus ce que tu voudras, mais ne mentionne pas mon nom." La femme promit de respecter sa volonté, il mourut, et, dans la mesure où leur mariage n'avait été qu'affection et harmonie, elle commanda une pierre tombale sur laquelle était inscrit : "Ci-gît un homme qui fut toujours prévenant et fidèle envers sa femme." Et tous ceux qui, en passant devant sa tombe, lisaient  l'inscription ne manquaient pas de remarquer : "Tiens, c'est formidable."

 

Quiconque a fait, ne serait-ce qu'une fois, l'expérience de ce brusque renversement d'une tentative de solution en son contraire comprendra très bien de quoi il s'agit. Comme dit Mamie : "C'est en essayant de contourner un problème qu'on se met justement le doigt dans le nez."

 

 Méfiance, donc.

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin