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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 19:04

e1cbca7b"Pomme d'amour.

 

 Avertissement : Ma Mamie a toujours eu une tendresse pour les petits rien qui éclairent une journée d'enfant.

 

Comme elle disait très justement : "Je préfère vivre au milieu des enfants qu'exister dans le monde des adultes."

Vous retrouverez ici-bas tous ces moments de vie  recueillis par ma Mamie. Morceaux choisis :

 

 La Martiniquaise ("Un caramel La Martiniquaise et je partais en voyage !" ; les bonbons Pierrot Gourmand de l'épicerie de Mme Bonnot ; les fameux caramels à un centime ("J'étais comme l'esclave du pêché de gourmandise !" ; le  grenier de Papi ("Faites attention à ne pas tomber !" ; L'almanach des PTT planqué dans les toilettes ; les belles histoires ; les dimanche à la campagne ("Nous nous inventions des aventures extraordinaires") ;  Lettre au Père Noël ;  Jouer avec le soleil 

 

 Les premières journées de Juin ; les grandes vacances à la plage ; les voyages en train  La cité ouvrière ("maisons bien alignées avec jardin à l'arrière où mon père cultivait poireaux, pommes de terre et carottes dont maman faisait des soupes bien épaisses") ;  Haribo Zan ;  La Séquence du spectateur ;  Le cinéma de papa (""Jean Mineur publicité, Balzac, zéro, zézo, zéro, un.") ;  Les cris de la rue


 Sur la route des vacances ("Devant, mon père, le conducteur, et ma mère, co-pilote, avec le dernier sur les genoux) ; se ballader Main dans la main avec papa ; Le thermomètre ("Un jeu d'enfant, que de faire grimper le mercure, en le frottant sur le drap, ou plus simplement, l'hiver, en l'approchant du radiateur)  

 

 La baignade ("Dans un ultime effort, ma main touchait le fond auquel j'arrachais une poignée de sable, preuve de ma descente) ; Paris-Béziers ;  L'huile de foie de morue et le cataplasme ("Ça chauffe ? ... Alors ça te fait du bien.") ;  Détective 

 

 La brique chaude ; La poupée ; La peau du lait ;  Pomme d'amour ("J'avais croqué une bouchée de rêve et ne trouvais dans ma bouche qu'un vulgaire morceau de pomme. Une pomme !") ; Un été 45 ;  La ronde ("Lundi matin, l'empereur, sa femme et le p'tit prince...") ;  Le chocolat Menier 

 

 Une partie de boules ("Qu’y a-t-il de plus doux qu’un déjeuner au café de la place, en avril, quand arrivent les premières fèves de l’année, les artichauts fondants ? il est 10 ou 11 heures. L’un apporte le pain, l’autre le jambon de campagne, un troisième des olives de Saint-Césaire. Chacun à "son" vin, "sa" spécialité : une huile ramenée d’Italie, un Roquefort, une saucisse sèche. On déjeune gaillardement à la terrasse puis on joue aux boules...)

 

 Confidences ;  Le premier regard ("Au bal où j'ai rencontré ton Papi, les Espagnols et les Italiens étaient saoul comme des polonais !")

 

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Published by Régis IGLESIAS - dans Souvenirs d'enfance
22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 20:42

Chocolat.jpg"Un souvenir d'Alain.

 

 L'épicerie de madame Bonnot était une institution dans notre quartier. On trouvait de tout sur les étagères de sapin brut : du savon de Marseille à la tomate de Marmande, en passant par la brosse à reluire, le jambon cuit à l'os, la boîte de conserve de maquereaux aux aromates, le balai de crin, la serpillière... C'était une sorte de caserne d'Ali Baba.

 Et il y avait un bocal... Que dis-je le bocal ! Et dans ce récipient se trouvaient les meilleurs bonbons du monde, les caramels La Martiniquaise et les Carambar !

 Ma mère m'envoyait de temps en temps chez madame Bonnot pour aller chercher une bouteille de lait ou un paquet de beurre. J'y allais sans argent parce que la facture était différée. Et du coup, j'apprenais la frustration.

 Toutefois, quand la chance était avec moi et que je disposais des moyens de ma politique gustative, le simple fait de caresser l'idée que j'allais pouvoir, d'un moment à l'autre, déguster un de ces caramels me faisait venir l'eau à la bouche.

 Une fois le papier d'argent délicatement ôté sans laisser aucune trace blanche sur la chair marron, je déposais la chose sur ma langue.

 Et je partais en voyage !

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Published by Régis IGLESIAS - dans Souvenirs d'enfance
22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 18:00

Pierrot Gourmand"Un souvenir de Françoise.

 

Avec un bon carnet de notes ou une croix d'honneur, je pouvais espérer une sucette au caramel enrobée de chocolat, un délice !

 Les quelques centimes bien calés dans ma main, j'avais la permission d'aller jusqu'à la patisserie confiserie où se vendaient ces merveilles.

 Ouvrir la porte était déjà un exploit, le long bec-de-cane était résistant mais quel  succès lorsqu'il cédait. Cela réveillait un caraillon capable d'alerter le monde entier. Aussitôt, la pâtissière arrivait, je lui tendais mes pièces, et, délicatement, elle attrapait la sucette sur la tête de Pierrot Gourmand qui ornait sa vitrine.

 Ne pas la manger tout de suite cette sucette, mais savoir que je pouvais la manger au moment désiré, quelle puissance ! Revenir à la maison, la montrer à maman et m'installer confortablement avec un livre pour la déguster, un vrai bonheur !

 Tout d'abord, défaire le papier, celui-ci était bien serré, il fallait le détortiller. Ensuite, faire un tout petit coucou au Pierrot souriant, bien rabattre le papier afin de pouvoir le refermer le cas échéant, puis lécher doucement le chocolat noir, surtout ne pas croquer...

Ce n'est qu'au bout d'un long moment que l'on découvrait, enfin, le caramel, ce mélange attendu : l'instant du plaisir. 

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Published by Régis IGLESIAS - dans Souvenirs d'enfance
22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 12:56

Le-Mistral-Gagnant.jpg"Un souvenir de Martine.

 

 Nous poussions souvent la porte de l'épicerie de Madame Rose pour quêter quelques paroles de réconfort et, si possible, quelques friandises.

 Elle disposait dans sa vitrine d'énormes bocaux remplis de bonbons, de caramels, de Mistral gagnant et autres chewing-gums de toutes les couleurs. Elle savait que nous serions tentés, et c'était bon pour son commerce.

 J'avais six ans. Mon dévolu s'était résolument porté sur le bocal posé sur l'étagère tout près de la porte. Là se trouvait en effet l'obscur objet de mon désir : le petit caramel à un centime qui se déclinait sous la forme d'une multitude de petits carrés enveloppés de papier aux couleurs pastel sur lequel le mot "caramel" était imprimé en minuscules lettres manuscrites dorées - ce qui donnait au bonbon sa préciosité.

 Le seul fait d'imaginer la douceur du caramel fondant avec délice dans la bouche m'attirait inexorablement vers la porte que je poussais avec détermination.

 Que de formules inventées pour amadouer Madame Rose afin d'obtenir le fameux bonbon !

 J'étais comme l'esclave du pêché de gourmandise avec une insistance qui frisait parfois la tyrannie. Je voulais tout et sans condition, certaine que là se trouvait la clé de mon bonheur. La démesure de mon désir se calculait à ma capacité de me soustraire au monde lorsque je palpais ces petits morceaux de plaisir déposés au fond de mes poches.

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 12:17

Miroir-des-sports2.jpg"Un souvenir de Blanche.

 

 C'était un grand grenier auquel on accédait par un escalier de bois brut démuni de rampe. "Faites attention à ne pas tomber." Le conseil venait de l'arrière-cuisine où l'odeur des crêpes s'exhalait déjà jusqu'aux étages.

 En nous hissant dans ce sanctuaire,  nous étions saisis par les senteurs de diverses récoltes entreposées pour l'hiver : pommes reinettes, clochardes piquetées, canadas grises à la peau rugueuse, coins jaunes et brillants, cageots de nèfles orangées en pleine maturation, oignons et échalotes, bouquets de lavandes...

 Une odeur particulière provenait des grandes malles en bois vernis : elle émanait des petites billes en naphtaline disséminées ça et là afin de préserver des attaques d'hypothétiques mites les vieux vêtements que l'on ne mettrait probablement plus jamais mais qui "pouvaient encore servir".

 Dans ce grenier, il y avait aussi des journaux d'avant-guerre, collections complètes du Miroir des sports, album de timbre, livres et romans d'auteurs inconnus. Ces merveilleux après-midi passés à les feuilleter étaient de vrais moments de bonheur. "Vous descendrez des pommes tachées pour la compote... Le goûter est prêt." Les crèpes à la confiture de mûres ou de cassis de grand-mère nous attendaient à la cuisine...

L'enfance est un excédent de bagages que nous emportons partout avec nous, de gare en gare, de ville en ville, aussi loin que nous puissions aller, elle est toujours là. De lourds bagages pour un long voyage, une vie qui s'embarrasse de tout petits riens, de souvenirs inutiles mais auxquels nous tenons sans vraiment savoir pourquoi.

 L'enfance est tout ce qui s'enfuit. Nous avions comme beaucoup d'autres fait la promesse de la retenir, de nous moquer du temps et nous avons refusé de grandir, mais les années se moquent des promesses des enfants, la vie nous a fait un sale coup en nous laissant vieillir. L'enfance est un secret, un coffre au trésor dont nous gardons toujours la clé, un rêve à rêver pour toujours, une histoire qui recommence à chaque instant, l'enfance est tous ces enfants à venir, des millions d'enfant et autant de souvenirs.

 L'enfance est ce tout petit supplément d'âme, cette petite flamme que l'on garde en soi pour réchauffer son âme.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Souvenirs d'enfance
21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 15:30

Almanach.jpg"Un souvenir de Claude.

 

 Sur la porte de la petite buanderie, en face de la table, il y a le fameux, l'incontournable, almanach des PTT, avec sa photo familière. Ça ne sert à rien, mais c'est là, pendu sur un petit clou, planté bien au milieu, c'est sa place. C'est le facteur qui nous vend ça, en fin d'année.

 Il fait sa tournée le soir, après son travail, en tenue de facteur. Il sonne à la porte, on l'invite à rentrer. Déjà titubant, il est précédé de l'épouvantable odeur de vinasse qui l'enveloppe constamment.

 C'est maman qui choisit les photos parmi une trentaine de modèles, assez vite pour abréger cette visite pestilentielle, mais tout de même assez longtemps pour simuler de l'intérêt, rester courtoise, ne pas fâcher.

 Elle lui glisse un billet dans la main et lui propose un petit canon. D'une année sur l'autre, l'oeil brillant, il lui rétorque la même phrase qu'il doit utiliser partout : "He bien, c'est pas d'refus ma petite dame."

 Elle lui sert rapidement son ballon de rouge qu'il expédie cul sec, en deux coups de gosier. Il repose son verre sur la table. Bruyamment, se torche les lèvres d'un revers de manche, puis il attend quelques seconde, en silence, pour si des fois on lui remettait une tournée. Comme rien ne se passe, il prend congé de nous avec cette formule évasive "Bon, c'est pas tout ça, mais..." Il rajuste sa casquette, tant bien que mal, nous salut d'un mot incompréhensible, sort de chez nous encore un peu titubant et va frapper tout de suite à la porte d'en face.

 La photo rassurante qui illustre le calendrier nous accompagne durant six mois.

 Fin juin, hop, c'est un évènement, on retourne le carton, et on passe du trop habituel charmant chalet savoyard, sur fond de montagnes enneigées, au sempiternel panier en osier, rempli de petits chatons espiègles et multicolores. L'année d'après, c'est le contraire... 

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Published by Régis IGLESIAS - dans Souvenirs d'enfance
21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 14:57

DAUDET-Alphonse1.jpg"Un souvenir de Claire.


 Ma grand-mère m'accordait l'honneur de dormir avec elle dans son lit. Par dessus tout, les moments qui suivaient le réveil demeurent le plus doux des souvenirs.

 Dans le petit meuble proche de son chevet se trouvait une très belle édition des Lettres de mon moulin.  L'ouvrage était si épais que nous pouvions nous occuper des heures. Un bras autour de mes épaules, elle me lisait alors le histoires les unes après les autres.

 Elle avait cette voix posée qui ne connaissait pas l'urgence de coucher rapidement les enfants. Elle donnait vie aux personnages en adaptant l'intonation de sa voix : grosse et lourde lorsqu'il s'agissait de faire état de l'appétit du loup, légère et chevrotante lorsqu'elle lisait l'envie de liberté de la chèvre de monsieur Seguin, pressée lorsqu'elle narrait les trois messes basses.

 Ces moments étaient de ceux où l'instant présent trouvait sa densité dans l'écoute complice du rêve. Ma grand-mère m'a donné le goût de prendre le chemin de l'imaginaire pour élargir mon horizon.

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 14:14

Radio47.jpg"Un souvenir de Bernard.


 Le poste de radio est dans la cuisine, sur l'étagère, juste au-dessus de la machine à coudre Singer. On l'allume au moment des repas. Il chauffe, puis il ronfle et enfin les voix de Radio Luxembourg, plus ou moins audibles, remplissent la pièce.

 Le midi ce sont celles de  de Jeanne Sourza et Raymond Souplex. Sur le banc, un couple de clochard parle, plein d'humour et de bon sens, de la marche du monde. Puis c'est la famille Duraton avec entre autres les malheurs de Jean Carmet dans le rôled e Gaston, le fils naïf. Madame Maillard, notre voisine, ne manque pas une occasion de se moquer de lui.

 Chaque soir il y a une émission différente. Le lundi, c'est Le radio crochet présenté par Marcel faure. Des apprentis chanteurs s'y produisent avec plus ou moins de talent. Quand ils chantent vraiment faux, un coup de cymbale les arrête, suivi par la ritournelle : "Allez donc vous laver la tête, avec Dop c'est toujours un plaisir, avec Dop Dop Dop, tout le monde adopte Dop." 

 Le mercredi soir, c'est Quitte ou double avec Zappy Max. Quel  suspense lorsque  la somme devient aussi importante que le prix d'une 4CV et que le candidat peut la perdre ou la doubler sur une seule réponse !

 Suspense aussi le vendredi, quand on écoute religieusement Les maîtres du mystère, une pièce policière qui nous transporte, grâce aux mots et au bruitage, de notre cuisine vers l'inconnu. Malheureusement, je dois aller me coucher sans connaître la fin, sauf pendant les vacances. Je m'endors en imaginant le dénouement.

 Plus épisodiquement, c'est la Reine d'un jour, présenté par Jean Nohain. Une jeune fille pauvre et méritante est choisie pour recevoir, un seul soir, de multiples cadeaux plus somptueux les uns que les autres. Elle pleure de joie, et nous aussi on a la larme à l'oeil.

Le dimanche matin, il y a Le disque des auditeurs et ses chansons dédicacées. "De la part de Claudine de Saint-Brieuc, pour Francis qui fait son service militaire à Chamonix, avec ses plus doux baisers, voici Etoile des neiges.

  Elles sont suivies par une série de danses musette. Papa et maman, quand ils sont en forme, poussent la table et s'enlacent pour une valse.

 En fin d'après-midi, on écoute les résultats sportifs. Comme un fait exprès, la radio gargouille au même moment et on en manque la moitié. Ce qui est sûr c'est que rennes a encore perdu son match et on n'est pas content.

 Le soir il y a la voix nasillarde de Geneviève Tabouis dans Les nouvelles de demain. "Attendez-vous à savoir", nous avait dit-elle, et elle annonce ce qui se passera dans le monde la semaine prochaine. Papa se rapproche du poste en hochant la tête, il trouve qu'elle n'est pas mal. C'est à dire très bien.

 Tous les locataires écoutent les mêmes émissions, et quand ils se croisaient dans le couloir ou la cour, ils les commentaient : Pauvre Gaston, madame Duraton n'était pas contente. Et ce jeune homme, qu'est-ce qu'il chantait mal, à croire qu'il le faisait exprès pour Le Crochet. Est-ce que mercredi prochain le prochain candidat de Quitte ou double aura autant de chance ou est-ce qu'il va tout perdre ? Ah ! la brave fille de reine d'un jour, ça fait plisisr, mais tous ces cadeaux risquent de lui tourner la tête. Qu'est-ce que le gouvernement va décider la semaine prochaine, pensez-vous ? Rien de bon.

 Et Rennes qui a encore merdu ! Si ça continue, ils vont descendre en deuxième division...

 C'était au début des années 50.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Souvenirs d'enfance
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 17:51

Velo6.jpg"Un souvenir de Marie-Dominique.

 

A la campagne, nous étions en liberté, courant de droite à gauche parmi les granges, les étables, les prairies à vaches clôturées de fil barbelé sir lequel nous déchirions nos vêtements et écorchions nos mains. Nous galopions à travers près, évitant soigneusement les grosses bouses couvertes de mouches, nous moquant sans vergogne de celui qui n'avait su les éviter.

 Nous nous inventions des aventures extraordinaires, des périples d'explorateur dans la carcasse d'une traction avant abandonnée là dans le pré par un cultivateur. Des herbes folles poussaient au travers de son plancher délabré, et les deux sièges avant nous recevaient tels des trônes. Sur le tableau de bord, des manettes déchiquetées, des cadrans fissurés, un restant de pare-brise aux essuie-glaces tordus, et ce volant rouillé auquel nous nous accrochions en partance vers des mondes inconnus et merveilleux dont nous serions les vainqueurs. Bonheur d'exister intense, malgré les genoux balafrés, les griffures de ronce et les piqûres d'orties. Nous vivions fougueusement, et cela nous importait. Nous étions autres, une fois tous ensemble.

 Puis venait l'heure de midi. Pourtant démunis de montre, nous sentions d'instinct qu'il fallait rentrer déjeuner. Etait-ce la faim, le changement de lumière ou la chaleur plus intense ? Le fait est que nous sentions le moment arrivé de rentrer chez nous pour le repas.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Souvenirs d'enfance
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 17:24

Lettre-pere-noel.jpg"Un souvenir de Jean-Noël.

 

"Père Noël,

Une auto décapotable (rouge) à pédales, qui a deux phares, un drapeau, une remorque, quatre places, un numéro, deux feux rouges pas pochés, un volant qui fait tourner les roues, au dessus du volant (il faut) un filet pour mettre des cartes de France."

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Published by Régis IGLESIAS - dans Souvenirs d'enfance

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin