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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 03:56

3ad9917b"Ô...

 

"Ô mon enfance, gelées de coings, de bougies roses, journaux illustrés du jeudi, ours en peluche, convalescences chéries, anniversaires, lettres du nouvel an sur du papier à dentelures, dindes de Noël, fables de La Fontaine idiotement récitées debout sur la table...


  Bonbons à fleurettes, attentes des vacances, cerceux, diabolos, petites mains sales, genoux écorchés et j'arrachais la croûte toujours trop tôt, balançoire des foires, cirque Alexandre où elle me menait une une fois par an et auquel je pensais des mois à l'avance, cahiers neufs de la rentrée, sac d'école en faux léopard, plumiers japonais, plumiers à plusieurs étages, plumes Sergent-Major, plumes baïonnette de Blanzy Poure...


 Goûter de pain et de chocolat, noyaux d'abricot thésaurisés, boîte à herboriser, Billes d'agate, chansons de maman, leçons qu'elle me faisait repasser le matin, heures passées à la regarder cuisiner avec importance, enfance, petites paix, petis bonheurs, gâteaux de maman, sourires de maman...


 Ô tout ce que je n'aurai plus, ô charmes, ô sons morts du passé, fumées enfuies et dissoutes saisons. Les rives s'éloignent. Ma mort approche."

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Published by Régis IGLESIAS - dans Les souvenirs de ...
16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 12:11

Germaine-Tino.jpg"Le Rossignol.

 

 Avertissement : le temps d'un article et de quelques mots, faisons chanter encore une fois le beau Tino. Revisitons son parcours, ses refrains, ceux que fredonnaient nos grands-parents, ceux que nos mères nous chantaient. 

 

 Un souvenir de Tino : "Tout enfant, je savourais la célèbre chanson de René de Buxeuil Ferme tes jolis yeux...

 Et tout en berçant la gamine,

La mère lui chante câline :

Ferme tes jolis yeux,

Car les heures sont brèves

Au pays merveilleux

Au beau pays du rêve...

 

Ses grands débuts ? on écoute Tino religieusement :

"C'était à mon tour de jouer mon destin, je n'avais plus rien à attendre de personne. Une douloureuse sensation de solitude me parcourut. les alrmes vinrent aux yeux...

 

 Ô Corse, île d'amour,

Pays où j'ai vu le jour.

J'aime tes frais rivages

Et ton maquis sauvage...

 

 Enorme et impressionnant silence dans la salle rouge et or du Casino. Tino enchaîne...

"Vieni, vieni, vieni

Tu sei bella, bella, bella, bella

Bella, bella accuanto a me...

 

 Le destin était en marche. 

La suite ? La "Rossimania" qui s'abattit dès 1934 sur la France n'a rien d'une légende. Il suffit pour s'en convaincre de consulter les coupures de presse de l'époque...

 Pas une qui ne rapporte ici une anecdote piquante à la sortie d'un théâtre, là le témoignage d'une femme marié et mère de famille qui avoue - ouvertement ! - ne rêver que d'une chose : faire l'amour avec Tino Rossi dans le salon pendant que le mari dormirait dans la chambre, à côté.

 Il est même une des groupies de Tino qui lui envoie, chaque jour et de façon obsessionnelle, ces mêmes vers :

 Je n'aime pas Tino

Qui dit "no",

Je préfère Rossi

Qui dit "si, si"...

 

 Mireille Balin, histoire d'un amour. 

 Entre elle et Tino, dès leur première rencontre au Carlton de Cannes, ce fut le coup de foudre. Tino succomba immédiatement au charme de la belle brune qu'il compare dans ses Mémoires à la "Marylin Monroe de l'avant-guerre". "Elle avait tout pou ensorceler les hommes", affirme-t-il encore.

 Très vite, après cette première soirée qu'ils passèrent à danser et à s'observer plus qu'à parler, ils surent se retrouver et le grand amour, celui auquel on ne s'attend pas forcément mais que l'on sait reconnaître et qui fait peur, pris tous les droits.

 En même temps que la passion, Tino découvrit les côtés sombres de la jalousie maladive et exacerbée ; celle de sa partenaire, une tigresse ascendant panthère qui lui avait un jour promis : "Je monterai la garde autour de toi. Gare à celles qui te feront les yeux doux !"

 Mireille voulait faire de Tino sa propriété, avec des "Défence d'entrer" plantés un peu partout autour de lui.

 

Et pendant ce temps-là, on ne peut pas tourner le bouton de la radio sans l'entendre aussitôt. Tous les gens dans la rue chantent Vieni vieni. Tous les orchestres jouent cet air, c'est le plus grand succès avant Marinella, Tarentelle...

 

 C'est dans l'un de ses films, Destins, qu'en 1946 Tino Rossi égrène pour la toute première fois les aproles d'un refrain qui va faire pleurer ma Mamie et éblouir bien des petits enfants  : petits Papa Noël.

 Traduit dans toutes les langues, bientôt ce "tube permanent" allait prendre la place de Mon beau sapin dans les amternelles de France et de Navarre et faire un véritable carton.

 Un raz-de-marée.

 La petite histoire racontée par Tino :

"Au début, henri Martinet avait voulu composer une chanson sur le mythe de Noël. mais il avait séché quelque peu et finalement il s'était orienté vers un "truc" où un enfant chantait "Petit Papa Noêl ne m'envoie pas de soldats... mais fait revenir mon papa !"

 Or, dès la première représentation, tous les gens s'étaient mis à pleurer, ce qui n'était pas tout à fait le but recherché. Puis la versio définitive, celle retenue par le film Destins où je tiens le rôle d'un père qui se penche au chevet de son enfant malade et chante pour lui faire oublier son mal et le faire pénétrer dans l'univers féérique de Noël, a été enregistrée."

 Vous savez tout.

 Un mot encore : "Les enfants, tu crois que ce n'est rien de pouvoir toucher le coeur des enfants. Avec Petit Papa Noël, je leur apporte le merveilleux dont ils ont besoin dont nous avons tous besoin parce que nous désirons, tous retrouver notre enfance à un moment où à un autre de sa vie."

 C'est dit. Pire : c'est écrit.

Mireille Mathieu - qu'on ne présente plus - abonde dans ce sens quand elle déclare : "Lorsque j'étais enfant, chez nous, la vie était dure, mais elle était belle. Parce qu'il y avait ma mère, mon père, tout un chapelet de frères et de soeurs et parce qu'entre deux naissances, l'hiver quand il fallait sortir pour aller chercher l'eau à la pompe, la musique fouettait le sang de la maison !

 La voix de ténor de papa, les disques de Luis Mariano et surtout, surtout un certain Petit Papa Noël... Cette chanson de Tino Rossi reste gravée dans ma mémoire comme le chant sacré de l'enfance."

 Elle en rajoute une couche : "J'ignorais alors que ce grand seigneur à qui l'on ne donnait pas d'âge avait été un jeune homme aux cheveux gominés et que pour lui, pour le voir, le toucher, les femmes se battaient comme des folles."

Un dernier mot de Mireille pour la route : "Il faut compendre que de mon temps, on demeurait un gamin beaucoup plus longtemps qu'aujourd'hui et l'époque bénie des fins d'années avec le multicolore des boules et des papillotes, avec la couleur du rêve. Alors la chanson de Tino, c'était un peu l'étoile autour du sapin !

 Toutes et tous nous l'adorions. Ce disque de Noël, que nous écoutions sans arrêt, maman l'a gardé. Il est le symbole d'une grande partie de notre vie passée auprès d'elle, avec un Tino jamais très loin."

 

 Ma Mamie aurait pu dire la même chose. Je me souviens qu'un jour elle m'a même dit : "Je suis enfant, la France se donne un Front Populaire, et c'est Tino Rossi que j'entends. la guerre éclate, l'angoisse nous habite, la présence de Tino nous rassure..."

 

"Ni poing tendu, ni main levée, moi je chante." Tino

Paris, octobre 1944. Passée l'ivresse de la Libération, les arrestations vont bon train, parfois suivies de procès sommaires avec exécutions immédiates à la clef, sous les yeux avides de sang de la populace. La même qui aimait à se repêtre en 1793 du spectacle de milliers d'innocents jetés dans des charrettes et poussés en place publique pour y être raccourcis.

 Femmes en majorité, on les appelait les "lêcheuses de guillotine". Epuration, on n'a plus que ce mot à la bouche.

Cibles offertes, les gens du spectacle sont les premiers à subir les horreurs du grand nettoyage. Guitry, Chevalier, Mistinguett, Clouzot, Suzy Solidor, Lifar, Dullin, Ginette Leclerc, Pierre Fresnay : cela fait beaucoup de monde à estampiller "collabo".

 Pour être du lot, Arletty explique en résuman ainsi l'esprit du moment : "Il a du talent, j'en ai pas : faut que ça change !" L'une des rares a être encore en odeur de sainteté est joséphine Baker, une française de fraîche date. "La seule blanchie est une noire", risque alors un observateur un peu plus subtil que les autres.

 

 "Quand tu reverras ton village,

Quand tu reverras ton clocher,

Ta maison, tes parents, les amis de ton âge,

Tu diras rien chez nous n'a changé."

La valeur sûre Tino Rossi n'en finit pas de grimper. Les foules hurlent sur son passage. Elles sont pléthore à entretenir chaque jour un mythe. L'une de ces groupies, Suzanne Griselle, qui déclare être atteinte de "tinorossite" chronique depuis ses tendres quatorze ans, en a maintenant treize de plus et n'entend pas décrocher de sitôt !

 Teinturière de métierSuzanne consacrera sa vraie vie à son Tino. propriétaire d'une collection de 5000 photos de LUI, elle le file dans Paris, assure le guêt près de son domicile, s'arrange pour se retrouver sur les plateaux de cinéma où l'idole est en train de tourner.

 En 1948, à l'ABC, une "tinopathe", de la Haute cette fois, fut arrêtée pour s'être promenée nue sous son vison, dans l'intention d'exhiber son corps devant qui l'on sait.

 A Montreal, en 1952, à la fin d'une représentation, une femme défit son corsage pour demander à son Dieu de lui dédicacer son soutien-gorge. Tino refusa ferme !

 Les lettres arrivent en masse chez les Rossi, l'hystérie féminine est toujours à son comble. "Incroyable ! se plaint Lilia Vetti. Elles lui proposent tout. leurs corps, leurs pensées..."

 Une fan allemande de trente ans, blonde élégante, discrète suit Tino dans toutes ses tournées. Elle a confessé avoir vu 52 fois Naples au baiser de feu et 63 fois Méditerranée. Pour Le temps des guitares, prévoyante, elle a déjà loué sa place par téléphone depuis Berlin. Curieusement, elle demande toujours le fauteuil 35...

 Nul aussi n'a oublié l'exemple de cette jeune tyrolienne qui, quelques années en arrière, après avoir entendu Tino chanter l'Ave Maria de Schubert, retrouva sa foi perdue et reprit le chemin de l'église pour demander pardon à Dieu.

 Ils furent ainsi kyrielles à faire la ronde dans la tête de la pauvre Lili tous ces souvenirs bleu pâle "que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître".

 Sur scène, Tino ranimait de vieux souvenirs en feuilletant, de refrain en refrain, leur album de famille.

 

La suite ? Dans un fracas de "roulements de tambours loufiques", le rock'n'roll s'était abattu sur la France. Or l'évènement des sixties va précipiter la chute des anciens artistes qui résistaient encore, vaille que vaille...

 

 "De tout côté on entend plus que ça

un air nouveau qui nous vient de là-bas...

 

 Chouette ! Sper ! Sympa ! Sensas ! attention les yé-yés débarquent !Et Tino est toujours là.

A Tahiti, l'accueil est plus que délirant, il est gaullien ! Enseveli sous les fleurs et les compliments par des foules monstrueuses et enthousiastes, Tino s'entend dire par une vieille dame qu'elle a quitté son île voisine seulement deux fois dans sa vie ; la première lors de la visite du général de Gaulle, la seconde aujourd'hui pour Lui !

 Une autre femme, plus jeune et plus alerte, n'hésite pas à sauter au cou de l'illustre visiteur : "Je suis Marinella !", lui souffle-t-elle.

 "Là-bas, Marinella, c'est comme La Marseillaise, ils reprennent le refrain  debout !", se glorifiera Tino.

 Ah, si Lili avait vu ça !

 

 La corse

 Dans l'île, un proverbe dit : "Chi un' si stimà, un' è stimatu (celui qui n'a pas d'estime pour lui-même ne recevra pas l'estime d'autrui). 

 Là, Tino va donner un récital de 25 chansons qui retraceront son parcours depuis son départ de l'île jusqu'à cette journée de gloire. Du monde partout : sur les gradins, dans les allées, sur la route, dans les arbres, autour des grilles...

 U Rusignolu attaque avec Aiacciu, enchaîne sur Une rose, poursuit avec U pinzutu, Solenzara, Ti tengu caru.

 D'autres standards encore : J'avais vingt ans, La Paloma, Mon pays, Ave Maria, Marinella, Chi-Chi, Ile d'amour...

 Mais pourquoi donc entre chaque refrain le chanteur jette-t-il systématiquement un oeil à sa montre ?

- Voici maintenant Petit Papa Noël !

 Les enfants qui ont envahi la scène sont aux anges.

Soudain, nouveau regard à sa montre et tino s'arrête de chanter : "Il est minuit, lance-t-il. Nous sommes le 15 août, et le 15 août c'est..."

 Sous le feu des projecteurs, la statue de Napoléon s'embrasse alors et L'Ajacienne retentit dans la nuit chaude et sucrée, reprise en coeur par l'assistance.

 "Un Corse ne s'exhile pas, il s'absente !"

C'était hier, mais ça ne s'oublie pas...

 

La fin ? Tout ramena Tino auprès des siens. Un morceau de copa sur une tranche de bon pain entre deux fiacchini ajacciennes, le bruit des vagues sous le Scudo, deux accords de guitares qui glissent sur sa voix et vont se perdre dans le maquis et l'homme retrouvait sa place.

 

Paisanu, paisanu,

Quoique tu dises, quoique tu fasses d'autre,

Paisanu, paisanu

Tu resteras toujours des nôtres...

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Published by Régis IGLESIAS - dans Les souvenirs de ...
16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 11:24
47deb1fa"Jeunesse - Insouciance - Gaieté.


 Les cuisine Formica, le cosy, une unique chaîne de télé en noir et blanc, l’horloge escargot, le carré blanc, les minijupes Courrèges, les surbooms, les baignades à la rivière, les pétoires Mobymatic, les jeans à pattes d’éléphant, les boots à talonnettes et bouts pointus, les badges...
  L'univers des yé-yé, en somme.

 Le ciel - Le soleil - La mer - Les neiges du Kilimandjaro - La plage aux romantiques - Les cactus - Pauvre petite fille riche - Ame caline - Amour d'été - Pour une amourette - Et moi et moi et moi...

 Le twist - le transistor - la folie des porte-clefs - les scoubidous - Les chats sauvages - Les chaussettes noires - le mariage de Johnny et Sylvie - le décés de Tom Simpson dans le Ventoux - Clo-Clo - Antoine et ses élucubrations - Sheila et ses couettes - Le courrier de Daniel Filipacchi - Françoise - Tous les garçons et les filles de notre âge et le "chouchou" de la semaine.

 Long Chris - Adamo - Nino - Monty - Richard Anthony - Hugues Aufray - Dutronc - Tiny Yong - France Gall - Michèle Torr - Christophe - Hervé Vilard - Michel Delpech - Lucky Blondo - Franck Alamo - Polnareff - Les surfs - Les Beatles - Les Who - Dylan - Donovan - Les Stones… Les copains.



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Published by Régis IGLESIAS - dans Mamie fait son cinéma
15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 23:21

vacances"Ceux qui rendent les gens heureux.

 

Avertissement : Un jour - en pleine nuit -, ma Mamie m'a raconté les histoires d'amour qui l'ont marqué au fer rouge. Extraits :

 

 Laura et Cyril ("Ce geste-là, d'une main qui se referme sur une autre main, m'a fait incroyablement mal. C'était résumer en une seconde tout ce que tu attends et que je n'ai pas su te donner...") ; Marina et Serguei ("Ils sont mari et femme dans la vie, si ils s'aiment autant dans la vie que sur la glace, Dieu qu'ils doivent être heureux...") ; Mireille et Emmanuel Berl ("Qu'est-ce que je fais sans lui ?")

  

Danièle Delorme et Yves Robert ("On est tous en danger de vie, à la merci d’une rencontre, imprévue, soudaine qui peut changer complètement le cours de votre destin".) ; Ava Gardner et Franck Sinatra ("Tant qu'il y aura des hommes") ; Diane et John ("Une seule danse") ; Katie et Charles et De Gaulle ("Nous nous aimerons dans l'éternité") ; Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg ("Un des moments les plus érotiques de ma vie")

 

 Maria et Aristote Onassis ("Je sais que ta mère t'a fait beaucoup souffrir Maria mais cette blessure t'a grandi, comme moi, sans cette souffrance tu ne serais pas la femme que tu es devenu, c'est à dire la femme que j'aime, que je veux pour moi...") 

 

 Véronique Sanson et Stephen ("Une histoire d'amour magnifique et déchirante.") ; Carla et Nicolas Sarkosy (Un ange passa. Etait-ce déjà Cupidon ?") ; Alessandra et Claude Lelouch ("Je dois beaucoup à la Belle histoire") ; Marie-Sophie et Claude Lelouch ("J'ai envie d'avoir des enfants avec elle) 

 

 Danielle et François Mitterrand (Unie pour le meilleur et pour le pire) ; Attention au fil ("Quand Mathilde et Manech ont fait l'amour la première fois, il s'est endormi la main posé sur son sein. Chaque fois que sa blessure l'élance, Manech sent le coeur de Mathilde battre dans sa paume et chaque pulsation la rapproche de lui.") 

 

 Whitney et Yannick Noah ("Ce jour-là, j'ai vraiment cru que le monde était pourri.") ; Anne-Laure et Jean-Baptiste (""Anne-Laure comment ?"Je réponds que je porte un nom breton et que s'il veut mon numéro de téléphone, il n'a qu'à se débrouiller.") ; Cécilia et Nicolas Sarkosy ("Depuis nos tourtereaux filent le parfait amour..." - article paru le 6/2/2007)

 

Martine et Christian ("A nous de vous préférer le train") ; Edwige et Olivier ("On va se marier et on aura cinq enfants !") ; Le temps de la passion ("Il me manquait. Il me manquait comme jamais personne ne m'avait manqué.") ; Ces amours-là ; Les retrosexuels ("Pas un amant, plus qu'un ami, il a marqué ma vie") 

 

Rideau.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Amour
15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 16:38

ii3t3hnb"Le prénom.

 Extrait du film de Mathier Delaporte et d'Alexandre De La Patellière.

 

Et voici l'irrésistible, le seul et l'unique : Vincent Larchet.

Fils de Françoise, frère d'Elisabeth, meilleur ami de Pierre, ami d'enfance de Claude.

Tennisman quasi professionnel, golfeur émérite, Vincent est un homme au physique avantageux surtout dans son petit débardeur noir.

 Après un BEPC avec mention, Vincent est devenu un agent.

Un agent immobilier.

Homme d'affaires redoutable mais hyper courtois, ce symbole d'élégance et de modestie a toujours foncé dans la vie comme un train dans la nuit, comme un puma dans la jungle, comme une fusée dans l'espace.

 Toujours prêt à se jeter à l'eau, Vincent pensait que sa vie était toute tracée jusqu'à ce dimanche 15 août où son destin allait basculer.

 Anna caravatti. Ils allaient chavirer l'un pour l'autre.

Et bientôt c'est à vincent qu'Anna allait donner un enfant.

Vincent Larchet donc, une sorte de héros des temps modernes. En un mot...

Moi."

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Published by Régis IGLESIAS - dans Les souvenirs de ...
15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 13:02

Les-Vans.jpg"Les Vans.

 

 Les Vans est une bourgade charmante située à quatre heures de Carmaux (en roulant bien). C'est ici, à cet endroit très précis qu'on s'est retrouvé pour un voyage dans le passé en compagne de Mme Moreau.

 Qui est Mme Moreau ?

 

 Une Mamie gâteau qui - en partant  ! - a lancé cette phrase lapidaire :

- Tous ces moments se perdront dans l'oublie, comme les larmes dans la pluie.*

 

* Citation issue de Blade Runner (pour les amateurs)

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Published by Régis IGLESIAS - dans Le Tour de Gaule
30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 12:44

559 001"Grandir à Segoule. Morceaux choisis :

 

Et pusiqu'i se sentait heureux, il n'hésitait pas à chanter.

 En général la Madelon ouvrait le défilé, bientôt relayée par Auprès de ma blonde et, naturellement, parce qu'elle amrche plus lentement, c'était toujours la Légion qui clôturait la cérémonie, comme aux Champs-Elysées.

 A d'autres moments, les hymnes nationaux faisaient brusquement leur apparition, sans même qu'il les ait sentir venir. Il s'agissait probablement de souvenirs concernant les cérémonies protocolaires des Jeux Olympiques auquel il avait, jadis, participé.

 Appuyé du dos contre la croix, il attendit patiemment que son coeur reprenne son rythme de croisière et, détendu, ferma les yeux. Il ressentit tout d'abord comme un grand vide ; puis le passé lui revint lentement en mémoire.

 Mais au moment où il croyait s'y retrouver, voilà que, brusquement, tout s'accélérait, les images se superposant les unes aux autres dans une pagaille indescriptible. Il fallait trier, remettre de l'ordre et, pour ce faire, d'abord se calmer. Il lui vint une idée idiote : se mettre à compter. Ce qu'il fit.

 Tout doucement le fil des évènements se reconstitua et, enfin, il se souvint.

 

 En fait, il éprouvait les pires difficultés lorsqu'il essayait de recoller les morceaux du début de sa vie. Il s'obligeait à des efforts de concentration.

 Certaines images faisaient irruption d'un seul coup, sans signe avant-coureurs et surtout sans suite, ce qui lui était fort désagréable.

 Il se souvenait pourtant d'une sorte de petite passerelle en bois, enjambant une rivière aux reflets d'argent, permettant d'accéder à la maison.

 Il revoyait aussi sa maman brossant ses cheveux qu'elle portait en chignon.

 Il n'oubliait rien en revanche de ce qui s'était passé en 1930, l'année de ses six ans.

 Il y avait dans ses souvenirs Clémentine, la grand-mère, certes forte en gueule, mais bonne comme du bon pain.

 Il aimait lire Bibi Fricotin et Coeur Vaillant, les bandes dessinées de l'époque qu'il laissait le soir largement ouvertes sur son lit.

 A l'époque, les gamins ôtaient leur béret pour dire bonjour, savaient parfaitement ce qu'étaient un maire, un canton, sous-préfecture, commençaient à maîtriser l'orthographe.

 Le gamin qui rentrait à l'école en se plaignant d'avoir reçu une gifle de l'instituteur, en recevait immédiatement une autre de la aprt de son père avant d'entamer la moindre investigation.

 Et pour bien prouver au maître d'école que l'on ne lui tenait pas rigueur de ses méthodes plutôt musclées, quand la famille tuait le cochon, il avait son morceau, comme le curé d'ailleurs, au cas, on ne sait jamais, où ce geste aurait pu permettre d'aller au paradis sans passer apr la rôtisserie.

 A la récréation, différents jeux s'organisaient. Les "barres" pour les citadins ou le football s'ils avaient un ballon et des divertissements plus terre à terre, naturellement, pour les paysans.

 Il faut savoir qu'à l'époque, la moindre virgule oubliée comptait un quart de faute, le point-virgule et le point une demi-faute et que cinq fautes se traduisaient par un zéro.

 L'instituteur d'Albert, plutôt que de punir de cent lignes qui ne servent à rien sinon à donner mal au poignet, s'ingéniait à coller des verbes du style "vouloir aller plus vite que la musique" à conjuguer à tous les temps, naturellement. Que dans ces conditions les punis finissent apr jongler avec les imparfaits du subjonctif n'étonnera personne.

 Il arrivait que les gamins de Segoule, à force de traîner dans la boue et de s'amuser sous la pluie, écopent d'un bon rhume.

 Pour les rhumes, bronchites et autres bobos, il y avait les ventouses de Clémentine.

 Elle préparait ensuite un solide cataplsame avec de la frine de moutarde logée dans un torchon et posait le tout sur la poitrine du patient. Il s'ensuivait des picotements dans les yeux fort désagréables.

 Si la grand-mère estimait que son petit-fils s'était "comporté comme un homme" en accepta,t de garder le cataplasme jusqu'à ce que sa peau ait pris la teinte d'une écrevisse au court-bouillon, elle se fendait d'une friandise sous la forme d'un petit carré de pain d'épice.

 Mais Clémentine avait bien d'autres tours dans son sac.

 Les tisanes d'abord, qui soiganient tout.

 Celles qui faisaient faire pipi ou caca.

 Celles qui faisaient dormir et naturellement, celles qui réveillaient.

 Elle connaissait aussi les qualités particulières de telles ou telles plantes. Ainsi la feuille de pas d'âne qu'elle allait cueillir dans le fossé pour soigner les "boutons d'humeur". Le soir, elle faisait bouillir l'eau, trempait la grande feuille dedans durant un moment et l'appliquait ensuite carrément sur le clou ou le furoncle, enveloppait le tout avec une bande velpeau et envoyait son aptient se coucher. 

 Au réveil, le lendemain matin, lorsqu'on retirait la feuille, le "bouton d'humeur" restait dedans.

 C'était vraiment le bon temps. mais ça n'allait pas durer.

 

Je me souviens de la grand-mère qui clouait le bec des gamins qui chialaient trop longtemps d'une phrase oh combien explicite :

"Pleure don, t'pisseras moins."

 

 Quand il y avait un bobo, elle disait alors :

"Pose-moi ton vélo là et viens un peu que je te soigne. L'arnica y'a qu'ça de vrai !"

Elle netrait alors dans la cuisine et saisit la bouteille sur le dessus de la cheminée.

 Albert se mit à hurler bien avant que l'arnica ne lui brûle la couenne.

 Pour le quatre heures, elle faisait une succulente omelette aux pommes de terre. Vous faites fondre une bonne cuillerée de saindoux (vous savez de la graisse de porc parce que dans le cochon tout est), vous épluchez vos pommes de terre. Vous les coupez en fines lamelles. Vous salez, poivrez et faites cuire à feu doux et le tour est joué.

 Dans les veillées, des chansons - à boire ou non - clôturaient la cérémonie.

 Les vacances débutaient chaque année le 14 juillet. toute la famille rejoignait la grand-mère et les journées s'écoulaient de façon identique : travail le matin et pêche l'après-midi. Il s'agissait alors de taquiner le vairon dans le ruisseau. 

 Tous les soirs, la friture était au menu et personne ne s'en plaignait.

 

 En interrogeant les anciens, les avis sont partagés. Si tous se souviennent des feux de leur enfance, il les classe en deux catégories.

 Il y avait d'abord, avant Pâques, les "feux de brandons" que l'on allumait, aux abords des villages, pour fêter le printemps et brûler carnaval".

 Le cérémonial s'identifiait à quelque messe païenne dans la mesure où chacun se saisissait d'un bouquet de paille (le brandon), l'allumait au grand feu et s'en allait brandounner" les troncs des arbres fruitiers en vue d'écarter le mauvais esprit et de brûler la vermine.

 La légende affirmait aussi que les "fumelles" "brandounnées" cette nuit-là, auraient un gamin dans l'année et que ça ne serait pas "éne gouaille", c'est à dire pas un chétif, mais un solide.

 Ensuite, au mois de juin, le soir de la Saint-Jean, pour fêter "la loue", autrement dit le louage des commis de ferme pour un an, on allumait des grands feux, à la nuit, sur les hauteurs dominant les villages et on s'ingéniait à y faire brûler des essences odorantes.

 Enfin, dans un cas comme dans l'autre, les plus hardis des participants sautaient au-dessus des braises pour se "pouter bonheur".

 

 Je me souviens d'un 15 juin où à huit heure trente, lors du rassemblement matinal pour le salut au docteur, ce dernier resta sur le perron au lieu de s'écarter pour laisser passer les élèves un par un devant lui.

 il annonça que l'école fermait puisque les éléments précurseurs de l'armée allemande venaient d'entrer dans Clamecy.

 Les externes s'en retournèrent immédiatement chez eux tandis que les internes se voyaient inviter à monter au dortoir en vue d'y faire leurs valsies et de disparaître, ensuite, le plus rapidement possible.

 

 La fin ? Bien calé contre la croix de bois vermoulue, immobile, calmee t serein, les yeux clos, le vieil homme laissait défiler les images de sa jeunesse.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Les souvenirs de ...
29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 19:58

Marechal"Souvenirs de guerre.

 

La guerre devient omniprésente. elle envahit les livres d'images ou de colriages et leurs magazines illustrés, leurs études et leurs prières. Elle est aussi sur les affiches placardées dans les rues des villes.

 Grands et petits jouent au "jeu de loi des Alliés" ou aux cartes "la Madelon". Les aventures des héros de Forton, Les pieds Nickelés à Berlin. Les pieds Nickelés chez le keiser... Tout comme Becassine chez les Alliés, Bécassine pendant la guerre et Bécassine mobilisée montrent l'exemple.

 Bécassine qui d'ailleurs ne doute pas de la victoire : "Ca durera ce que cela durera ; on soufrira ce qu'il faudra souffrir ; mais les boches, on les aura !"

 On trouve aussi, pour les garçons, les armements de guerre en réduction, des panoplies de soldat "comme papa" ou d'infirmière de la Croix-Rouge pour les filles. 

 

"Tous les jours, il y a un enterrement", note Marie-Louise. La peur de la mort fait irruption.

Le deuil devient familier, les veuves, les visites de cimetière, les cérémonies font parti du quotidien. Toute vaillante qu'elle veuille paraître, Marie-Louise laisse transparaître sa souffrance dans ses récits. Son expérience de la guerre demeure toutefois différente de celle de ses frères qui défient les soldats en les insultant ou en volant des pommes de terre.

 Elle se sait appartenir au sexe dit "faible", mais elle aurait aimé participer davantage et, le jour de ses quatorze ans, elle confie à son journal : "Ah si les femmes pouvaient être soldats, il y a longtemps que sedan serait repris et que nous serins en Allemagne, malheureusement ce n'est pas notre rôle !"

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Published by Régis IGLESIAS - dans Les souvenirs de ...
29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 19:17

a2cccb04"Dans la grande bourgeoisie parisienne.

 

 Hélène a le droit de rester au salon avec "les grandes personnes" à condition d'avoir "les mains occupées" par un ouvrage de couture, de crochet ou de tricot, l'oisivité étant un grave pêché.

 Sous la surveillante de sa gouvernante qui la conduit au parc Montceau, Hélène joue au cerceau, à cache-cache derrière les statues, saute à la corde ou fait tourner ses toupies multicolores.

 Inauguré en 1861, ce parc devient le lieu de promenade préféré de la bourgeoisie du VIIIème arrondissement. Hélène apprécie l'animation qui y règne, les balançoires, le guignol, le cirque et les petites voitures tirées par des chèvres.


A la maison, elle se réjouit de montrer à ses copines et à ses cousines, le phonographe, tout juste acheté par ses parents et d'où s'échappent les airs de "Frou-Frou", "Riquita", "Nuits de Chine"... et la valse de Faust.

Rideau.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Les souvenirs de ...
29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 14:24

Hugues.jpg"L'aviateur. Un livre de Brown et Broeske. Morceaux choisis :

 

- J'ai l'intention de devenir le plus grand joueur de golf du monde, le meilleur producteur de Hollywood, le premier pilote d'avion et l'homme le plus riche du monde."

 Avec un sourire, il ajouta : "Mais pas dans cet ordre."

 Cependant, il poursuivait également un autre objectif : séduie et coucher avec les plus garnd nombre de belles femmes, objectif qu'il emttait en oeuvre avec la même métoculosité et la même ferveur qui le caractérisaient dans d'autres domaines.

Dès lors, il aborda la question du sexe de la même manière scientifique qu'il aurait bientôt de parcourir le ciel. Il fit venir une série de "belles de nuit" de très grande classe qui lui montrèrent tous les trucs de la sexualité libérée.

 

 Après avoir vu le chef d'oeuvre muet Les Ailes, épopée de la grande guerre, épopée de la grande guerre qui avait obtenu le premier oscar du meilleur film, Hugues se convainquit qu'il pouvait faire mieux.

 Il produirait la plus grandiose des sagas aériennes avec son propre argent et sans bénéficier du pouvoir et de la protection d'un grand studio.

 En même temps, il continuait d'accumuler des données sur l'aviation, domaine qui le captivait depuis des années. Il ne tenait plus en place, brûlant de devenir un héros des airs, de laisser sa marque dans le ciel tant qu'il était encore jeune et beau, comme l'avait fait avant lui Lindbergh.

 hugues désirait cette gloire depuis le jour où sa première femme Ella lui avait télégraphié un récit ébloui du défilé aux rubans et confettis de New-York qui avait suivi le vol transatlantique de Lindbergh en 1927.

 Hugues avait lancé un défi au ciel. Là-haut, ils e sentait sans égal. C'est en tant qu'aviateur, également, qu'il était irrésistible auprès des femmes : il ses ervait de ses machines volantes pour séduire celles-ci, tout comme il le faisait avec ses projets cinématographiques.

 S'adressant à l'équipe d'ingénieurs, de scientifiques et de mécaniciens qu'il avait installée dans un coin de l'aérodrome de Glendale, ses directives furent très simples : "Je veux que vous me construisiez l'avion le plus rapide du monde."

 Il voulait révolutionner l'aviation.

 

 En Angleterre, où son film fut projeté dans un London Pavilion rempli jusqu'au plafond, un attaché de presse espiègle fit passer les spectateurs au "psycho-galvanomètre". L'engin était censé enregistrer leurs réactions. Un marin qui revenait d'un long séjour en mer aurait mit l'aiguille au rouge.

 Après son terrible accident d'avion. Si Jean Peters occupa en priorité les pensées de Hugues au cours de sa guérison, elle n'était pas sans rivales. Alors qu'il était encore dans un poumon d'acier, Hugues convoqua Johnny Meyer dans sa chambre, lui faisant prendre de très copieuses notes au sujet du "traitement" dont il devait faire bénéficier ses amantes.

 Il mit plus d'une huere à dicter son remarquable plan de bataille.

 Meyer devait occuper ces dames avec déjeuners, dîners et divertissements, par rotation. Hufgues assigna même à chaque amante le restauran favori de celle-ci.

 "Je veux aussi que vous leur fassiez porter des fleurs chaque semaine, dit-il à Meyer, abasourdi.

 Il rendit els choses plus faciles à son assistant en décrivant les préférences de chaque dame en ce domaine.

 Meyer devait également délivrer à chaque amante un petit discours préparé avec soin, celui-ci comprenant les termes d'affection précis dont Hugues avait déjà gratifié chacune d'entre elles.

 Meyer découvrit avec stupéfaction que ces mots tendres étaient différents pour chacune des vingt femmes.

 

 Le 1er septembre 1948, Mitchum dont les manières de rebelle étaient déjà célèbres, fut arr^té pour possession de marijuana. A l'époque, toute affaire de drogue était considérée comme grave - et fatale pour une carrière d'acteur.

 De fait, lorsque ses geôliers de la prison de LA lui demandèrent sa profession, Mitchum répondit : "ex-acteur".

 On débattit dans tout le pays de l'hédonisme de Hollywood et d'un acteur de renom dont les films méritaient d'être interdits. Hugues, cependant, n'abandonna pas sa vedette.

 Lorsque Mitchum fut condamné à soixante jours de traveaux forcés, il parvint à se glisser à Castaic, où il passa quatre heures avec le prisonnier. 3Je veux que vous appreniez directement de moi que nous allons vous garder sous contrat", annonça-t-il à Mitchum.

 Mitchum fut déconcerté par la gravité de Hugues lorsque celui-ci lui demanda : "Bon avez-vous besoin de quelque chose ?" Mitchum parla sans détour : il avait besoin de 50 000 dollars pour payer son avocat et acheter une maison pour sa famille; "hugues n'a pas sourcillé, se souvient Mitchum. Il m'a prêté 50 000 dollars à 5% d'intérêt." Le millionnaire veilla également à ce que Mitchum reçut régulièrement vitamines et barres chocolatées.

 Et quand Mitchum fut libéré, Hugues le mit tout de suite sur un nouveau projet, The Big Steal. Mais il fut difficile de lui trouver une aprtenaire : l'arrestation avait fait de Mitchum un paria dans le milieud es acteurs. Hugues rappela alors Jane greer, qui apprit avec joie qu'elle avait de nouveau du travail.

 Tout autre chef de studio m'auriat mis au crochet", reconnaît Mitchum, qui pense que Hugues sauva sa carrière.

 

 Durant le règne de Hugues, les tudios RKO acquirent une réputation particulière pour leur écurie de starlettes à la poitrine opulente, dont la plupart ne connurent jamais le succès - sauf auprès de Hugues.

 Faith Domergue, Terry Moore qui était selon ses dires "bien roulé" et d'autres tant d'autres...

 S'agissant des fantaisies de Hugues, personne n'était à l'abri.

 Côté privé, Chouinzrd se trouvait à la tête d'une armée privée de détectives et de vigiles, complétés de cinquante chauffeurs. Cette mini-CIA accumula des dossiers sur plus de cent femmes, dont Gina Lollobrigida, Susan Hayward, Elizabeth Taylor et Ziei Jeanmaire.

 Chouinard mit également en place une équipe de techniciens chargés d'installerd es micros dans la plupart des maisons qu'occupaient le club toujours croissant des amantes de Hugues, ce qui permit à ce dernier de lire un compte-rendu quotidien des activités de chaque femme.

 Une surveillance physique venait parfois compléter les micros et les écoutes téléphoniques. Chouinard et ses hommes passaient alors un uniformed e réparateur puis grimpaient sur les poteaux électriques afin d'obtenir une vue en plongé des habitations. Ils découvriaent fréquemment des "amants secrets" entrant par la porte de service.

 Il était toujours à l'affût de figurantes ayant ce "petit quelque chose" aui les sortait du lot.

 Parfois, il appelait le projectionniste en lui disant: "La fille assise à al troisième table, dans le coin gauche en haut de l'écran, m'intéresse". Les hommes du QG se mettait alors en chasse.

 Après quoi, ces filles apprenaient à vivre dans une sorte de harem des temps modernes.

"Elles suivaient un programme d'activité très strict, de façon à ce qu'elles soient tout le temsp occupées", note Ron Kistler.

 "L'idée, c'était que Hugues les voulait pour lui tout seul, explique Chouinard. Ils ne voualient pas qu'elles aient d'autres hommes dans leur vie". Pour cette raison, il était formellement interdit aux associés de Hugues de fraterniser avec elles. Tous ne respectaient pas cette règle, cependant.

 Quand un chauffeur de Hugues avec l'ex Miss Amérique en second, Vera Ralston (future Vera Miles), Hugues enragea tellement qu'il exigea que tous les chauffeurs fussent dorénavant homosexuels.

 Mais ce diktat-là était trop irréaliste pour son époque.

 Parce qu'ils craignaient les foudres de Hugues, aucun des aides ne dénonça  certain jeune chauffeur qu'une beauté explosive de Scandinave avait rouvé irrésistible.

 L'actrice, qui était nymphomane, surprit le chauffeur en le gratifiant d'une fellation alors qu'il progressait sur une auroroute de Los Angeles. "Oh doux Jésus, il a bien cru qu'il allait emboutir une autre voiture", se souvient Chouinard.

 

 Un jour alors que Robert Mitchum tenat la vedette dans un film avec Ava Gardner, celui-ci téléphona à Hugues pour rapporter qu'Ava lui "faisait des avances". "Dois-je coucher avec elle ?" demanda Mitchum.

 La réponse de Hugues fut pragmatique : "Si tu ne le fais pas, ils vont penser que tu es pédé."

 

 Hugues admit qu'il usait d'un stratagème pour attirer certaines femmes au lit : il faisait semblant de les épouser. 3il y a une croix tout en haut d'une colline à Hollywood. il emmenait les filles là-bas, au clair de lune. il lisait des extraits d'un petit livre puis disait : "Je vais t'épouser devant le regard de ieu."

 Ca les rassurait tellement qu'elles acceptaient de coucher avec lui.

Quand cela ne sufisait pas, il organisait un faux mariage...

 Avoir des rapports sexuels hors mariage, c'était cnsidéré comme un péché", ajoute Applegate.

 La jeune femme découvrit un aspect de sa personnalité qu'il tentait de dissimuler : sa compassion.

"Il prenait en charge les dépenses médicales de tellement de gens. Il apprenait leur histoire dans le journal ou on lui en aprlait à Hollywood, et il en avait les alrmes aux yeux. il faisait en sorte qu'on s'occuped 'eux. Il adorait faire ce genre de choses."

 De fait, Hugues envoya la soeur cadette d'Applegate, qui souffrait depuis longtemps d'une mauvaise chute, se faire soigner dans les meilleurs hôpitaux. "Ma mère n'a jamais oublié ce qu'il a fait pour nous."

 

 "J'ai toujours pensé qu'on pouvait établir un parallèle entre na manière qu'avait Howard de collectioner les femmes et les avions, note Fowler. Comme les avions, celles-ci étaient surveillées 24 h sur 24 ; comme les avions il les oubliait souvent, les laissant alors "pourrir sur pied". il flirtait avec elle pendant quelques jours, puis il se retirait. mais les filles devaient rester à sa disposition, au cas où il aurait encore besoin d'elles."

 En avril 1953, le magazine Confidential publia un article sur le millionnaire et sa collection de starlettes sous le titre "Le Loup public n°1".

 Dans cet article, un "collègue" de Hugues révélait qu'aux "dernières estimations", Hugues avait "164 petites amies planquées" dans toute la ville.

 Le jour de la sortie du numéro en question, des employés de hugues reçurent l'ordre de faire la tournée des kiosques à journaux de Los Angelès, de Hollywood etd es villes environnantes, afin de rafler tous les exemplaires qu'ils pouvaient trouver.

 

 Et Peters. Un jour n'en pouvant plus, elle décida de voler de ses propres ailes après avoir rencontré l'industriel Stuart Cramer III. "ils se marient", dit Parsons à Hugues, estomaqué.

 Il décida alors de marquer le coup et d'inviter Peters et deux autres maîtresses pour le réveillon du nouvel an avec dans l'idée que aucune d'entre elles ne devant être au courant pour les deux autres.

 l'ambitieux projet deavit se dérouler à l'hôtel de beverly hills. Hugues avait apssé trois semaines à préparer ce délirant scénario, alors même qu'il se trouvait au coeur de ses démêlés avec TWA.

 Il planifia la soirée avec la précision d'un Bonaparte préparant une bataille. Promu chef des opérations, Chouinard, qui était secondé par une dizaine d'assistants, devait surveiller le déroulement de la soirée en postant des sentinelles aux quatre coins de l'hôtel.

 Une place avait été réservé pour Jean peters dans la grande salle à manger de l'hôtel où l'attendaient une bouteille de dom pérignon et un bouquetd e gardenias.

 Susan Hayward occuperait la "atble du milieu, de prestige", du polo Lounge, lieu de prédilection des gens riches et célèbres. Dès son arrivée, on lui présenterait un petit bouuetd e roses,a insi qu'un bracelet d'émeraudes de chez cartier comme délicatesse supplémentaire.

 Yvonne Schubert de son côté devait passer le réveillon dans un bungalow spécialement décoré au coeur du vaste jardin tropical de l'hôtel.

 La soirée commença lorsque Hugues, vêtu d'un smoking s'assit à côté de Peters dans la grande salle à manger. Mais lorsqu'il eut embrassée et eut commandé des cocktails, il fut soudain appelé pour un "coup de téléphone urgent" de la fabrqie d'outillage. "Commence ton cocktail, Jean, dit-il. Je reviens tout de suite."

 Jean était de loin la plus belle femme de toute la pièce. elle espérait bien que Hugues allait enfin ce soir-là prendre date pour leur mariage.

 Celui-ci entra dans le polo Lounge, s'asseyant en face de Susan Hayward. Il y eut de nouveau des embrassades et on commanda du champagne. Puis survint un appel tréléphonique pour Hugues.

 il courut jusqu'au bungalow d'Yvonne Schubert, où un dîner que le propre chef de Hugues avait préparé - asperges au beurre blanc, boeuf stroganoff et framboises fraîches - avait déjà été disposé dans des plats d'argent massif au dessus d'un brasero. "Il n'a cessé d'entrer etd e sortir mais je n'ai aps trouvé ça bizarre, se souvient Schubert. Il avait toujours des affaires à traiter, de jour comme de nuit."

 Si Peters et hayward trouvèrent cette soirée fort pénible, l'adolescente yvonne Schubert, elle, prit garnd plaisir à jouer les Cendrillons

 Et pendant ce temps, les hommes de Chouinard, portant smoking et armées de jumelles et de talkies walkies, surveillaient les quatre coins de l'enceinte de l'hôteL.

 Il sembla pendant un moment que hugues allait réussir son absurde entreprise. Il parvint à faire un tour complet. mais le coup de téléphone urgent" suivant intervint de manière suspecte, Susan Hayward regardant Hugues d'éloigner de nouveau.

 Ni une ni deux, elle saisit son manteau de vison et suivit Hugues. Elle le surprit à la table de Jean Peters.

La suite ? "Mais qu'est ce que c'est que cette histoire nom de Dieu ?" jeta hayward à l'intention de Hugues. Puis : "Bonsoir, Jean, on dirait bien que tu la reine de la soirée n°2... He bien, la n°1 c'est moi."

 Peters et Hayward, toutes deux ivres de rage, tournèrent le dos à Hugues te sortirent par la grande porte. Séparément.

 Yvonne Schubert garde un souvenir ému de cette soirée "follement romantique". Elle ne sut rien de Peters et hayward, et c'est elle que Hugues embrassa lorsque sonnèrent les douze coups de minuit.

 

 Comme il maintenait ensuite Schubert à l'écart des filles de son âge, il compensait sa solitude apr des cadeaux. Il se rpésenta un soir à sa porte avec un minuscule caniche sous le bras. "Chérie, ce petit chien est pour toi. C'est juste ce dont tu as besoin", annonça-t-il avec fierté. Mais lorsque Yvonne fit une place sur son lit pour l'animal, Hugues lâcha : "Surtout pas !"

 Il expliqua : "Kesha doit avoir sa chambre à lui. Et son propre lit, car il ne peut absolument pas dormir avec toi."

 "Il était jaloux de tout, tout simplement, raconte Schubert. Il ne pouvait supporter l'idée que ce minuscule chien dorme avec moi." On installa donc Kesha dans une chambre non loin de celle d'Yvonne. La chambre du chien coûtait 45 dollars la nuit (comparé aux 18 dollars de celle d'Yvonne), comprenant une vue des collines de Beverly Hills, un bar à alcools et un coin petit déjeuner.

Autre exemple ? Un jour, la chatte de jean se fit la malle avant de se rpésenter à la porte de la cuisine deux jours plus tard, miaulant pour qu'on la laisse entrer. (A la suite de son escapade, Nefrite donna naissance à trois chatons.)

 Des notes de service aprtirent toutes les heures au sujet d'un autre félin disparu : un chat de gouttière auquel manquait une oreille, que Jean avait reccueilli : "Bon sang, faites venir le meilleur trappeur d'Afrique qil le faut, écrivit Hugues. Trouvés ce chat où vous êtes tous virés !"

 Les vigiles de Chouinard mirent deux jours à localsier la petite bête. Mais Jean ne voulait plus le garder. sur les instructions de Hugues, on anvoya alors l'animal dans une coûteuse "auberge pour chats" où il eut droit à une chambre aprticulière avec téléviseur. pour qu'il ne se sente pas trop seul, und es hommes de Choinard fut chargé de lui écrire une lettre tous les mois.

 

 C'en était fini des "collections" de filles.

Il avait récemment clos cette époque avec un ultime éclat qui avait tournée à la comédie. Il avait vu à la télévision une émission sur l'élection de Miss Univers quis e déroualit en Californie.

 Particulièrement séduit par Miss Belgique, Hugues aimait également Miss France, Miss Suisse, Miss USA, et une douzaine d'autres. 

 Hugues contacta Walet Kane, qui appela à son tour Chouinard : le "boss voulait les beautés du concours.

 Chouinard qui pensait que ce genre d'opération était terminé depuis l'époque d'Yvonne Schubert, rassembla ses hommes puis se mit en route ; Robert Maheu était également de la aprtie. Ils se mirent à filer les filles avant de leur proposer des contrats. On installa même six ou sept filles dans des appartements. mais, moins d'une semaine plus tard, se sentant de plus en plus mal à l'aise d'être surveillées de la sorte, les jeuens femmes reprirent leur liberté.

 Toutes, à l'exception d'une seule : Miss Belgique, Carolyn Lecerf.

La mère de cette dernière de son côté commençait à s'inquiéter avant d'alerter le FBI...


Autre détail : Lorsque Hugues commandait son ragoût de boeuf favori, les légumes deavient être couéps en carrés parfaits d'un centimètre, "chaque coin étant taillé à un angle précis de 45°". Il conservait une règle à calcul sur sa table de télévision afin de mesurer tout haricot vert ou carotte à l'exactitude douteuse.

 Ses biscuits aux pépites de chocolat devaient contenir un nombre précis de pépites apr douzaine. hugues pouvait déterminer cette quantité rien qu'en les soupesant. S'ils contenaient trop ou pas assez d'éclats de chocolat, les biscuits repartaient immédiatement en cuisine. il imagina même une méthode pour introduire les pépites dans la pâte "de manière qu'elles ne s'abîment pas".

Le début des TOC...

 Chaque matin, il frottait l'appareil de téléphone avec des kleenex de haut en bas, de gauche à droite et dans un mouvement circulaire. les mouchoirs en papier se répandaient autour de lui comme de la neige sale. les bons jours, il mettait une heure à nettoyer le téléphone. les mauvais, cela lui prenait quatre heures.

 

Une confession : "Quand je serai parti les biographes vont se ruer sur moi, et je ne veux pas qu'ils s'étendent sur les filles et sur les films." Le vieil homme ajouta : "Je veux qu'on se souvienne de moi pour une seule chose : ce que j'ai fait pour l'aviation."

quelques minutes plus tard, les larmes aux yeux, ils e rappela un Noël passé à Houston au tout début du siècle. Sa mère avait mis des bougies sur le sapin. Une bicyclette rouge et brillante l'attendait au pied de l'arbre. "Comme j'ai aimé ce Noël-là ! Comme j'aimais ma mère !"

 La fin ? Personne n'avait le droit de s'approcher de lui à moins de 1,20 m. Il allait rester dans cette perpétuelle "zone sans microbes" jusqu'à la fin de ses jours. Où qu'il résiderait, son décor et son rythme de vie ne changeraient plus jamais. le soleil n'entrait pas. Les vêtements étaient le plus souvent bannis. la télévision, les films et le téléphone étaient les seuls intrus.

 Il devint une voix désincarnée au téléphone, le "magicien d'Oz" de l'ère électronique.

Enfin, les fossyeurs ne mirent que vingt minutes à recouvrir le cercueil. Puis vinrent les fleurs, dnt les roses rouges envoyées par un donateur anonyme et une grnade composition florale en formed 'avion. Adressée par un club de remise en forme de Californie du Sud, elle était ornée d'un ruban rouge, blanc et bleu qui disait : "Il est venu, il a vu, il avaincu."

 Des fleurs fraîches continuèrent d'embellir la tombe de howard pendant des semaines - envoyées par Jean Peters.

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Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin