"Aujourd’hui, nous sommes le 30 Mai et nous fêtons la saint « Ferdinand ».
Présentation : Ferdinand est intelligent, éloquent, sensible et plein de vivacité.
Le dicton du jour : « Si le dicton dit vrai, méchante femme s'épouse en mai …
La blague du jour : « La petite Suzy reçoit sa copine et lui dit :
« Viens voir, ma mémé, elle fait drôlement bien le loup. Viens !
Suzy demande à sa grand-mère dans son fauteuil :
- Mémé ? Y’a combien de temps que t’as pas fait l’amour ?
La vieille grand-mère fait :
- OUOUOUOUOUOUOU …
Courrier : Sachez que Mamie a reçu le 30 Mai 1936 une carte postale où on lisait au dos : « Rien n’est plus vivant qu’un souvenir. »
La comptine du jour : « Il était un petit homme, pirouette, cacahouète
Il était un petit homme qui avait une drôle de maison
Qui avait une drôle de maison
Sa maison est en carton, pirouette, cacahouète
Sa maison est en carton
Ses escaliers sont en papier
Ses escaliers sont en papier …
Souvenirs du grenier : « Assieds-toi, on va les avoir ces salauds ! »
A la fameuse Marie-Rose, la vraie, l’unique.
La recette de grand-mère : "Champignons à la crème.
Pour 4 personnes : 1 oignon, 60 g de beurre, 800 g de champignons, 100 g de crème fraîche, sel, poivre.
Dans une sauteuse, faire revenir au beurre un gros oignon émincé. Ajouter un morceau de beurre et verser une livre de champignons de Paris préalablement nettoyés et coupés en fines lamelles. Saler et poivrer. Cuire dix minutes environ, en remuant de temps en temps ; ajouter 10 g de crème fraîche épaisse. Cuire encore une ou deux minutes, sans laisser bouillir. Servir immédiatement avec une salade verte et du pain noir.
Le conseil du jour : "Ne versez pas dans la misanthropie ; au fond, le monde n'est pas si mauvais que vous voulez bien le dire.
En vrac.
Le 30 mai 1431, Jeanne d'Arc est brûlée vive à Rouen.
Le 30 mai 1943, dans un hôtel de la banlieue de Londres, l'écrivain-journaliste Joseph Kessel, son neveu Maurice Druon, la musicienne Anna Marly et quelques amis composent un chant qui deviendra sous le nom de Chant des Partisans l'hymne de la Résistance française au nazisme et à l'occupation allemande.
« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l’alarme
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes
Montez de la mine, descendez des collines, camarades
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau, dynamite …
1948. Les PTT commencent à fonctionner normalement.
La réclame du jour : « Bougez avec la Poste …
Carnet rose.
1928. Agnès Varda ouvre enfin les yeux. elle se souvient :
« Au cours secondaire, il y avait deux obligations : porter des blouses en tissu Vichy et chanter pour le vieux maréchal Pétain. Oui, on chantait ça et on jouait à la marelle. Pendant ce temps, maman lavait ses six paires de draps. Elle n'arrêtait jamais. La casserole de Mamie pour son café, je la revois encore. »
1943. Naissance de Luis Rego.
« Il faut retourner sept fois la monnaie dans sa poche avant de donner un pourboire …
« Si les applaudissements sont le pain des acteurs, les rappels en sont le beurre. »
La suite ? Les Bidasses en folie avec les Charlots, Les Bronzés, Les hommes préfèrent les grosses ou encore La Vengeance du serpent à plumes …
Cinéma.
1948. Dans une scène devenue morceau d’anthologie, le personnage de Gilda chante l’incendiaire chanson « Put the blame on Mame » : ce « strip tease » suggéré reste un des sommets de l’érotisme au cinéma. Avec ce film, Rita Hayworth entre à jamais dans la légende cinématographique.
1962. Geronimo, un bon petit western à l’ancienne, sort à son tour.
1979. « Ces garçons qui venaient du Brésil » avec Gregory Peck, Laurence Olivier et James Mason sort sur les écrans.
L’avis de Mamie : « La performance de Gregory Peck est époustouflante.
1963. « Charade » avec Audrey Hepburn et Cary Grant est à l’affiche du Lido de Carmaux.
Télévision.
1992 : La chaîne culturelle franco-allemande de télévision « Arte » commence sa diffusion en direct de l'opéra de Strasbourg.
Sport.
1984. Le Liverpool FC remporte la Coupe des clubs champions européens en s'imposant aux tirs au but en finale face à l'AS Rome.
Carnet noir.
1778. Voltaire nous quitte.
« J'ai fait un peu de bien, c'est mon meilleur ouvrage. »
« Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire
Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau …
1975. Michel Simon nous abandonne.
« Plus je vieillis, moins j’apprécie la qualité d’âge de mes vins …
« A qui vous ressemblez ? A votre père ou à votre mère ? Oh vous savez, je ne voudrais faire de tord à personne …
Chantons une dernière fois une de ses plus belles chansons :
« Mémère, tu t'en souviens, de notre belle époque,
C'était la première fois qu'on aimait pour de bon.
A présent, faut bien l'dire, on a l'air de vieux schnocks,
Mais c'qui fait passer tout, c'est qu'on a la façon.
Tu t'rappell's ta guêpière, à présent quand j'y pense
J'en rigol' tout douc'ment mais c'est plus fort que moi,
Comment qu'tu f'rais maint'nant pour y loger ta panse ?
On a pris d'la bouteille tous les deux à la fois.
Mémère, tu t'en souviens comm' t'as fait des histoires
Pour me laisser cueillir la marguerite aux champs,
Et pourtant c'était pas vraiment la mer à boire,
Ça t'a fait des ennuis mais c'était pas méchant…
Tu t'rappell's comm' j'étais, je n'savais pas quoi dire ;
Y a des coups, pour un peu, j't'aurais bien dit des vers.
T'as bien changé, mémère. Quand je vois ta tir’lire,
Comment qu'ça m'donne envie d'fair' la route à l'envers !
Mémère, tu t'en souviens des p'tits diabolos menthe,
Des bouteill's de mousseux du quatorze juillet !
Un éclair au café, j'veux bien mais faut qu'tu chantes !
Chérie, t'as renversé ton verre, faut l’essuyer.
Mon Dieu, c'est pourtant vrai que je t'app'lais chérie
Il n'faut pas m'en vouloir, mais je n'm'en souv'nais plus.
On parle des souv'nirs, mais c'est fou c'qu'on oublie.
J'te d'mande pardon, chérie, et qu'on n'en parle plus.
Mémère, si j'te dis ça, c'est pour te dir' que j’t'aime,
Te l'dire comm' ça, tout cru, c'était trop dur pour moi,
Mais au fond, j'suis content, j'vois qu't'as compris quand même,
Et j'peux te l'dire, mémère, j'ai jamais aimé qu'toi.
2007. Jean-Claude Brialy n’est plus.
« L’idéal eût été que les femmes aient les seins dans le dos : pour danser, c’est quand met plus pratique …
« C’est dans le fumer qu’éclosent les fleurs magiques …
Il se présente une dernière fois.
"Je suis né le 30 mars 1933.
En Algérie, le printemps était tiède et doux, l'air était chargé de senteurs lourdes et sucrées. J'étais très laid, un véritable petit singe, avec une tête en forme de poire recouverte de cheveux noirs. Mes parents étaient tout de même fiers et contents d'avoir un garçon. La mode étant aux prénoms composés, ils m'appelèrent Jean-Claude.
Il se souvient : "L'après-midi, Alain Delon et Romy répétaient la scène du bal. Alain était raide comme un manche à balai, il ne savait absolument pas danser. En revanche, Romy était très gracieuse. Ce jour là, j'assistais à la naissance d'une passion : Alain, gauche et maladroit. Romy légère et rieuse, la valse viennoise, leurs premiers regards, il se passait vraiment quelque chose de magique entre eux.
Un dernier souvenir pour la route : "Edith Piaf et ses amants, c'était un sacré roman ! Elle les quittait toujours parce qu'elle ne supportait pas d'être abandonnée. Comme cadeau d'adieu, elle leur offrait une montre Cartier. Un jour, elle invita tous ses anciens fiancés à déjeuner et ils eurent l'élégance et l'humour d'être tous présents ! Au dessert, pour s'amuser, elle demanda l'heure. Ils avaient tous la même montre !
Le mot de la fin est une fois n’est pas coutume de Jean-Claude Brialy :
« Quand on sourit à la vie, elle vous rend ses sourires …
Bonne journée à tous, * **
* « L’Almanach de Matka » (version audio) est disponible sur simple demande en MP contre un beau sourire ...
** Demain nous fêterons les « Pétronille ».
Ah !