"LE SOUVENIR EST UN POETE, N'EN FAITES PAS UN HISTORIEN."
- Recommandation de Mamie -
"Cabestany.
Cabestany est une charmante bourgade située à trois heures de Carmaux (en roulant bien). C'est ici - à cet endroit très précis - qu'on s'est retrouvé pour un voyage dans le temps en compagnie de Mme Paul et de ses amis.
Qui est Mme Paul ?
Une ancienne cantatrice que l'on surnomme encore aujourd'hui "la castafiore de Cabestany". Malheureusement, je ne l'ai su qu'après le spectacle.
Après. Donc trop tard.
Dômmage après tout.
C'est vrai quoi à la fin, on aurait pu faire un duo de tonnerre. Comme attaquer - billes en tête ! - avec un refrain du style : "Destiné, on était tous les deux destinés. A voir nos chemins se rencontrer. A s'aimer sans se demander pourquoi. Toi et moi."
Je suis sûr - et archi-sûr - que Mme Paul aurait alors poussé la chansonnette avec une ritournelle du style : "Là-bas, tout est neuf et tout est sauvage. Libre continent sans grillage. Ici nos rêves sont étroits. C'est pour ça qu'on ira..."
Ni une, ni deux, j'aurai alors enchaîné - dans la foulée ! par : "On ira. Où tu voudras quand tu voudras et on s'aimera encore. Lorsque l'amour sera mort. Toute la vie sera pareil à ce matin. Aux couleurs..."
Là-dessus, notre diva n'aurait pas pu s'empêcher de fredonner comme Eddy Mitchell : "Couleur menthe à l'eau..."
Imparable !
Passons et revenons à nos moutons, quand j'ai appris - de sources sûres - que Mme Paul était cantatrice, elle s'était - déjà - réfugiée dans sa chambre pour revisiter ses souvenirs.
Je n'en sais pas plus.
Je sais juste que - d'après ce qu'on m'a dit... -, elle ne se serait jamais vraiment remise de sa dernière rupture.
Une rupture vraisemblablement douloureuse.
Pire : j'ai su aussi (une confidence de l'infirmière en chef) qu'à la fin du spectacle, Mme Paul avait glissé - en partant - cette phrase lapidaire que je ne fais que citer :
- Merci pour ce moment...
"L'Aude.
Pennautier est une bourgade charmante située à deux heures de Carmaux (en roulant bien). C'est ici - à cet endroit très précis - que nous nous sommes retrouvés pour un spectacle nostalgique en compagnie de Mme Dorniaud et de ses amis.
Qui est Mme Dorniaud ?
Une mamie charmante qui file - à toute vitesse ! - sur ses quatre-vingt trois ans...
Ni plus, ni moins.
Du coup, pour marquer le coup, nous avons mené notre petite enquête sur la vie de Mme Dorniaud...
Juste une petite liste - faite en concertation avec l'animatrice de la résidence - pour en savoir plus sur les souvenirs de Mme Dorniaud.
En avoir le coeur net !
La suite ? Elle se passe de commentaire. On a débarqué le jour "J" comme en 14 - armé jusqu'aux dents ! - et on a envoyé du lourd. Je vous laisse en juger par vous-même :
- Mme Dorniaud, aujourd'hui on va se souvenir des jolis souvenirs passés avec votre mari. Voyez son couteau Opinel. Une photo de sa 4L et son dernier slip Rasurel. Un petit verre d'eau, Mme Dorniaud ?
Fort, très fort.
Une heure plus tard, on débarque comme en 39 - la fleur au fusil ! - pour lancer à la hussarde : "Maintenant, rappelez-vous de votre amie Marcelle. Celle qui roulait en Vélosolex, faisait le ménage avec une éponge Spontex et buvait son café dans un verre Duralex. Un petit Pernod, Mme Dorniaud ?"
Imparable.
La fin ? Mme Dorniaud a assisté à un spectacle qui reprenait - refrain par refrain - les jolies chansons de sa vie...
Et elle était enchantée. Vraiment. Elle a même glissée - en partant ! - cette phrase lapidaire que je ne fais que citer :
- Se souvenir, c'est en quelque sorte se rencontrer.
"Les Vaisonnais.
Vaison-la-Romaine est une bourgade très charmante située à vingt-quatre heures de Carmaux (en charette). C'est ici - à cet endroit très précis - qu'on s'est retrouvé pour un spectacle nostalgique en compagnie de M. Bolini et de ses amis.
Qui est M. Bolini ?
Un papi qui - une fois n'est pas coutume - a beaucoup de mémoire. Il se souvient de tout.
Son enfance dans la Somme, son adolescence en Gironde, ses premiers émois, ses premiers flirts, ses douces voluptées...
Pourtant, en partant, M. Bolini nous a lancé - à la hussarde - cette phrase lapidaire que je ne fais que citer :
- La vie n'est pas ce que l'on a vécu mais ce dont on se souvient et comment on s'en souvient.
"Villefranche-de-Lauraguais.
Villefranche-de-Lauraguais est une bourgade très charmante située à une heure et de mi de Carmaux (en passant par la canal du Midi). C'est ici - à cet endroit très précis - qu'on s'est retrouvé pour un voyage dans le temps en compagnie de M. Lipendi et de ses amis.
Qui est M. Lipendi ?
Un papi qui n'a plus rien à perdre. Il le dit.
Pire : il l'écrit.
Pour en avoir la preuve, il suffit de jeter un coup d'oeil sur le livre d'or. On lit :
"Se souvenir que je serai mort bientôt est l'outil le plus important que je connaisse pour m'aider à prendre de grandes décisions dans la vie. Parce que presque tout - toutes les attentes, toute la fierté, toutes les craintes d'échec -, toutes ces choses disparaissent face à la mort. Vous laissant seul face aux choses vraiment importantes."
Immense.
Mais ce n'est pas tout, en retournant la page, je suis tombé nez à nez sur la fin du petit mot de M. Lipendi, une dernière phrase lapidaire que je ne fais que citer :
- Se souvenir que vous serez bientôt mort est le meilleur moyen d'éviter le piège de penser que vous avez quelque chose à perdre. Vous êtes déjà nu. Il n'y aucune raison de ne pas suivre votre coeur. Restez affamés, restés fous. *
* Citation de Steve Jobs (pour les amateurs)
"Les années 50.
Enfant, élevé dans un monde protégé, Jean-Loup raconte avoir néanmoins perçu l'écho de ce monde merveilleux des années 1950 à travers les actualités :
"Moustaches de Staline sur son lit de mort, couronne de la nouvelle reine d'Angleterre Elisabeth II, caramels à un franc, odeur d'une 4 CV Renault neuve, voix de Juliette greco, petites lunettes de pie XII...
Cigare de Winston Churchill, bouteille bleue du Parfum Coty, Genviève de Galard en treillis à Dien Bien Phu, verre de lait quotidien de Mendès france, premier Philishave à deux têtes, muscles de l'adepte du Dynam Institut, gilet tricoté sur la soutane de l'abbé Pierre, chapeau-melon des Frères jacques, "Pour toi cher ange, Pschitt orange"...
Robic et Louison Bobet, exécutuion des Rosenberg, Boris Vian, les Scopitone, Audrey hepburn, l'Apiserum, képi multi-étoilé du maréchal Juin, chapeau à plumes de Mamie Eisenhower...
Jupes longues à mi-mollet des mannequins Christian Dior, poêles Mirrus dont le mica s'ébréchait, mort d'Evita Peron, Lemmy caution alias Eddie Constantine, Le Corbusier, calder et ses mobiles."
La France change à toute allure et le garçon se souviendra longtemps avec émotion de ces évènements petits ou grands qui ont traversé son enfance.
Rideau.
"Dans la France de Georges pompidou.
Ils sont trois garçons et une fille. leur enfance dans les années 70, est consignée dans son journal personnel par leur père.
Paul gaillardot.
Sur des feuilles quadrillées et perforées qu'il archive soigneusement dans sa bibliothèque après les avoir étiquetés, il note jour après jour les faits et gestes de la famille, colle les photos, découpe les articles de presse, commente l'actualité.
Il y joint les dessins de ses enfants, leurs rédactions, leurs lettres, quans ils partent en colonie de vacances.
En feuilletant aujourd'hui ces classeurs, on voit défiler la vie d'une famille nombreuse, catholique et pratiquante. Dans la France des "seventies", ces années charnières, où les jupes raccourcissent, où les vacances rallongent, la famille écoute France Musique.
La mère, Jacqueline, s'occupe de ses enfants. Sa corbeille à ouvrage est toujours à portée de main. Son mari paul, n'aime pas être dérangé quand il est assis à son bureau pour étudier ses dossiers. les enfants le savent, et se tiennent tranquilles.
Les anniversaires et fêtes religieuses rythment l'année et sont prétextes à de grandes réunions familiales.
Quatres enfants, quatre anniversaires, un gâteau et des cadeaux à chaque fois. On souffle les bougies sous l'oeil embué des parents, grands-parents, oncles et tantes qui offrent livres, petites voitures, crayons de couleur ou tubes de peinture.
Les enfants ne manquent jamais la fêted es mères ni celle des pères. ces jours-là, ils récitent un compliment appris à l'école et répété en secret, et offrent un cadeau réalisé en classe.
Le jour de Noël conserve chez les Gaillardot un caractère sacré. la crèche dans la cheminée s'impose, et pour rien au monde la famille ne manquerait la messe de minuit, suivi d'un festin dans le chalet fzmiliale du Vercors.
Pendant l'année scolaire, les enfants sont autorisés à regarder la télévision quand passent leurs feuilletons préférés, Zorro et Thierry la Fronde.
Entre les devoirs, le catéchisme, la messe tous les dimanches matins, les séances diapos et les promenades dans la forêt, les enfants sortent peu du cercle familial.
Pendant que les parents lisent le journal de la paroisse, les enfants se repassent Okapi avec les idées pour bricoler dans la rubrique "Mercridées".
La famille Gaillardot adopte les 404 intérieur cuir noir, la télévision en couleur, les vacances en Italie, et la cuisine équipée avec les derniers gadgets.
Ils vivent de plain-pied dans une France qui se modernise à toute allure : la France de Georges Pompidou.
"Enfance en Algérie.
Jean-Jacques, c'est un petit garçon heureux qui aime se baigner et monter sur la moto de son père.
Les images que jean-Jacquers gardera de son enfance modeste seront celles d'un pays magnifique d'une douceur de vie incroyable. L'ocre de la terre battue, les façades blanches des maisons, le sirocco, l'"agua limon", la corniche, sont autant de souvenirs heureux.
A proximité, la mer "terriblement salée", les baignades, le sable chaud, les jeux, et la voiture de son oncle, une Ariane, pour l'y emener.
Avec les arabes, on ne se mélange pas, on se côtoie.
A l'école, le garçon n'apprend rien de l'Algérie, mais tout de cette France qui'il connaît mal. Cette enfance oranaise, pleine de couleurs, de senteurs et de mets savoureux va prendre fin quand éclate une guerre qui, trop longtemps, n'a pas dit son nom. Puis...
On écoute jean-Jacques religieusement : "Un matin, sans que rien ne se soit passé, on annonça que la guerre était perdue et quil fallait partir. C'est ce jour-là, que mon père comprit qu'il faisait partie des vaincus et qu'il devait fuir. Car, lui a-t-on fait comprendre, jamais, il ne pourra revenir."
19 mars 1962. Les accords d'Evian sont signés et sonnent le départ des pieds-noirs.
Et la "vie s'est refaite dans un bout de la banlieue parsienne", une vie à jamais marquée par un double exil, celui qui a fait de lui un étranger en Algérie, puis un étranger à son arrivée en France.
"Belleville, années 1950.
Le jeudi, quand certains de ses copains vont au patronage Saint-Pierre faire des génuflexions, Gérard s'adonne aux patins à toulettes dans les rues de son quartier.
Et le dimanche, tandis que les cathos se rendent à la messe, gérard s'imprègne de l'air du temps en rêvant et en flânant. La règle familiale est claire : "ni flic, ni curé".
Au prêtre chantant "Gloria in excelsis Déo", Gérard préfèrera toujours le credo de l'ouvreuse de cinéma installé au 373 rue des Pyrénées : "Bonbons, caramels, esquimaux, chocolats. Sucer les mamelles à Lolo Brigida."
A la sortie des classes, gérard et les autres filent chez Marie-la-Folle, acheter des bonbecs à un franc, des malabars avec tatouages et décalcomanies, des colliers en sucre, des boules de coco, des roudoudous, les caramels La Martiniquaise, des plaques de zan et des Mistral gagnant.
Pour l'élégance, aucune chance de ses faire remarquer. gérard est habillé sans soin et à la hâte, à la "six-quatre-deux", comme tous les enfants d'ouvriers de l'époque.
Sa mère et sa tante lui tricotent vaillament des pulls bordeaux ou gris. Même ses slips de bain sont en laine. Ils pèsent une tonne et tombent aux chevilles au premier plongeon.
Dans le quartier, le coiffeur coupe "court devant, ras derrière, à la hauteur d'un peigne à plat".
Pendant qu'il se fait tondre, gérard a le droit de lire la presse du Parti Surtout le 4 octobre 1957, quand les soviétiques lancent le premier satellite, le bin nommé Spoutnik, "compagnon" en russe.
C'est le temps de la guerre froide.
Le 3 novembre 1957, un second satellite est lancée dans la foulée pour célébrer le 40ème anniversaire de la révolution de 1917, avec à son bord une petite chienne, Laïka, qui mourra dans l'espace.
Gérard encore peu sensible aux espérances révolutionnaires, pleure toutes les larmes de son corps à la nouvelle de sa disparition.
Une fois par an, Gérard passe à la visite médicale. On le mesure, on le pèse, on lui inspecte le blanc des yeux et le trou des oreilles. Patatras !
A son retour à la maison, une drôle de surprise l'attend : une télévision trône au-dessus de la radio et du pick-up, sur un guéridon, coincé entre le buffet henri II et la desserte Empire.
A lui désormais, Sports Dimanche, Le Palmarès des chansons, Cinq colonnes à la une et les disputes de ses parents "pour savoir s'il fallait, oui ou non, couper la télé dès que le grand Charles apparaissait".
Le dimanche, il scande avec son oncle : "La girafe au zoo, Debré au poteau !"
Si sa vie est un film, Gérard se souviendra sans doute jusqu'à ce que la lumière s'éteigne de son bol sur la table de sa cuisine, des tartines beurrées au goût de savon, de la cafetière brune du petit-déjeuner, et de sa mère qui chantait :
"Debout les damnés de la terre !
Debout les forçats de la faim !"
C'est juste avant l'époque où l'on aime les téléphones orange, les sous-pulls en symthétique et les meubles aux formes rondes tandis que le K-way opère une percée aux côtés des jeans Levi's ou Lee Cooper.
Juste avant que dans le Petit Rapporteur on entende "La pêche aux moules". la Caméra invisible est plébiscitée par les enfants, de même que La Petite Maison dans la prairie. Au cinéma, Le Gendarme de Saint-Tropez continue ses aventures et Peau d'âne, avec Catherine Deneuve, fait rêver les petites filles.
Rideau.
"21 août 1944, Limoges est libéré.
C'est un soulagement intense, et tandis quela fête à Châteauneuf-la-Forêt bat son plein, les enfants du village posent pour immortaliser cet instant.
Partout des défilés, des bals - le régime de Vichy les avait interdits -, des fêtes célèbrent ce jour tant attendu.
Les enfanst e ux-aussi se sententlibérés. Sur la photo prise ce jour-là, Nicole Daugéras, une des plus grandes, a les mains posées sur les épaules de Françoise qui semble faire un peu la tête.
Elle est furieuse car seuls les garçons ont eu le droit de brandir des fanions et des drapeaux américains.
La liesse s'accompagne souvent d'une volonté de revanche sur les années d'humiliation, de peur et de deuils. la traque des "collabos", des femmes que l'on veut tondre pour leurs liaisons avec l'ennemi, donne lieu à des scènes de violence.
Mais nombres de correspondants de guerre seront frappés par cette atmosphère heureuse, ce sentiment inoubliable, partagé par tout un peuple, de vivre un moment unique, celui de la liberté retrouvée.
La suite ? A l'automne 1944, la maîtresse de l'école de filles de la rue Durouchoux donne comme sujet de rédaction : "Racontez la libération de Paris". Aussitôt, les filles de la classe s'appliquent à décrire avec leurs mots ce qu'elles ont vu : les chars allemands qui battent en retraite dans la capitales, les drapeaux aux fenêtres.
D'abord, elles décrivent leur peur : "Les rues étaie,t fermées par des barrages, des sacs de sable, des arbres et des pavés arrachés au sol. Il y avait des hommes, des femmes, des jeunes filles, des jeunes gesn et même des enfants tous pleins de courage de défendre la France", note Nelly très impressionnée.
25 août 1944. Quand le cri est lancé : C'est terminé !" l'explosion de joie est immense. Le départ de l'occupant donne partout le signal de la fête.
On accroche aux balcons, aux arbres, aux portières des voitures, des drapeaux tricolores et les couleurs des alliés.
Nadine, elle, ne cache pas "la joie de savoir que nous allons retrouver notre liberté... enfin nous voilà heurreux de ne plus voir les Allemands".
Les hommes de l'US Army sont des héros. "Tout le monde voulait les fêter, les remercier, on était tous émus", remarque Anne-Marie.
Par grappes entières, ils s'accrochent aux jeeps et grimpent sur les amrchepieds des camions pour quémander du savon, du chocolat, du chewing-gum. Les enfants admirent ces grands gaillards hilares sortant d'un char Sherman ou d'un camion Dodge.
Pour la première fois, certains voient des noirs !
Pour nombre de gamins, émerveillés par le Coca-Cola et les Donuts, l'exploit est de manger à sa fin, se régaler de bonbons ou de chocolat, c'est un avant-goût du paradis.
La fin ? Au Salon de l'auto de 1946 de 1946, Renault remporte un énorme succès avec sa 4 CV quatre portes.
A partir de 1954, Pierre Mendès France oblige tous les écoliers à boire un verre de lait pour lutter contre la malnutrition et le rachitisme, et le vaccin contre la polio devient obligatoire, tout comme le BCG.
Rideau.
"MA MAMIE M'A DIT"
Spectacle nostalgique
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