"L'aviateur. Un livre de Brown et Broeske. Morceaux choisis :
- J'ai l'intention de devenir le plus grand joueur de golf du monde, le meilleur producteur de Hollywood, le premier pilote d'avion et l'homme le plus riche du monde."
Avec un sourire, il ajouta : "Mais pas dans cet ordre."
Cependant, il poursuivait également un autre objectif : séduie et coucher avec les plus garnd nombre de belles femmes, objectif qu'il emttait en oeuvre avec la même métoculosité et la même ferveur qui le caractérisaient dans d'autres domaines.
Dès lors, il aborda la question du sexe de la même manière scientifique qu'il aurait bientôt de parcourir le ciel. Il fit venir une série de "belles de nuit" de très grande classe qui lui montrèrent tous les trucs de la sexualité libérée.
Après avoir vu le chef d'oeuvre muet Les Ailes, épopée de la grande guerre, épopée de la grande guerre qui avait obtenu le premier oscar du meilleur film, Hugues se convainquit qu'il pouvait faire mieux.
Il produirait la plus grandiose des sagas aériennes avec son propre argent et sans bénéficier du pouvoir et de la protection d'un grand studio.
En même temps, il continuait d'accumuler des données sur l'aviation, domaine qui le captivait depuis des années. Il ne tenait plus en place, brûlant de devenir un héros des airs, de laisser sa marque dans le ciel tant qu'il était encore jeune et beau, comme l'avait fait avant lui Lindbergh.
hugues désirait cette gloire depuis le jour où sa première femme Ella lui avait télégraphié un récit ébloui du défilé aux rubans et confettis de New-York qui avait suivi le vol transatlantique de Lindbergh en 1927.
Hugues avait lancé un défi au ciel. Là-haut, ils e sentait sans égal. C'est en tant qu'aviateur, également, qu'il était irrésistible auprès des femmes : il ses ervait de ses machines volantes pour séduire celles-ci, tout comme il le faisait avec ses projets cinématographiques.
S'adressant à l'équipe d'ingénieurs, de scientifiques et de mécaniciens qu'il avait installée dans un coin de l'aérodrome de Glendale, ses directives furent très simples : "Je veux que vous me construisiez l'avion le plus rapide du monde."
Il voulait révolutionner l'aviation.
En Angleterre, où son film fut projeté dans un London Pavilion rempli jusqu'au plafond, un attaché de presse espiègle fit passer les spectateurs au "psycho-galvanomètre". L'engin était censé enregistrer leurs réactions. Un marin qui revenait d'un long séjour en mer aurait mit l'aiguille au rouge.
Après son terrible accident d'avion. Si Jean Peters occupa en priorité les pensées de Hugues au cours de sa guérison, elle n'était pas sans rivales. Alors qu'il était encore dans un poumon d'acier, Hugues convoqua Johnny Meyer dans sa chambre, lui faisant prendre de très copieuses notes au sujet du "traitement" dont il devait faire bénéficier ses amantes.
Il mit plus d'une huere à dicter son remarquable plan de bataille.
Meyer devait occuper ces dames avec déjeuners, dîners et divertissements, par rotation. Hufgues assigna même à chaque amante le restauran favori de celle-ci.
"Je veux aussi que vous leur fassiez porter des fleurs chaque semaine, dit-il à Meyer, abasourdi.
Il rendit els choses plus faciles à son assistant en décrivant les préférences de chaque dame en ce domaine.
Meyer devait également délivrer à chaque amante un petit discours préparé avec soin, celui-ci comprenant les termes d'affection précis dont Hugues avait déjà gratifié chacune d'entre elles.
Meyer découvrit avec stupéfaction que ces mots tendres étaient différents pour chacune des vingt femmes.
Le 1er septembre 1948, Mitchum dont les manières de rebelle étaient déjà célèbres, fut arr^té pour possession de marijuana. A l'époque, toute affaire de drogue était considérée comme grave - et fatale pour une carrière d'acteur.
De fait, lorsque ses geôliers de la prison de LA lui demandèrent sa profession, Mitchum répondit : "ex-acteur".
On débattit dans tout le pays de l'hédonisme de Hollywood et d'un acteur de renom dont les films méritaient d'être interdits. Hugues, cependant, n'abandonna pas sa vedette.
Lorsque Mitchum fut condamné à soixante jours de traveaux forcés, il parvint à se glisser à Castaic, où il passa quatre heures avec le prisonnier. 3Je veux que vous appreniez directement de moi que nous allons vous garder sous contrat", annonça-t-il à Mitchum.
Mitchum fut déconcerté par la gravité de Hugues lorsque celui-ci lui demanda : "Bon avez-vous besoin de quelque chose ?" Mitchum parla sans détour : il avait besoin de 50 000 dollars pour payer son avocat et acheter une maison pour sa famille; "hugues n'a pas sourcillé, se souvient Mitchum. Il m'a prêté 50 000 dollars à 5% d'intérêt." Le millionnaire veilla également à ce que Mitchum reçut régulièrement vitamines et barres chocolatées.
Et quand Mitchum fut libéré, Hugues le mit tout de suite sur un nouveau projet, The Big Steal. Mais il fut difficile de lui trouver une aprtenaire : l'arrestation avait fait de Mitchum un paria dans le milieud es acteurs. Hugues rappela alors Jane greer, qui apprit avec joie qu'elle avait de nouveau du travail.
Tout autre chef de studio m'auriat mis au crochet", reconnaît Mitchum, qui pense que Hugues sauva sa carrière.
Durant le règne de Hugues, les tudios RKO acquirent une réputation particulière pour leur écurie de starlettes à la poitrine opulente, dont la plupart ne connurent jamais le succès - sauf auprès de Hugues.
Faith Domergue, Terry Moore qui était selon ses dires "bien roulé" et d'autres tant d'autres...
S'agissant des fantaisies de Hugues, personne n'était à l'abri.
Côté privé, Chouinzrd se trouvait à la tête d'une armée privée de détectives et de vigiles, complétés de cinquante chauffeurs. Cette mini-CIA accumula des dossiers sur plus de cent femmes, dont Gina Lollobrigida, Susan Hayward, Elizabeth Taylor et Ziei Jeanmaire.
Chouinard mit également en place une équipe de techniciens chargés d'installerd es micros dans la plupart des maisons qu'occupaient le club toujours croissant des amantes de Hugues, ce qui permit à ce dernier de lire un compte-rendu quotidien des activités de chaque femme.
Une surveillance physique venait parfois compléter les micros et les écoutes téléphoniques. Chouinard et ses hommes passaient alors un uniformed e réparateur puis grimpaient sur les poteaux électriques afin d'obtenir une vue en plongé des habitations. Ils découvriaent fréquemment des "amants secrets" entrant par la porte de service.
Il était toujours à l'affût de figurantes ayant ce "petit quelque chose" aui les sortait du lot.
Parfois, il appelait le projectionniste en lui disant: "La fille assise à al troisième table, dans le coin gauche en haut de l'écran, m'intéresse". Les hommes du QG se mettait alors en chasse.
Après quoi, ces filles apprenaient à vivre dans une sorte de harem des temps modernes.
"Elles suivaient un programme d'activité très strict, de façon à ce qu'elles soient tout le temsp occupées", note Ron Kistler.
"L'idée, c'était que Hugues les voulait pour lui tout seul, explique Chouinard. Ils ne voualient pas qu'elles aient d'autres hommes dans leur vie". Pour cette raison, il était formellement interdit aux associés de Hugues de fraterniser avec elles. Tous ne respectaient pas cette règle, cependant.
Quand un chauffeur de Hugues avec l'ex Miss Amérique en second, Vera Ralston (future Vera Miles), Hugues enragea tellement qu'il exigea que tous les chauffeurs fussent dorénavant homosexuels.
Mais ce diktat-là était trop irréaliste pour son époque.
Parce qu'ils craignaient les foudres de Hugues, aucun des aides ne dénonça certain jeune chauffeur qu'une beauté explosive de Scandinave avait rouvé irrésistible.
L'actrice, qui était nymphomane, surprit le chauffeur en le gratifiant d'une fellation alors qu'il progressait sur une auroroute de Los Angeles. "Oh doux Jésus, il a bien cru qu'il allait emboutir une autre voiture", se souvient Chouinard.
Un jour alors que Robert Mitchum tenat la vedette dans un film avec Ava Gardner, celui-ci téléphona à Hugues pour rapporter qu'Ava lui "faisait des avances". "Dois-je coucher avec elle ?" demanda Mitchum.
La réponse de Hugues fut pragmatique : "Si tu ne le fais pas, ils vont penser que tu es pédé."
Hugues admit qu'il usait d'un stratagème pour attirer certaines femmes au lit : il faisait semblant de les épouser. 3il y a une croix tout en haut d'une colline à Hollywood. il emmenait les filles là-bas, au clair de lune. il lisait des extraits d'un petit livre puis disait : "Je vais t'épouser devant le regard de ieu."
Ca les rassurait tellement qu'elles acceptaient de coucher avec lui.
Quand cela ne sufisait pas, il organisait un faux mariage...
Avoir des rapports sexuels hors mariage, c'était cnsidéré comme un péché", ajoute Applegate.
La jeune femme découvrit un aspect de sa personnalité qu'il tentait de dissimuler : sa compassion.
"Il prenait en charge les dépenses médicales de tellement de gens. Il apprenait leur histoire dans le journal ou on lui en aprlait à Hollywood, et il en avait les alrmes aux yeux. il faisait en sorte qu'on s'occuped 'eux. Il adorait faire ce genre de choses."
De fait, Hugues envoya la soeur cadette d'Applegate, qui souffrait depuis longtemps d'une mauvaise chute, se faire soigner dans les meilleurs hôpitaux. "Ma mère n'a jamais oublié ce qu'il a fait pour nous."
"J'ai toujours pensé qu'on pouvait établir un parallèle entre na manière qu'avait Howard de collectioner les femmes et les avions, note Fowler. Comme les avions, celles-ci étaient surveillées 24 h sur 24 ; comme les avions il les oubliait souvent, les laissant alors "pourrir sur pied". il flirtait avec elle pendant quelques jours, puis il se retirait. mais les filles devaient rester à sa disposition, au cas où il aurait encore besoin d'elles."
En avril 1953, le magazine Confidential publia un article sur le millionnaire et sa collection de starlettes sous le titre "Le Loup public n°1".
Dans cet article, un "collègue" de Hugues révélait qu'aux "dernières estimations", Hugues avait "164 petites amies planquées" dans toute la ville.
Le jour de la sortie du numéro en question, des employés de hugues reçurent l'ordre de faire la tournée des kiosques à journaux de Los Angelès, de Hollywood etd es villes environnantes, afin de rafler tous les exemplaires qu'ils pouvaient trouver.
Et Peters. Un jour n'en pouvant plus, elle décida de voler de ses propres ailes après avoir rencontré l'industriel Stuart Cramer III. "ils se marient", dit Parsons à Hugues, estomaqué.
Il décida alors de marquer le coup et d'inviter Peters et deux autres maîtresses pour le réveillon du nouvel an avec dans l'idée que aucune d'entre elles ne devant être au courant pour les deux autres.
l'ambitieux projet deavit se dérouler à l'hôtel de beverly hills. Hugues avait apssé trois semaines à préparer ce délirant scénario, alors même qu'il se trouvait au coeur de ses démêlés avec TWA.
Il planifia la soirée avec la précision d'un Bonaparte préparant une bataille. Promu chef des opérations, Chouinard, qui était secondé par une dizaine d'assistants, devait surveiller le déroulement de la soirée en postant des sentinelles aux quatre coins de l'hôtel.
Une place avait été réservé pour Jean peters dans la grande salle à manger de l'hôtel où l'attendaient une bouteille de dom pérignon et un bouquetd e gardenias.
Susan Hayward occuperait la "atble du milieu, de prestige", du polo Lounge, lieu de prédilection des gens riches et célèbres. Dès son arrivée, on lui présenterait un petit bouuetd e roses,a insi qu'un bracelet d'émeraudes de chez cartier comme délicatesse supplémentaire.
Yvonne Schubert de son côté devait passer le réveillon dans un bungalow spécialement décoré au coeur du vaste jardin tropical de l'hôtel.
La soirée commença lorsque Hugues, vêtu d'un smoking s'assit à côté de Peters dans la grande salle à manger. Mais lorsqu'il eut embrassée et eut commandé des cocktails, il fut soudain appelé pour un "coup de téléphone urgent" de la fabrqie d'outillage. "Commence ton cocktail, Jean, dit-il. Je reviens tout de suite."
Jean était de loin la plus belle femme de toute la pièce. elle espérait bien que Hugues allait enfin ce soir-là prendre date pour leur mariage.
Celui-ci entra dans le polo Lounge, s'asseyant en face de Susan Hayward. Il y eut de nouveau des embrassades et on commanda du champagne. Puis survint un appel tréléphonique pour Hugues.
il courut jusqu'au bungalow d'Yvonne Schubert, où un dîner que le propre chef de Hugues avait préparé - asperges au beurre blanc, boeuf stroganoff et framboises fraîches - avait déjà été disposé dans des plats d'argent massif au dessus d'un brasero. "Il n'a cessé d'entrer etd e sortir mais je n'ai aps trouvé ça bizarre, se souvient Schubert. Il avait toujours des affaires à traiter, de jour comme de nuit."
Si Peters et hayward trouvèrent cette soirée fort pénible, l'adolescente yvonne Schubert, elle, prit garnd plaisir à jouer les Cendrillons
Et pendant ce temps, les hommes de Chouinard, portant smoking et armées de jumelles et de talkies walkies, surveillaient les quatre coins de l'enceinte de l'hôteL.
Il sembla pendant un moment que hugues allait réussir son absurde entreprise. Il parvint à faire un tour complet. mais le coup de téléphone urgent" suivant intervint de manière suspecte, Susan Hayward regardant Hugues d'éloigner de nouveau.
Ni une ni deux, elle saisit son manteau de vison et suivit Hugues. Elle le surprit à la table de Jean Peters.
La suite ? "Mais qu'est ce que c'est que cette histoire nom de Dieu ?" jeta hayward à l'intention de Hugues. Puis : "Bonsoir, Jean, on dirait bien que tu la reine de la soirée n°2... He bien, la n°1 c'est moi."
Peters et Hayward, toutes deux ivres de rage, tournèrent le dos à Hugues te sortirent par la grande porte. Séparément.
Yvonne Schubert garde un souvenir ému de cette soirée "follement romantique". Elle ne sut rien de Peters et hayward, et c'est elle que Hugues embrassa lorsque sonnèrent les douze coups de minuit.
Comme il maintenait ensuite Schubert à l'écart des filles de son âge, il compensait sa solitude apr des cadeaux. Il se rpésenta un soir à sa porte avec un minuscule caniche sous le bras. "Chérie, ce petit chien est pour toi. C'est juste ce dont tu as besoin", annonça-t-il avec fierté. Mais lorsque Yvonne fit une place sur son lit pour l'animal, Hugues lâcha : "Surtout pas !"
Il expliqua : "Kesha doit avoir sa chambre à lui. Et son propre lit, car il ne peut absolument pas dormir avec toi."
"Il était jaloux de tout, tout simplement, raconte Schubert. Il ne pouvait supporter l'idée que ce minuscule chien dorme avec moi." On installa donc Kesha dans une chambre non loin de celle d'Yvonne. La chambre du chien coûtait 45 dollars la nuit (comparé aux 18 dollars de celle d'Yvonne), comprenant une vue des collines de Beverly Hills, un bar à alcools et un coin petit déjeuner.
Autre exemple ? Un jour, la chatte de jean se fit la malle avant de se rpésenter à la porte de la cuisine deux jours plus tard, miaulant pour qu'on la laisse entrer. (A la suite de son escapade, Nefrite donna naissance à trois chatons.)
Des notes de service aprtirent toutes les heures au sujet d'un autre félin disparu : un chat de gouttière auquel manquait une oreille, que Jean avait reccueilli : "Bon sang, faites venir le meilleur trappeur d'Afrique qil le faut, écrivit Hugues. Trouvés ce chat où vous êtes tous virés !"
Les vigiles de Chouinard mirent deux jours à localsier la petite bête. Mais Jean ne voulait plus le garder. sur les instructions de Hugues, on anvoya alors l'animal dans une coûteuse "auberge pour chats" où il eut droit à une chambre aprticulière avec téléviseur. pour qu'il ne se sente pas trop seul, und es hommes de Choinard fut chargé de lui écrire une lettre tous les mois.
C'en était fini des "collections" de filles.
Il avait récemment clos cette époque avec un ultime éclat qui avait tournée à la comédie. Il avait vu à la télévision une émission sur l'élection de Miss Univers quis e déroualit en Californie.
Particulièrement séduit par Miss Belgique, Hugues aimait également Miss France, Miss Suisse, Miss USA, et une douzaine d'autres.
Hugues contacta Walet Kane, qui appela à son tour Chouinard : le "boss voulait les beautés du concours.
Chouinard qui pensait que ce genre d'opération était terminé depuis l'époque d'Yvonne Schubert, rassembla ses hommes puis se mit en route ; Robert Maheu était également de la aprtie. Ils se mirent à filer les filles avant de leur proposer des contrats. On installa même six ou sept filles dans des appartements. mais, moins d'une semaine plus tard, se sentant de plus en plus mal à l'aise d'être surveillées de la sorte, les jeuens femmes reprirent leur liberté.
Toutes, à l'exception d'une seule : Miss Belgique, Carolyn Lecerf.
La mère de cette dernière de son côté commençait à s'inquiéter avant d'alerter le FBI...
Autre détail : Lorsque Hugues commandait son ragoût de boeuf favori, les légumes deavient être couéps en carrés parfaits d'un centimètre, "chaque coin étant taillé à un angle précis de 45°". Il conservait une règle à calcul sur sa table de télévision afin de mesurer tout haricot vert ou carotte à l'exactitude douteuse.
Ses biscuits aux pépites de chocolat devaient contenir un nombre précis de pépites apr douzaine. hugues pouvait déterminer cette quantité rien qu'en les soupesant. S'ils contenaient trop ou pas assez d'éclats de chocolat, les biscuits repartaient immédiatement en cuisine. il imagina même une méthode pour introduire les pépites dans la pâte "de manière qu'elles ne s'abîment pas".
Le début des TOC...
Chaque matin, il frottait l'appareil de téléphone avec des kleenex de haut en bas, de gauche à droite et dans un mouvement circulaire. les mouchoirs en papier se répandaient autour de lui comme de la neige sale. les bons jours, il mettait une heure à nettoyer le téléphone. les mauvais, cela lui prenait quatre heures.
Une confession : "Quand je serai parti les biographes vont se ruer sur moi, et je ne veux pas qu'ils s'étendent sur les filles et sur les films." Le vieil homme ajouta : "Je veux qu'on se souvienne de moi pour une seule chose : ce que j'ai fait pour l'aviation."
quelques minutes plus tard, les larmes aux yeux, ils e rappela un Noël passé à Houston au tout début du siècle. Sa mère avait mis des bougies sur le sapin. Une bicyclette rouge et brillante l'attendait au pied de l'arbre. "Comme j'ai aimé ce Noël-là ! Comme j'aimais ma mère !"
La fin ? Personne n'avait le droit de s'approcher de lui à moins de 1,20 m. Il allait rester dans cette perpétuelle "zone sans microbes" jusqu'à la fin de ses jours. Où qu'il résiderait, son décor et son rythme de vie ne changeraient plus jamais. le soleil n'entrait pas. Les vêtements étaient le plus souvent bannis. la télévision, les films et le téléphone étaient les seuls intrus.
Il devint une voix désincarnée au téléphone, le "magicien d'Oz" de l'ère électronique.
Enfin, les fossyeurs ne mirent que vingt minutes à recouvrir le cercueil. Puis vinrent les fleurs, dnt les roses rouges envoyées par un donateur anonyme et une grnade composition florale en formed 'avion. Adressée par un club de remise en forme de Californie du Sud, elle était ornée d'un ruban rouge, blanc et bleu qui disait : "Il est venu, il a vu, il avaincu."
Des fleurs fraîches continuèrent d'embellir la tombe de howard pendant des semaines - envoyées par Jean Peters.