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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 14:54

journal"15/05/47,

 

 Horoscope du jour de la naissance de son premier enfant : "Les enfants qui viendront au monde de janvier à mars et d’août à décembre, seront cette année en majeure partie des Vénusiaques et des Jupétériens. ils seront beaux, intelligents, ambitieux, et auront tendance à devenir des artistes, surtout des musiciens, leurs petites mains auront des doigt coniques.  Dans toute l’année, peu de Mercuriens habiles et fins, peu de Martiens au teint rougeaud et aux mains carrées. 

Le mois de juin, mauvaises naissances ; en mai et juillet, Saturne flamboiera, menaçant ; pauvres mamans, pauvres bébés ! Saturne engendre des rhumatisants.

Les enfants qui naîtront de mars à octobre seront peu heureux, mauvais caractère et santé peu robuste. A partir d’octobre, les mauvaises influences décroissent... mais on ne peut pas dire aux nouveaux-nés d’attendre !"

Inutile de préciser que le petit est né en juin...

 

On a beau dire que l'avenir, on a pas à le prévoir mais à le permettre.

 

Mais quand même !


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Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 22:23

journal"Les relevailles.

 

 Pendant trois semaines - après la naissance -, Mamie, comme toutes les jeunes mères, est considérée comme impure : elle ne peut traire une vache, au risque de faire tourner le lait ; elle ne peut soutirer du vin au risque de le faire vinaigrer ; elle ne peut pas non plus sortir de sa maison, ni préparer la soupe, ni faire la lessive... jusqu’aux relevailles.

 Mamie les a fait dans la plus stricte intimité. Accompagné de son bébé - le petit Kiko -, elle se rendait à l’église un matin pour assister à une petite messe et placer son bébé sous la protection de la vierge à qui elle allumait un cierge... C’était sa première sortie avant de retourner dans le monde.

 Toute une époque.

 

 Rideau.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 13:45

journal"La récré. 

 

 A la récré, Mamie adorait dessiner Leon Blum. Elle avait un procédé qui permettait, sans disposer du moindre talent de dessinateur, de restituer de façon frappante les traits du président du Conseil. Le parti socialiste s’est donné pour symbole trois flèches parallèles. Démonstration :

 

 Mamie - comme beaucoup d’écoliers de ce temps-là - trace alors sur son cahier les trois flèches la pointe en bas. En tirant un trait au sommet opposé à ces pointes, on obtient la base du célèbre chapeau de Blum. Dans une dernière étape, on place la calotte de ce chapeau ainsi que deux points noirs sous la visière. La ressemblance saute aux yeux. Ma Mamie est peut-être la dernière détentrice de cet exercice.

 

..

↓↓↓

 

 De son côté, Papi, quand il ne tapait pas dans le ballon, jouait à une version du jeu "gendarmes et voleurs" adaptée d’une actualité proche. Auto-désigné comme étant Jo la terreur - surnom d’un personnage de l’affaire Stavisky qui a défrayé la chronique -, il est poursuivi par son camarade identifié lui, à l’inspecteur Bonny, célébrité éphémère de la Sûreté nationale.

 

Un jeu comme un autre...

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Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 19:21

Depeche"Naissance d'un prénom,

 

 Avant la naissance de l’enfant, il est d’usage de choisir les prénoms : tout est question de mode.

 Au début du XXe siècle, on sait que les Alfred ont presque tous dépassé la soixantaine ; les Edward et les Edmond sont un peu plus jeunes ; les Alphonse et les Adolphe sont les aînés des des Alfred et les Charles sont octogénaires ! Les Ernest ont presque 50 ans ; les Lucien ont la quarantaine ; les Albert, moins répandus, sont cependant nombreux, tandis que les Arthur, Octave, Amédée, Mathilde et Anaïs ont complètement disparus de la circulation...

 En revanche, d’autres prénoms n’ont pas d’âge : il y a toujours eu en France des Jules... depuis Jules César !

 Ensuite, la mode s’est décidée à ne plus s’exposer au risque d’oublier ce qu’elle avait adoré et d’adorer ce qu’elle avait oublié.

 Elle choisit des prénoms parmi les bons vieux-Saints et Saintes de l’almanach, en s’arrêtant de préférence aux prénoms rustiques : ceux des valets de ferme deviennent les prénoms les plus distingués. Jean devient à la mode, tandis que la noblesse abandonne à la bourgeoisie les Aymery, Gontran, Raymond, Adhémar ou autre Gaston.

 A part les Jean qui pullulent, les Pierre sont innombrables, les Jacques très nombreux mais plus âgés que les Pierre et les Jean. On fouille volontiers le moyen-âge pour lui emprunter les Bernard, les Robert, les Roger, les Mathieu, les Richard, les Antoine.

 Catherine a le vent en poupe ; distingués aussi les Christine, Jacqueline, Suzanne et Thérèse.

 Denise est le plus à la mode ; Jeanne a tellement été donné qu’on l’évite.

 Aline, Marguerite, Geneviève sont des prénoms qui qui ne datent pas et qui se donnent couramment.

 A la mode encore en ce début du XXe siècle, les prénoms composés : beaucoup de petites filles s’appellent Marie-Rose, Marie-Madeleine, Marie-Louise, Marie-Thérèse ou Marie-Antoinette... 

 Après la guerre, les prénoms composés sont encore à la mode avec, sans ordre de préférence : Louise-Victoire, Marie-Victoire, Françoise-Victoire (heureusement qu’on l’a gagné cette guerre, sinon il faut bien reconnaître que Marie-Défaite c’est quand même pas terrible), France-Elisabeth (Allemagne-Elisabeth ?), Marie-Emilie, Marie-Jeanne...

 Le langage des noms est sans équivoque : Il semble dorénavant acquis qu’Henriette est une fille modeste, que Simone est gaie, que Lucienne (Lulu) est très charmante, que Louise est bonne (au sens propre du terme), qu’Hélène est sincère et que Marcelle est aimable. Jeanne est "pleine de grâce". Suzanne est représentée par un lis, Marguerite par une perle. Les Eulalie sont de charmantes causeuses.

 Pour les garçons, la quintessence des qualités est apportée par nos vieux noms gaulois : l’intrépidité, la bravoure se résument dans les Gontran, Dagobert et Théobald ; le bonheur, la richesse dans les Eudes ; la force, la vigeur appartiennent aux Karl, alors que les Robert sont des orateurs remarquables ; les Hugues représentent la fine fleur de l’esprit et de l’intelligence.

 Quant aux Ernest, ils sont sérieux, un peu trop d’ailleurs tandis que les Emile sont doux, les Edouard sont la droiture même, tandis que les Louis, Victor et Gérard ont une nature guerrière.

 Louis incarne la douceur, Léon la fidélité, Emile le bonheur, Henri la modestie et qu’avec Charles ce sera l’amour profond tandis qu’avec Paul ce sera plutôt l’amour passionné.

 En 1926, en choisissant le prénom on officialise aussi le surnom. En effet, la liste des prénoms à la mode stipule le sympathique surnom dont on affublera le bébé tout au long de sa vie, jugez plutôt : Yvonne devient Votnette ; pour Simone, c'est Monette ; Micheline est détourné en Linette, pour Marguerite, la nuit et le jour, c'est Maggy, Louise est rebaptisé affectueusement Loulo, Gilberte devient la Guite, d'Antoinette à Toinette il n'y a qu'un pas ; plus surprenant, Elisabeth devient Betsy et Edouard... Ned ! Pour Eric, c'est Ric ; Etienne devient Tino ou Thiénot ; Louis... Ludo, Robert... Bob et Joseph... José.

 

Pas de diminutif pour Hélène. Avec le temps et les années passant, tout le monde l'appelait Madka.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 19:13

Depeche"12/04/42,

 

 "Heureux les nouveaux mariés qui de janvier à mars vont s’unir ! L’influence de Vénus leur sera favorable, celle de Jupiter se fera aussi sentir. Les températures qui répondent le plus au caractère de ces puissances, sont, du côté de Vénus, les tendres et les ardents, pour Jupiter les ambitieux, les autoritaires et les généreux.

 Le courant magnétique, qui agit particulièrement sur eux, se fera sentir jusqu’en mai pour reprendre en juillet et aller, en croissant, jusqu’à la fin de l’année.

 Les mariages qui se feront de mars à octobre ne seront pas très heureux, Saturne n’est pas très favorable aux unions, l’amour ne l’attire pas, il n’aime pas la famille. Jeune fiançés, ne vous mariez pas de mars à octobre sans y regarder à deux fois."

 Quand Mamie a lu cet horoscope deux heures avant de se marier, elle m'a dit qu'elle avait baissé la tête. Elle n'avait jamais cru à l'horoscope et pourtant, elle avait l'intime conviction que pour une fois ce n'étais pas des conneries. Mais c'était trop tard pour retarder la date de quelques mois.

 Dommage, après tout.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 18:57

999"Oui !"

 

 Les demoiselles et garçons d’honneur : Le jour de la cérémonie, les garçons d’honneur font parvenir un bouquet aux demoiselles d’honneur.

 Leur rôle est actif : ils organisent le cortège d’après un protocole rigoureux, ils indiquent à chacun des messieurs présents la dame qu’il devra conduire.

 Les demoiselles d’honneur ont des petits bouquets non pas ronds mais pointus, composés de fleurs d’oranger ou de fleurs blanches, entourés d’une dentelle blanche, ornés de rubans flottants.

 Elles demeurent attentives et empressées auprès de la jeune mariée ; elles aident sa maman à recevoir ses invités ; elles servent d’escorte à la mariée et quêtent à l’église lors de la célébration  du mariage. On n’accepte plus d’être demoiselle d’honneur quand on a attaché la première épingle à la coiffe de Sainte Catherine, cérémonie qui s’accomplit à vingt cinq ans sonnés.

 Le cortège : Plusieurs jours avant le mariage, on prend soin de dresser la liste des personnes destinées à former le cortège des mariées. La mariée monte en voiture avec ses parents qui occupent les places du fond.

 La mariée donne le bras droit à son père et se gardera de distribuer à droite à gauche des regards et des sourires, ce qui est le comble du mauvais goût, elle doit être digne pendant toute la durée de la messe !

 Avant de prononcer le oui sacramental, la jeune fille tourne la tête vers sa mère, comme pour lui demander son assentiment.

 Après la cérémonie, les félicitations se reçoivent à la sacristie. puis le cortège se reforme pour traverser l’église. Les demoiselles d’honneur donnent le bras aux garçons d’honneur et ferment la marche.

 Le repas de noces : Les viandes froides, les terrines de gibier, les pâtés de foie gras ou de volaille, les tartelettes, les salades russes, les petits fours, les boissons chaudes et froides, les vins, surtout les vins de Champagne y sont abondamment disposés. Souvent chez la mère de la mariée, le lunch sera de plus en plus servi dans une salle louée à un traiteur ou dans un restaurant ; il devient somptueux :

Consommé

Sandwichs au jambon, à la volaille, à la langue - Pains au foie gras

Petites croustades - Tartelettes volaille - Barquettes d’alouettes

Homard à la Française - Galantine truffée - jambon d’York

Salade russe

Brioche mousseline - Baba glacé

Petits plombs - Petits fours

Fruits farcis Fruits pralinés Fruits glacés

Petites glaces - Biscuits glacés - Sorbets granités

Thé et crème

Orangeade

Café glacé - Chocolat chaud

Punch - Sirop de café - Limonade

Champagne

 

 Les retours de noces : La crise des appartements oblige la plupart des nouveaux ménages, surtout au début de leur union et en pleine lune de miel, à demander l’hospitalité à la mère de madame ou à la mère de monsieur. Les gendres et les brus gémissent et accusent la tyrannie des belles-mères, très rarement des beaux-pères.

 Les noces villageoises se font pompeusement et bruyamment. Tous les amis et parents du voisinage y sont conviés et, dans la maison de la jeune mariée on se rue en cuisine au moins une semaine à l’avance. Au besoin on démonte les portes qui peuvent gêner la circulation.

 L’atmosphère est à l’abondance : abondance de mets et abondance de chansons et de grivoiseries...

 On compte jusqu’à six ou sept plats de viande et de volaille ; viande en daube et oies rôties y abondent. On sort les nappes blanches "du trousseau" et la belle vaisselle que l’on emprunte à la famille.

 Les noces de Cornouailles rassemblent parfois plus de mille cinq cents personnes. Pour ces agapes, on cuisine jusqu’à quinze boeufs, dix vaches, trente veaux, un millier de volailles et de lapins, sans compter les tripes et les andouilles, les mille deux cents miches de quatre livres et les soixante-quinze barriques de vin et de cidre...

 A Plougastel-Daoulas, les mariages ont tous lieu, une fois l’an, le premier mardi qui suit le dimanche des rois : vingt-trois couples se sont présentés devant "Monsieur le Recteur" en 1904 pour recevoir la bénédiction nuptiale. Au moment du grand jour, Plougastel a été envahi !

 Ces intermédiaires matrimoniaux existent dans bien d’autres régions. Dans la Loire, on les appelle les barendro.

 Suivant une vieille coutume provençale, après le mariage à l’église, on faisait franchir, en sautant, à tout le cortège, mariés en tête, une barre fleurie posée entre deux chaises. Plus la jeune fille était considérée, plus on plaçait des barres sur son passage.

"Cette barre vous invite à la sauter gais et unis : vous trouverez tant d’obstacles dans la vie !"

Mais courage, union, solidarité et amour seront dans votre avenir..."

 

 Dans le Poitou, la mariée sortant de la maison familiale au bras de son père, rencontre au seuil de sa maison un obstacle prévu : un ruban de soie blanche tendu par une dame âgée et un très jeune enfant, amis de la famille. Armée de ciseaux, la future mariée coupe la fragile barrière symbolisant le cordon ombilical sécurisant qui la reliait encore à sa famille.

 Après quoi, souriante, elle part vers sa nouvelle destinée pour fonder sa propre famille.

 

 L’Auvergne est favorable aux mariages entres hommes et femmes un peu plus âgés que la moyenne selon le proverbe "Vieille viande, bonne soupe" mais les mariages entre jeunes et vieux restent bien vus comme en atteste cet autre proverbe "A vieux chat, jeune rat !"

 Par contre, on insiste sur la nécessité de se marier avec ceux et celles que l’on connaît bien ; il n’est nullement nécessaire de prendre femme au loin.

"Qui prend la fille du voisin en connaît tous les défauts".

C’était de plus une bonne méthode pour garder au village les biens apportés par la dot ou la corbeille de mariage...

 Le cortège est sérieux et ordonné jusqu’à la célébration mais après, il arrive que le chahut s’installe : on chante, on rit, on danse au son de l'accordéon ou du violon, on embrasse toutes les dames, les vieilles comme les jeunes, les laides comme les jolies... et on s’arrête dans les petits cafés... (que Dieu les pardonne !)

 

 Au dessert, monsieur le curé se lève et parle : "Mes enfants, vivez honnêtement, aimez-vous bien et vous serez heureux..."

  Puis l’un des notables présents porte la santé de la mariée et souvent chante une chanson du vieux temps. C’est le signal d’une sorte d’intermède musical, où, tour à tour, les garçons d’honneur et les jeunes filles chantent des romances sentimentales.

 Puis tout à coup, deux ou trois vieilles femmes entonnent "la chanson de la mariée", grave et mélancolique :

"Vous n’irez plus au bal, madam’la mariée,

Vous voilà donc liée

Avec un long fil d’or

Qui ne rompt qu’à la mort.

Acceptez ce bouquet que ma main vous présente. C’est pour vous faire entendre

Que tous ces beaux honneurs

Passeront comme fleur..." 

 

Beaucoup de traditions et de superstitions à l'époque, jugez plutôt :

- Pour que le mari n’ait pas toute autorité dans le ménage, elle devra, en montant les marches de l’église, commencer l’ascension en levant le pied droit. De même, elle devra légèrement replier l’annulaire gauche où son seigneur et maître y passera l’anneau : s’il s’enfonçait facilement, il serait tyran et l’épouse esclave.

- Enfin, si le jour du mariage, la jeune épousée porte les bas de noces d’une personne ayant été heureuse en ménage, elle sera à son tour assurée du même bonheur.

Et que l’on ne se désole pas si la pluie assombrit le ciel en ce jour heureux, elle est signe d’argent et de prospérité pour les jeunes époux et leurs futurs enfants...

 Le bal commence. Il va se prolonger fort avant dans la nuit. Les mariés n’attendent pas qu’il finisse. Ils s’esquivent dès onze heures et vont en catimini se retirer dans quelque maison lointaine où ils espèrent passé en paix leur nuit de noce. Mais en vain !

 Le secret de leur fuite est éventé : on se met à la recherche du lieu où ils se sont claquemurés et on les trouve toujours.

 Vers une heure du matin, un coup de fusil (simuler le coup) leur apprend qu’ils sont découverts : toute la noce assaille la chambre à coucher et offre aux époux la soupe blanche.

  En Auvergne, c’est le rôti des mariés. De toute façon, c’est presque toujours un affreux breuvage au lait ou au vin rouge avec un mélange de gâteaux secs, de bouchons, d’épices, d’ail, le tout présenté avec beaucoup de goût... dans un pot de chambre !

Beau papa a parlé de Mamie en ces termes fort élogieux : "Ah ! ce sera une bonne épouse notre Hélène, elle travaille plus fort que deux chevaux !" C’était le plus bel éloge qu’un beau-père pouvait faire de cette jeune épousée ! Inutile de dire que beau papa était cultivateur...

 

 Dans certaines régions, les cadeaux de mariage sont modestes et utiles. Dans le marais vendéen, on offre des ustensiles de cuisine, le pot de chambre, le sceau à charbon.


OMELETTE DE LA JEUNE MARIEE

- Faire blanchir 30 grammes de pistaches

- Pelez-les, hachez-les avec un quartier d’orange confite

- Ecrasez 8 macarons

Mettez le tout dans un saladier

- Mêlez bien avec quatre cuillerées de sucre en poudre

- Cassez 8 à 10 oeufs

battez-les et mélangez bien le tout

- Faites l’omelette avec du beurre frais, en lui donnant une belle forme

- Saupoudrez d’un peu de sucre et glacez-la avec une pelle rougie au feu

Recette lorraine

 Seules les noces de bois (5 ans), d’argent (25 ans), d’or (50 ans) et de diamant (60 ans) se célèbrent avec la famille et les amis. Pour les noces de bois, on réunit tous ceux qui ont fait partie du premier cortège. Une messe et un dîner composent la cérémonie.

 Les noces d’argent rassemblent les mêmes personnes ainsi que les amis dont le couple s’est entouré pendant ces 25 ans de vie commune. La mariée revêt à cette occasion une robe de soie grise. Pour la noce d’or, le marié est en costume, la mariée porte une robe en lainage violet, un bouquet de pensées au corsage...

On appellent aussi noces de cristal celles qui ont lieu lorsque, après avoir divorcé, les deux époux "reconvolent"...

A partir de 1884, année où il a été rétabli en France, le nombre de divorces n’a cessé d’augmenter. 

Si on compte beaucoup de mariages entre cousins germains. La société moderne a prohibé les mariages consanguins  par suite de dégénérescence des populations avec parfois des tares constatées dans leurs descendances. N’oublions pas qu’au début du siècle on comptait les mariages entre neveux et tantes, entre oncles et nièces et entre cousins germains par centaine comme les magnolias de Cloclo.

Rideau.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 18:30

Depeche"Les fiançailles,

 

 Selon certaines superstitions, pour assurer le bonheur conjugal, la fidélité réciproque et inaltérable, la fiancée doit mettre au beau jour de ses fiançailles des oeillets roses dans ses cheveux ; ils en sont le symbole. 

 Les fiançailles officielles durent entre trois semaines et quelques mois. Deux mois semblent être la durée de bon ton en usage avant que ne soit célébré le mariage.

 Ils peuvent s’écrire sans que les parents ne lisent leurs lettres, on leur recommande seulement de respecter la plus grande réserve dans l’échange de leurs sentiments.

 Paradoxalement, c’est à cette époque que l’on retrouve le plus de cartes postales fleuries, romantiques, artistiques, courriers du coeur où les hymnes à l’amour y sont tous imprimés...

 La mode des "bijoux d’amour" fait fureur : ils deviennent aussi des messagers.

 Au début des fiançailles, le code des convenances conseille de ne pas se laisser aller au tutoiement.

 En public, tout du moins. 

 L’échange des photos reste toujours l’un des premiers cadeaux traditionnels des fiancés. Elle lui offre un portrait récent, dans une tenue élégante, qu’elle dédicace : "à celui que j’aime pour la vie",  "à l’élu de mon coeur"...

 Il procède de même en donnant une photo de grand format, en costume courant, dans une pose aussi naturelle que possible. Au dos s’expriment les messages de tendresse les plus divers "pour la vie", "je meurs ou je m’attache", "je ne sais pas où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main presse la tienne"...

 Les amis, les relations intimes font envoyer des bouquets blancs et roses qui décoreront les pièces de réception. En retour, les fiancés adresseront à tous leur photo-souvenir traditionnellement enrubannée de rose et de bleu.

 En ce qui concerne la bague de fiançailles, Mamie a été consultée pour le choix de la pierre. Elle a beaucoup hésité entre le saphir, le rubis, l’émeraude en cabochon et le diamant en solitaire.

 Elle m’a dit qu’on ne donne jamais une bague de fiançailles ornée d’une perle, qui dans le langage des bijoux, représente une larme.

 Elle a choisit une émeraude. Il faut dire que l’émeraude fait fureur : elle s’accompagne des plus beaux présages : "celui qui possédera une émeraude aura le bonheur constant". Un véritable talisman.

 Le diamant symbolise l’amour, la paix, la fidélité aux engagements ; le saphir, est l’image de la franchise, la conscience droite ; le rubis : la beauté, l’élégance et la sécurité...

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Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 18:26

999"La corbeille,

 

 La corbeille de mariage est la réunion des cadeaux offerts par le fiancé à sa fiancée. Celle-ci n’est plus, comme son nom symbolique l’indique, une corbeille en osier doublée de satin blanc mais le plus souvent un meuble à tiroirs suffisamment vastes pour contenir les cadeaux dont le montant doit correspondre, chez le jeune homme, à une année de revenus.

 

La corbeille de Papi :

 

Un renard et un manchon

Un bracelet-montre

Un collier d’or

Un bracelet jonc

Une paire de boucles d’oreilles en or et petites pierres

Une broche-barrette en émail bleu

Une pièce de Valenciennes

Du tissu pour deux robes en satin et lainage

Un sac à main en daim

Une valise de voyage plate

Une voilette de dentelle

Un porte-monnaie et porte-cartes

Un éventail

 

 On peut parler d’une corbeille modeste, il ne s’est pas foulé Papi.

 

 Pour comparer, le voisin a offert à sa femme une corbière princière avec, je cite sans ordre de préférence :

Un diadème en émeraude et brillants

Une bague Alexandrite

Un bracelet XVIème siècle avec grosses perles

Un bracelet en or

Une montre ancienne avec sonnerie

Un manteau de loutre doublé de chinchilla

Un collier de perles à trois rangs

Un collet de zibeline, deux robes de brocart de Venise

Une pièce de velours

Des dentelles d’Alençon, de Valenciennes, de Flandre et de Venise

Une ombrelle avec manche en argent et rubis

Des éventails de nacre et d’ivoire

Une bourse à maillons d’or

Une jumelle de théâtre riche

 

Excusez du peu !

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 15:34

journal"L'attente de la naissance,

 

 Souvent les amis s’adonnent à des travaux d’aiguille : bavettes, robes, lingerie fine ; à des ouvrages au crochet ou au tricot : bonnets, brassières, paletots, chaussons en laine bleue et blanche pour les garçons, rose et blanche pour les filles.

 "On ne donne aucun objet en laine rouge, grise ou cachou."

 Les travaux d’aiguille tiennent une grande place dans les occupations de la future maman : la confection du berceau portatif appelé Moïse, de la petite corbeille à toilette... et de l’impressionnante layette. On compte aussi des cadeaux plus classiques : croix ou tête d’ange en ivoire que l’on suspend au berceau, hochet et petits jouets divers...

  La naissance est un acte très prisé qui se passe essentiellement entre femmes dans la chambre commune, voire même conjugale.

 Les hommes y sont exclus ; rares sont les accouchements pratiqués par des médecins : la pudeur fait préférer les sages-femmes.

 La naissance reste souvent une épreuve dramatique pour la mère comme pour l’enfant.

 Accoucher à l’hôpital est un acte de pauvreté, de honte ou de solitude : y échouent les femmes sans argent et les filles-mères. Au début du siècle, plus de la moitié des mères ont moins de 19 ans.

 Une autre époque.

 

 La layette, c’est une douce tâche pour la future maman que de préparer elle-même la layette : l’importance et l’élégance des objets qui la composent, dépendent bien sûr de l’aisance des parents.

 Mais le moins que l’on puisse faire, c’est : dix-huit couches de toiles blanches, trois langes de laine blanche, trois langes de molleton coton ; six carrés de tissu éponge ; six chemises-brassières unies en toile fine, sur trois tailles différentes ; six brassières de piqué chaud et trois en flanelle ; un corset spécial nouveau-né ; trois béguins unis de toile fine ; six  bonnets de piqué chaud ; un bonnet habillé ; avec entre-deux et rubans ; quatre bavoirs en piqué ; trois fichus carrés en nansouk ; une robe longue en piqué et une en lainage (fille et garçon portent la robe jusqu’à trois ans) ; une pelisse en lainage.

 Les bonnets se remplacent pour les sorties, par une capote, une dormeuse, un béguin ou une charlotte, beaucoup plus élégant.

 Autre élément important de la layette, ce sont les chaussons en tricot ou au crochet, en laine, en coton, en soie, montés en bottes ou en souliers.

 Ils se brodent à la main, de fleurs en plumetis, de motifs de broderie. Ils peuvent être faits entièrement en Irlande, en renaissance, en filet sur fond de soie.

 Ils seront vite remplacés par des bottes où des souliers à lacets, en feutre blanc ou bleu marine, en drap, en peau ou en pailles, ornés de soutache et de broderie rococo.

 Pendant la guerre, beaucoup de jeunes femmes voient leur budget se réduire considérablement. Les couches sont taillées dans de vieux draps, sauf si ceux-ci ont déjà été donné aux ambulances...

 Les carrés de tissu éponge sont remplacés par des pointes, triangles de tissu unis dont le milieu seulement est en tissu éponge épais. Les chemises sont taillés dans du "vieux linge". Les robes longues des nouveaux-nés deviennent demis-longues pour les bébés de six-mois.

 Elles doivent pouvoir se raccourcir à mesure que l’enfant grandit et qu’il commence à marcher, mais il faut que ces réparations successives soient faites de manière fort ingénieuse si l’on veut rallonger aisément ces mêmes robes pour les nouveaux-nés suivants !

 Voilà, en 1926, la composition de ses vêtements ordinaires de jour : une chemisette en toile fine, ouverte par derrière ; une brassière de flanelle ; une brassière de flanelle ; une brassière de piqué ; une bande ventrière de flanelle ou ceinture de 2,25 mètres environ de longueur (remplace le corset) ; une couche de toile fine ; une couche de tissu éponge ; une culotte en flanelle ; des bas de laine ; une grande robe pour recouvrir le tout.

 Les voitures d’enfant et les berceaux :

 Au début du XXème siècle, la voiture d’enfant est très haute et peu profonde. Elle est construite de façon qu’elle puisse, pour éviter les changements de direction, se conduire, aussi bien d’avant en arrière que d’arrière en avant, à l’aide d’un guidon mobile. L’intérieur est très élégamment garni.

 Les moïses, petits berceaux pour les bébés se recouvrent de mousseline brodée ou festonnée, de tulle avec dentelle au crochet, en frivolité, en lacet.

 Lorsque le bébé grandit, il occupe une chambre et un petit lit dont les rideaux sont en étamine, en gros tulle grec, en tulle application, en tulle point d’esprit ou en mousseline.

Rideau.

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 15:09

journal"La nourrice et ses commandements.

 

 Si la jeune mère est dans l'impossibilité absolue de nourrir son enfant, elle est obligée de recourir à une remplaçante, une femme saine, sûre et sérieuse choisie par le médecin ou recommandée par des amis habitant la campagne.

 Le costume classique de la "nounou" est un mérinos de couleur ou en cotonnade ; il se compose d’une jupe montée à fronces sur un corsage uni, avec petit col blanc plat. Le petit costume s’est simplifié par la suite.

 En 1920, il se compose d’une jaquette droite très ample de même étoffe que la jupe. Autour de cette jaquette on pose, à deux doigts du bord, un large velours noir ou de couleur. Le tablier est en soie, entouré de guipure et petits velours. En été, les nourrices revêtent des robes de cretonnes, de percale, de piqué, de toile de Vichy ou d’Oxford.

 La nourrice mange à part ; pourtant dans certaines familles, les parents exigent qu’elle partage le repas familial : "On évite au bébé des dérangements procurés par la gourmandise de la nourrice, prenant en cachette un fruit ou un aliment acide défendu. Le vin, la bière doivent être ses seules boissons."

 

 Les commandements de la Nourrice :

"Ton rejeton tu sèvreras

Sans hésiter aucunement,

Ta campagne tu quitteras

Pour la ville au grand mouvement,

Un "p’tit bourgeois" dorloteras

Comme s’il était ton enfant,

De bons mets tu profiteras

Pour avoir du lait épatant,

Chaque jour te promèneras

Pour le nourrissons soi-disant,

Mais au rendez-vous te rendras

D’un troupier très fidèlement, 

A ce régime tu vivras

Très heureuse certainement,

A ta campagne tu reviendras

Ayant gagné beaucoup d’argent"

M.H.


 Une nourrice "bien traitée" reçoit en 1910 deux litres de vin par jour, soixante francs de gage par mois et son uniforme de travail, mais jusqu’à la fin de la guerre, les gages dépendent de la condition sociale : une fille mère gagne vingt francs de moins qu’une femme mariée.

 Par la suite, les docteurs se sont élevés pour suspendre la consommation de vin. Jugée néfaste pour l'organisme et la qualité des prestations fournies.

 

 Dommage, après tout.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin