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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 14:14
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Published by Régis IGLESIAS - dans Mamie fait son cinéma
5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 23:50

Cabestany.jpg"Cabestany.

 

 Cabestany est une charmante bourgade située à trois heures de Carmaux (en roulant bien). C'est ici - à cet endroit très précis - qu'on s'est retrouvé pour un voyage dans le temps en compagnie de Mme Paul et de ses amis.

 Qui est Mme Paul ?

 

 Une ancienne cantatrice que l'on surnomme encore aujourd'hui "la castafiore de Cabestany". Malheureusement, je ne l'ai su qu'après le spectacle.

 Après. Donc trop tard.

 

Dômmage après tout.

C'est vrai quoi à la fin, on aurait pu faire un duo de tonnerre. Comme attaquer - billes en tête ! - avec un refrain du style : "Destiné, on était tous les deux destinés. A voir nos chemins se rencontrer. A s'aimer sans se demander pourquoi. Toi et moi."

 Je suis sûr - et archi-sûr - que Mme Paul aurait alors poussé la chansonnette avec une ritournelle du style : "Là-bas, tout est neuf et tout est sauvage. Libre continent sans grillage. Ici nos rêves sont étroits. C'est pour ça qu'on ira..."

 Ni une, ni deux, j'aurai alors enchaîné - dans la foulée ! par : "On ira. Où tu voudras quand tu voudras et on s'aimera encore. Lorsque l'amour sera mort. Toute la vie sera pareil à ce matin. Aux couleurs..."

 Là-dessus, notre diva n'aurait pas pu s'empêcher de fredonner comme Eddy Mitchell : "Couleur menthe à l'eau..."

 Imparable !

 

 Passons et revenons à nos moutons, quand j'ai appris - de sources sûres - que Mme Paul était cantatrice, elle s'était - déjà - réfugiée dans sa chambre pour revisiter ses souvenirs.

Je n'en sais pas plus.


 Je sais juste que - d'après ce qu'on m'a dit... -, elle ne se serait jamais vraiment remise de sa dernière rupture.

Une rupture vraisemblablement douloureuse.


 Pire : j'ai su aussi (une confidence de l'infirmière en chef) qu'à la fin du spectacle, Mme Paul avait glissé - en partant - cette phrase lapidaire que je ne fais que citer :

- Merci pour ce moment...

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Published by Régis IGLESIAS - dans Le Tour de Gaule
5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 23:40

cartes-postales-photos-Avenue-Portail-d-Amont-PENNAUTIER-11"L'Aude.

 

 Pennautier est une bourgade charmante située à deux heures de Carmaux (en roulant bien). C'est ici - à cet endroit très précis - que nous nous sommes retrouvés pour un spectacle nostalgique en compagnie de Mme Dorniaud et de ses amis.

 Qui est Mme Dorniaud ?

Une mamie charmante qui file - à toute vitesse ! - sur ses quatre-vingt trois ans...

Ni plus, ni moins.

 Du coup, pour marquer le coup, nous avons mené notre petite enquête sur la vie de Mme Dorniaud...

Juste une petite liste - faite en concertation avec l'animatrice de la résidence - pour en savoir plus sur les souvenirs de Mme Dorniaud.

 En avoir le coeur net !

 La suite ? Elle se passe de commentaire. On a débarqué le jour "J" comme en 14 - armé jusqu'aux dents ! - et on a envoyé du lourd. Je vous laisse en juger par vous-même :

- Mme Dorniaud, aujourd'hui on va se souvenir des jolis souvenirs passés avec votre mari. Voyez son couteau Opinel. Une photo de sa 4L et son dernier slip Rasurel. Un petit verre d'eau, Mme Dorniaud ?

 Fort, très fort.

  Une heure plus tard, on débarque comme en 39 - la fleur au fusil ! - pour lancer à la hussarde : "Maintenant, rappelez-vous de votre amie Marcelle. Celle qui roulait en Vélosolex, faisait le ménage avec une éponge Spontex et buvait son café dans un verre Duralex. Un petit Pernod, Mme Dorniaud ?"

 Imparable.

 

 La fin ? Mme Dorniaud a assisté à un spectacle qui reprenait - refrain par refrain - les jolies chansons de sa vie...

Et elle était enchantée. Vraiment. Elle a même glissée - en partant ! - cette phrase lapidaire que je ne fais que citer : 

- Se souvenir, c'est en quelque sorte se rencontrer.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Le Tour de Gaule
4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 22:39

Vaison"Les Vaisonnais.

 

 Vaison-la-Romaine est une bourgade très charmante située à vingt-quatre heures de Carmaux (en charette). C'est ici - à cet endroit très précis - qu'on s'est retrouvé pour un spectacle nostalgique en compagnie de M. Bolini et de ses amis.

 Qui est M. Bolini ?

 Un papi qui - une fois n'est pas coutume - a beaucoup de mémoire. Il se souvient de tout.

Son enfance dans la Somme, son adolescence en Gironde, ses premiers émois, ses premiers flirts, ses douces voluptées...

 Pourtant, en partant, M. Bolini nous a lancé - à la hussarde - cette phrase lapidaire que je ne fais que citer :

- La vie n'est pas ce que l'on a vécu mais ce dont on se souvient et comment on s'en souvient.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Le Tour de Gaule
3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 11:53

cartes-postales-villefranche-lauragais-big.jpg"Villefranche-de-Lauraguais.

 

 Villefranche-de-Lauraguais est une bourgade très charmante située à une heure et de mi de Carmaux (en passant par la canal du Midi). C'est ici - à cet endroit très précis - qu'on s'est retrouvé pour un voyage dans le temps en compagnie de M. Lipendi et de ses amis. 

 Qui est M. Lipendi ?

Un papi qui n'a plus rien à perdre. Il le dit.

 Pire : il l'écrit. 

Pour en avoir la preuve, il suffit de jeter un coup d'oeil sur le livre d'or. On lit :

 "Se souvenir que je serai mort bientôt est l'outil le plus important que je connaisse pour m'aider à prendre de grandes décisions dans la vie. Parce que presque tout - toutes les attentes, toute la fierté, toutes les craintes d'échec -, toutes ces choses disparaissent face à la mort. Vous laissant seul face aux choses vraiment importantes."

 Immense.

Mais ce n'est pas tout, en retournant la page, je suis tombé nez à nez sur la fin du petit mot de M. Lipendi, une dernière phrase lapidaire que je ne fais que citer :

- Se souvenir que vous serez bientôt mort est le meilleur moyen d'éviter le piège de penser que vous avez quelque chose à perdre. Vous êtes déjà nu. Il n'y aucune raison de ne pas suivre votre coeur. Restez affamés, restés fous. *

 

* Citation de Steve Jobs (pour les amateurs)

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Published by Régis IGLESIAS - dans Le Tour de Gaule
27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 20:37

559 001"Les années 50.

 

 Enfant, élevé dans un monde protégé, Jean-Loup raconte avoir néanmoins perçu l'écho de ce monde merveilleux des années 1950 à travers les actualités :


 "Moustaches de Staline sur son lit de mort, couronne de la nouvelle reine d'Angleterre Elisabeth II, caramels à un franc, odeur d'une 4 CV Renault neuve, voix de Juliette greco, petites lunettes de pie XII...

 Cigare de Winston Churchill, bouteille bleue du Parfum Coty, Genviève de Galard en treillis à Dien Bien Phu, verre de lait quotidien de Mendès france, premier Philishave à deux têtes, muscles de l'adepte du Dynam Institut, gilet tricoté sur la soutane de l'abbé Pierre, chapeau-melon des Frères jacques, "Pour toi cher ange, Pschitt orange"...

 Robic et Louison Bobet, exécutuion des Rosenberg, Boris Vian, les Scopitone, Audrey hepburn, l'Apiserum, képi multi-étoilé du maréchal Juin, chapeau à plumes de Mamie Eisenhower...

 Jupes longues à mi-mollet des mannequins Christian Dior, poêles Mirrus dont le mica s'ébréchait, mort d'Evita Peron, Lemmy caution alias Eddie Constantine, Le Corbusier, calder et ses mobiles."


 La France change à toute allure et le garçon se souviendra longtemps avec émotion de ces évènements petits ou grands qui ont traversé son enfance.

 Rideau.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Les souvenirs de ...
26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 20:35

78314b0d"Dans la France de Georges pompidou.

 

 Ils sont trois garçons et une fille. leur enfance dans les années 70, est consignée dans son journal personnel par leur père.

Paul gaillardot.

 Sur des feuilles quadrillées et perforées qu'il archive soigneusement dans sa bibliothèque après les avoir étiquetés, il note jour après jour les faits et gestes de la famille, colle les photos, découpe les articles de presse, commente l'actualité.

 Il y joint les dessins de ses enfants, leurs rédactions, leurs lettres, quans ils partent en colonie de vacances.

 

 En feuilletant aujourd'hui ces classeurs, on voit défiler la vie d'une famille nombreuse, catholique et pratiquante. Dans la France des "seventies", ces années charnières, où les jupes raccourcissent, où les vacances rallongent, la famille écoute France Musique.

 La mère, Jacqueline, s'occupe de ses enfants. Sa corbeille à ouvrage  est toujours à portée de main. Son mari paul, n'aime pas être dérangé quand il est assis à son bureau pour étudier ses dossiers. les enfants le savent, et se tiennent tranquilles.

 Les anniversaires et fêtes religieuses rythment l'année et sont prétextes à de grandes réunions familiales.

Quatres enfants, quatre anniversaires, un gâteau et des cadeaux à chaque fois. On souffle les bougies sous l'oeil embué des parents, grands-parents, oncles et tantes qui offrent livres, petites voitures, crayons de couleur ou tubes de peinture.

 Les enfants ne manquent jamais la fêted es mères ni celle des pères. ces jours-là, ils récitent un compliment appris à l'école et répété en secret, et offrent un cadeau réalisé en classe.

 

 Le jour de Noël conserve chez les Gaillardot un caractère sacré. la crèche dans la cheminée s'impose, et pour rien au monde la famille ne manquerait la messe de minuit, suivi d'un festin dans le chalet fzmiliale du Vercors.

 Pendant l'année scolaire, les enfants sont autorisés à regarder la télévision quand passent leurs feuilletons préférés, Zorro et Thierry la Fronde.

 

 Entre les devoirs, le catéchisme, la messe tous les dimanches matins, les séances diapos et les promenades dans la forêt, les enfants sortent peu du cercle familial.

 Pendant que les parents lisent le journal de la paroisse, les enfants se repassent Okapi avec les idées pour bricoler dans la rubrique "Mercridées".

 La famille Gaillardot adopte les 404 intérieur cuir noir, la télévision en couleur, les vacances en Italie, et la cuisine équipée avec les derniers gadgets.

 Ils vivent de plain-pied dans une France qui se modernise à toute allure : la France de Georges Pompidou.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Les souvenirs de ...
20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 19:52

7efedc79"Enfance en Algérie.

 

 Jean-Jacques, c'est un petit garçon heureux qui aime se baigner et monter sur la moto de son père.

 Les images que jean-Jacquers gardera de son enfance modeste seront celles d'un pays magnifique d'une douceur de vie incroyable. L'ocre de la terre battue, les façades blanches des maisons, le sirocco, l'"agua limon", la corniche, sont autant de souvenirs heureux.

 A proximité, la mer "terriblement salée", les baignades, le sable chaud, les jeux, et la voiture de son oncle, une Ariane, pour l'y emener.

 Avec les arabes, on ne se mélange pas, on se côtoie.

A l'école, le garçon n'apprend rien de l'Algérie, mais tout de cette France qui'il connaît mal. Cette enfance oranaise, pleine de couleurs, de senteurs et de mets savoureux va prendre fin quand éclate une guerre qui, trop longtemps, n'a pas dit son nom. Puis...

On écoute jean-Jacques religieusement : "Un matin, sans que rien ne se soit passé, on annonça que la guerre était perdue et quil fallait partir. C'est ce jour-là, que mon père comprit qu'il faisait partie des vaincus et qu'il devait fuir. Car, lui a-t-on fait comprendre, jamais, il ne pourra revenir."

 

 19 mars 1962. Les accords d'Evian sont signés et sonnent le départ des pieds-noirs.

Et la "vie s'est refaite dans un bout de la banlieue parsienne", une vie à jamais marquée par un double exil, celui qui a fait de lui un étranger en Algérie, puis un étranger à son arrivée en France.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Les souvenirs de ...
19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 18:58

0dfeea55"Belleville, années 1950.

 

 Le jeudi, quand certains de ses copains vont au patronage Saint-Pierre faire des génuflexions, Gérard s'adonne aux patins à toulettes dans les rues de son quartier.

 Et le dimanche, tandis que les cathos se rendent à la messe, gérard s'imprègne de l'air du temps en rêvant et en flânant. La règle familiale est claire : "ni flic, ni curé".

 Au prêtre chantant "Gloria in excelsis Déo", Gérard préfèrera toujours le credo de l'ouvreuse de cinéma installé au 373 rue des Pyrénées : "Bonbons, caramels, esquimaux, chocolats. Sucer les mamelles à Lolo Brigida." 

 A la sortie des classes, gérard et les autres filent chez Marie-la-Folle, acheter des bonbecs à un franc, des malabars avec tatouages et décalcomanies, des colliers en sucre, des boules de coco, des roudoudous, les caramels La Martiniquaise, des plaques de zan et des Mistral gagnant.

 Pour l'élégance, aucune chance de ses faire remarquer. gérard est habillé sans soin et à la hâte, à la "six-quatre-deux", comme tous les enfants d'ouvriers de l'époque.

 Sa mère et sa tante lui tricotent vaillament des pulls bordeaux ou gris. Même ses slips de bain sont en laine. Ils pèsent une tonne et tombent aux chevilles au premier plongeon.

 

 Dans le quartier, le coiffeur coupe "court devant, ras derrière, à la hauteur d'un peigne à plat".

Pendant qu'il se fait tondre, gérard a le droit de lire la presse du Parti Surtout le 4 octobre 1957, quand les soviétiques lancent le premier satellite, le bin nommé Spoutnik, "compagnon" en russe.

C'est le temps de la guerre froide.

 Le 3 novembre 1957, un second satellite est lancée dans la foulée pour célébrer le 40ème anniversaire de la révolution de 1917, avec à son bord une petite chienne, Laïka, qui mourra dans l'espace.

 Gérard encore peu sensible aux espérances révolutionnaires, pleure toutes les larmes de son corps à la nouvelle de sa disparition.

 

 Une fois par an, Gérard passe à la visite médicale. On le mesure, on le pèse, on lui inspecte le blanc des yeux et le trou des oreilles. Patatras !

 

 A son retour à la maison, une drôle de surprise l'attend : une télévision trône au-dessus de la radio et du pick-up, sur un guéridon, coincé entre le buffet henri II et la desserte Empire.

 A lui désormais, Sports Dimanche, Le Palmarès des chansons, Cinq colonnes à la une et les disputes de ses parents "pour savoir s'il fallait, oui ou non, couper la télé dès que le grand Charles apparaissait".

 Le dimanche, il scande avec son oncle : "La girafe au zoo, Debré au poteau !"

 

 Si sa vie est un film, Gérard se souviendra sans doute jusqu'à ce que la lumière s'éteigne de son bol sur la table de sa cuisine, des tartines beurrées au goût de savon, de la cafetière brune du petit-déjeuner, et de sa mère qui chantait :

"Debout les damnés de la terre !

Debout les forçats de la faim !"

 

 C'est juste avant l'époque où l'on aime les téléphones orange, les sous-pulls en symthétique et les meubles aux formes rondes tandis que le K-way opère une percée aux côtés des jeans Levi's ou Lee Cooper.

 Juste avant que dans le Petit Rapporteur on entende "La pêche aux moules". la Caméra invisible est plébiscitée par les enfants, de même que La Petite Maison dans la prairie. Au cinéma, Le Gendarme de Saint-Tropez continue ses aventures et Peau d'âne, avec Catherine Deneuve, fait rêver les petites filles.

Rideau.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Les souvenirs de ...
19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 18:02

023 001"21 août 1944, Limoges est libéré.

 

C'est un soulagement intense, et tandis quela fête à Châteauneuf-la-Forêt bat son plein, les enfants du village posent pour immortaliser cet instant.

Partout des défilés, des bals - le régime de Vichy les avait interdits -, des fêtes célèbrent ce jour tant attendu.

Les enfanst e ux-aussi se sententlibérés. Sur la photo prise ce jour-là, Nicole Daugéras, une des plus grandes, a les mains posées sur les épaules de Françoise qui semble faire un peu la tête.

 Elle est furieuse car seuls les garçons ont eu le droit de brandir des fanions et des drapeaux américains.

 La liesse s'accompagne souvent d'une volonté de revanche sur les années d'humiliation, de peur et de deuils. la traque des "collabos", des femmes que l'on veut tondre pour leurs liaisons avec l'ennemi, donne lieu à des scènes de violence.

 Mais nombres de correspondants de guerre seront frappés par cette atmosphère heureuse, ce sentiment inoubliable, partagé par tout un peuple, de vivre un moment unique, celui de la liberté retrouvée.

 

 La suite ? A l'automne 1944, la maîtresse de l'école de filles de la rue Durouchoux donne comme sujet de rédaction : "Racontez la libération de Paris". Aussitôt, les filles de la classe s'appliquent à décrire avec leurs mots ce qu'elles ont vu : les chars allemands qui battent en retraite dans la capitales, les drapeaux aux fenêtres.

 D'abord, elles décrivent leur peur : "Les rues étaie,t fermées par des barrages, des sacs de sable, des arbres et des pavés arrachés au sol. Il y avait des hommes, des femmes, des jeunes filles, des jeunes gesn et même des enfants tous pleins de courage de défendre la France", note Nelly très impressionnée.

 25 août 1944. Quand le cri est lancé : C'est terminé !" l'explosion de joie est immense. Le départ de l'occupant donne partout le signal de la fête.

 On accroche aux balcons, aux arbres, aux portières des voitures, des drapeaux tricolores et les couleurs des alliés.

 Nadine, elle, ne cache pas "la joie de savoir que nous allons retrouver notre liberté... enfin nous voilà heurreux de ne plus voir les Allemands".

 Les hommes de l'US Army sont des héros. "Tout le monde voulait les fêter, les remercier, on était tous émus", remarque Anne-Marie.

 Par grappes entières, ils s'accrochent aux jeeps et grimpent sur les amrchepieds des camions pour quémander du savon, du chocolat, du chewing-gum. Les enfants admirent ces grands gaillards hilares sortant d'un char Sherman ou d'un camion Dodge.

 Pour la première fois, certains voient des noirs !

Pour nombre de gamins, émerveillés par le Coca-Cola et les Donuts, l'exploit est de manger à sa fin, se régaler de bonbons ou de chocolat, c'est un avant-goût du paradis.

 

 La fin ? Au Salon de l'auto de 1946 de 1946, Renault remporte un énorme succès avec sa 4 CV quatre portes.

 A partir de 1954, Pierre Mendès France oblige tous les écoliers à boire un verre de lait pour lutter contre la malnutrition et le rachitisme, et le vaccin contre la polio devient obligatoire, tout comme le BCG.

 

 Rideau.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Les souvenirs de ...

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin