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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 13:26

café"Le film d'une vie.

 

 Un jour, en pleine nuit, je demande à ma Mamie : "Est-ce que tu crois au coup de foudre ?" Je n'oublierai jamais sa réponse. "Je sais que pas grand monde aujourd'hui ne croit au coup de foudre. C'est pourtant ce que j'ai connu la première fois où j'ai vu ton Papi. Pourtant, chaque fois que je pense au coup de foudre, je pense au coup de coeur de Mylène Demongeot, une amie.  Elle m'a raconté son histoire, un soir de confidence... Extrait :

 

  "Le film est fini. Je suis maintenant en vacances. Je dois aller rejoindre Coste - mon mec - qui est à Cannes mardi. Nous sommes vendredi. Tout cela est si parfaitement gravé dans ma mémoire...

- Il y a un M. Marc Simenon qui a téléphoné plusieurs fois pendant votre absence me dit Josette.

- Très bien, merci Josette.

Il m'a envoyé un livre que j'avais emporté avec moi à Megève. Très sympa. Sans plus. En fin de matinée, le téléphone sonne. C'est lui. Belle voix au téléphone, chaleureuse.

- Vous avez lu ?

- Oui.

- Et alors ?

- Très sympa.

- Voulez-vous venir déjeuner chez moi à la campagne, dimanche ? On aura l'occasion d'en parler plus longuement...

A ma grande stupéfaction, je m'entends dire :

- Oui, d'accord.

Je raccroche, encore ahurie de ce que je viens de faire, de dire. Je déteste les dimanches, je ne bouge jamais de chez moi ce jour-là. Et j'ai dit oui. C'est absolument incompréhensible.

 

 Dimanche. Nous parlons et nous parlons encore. Quels sont les autres convives ? Ça alors, aucune idée...

 

 Il propose d'aller passer la soirée chez son meilleur ami. Je m'entends encore une fois dire "D'accord"... Je ne me reconnais plus... Nous passons une très agréable soirée. Nous dansons, nous parlons, encore et toujours...

 

 Une heure du matin, il me dit : "Demain, nous pourrions aller voir une pièce de théâtre. Je passerai vous chercher si vous voulez."

 Je m'entends encore dire oui.

 Et là je rentre chez moi troublée, déboussolée... Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Je suis en train de perdre tous mes repères !

 

 Le lundi, nous nous séparons sur un baiser passionné. Le premier. Je suis complètement paumée. Perdue. Je ne comprends plus rien à rien. Et rien à ce qui m'arrive. Je suis dans un état second.

 

 Mardi. Nous partons et nous roulons, comme ça, au hasard, presque sans dire un mot, toute la journée. Tout juste divinement bien. Je me souviens d'avoir voulu m'arrêter au bord de la mer, enlever mes chaussures, me tremper les pieds dans l'eau glaciale. Nous roulons, nous roulons toujours... Deux demeurés, deux crétins, deux abrutis totaux, la main dans la main, le nez dans les nuages... Nous flottons sur quelque chose de magique, hors du temps.

 

 Nous déjeunons quelque part, nous n'avons même pas faim. Nous buvons à peine. Le seul contact qui ne cessera pas, qui ne peut pas cesser, de toute cette journée, c'est cette main dans cette autre main... Ces deux mains qui ne peuvent plus se détacher l'une de l'autre, comme soudées... Pour lui, ce n'est pas facile de conduire et de changer les vitesses d'une seule main. Ça nous fait rire bêtement, mais il n'est pas question une seconde que ces deux mains se séparent.

 

 Il est tard, je dois rentrer. Marc me dépose et me dit : "Je serai là, demain matin, à dix heures, à cette même place. A demain.

 Nous nous séparons difficilement.

 

 Ou étais-tu ? me demande Coste.

 Je ne réponds pas. Je suis étrangement calme.

- Bon. Parlons. Tu sais bien que ça fait des années que ça ne marche plus entre nous... Tu te rappelles, je t'ai dit plusieurs fois qu'un jour je rencontrerais quelqu'un, que je ferais ma valise et que je partirais sans regarder en arrière... Et bien, c'est arrivé. Comme je l'ai toujours su. Et je vais partir. Demain.

- Tu plaisantes ?

- Pas du tout. C'est quelque chose contre moi, je ne peux pas absolument pas lutter. Et je n'en ai d'ailleurs pas la moindre envie. C'est comme ça, c'est une évidence.

- C'est grotesque. Tu es complètement folle. Tu vas revenir dans huit jours !

- C'est possible... Si ça peut te faire plaisir. Mais ces huit jours-là, je les prends. Il y a des moments dans la vie qu'on ne peut pas, qu'on n'a pas le droit de laisser passer. C'est comme ça. C'est trop puissant. Irrésistible...

 

 Jeudi. 9 H 45. Je suis dehors dans la rue avec ma valise. J'attends. Cet homme va peut-être me prendre pour une bête furieuse. Nous nous sommes vu trois fois dans notre vie et me voilà sur le bord du trottoir avec ma valise ! Maintenant, subitement, je suis terrifiée...

 La 4L arrive. S'arrête. Marc me regarde. Sourit. Ouvre sa portière, sort, prend ma valise et la pose à l'arrière, sur la banquette, juste à côté de la sienne.

 Nous partons tranquillement. Pour un voyage qui va durer trente quatre ans. Jusqu'à que la mort vienne nous séparer."

 

 Rideau.

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 18:00

café"M. Ardisson, quel est votre vrai métier ?

 Un jour à Beverley Hills, on débarque dans une sublime villa palladienne. Je demande ce qui a pu enrichir le propriétaire à ce point. Et, il me balance : Il a inventé le sparadrap noir pour les noirs."

Là, j’ai compris ce que devait être mon seul métier : Inventeur.

Trouver les idées, c’est bien. Trouver l’idée, c’est mieux.

Façade, c'est quoi ?

 

 Mes premiers pas dans les médias, mais surtout ma deuxième adolescence.

Façade, c'est Le journal qui sort quand il est prêt. Le journal qu’on lit le matin avant de se coucher en somme.

Thierry, faut-il croire en la beauté de ses rêves ?


 Je me souviens d’une après-midi à Façade  où je me suis retrouvé avec Philippe Starck et Jean-Baptiste Mondino. Starck me raconte qu’il va faire un immeuble au Japon. Je me souviens très bien qu’en l’écoutant je me disais : 'Ouais c’est ça, un immeuble au Japon. Ou bien tu me prends pour un con ou alors t’es un mégalo grave !"

 Et juste à côté de Starck, il y avait Mondino, qui, lui, nous expliquait qu’il allait filmer un clip pour
Prince. Et moi, pareil, je pensais en l’écoutant : "Mais bien sûr, connard, tu vas faire un clip pour Prince !" Je trouvais qu’ils poussaient un peu loin le délire.

 

 Un jour, bien après, Starck repasse me voir à Façade. En déconnant, je lui dis : "Et alors, ton immeuble au Japon ?" Il m’a regardé en se marrant. Il a sorti une photo et m’a dit : "Regarde, il est là, l’immeuble. Il s’appelle Nani Nani".

 Il l’avait fait putain Quant à Mondino, il a réalisé des clips non seulement pour
Prince, mais pour Madonna et toutes les stars des deux décennies suivantes. Ce jour-là, je me suis dit qu’il fallait que je recommence à réaliser mes rêves.


Parlez-nous de la pub, quels sont vos secrets pour trouver des slogans ?
 

 Les idées de slogan et de visuel, je les trouvais dans ma baignoire, en fumant un pétard ou en me brossant les dents.

 Lapeyre, il y en a pas deux. J’ai trouvé ça aux chiottes, le soir même de premier rendez-vous avec le client. Le truc après, c’est de faire croire que tu y as passé trois semaines.

 

Pareil pour le fameux Quand c'est trop c'est Tropico. Une connerie de première qui a fait un carton. Y avait un mec qui arrivait en chameau, le chameau se couchait, le mec ouvrait la bosse et à l’intérieur, c’était un frigo, y avait du Tropico !

 

Tout ça en huit secondes, on était  les rois du format huit secondes, ça avait commencé avec j’ai huit secondes pour vous dire qu’ Ovomaltine, c’est de la dynamique.

 

Ensuite il y a eu Vas-y Wasa et puis les moines qui psalmodiaient Amène ! pour le fromage.

 
Comment fonctionnez-vous ? Quel est votre moteur ?
 

Ce qui me plaît, c’est de jouer. J’aime quand la vie ressemble au monopoly. Les jeux de société, le casino, le loto me font carrément chier, je joue dans l’existence. Je prends des paris sur des affaires et des talents, un nouveau journal, une nouvelle émission.

 

Parlez-nous de votre émission culte : Lunettes noires pour nuits blanches ?

 

Lunettes c’est l’invention des interviews formatées : interview première fois, interview up and down, interview star by star, auto-interview, anti-portrait chinois, questions cons. Désormais, il y a un concept dans l’interview. Et ça, c’est nouveau.

Il y a aussi la musique en Live dans Lunettes. En exclu lulu :
Hey Manhattan par prefab Sprout, Tribute par Pasadenas, Teardrops par Womack et Womack et Iggy qui chante Nightclubbing, le générique, an accoustique, sur scène… Salut bande de nases ! A samedi soir, bonsoir. 

Des regrets ? 

 

Dans la vie, la plus grande force c’est de savoir dire non. Un jour j’ai dit non et j’ai vendue mes parts d’entrevue. Cette décision je l’ai regretté pendant six mois. C’était une vraie pompe à fric. Mais je sentais, au fond de moi, que c’était la bonne décision. 

  Instinctivement, je savais que ce n’étais pas mon destin de continuer. Le problème, c’est que je ne savais pas non plus quel était mon destin.

 

 Puis, à un moment donné, j’étais toujours tricard. Un jour, je mets mon orgueil au fond de ma poche et j’appelle le PDG de France télévision Xavier Gouyou-Beauchamps. Je lui dis : "Écoutez, j’ai jamais fait ça mais là franchement je suis dans la merde. J’ai plus d’émission et je vous demande vraiment de voir ce qu’on peut faire… Honnêtement, je n’ai pas mérité ça…"

Je venais de traverser le point le plus aride de ma traversée du désert.

 Gouyou m’écoute, et fait : "Bon d’accord, je vais voir…"

 

 Il m’ont proposé quelque chose que j’ai planté. On m’a proposé autre chose ensuite mais j’étais sceptique.

Depuis trois ans, je plantais à peu près tout ce que je faisais.

 

 Je n’avais plus droit à l’erreur. Finalement, j’ai dit oui. Rive droite, rive gauche sera l’émission de la rédemption. C’est une des meilleures décisions que j’ai prise dans ma vie.

 

 Pourtant, professionnellement, je ne suis qu’animateur, c’est un retour à la case départ. Je recommence tout à zéro. Mais je me mets à bosser pour de bon. Pour de vrai. Avec plaisir et enthousiasme. Je pige que cette émission est ma dernière bouée de sauvetage. Ce sera mon entreprise de reconstruction.

Et
Tout le monde en parle  ? 

 

Au début, l’audience est une déception hebdomadaire. Au bout de trois mois de dégringolade, Duhamel me convoque et me dit qu’on va être obligé d’arrêter que l’émission ne marche pas du tout. J’ai horreur de ça mais je sors le grand jeu : "Non Patrice, tu ne peux pas me faire ça. Il y a trois ans que je rêve de revenir sur France 2 et si tu m’arrêtes au bout de trois mois, tu plantes mon come-back ! Si tu fais ça, tu me tues."

 Il me fait : "
Mais c’est un échec noir." Bien sûr, je ne peux pas prétendre le contraire. J’ai trois secondes pour trouver l’issue de secours, sinon je retourne au purgatoire, et j’ai déjà donné. Je réfléchis. Vite. Et je lui propose de recommencer à travailler avec Catherine Barma.

 C’est un coup de génie parce que Barma, Duhamel la connaît et la respecte. Il sait de quoi elle est capable. Deuxième coup de génie : je vais changer l’animation. Mettre un mec auprès de moi, pour balancer des vannes… "Je vais prendre
Laurent Ruquier !"

A bout d’arguments, Duhamel me fait : D’accord, mais c’est ta dernière chance…

J’arrivais aux confins du désert.

 

Huit mois après, l’émission faisait huit points de plus que l’audience moyenne de la chaîne.  "On ne bouge pas pendant le jingle !", "Magnéto serge !", "Pause bisou".

 

Comment avez-vous rencontré Laurent Baffie ?

Je n'avais jamais entendu parlé de ce mec. et un jour, il me téléphone :
"Voila, je m'appelle Baffie. J'anime une émission qui s'appelle C'est quoi ce bordel ? sur Fun Radio, j'aimerais que vous veniez y participer." Je lui réponds : "Ouais, c'est ça... Mais, dommage, là, j'ai pas trop le temps."

Baffie me fait : "Ah non. On ne dit pas : "J'ai pas trop le temps", on dit : "J'ai pas trop le temps connard." Faut rajouter connard."

 Et là, j'éclate de rire, je lui dis :
"Ben d'accord, je vais la faire ton émission", et j'y suis allé. Ce type est un génie. C'est mon ami.
 
Quel âge as-tu Thierry ?

 

Mon âge ? J’ai une image, une formule pour résumer ça : Le 15 août de la vie.

 C’est en rapport avec les grandes vacances qu’on avait quand j'étais môme. Trois mois plein pendant l’été. Le bonheur. Fin juin, tout juillet et début août, c’était une période où on ne faisait pas vraiment gaffe au temps qui passe. On profite, on joue…


 Et puis, à partir du 15 août, la rentrée approche, il ne reste plus que trois semaines de vacances, et là, tu t’aperçois que la nuit tombe plus vite, que les journées n’ont plus la même intensité.

Tu essaies d’en profiter d’avantage. De perdre moins de temps. La perception que j’ai de la vie, de ma vie, c’est pareil. Avant d’arriver à cinquante balais, c’est comme avant le 15 août, le temps disponible te semble infini. La vie est éternelle. Et vers cinquante ans, tu dis, ben voilà, j’ai passé le 15 août…

C’est pas pour ça que t’es triste, mais tu sais quand même que tu es plus proche de l’arrivée que du départ, et ça te donne une autre vision de la vie. 
Tu réalises que tu n’as plus tout ton temps.

 

 Voilà, tu sais tout.

 

Au moins es-tu heureux ?

 

Je suis pas heureux mais j'en ai l'air. J'ai perdu le sens de l'humour depuis que j'ai le sens des affaires.

 Ma grand-mère Louise me disait toujours : "Toi, tu ne seras jamais heureux ! A l’époque où je lui demandais encore pourquoi, elle me répondait : Parce que tu regardes en haut au lieu de regarder en bas".

 

Un dernier mot ?

 

Un souvenir : un jour j’ai mis les pieds au festival de Cannes. En plein breakfast, débarque Harvey Weinstein, l’ex-patron de Miramas, le plus grand producteur du monde. Et là, comme un petit garçon, je l’ai branché, je lui ai pitché mes idées de films. Il a écouté. Concentré. Et il a dit : "Tarak, did you hear those fuckin’ good ideas ?"

 

J’avais retrouvé le petit garçon que je suis. 

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Published by Régis IGLESIAS - dans Les souvenirs de ...
9 août 2008 6 09 /08 /août /2008 20:17

Depeche"Comment nous remplaçons les produits qui manquent ?

 

 C'est le sujet d'une rédaction écrite en février 43 à l'école de Tournissan, un petit village, blotti dans les Corbières, entre Lézignan-Corbières et Carcassonne. Dans ce village viticole, un couple d'instituteur, Jean et Anna Puget, adeptes des méthodes de pédagogie active Célestin Freinet, invitent leur élèves à décrire ce qu'ils vivent.

 Les souffrances liées aux privations sont au premier plan. Les enfants racontent que les magasins se vident, que les réserves se tarissent et que les tickets de rationnement suffisent à peine pour survivre. La margarine remplace le beurre et l'huile. Les topinambours et les rutabagas apparaissent dans les assiettes.

 Le pain est rationné et il devient de plus en plus noir. Désormais, on se rabat sur ce qui est comestible : les escargots, les ails sauvages des vignes et les betteraves fourragères. Dès qu'il pleut, on voit presque toutes les personnes du village partir à la recherche des escargots ; quelques-uns à pied, les autres à bicyclette... Quelques-uns mangent des animaux ; on a mangé un rat, un renard, des grenouilles.

 

  Les prix flambent : "On appelle ça le marché noir", note la classe, le 4 décembre 1943, qui relève les différences de prix à Tournissan et aux environs.

 Malgré la distribution de bonbons vitaminés et de biscuits caséinés, plutôt infects, tous ont faim. On souffre aussi du manque de chauffage et d'éclairage et de fournitures. Le papier fait défaut et l'instituteur utilise de plus en plus la craie... quand il y en a.

 Quand viendra la fin de la guerre ? "Il faut souhaiter que les Allemands seront chassés de France et comme cela nous pourront retrouver la liberté, la tranquillité et nous pourront manger à notre faim ce qui nous fera plaisir", écrivent les enfants.

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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 15:34

café"Tes souvenirs se voilent...

 

a fait comme une éclipse
Une nuit pleine d'étoiles
Sur le port de Tunis
Le vent de l'éventail
De ton grand-père assis
Au Café des Délices

Tes souvenirs se voilent
Tu vois passer le tram
Et la blancheur des voiles
Des femmes tenant un fils
Et l'odeur du jasmin
Qu'il tenait dans ses mains
Au Café des Délices

Yalil yalil abibi yalil, yalil yalil abibi yalil
Yalil yalil abibi yalil, yalil yalil (abibi) yalil

Tes souvenirs se voilent
Tu la revois, la fille
Le baiser qui fait mal
A Port El Kantaoui
Les premiers mots d'amour
Sur des chansons velours
Abibi, abibi

Tes souvenirs se voilent
Tu les aimais ces fruits
Les noyaux d'abricots
Pour toi, c'étaient des billes
Et les soirées de fête
Qu'on faisait dans nos têtes
Aux plages d'Hammamet

Yalil yalil abibi yalil, yalil yalil abibi yalil
Yalil yalil abibi yalil, yalil yalil abibi yalil
Yalil yalil abibi yalil, yalil yalil abibi yalil
Yalil yalil abibi yalil, yalil yalil (abibi) yalil

Tes souvenirs se voilent
A l'avant du bateau
Et ce quai qui s'éloigne
Vers un monde nouveau
Une vie qui s'arrête
Pour un jour qui commence
C'est peut-être une chance

Yalil yalil
Tu n'oublieras pas
Yalil yalil
Ces parfums d'autrefois
Yalil yalil
Tu n'oublieras pas
Yalil yalil
Même si tu t'en vas

Yalil yalil abibi yalil, yalil yalil abibi yalil
Yalil yalil abibi yalil, yalil yalil abibi yalil
Yalil yalil abibi yalil, yalil yalil abibi yalil

Yalil yalil
Une nuit plein d'étoiles
Sur le port de Tunis
Et la blancheur des voiles
Des femmes tenant un fils
Le vent de l'éventail
De ton grand-père assis
Et l'odeur du jasmin
Qu'il tenait dans ses mains
Au Café des Délices

abibi yalil, yalil yalil abibi yalil
Yalil yalil abibi yalil, yalil yalil abibi yalil
Au Café des délices
abibi yalil, yalil yalil abibi yalil
Au Café des Délices

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3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 00:41

tn_22_.jpg"Voilà une idée que j'aime bien évoquer et qui de mieux que toi pour en parler :

"On aime comme on a été aimé. On invente pas un sentiment..."

 

Tu es mon ami, le frère que j'ai choisi, il y a ton empreinte dans l'homme que je suis aujourd'hui.


Il y aura forcément des morceaux de toi dans le père que je vais devenir...

On est très content avec ma chère et tendre de donner la vie à un être, notre empreinte sur la terre...

Il posera avec nous les mêmes yeux sur ta frimousse. Partagera-t-il les mêmes flâneries, les mêmes frissons les soirs d'été ? Ces moments qui sont à nous, qui ont cimenté nos vies et qui font s'aimer aussi."

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Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin