Avertissement : Cet article fait parti de la collection C'est quand le bonheur ?, il s'adresse à toutes les personnes qui pensent que malheureusement, le bonheur se construit souvent au détriment de quelqu'un et que, du coup, ce n'est plus le bonheur. Mettre son bonheur dans le bonheur d'un autre. Là oui, c'est du bonheur !
Lorsqu'il s'est soumis aux tests cliniques, le Français Matthieu Ricard, bras droit du dalaï-lama et auteur à succès de Plaidoyer pour le bonheur, a pulvérisé les scores de béatitude. Imaginez : -0.45 !
Quand on sait que le niveau de béatitude se situe à -0.3 et celui de grande tristesse à +0.3, on apprécie mieux la performance.
Aussitôt, la presse internationale l'a un peu abusivement baptisé l'"homme le plus heureux du monde".
Les recherches de Richard Davidson, dans ce domaine très prometteur de la biologie, ont eu un tel retentissement que le Time l'a désigné comme l'une des 100 personnalités les plus influentes de la planète. On l'écoute :
"Le fonctionnement du cerveau est électrique et chimique. Il produit des ondes dont les fréquences diffèrent les unes des autres. Ainsi une pensée est constituée de millions d'impulsion électriques séparées dans des zones différentes et peut résulter de stimuli externes - une vision, un son, une odeur - ou internes - un souvenir, une intention. L'activité fonctionnelle du cerveau, ainsi que les zones stimulées, peuvent être visualisées grâce à l'imagerie par résonance magnétique.
Avec la méditation de compassion, plusieurs aires du cerveau sont impliquées. L'une d'elles s'appelle l'insula et se trouve près du cortex pré frontal. C'est à dire la partie du cerveau en partie responsable de l'interaction entre le corps et le mental. Lorsque des changements physiologiques ont lieu dans le corps, nous en avons connaissance via l'insula, qui informe le reste du cerveau de l'état du corps.
Il y a une prise de conscience croissante que la santé mentale n'est pas uniquement l'absence de maladie. Les gens qui semblent épanouis ont quelque chose de plus que l'absence de maladie. Ils ont quelque chose de sain. Et cet élément sain est lié au fait qu'ils cultivent des qualités vertueuses comme la gentillesse, la compassion, le bonheur."
En résumé, cultivons les fleurs du bien...