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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 10:30

landru-le-petit-journal-illustre-dimanche-1921-11-copie-1.jpg"Un journal (petit), là, sous vos yeux.

  

 Avril 1919. La France ne parvient pas encore à admettre que, décidément, elle n’est plus en guerre. Les démobilisés de la veille ont du mal à se réhabituer à un lit. D’affreux cauchemars les réveillent, les rappelant à la boue des tranchées, à la mort quotidienne, au carnage de chaque instant.

 Dans chaque ville et jusque dans les plus petits villages, des familles accablées pleurent un fils, un père, un époux.

Le chiffre des morts français est maintenant connu et l’on en reste effaré : un million et demi de cadavres étendus à jamais dans la terre des champs de bataille.

 

 C’est dans ce climat, lourd de trop de souvenirs,  que Mamie va lire dans le Petit journal du 13 avril un modeste entrefilet sous ce titre : Importante arrestation à Montmartre.

  En voici le texte :

"La première brigade mobile a arrêté, hier, à Paris, en plein Montmartre grâce à des dénonciations anonymes, un individu très élégamment vêtu, presque complètement chauve, mais portant une abondante barbe noire.

 Cet homme était recherché par plus de dix parquets de tous les coins de France, sous les noms de Dupont, Desjardins, Prunier, Perrès, Durand, Dumont, Morise, etc. Une fois dans les locaux de la sûreté, il a fini par avouer se nommer en réalité Henri Nandru. Les charges les plus lourdes pèsent déjà sur lui."

On a bien lu : Nandru avec un N. C’est vraiment par une très petite porte que Landru vient de se glisser dans les annales du crime.


 L’individu est sous les verrous. La tâche qui va incomber à la police, puis à la justice n’est pas de tout repos.

Il va leur falloir démontrer que Landru a bien commis onze meurtres. Onze meurtres sans cadavres.

Ce qui va perdre Landru, c’est son sens de l’ordre. Jamais criminel ne fut plus méticuleux. Jamais monstre ne s’est appliqué à mieux conserver toutes les traces de ses exploits.

On va retrouver des carnets de compte, des agendas, des pièces d’identité, des récépissés, des certificats, des notes, des lettres par centaines.

Peu à peu, ces archives uniques retrouvées à son domicile, vont permettre aux enquêteurs de lire comme à livre ouvert, l’histoire des forfaits de Landru.

 

 Ce qui ajoute à l’affaire toute sa complexité psychologique, c’est que, durant les années où Landru accumulera les meurtres, il restera un bon mari et un excellent père.

Sa fabuleuse comptabilité le prouve : chaque fois qu’une de ses compagnes provisoires disparaît, il apporte le lendemain de l’argent à sa petite famille.

  Autre sujet d’étonnement : c’est par des numéros que les siens se trouvent répertoriés dans ses carnets.

Le n°1 n’est autre que mme Landru. Landru se désigne lui-même par le n°2. Les n°3, 4, 5 et 6 désignent respectivement ses enfants Marie, Maurice, Suzanne, Charles. La police cherchera longuement à qui pouvait correspondre le n°7. Elle finira par découvrir qu’il s’agissait de Fernande Segret.

L’ami de coeur était en quelque sorte de la famille.

Tout commence avec la pauvre Madame Cuchet. 

Elle a annoncé à sa soeur et à son beau-frère qu’elle allait épouser M. Diard, un homme charmant avec qui elle sera heureuse. Celle-ci s’émerveille de vivre une telle idylle. Pas pour longtemps. Lors de la déclaration de guerre, Landru vide le compte... et disparaît.

Ensuite Jeanne Cuchet atterrée apprend qu’elle n’est pas - et de loin - la seule maîtresse du si charmant M. Diard.

Le beau-frère dit carrément ce qu’il en pense : mme Cuchet a eu affaire à un aigrefin et elle peut s’estimer heureuse que l’aventure n’ait pas été plus loin.

Mme Cuchet jure ses grands dieux qu’elle ne pensera plus jamais à l’odieux personnage.

 Serment d’amoureuse.

Elle l’aime toujours.

A ce point qu’elle ne peut s’empêcher d’aller rôder auprès du domicile de Landru.

Quand ce dernier sait qu’elle sait. Il met au point un nouveau plan. Rien ne prend Landru au dépourvu. Jamais.

 

 Sourire aux lèvres, enjôleur et contrit, il se présente au domicile de sa maîtresse qui croit s’évanouir en le revoyant.

 Elle veut le chasser mais elle va faiblir. Elle arrivera quand même à repousser son amant. Jusqu’au jour où Landru déboule avec deux petites filles agées de dix et onze ans, ses enfants bien-aimées. A l’instant même toutes les résolutions de Jeanne cèdent. Or il ne s’agissait pas des filles de Landru, déjà adolescentes à l’époque. Où avait-il "emprunté" ces fillettes ? Mystère.

 Peu importe, puisque le but est atteint. Jeanne Cuchet, bouleversée, tombe dans les bras de Landru. Elle est foutue. Nul ne reverra Jeanne Cuchet ni son fils. Le 1er mai - toujours bon mari, Landru offre la montre en or de Madame Cuchet à sa femme. Cadeau.

Le 16 mars 1915, Landru fait insérer dans un journal de Paris une nouvelle annonce matrimoniale. Il recrute. Chaque annonce déclenche un grand nombre de réponses. A toutes les femmes qui lui ont écrit, il adresse la même lettre : "Je voudrais un amour véritable, des sentiments qui puissent assurer un bonheur durable. Je suis assez indépendant pour vous déclarer tout de suite que, de mon côté, les conditions d’avoir financier n’entreront en rien dans le choix d’une épouse".

 

 Deux éventualités : ou bien la suite de la correspondance démontrait que l’intéressée ne possédait aucun bien et Landru "laissait tomber". Ou bien la piste méritait d’être suivie et Landru rédigeait une deuxième missive : "Ce n’est pas sans une certaine confusion que je réponds à votre bonne lettre et à la délicate pensée que vous avez eue de m’envoyer votre photographie... Partout où j’aurais l’honneur de vous rencontrer, je reconnaîtrai entre mille votre silhouette élégante, votre grâce... Moi, depuis longtemps, je n’ai pas eu l’occasion de me présenter devant un objectif."

 

 Rien n’est laissé au hasard.

Les archives de Landru révèleront tout un classement : "Répondre poste restante. - En réserve. - Archives. - A répondre tout de suite. - Sans réponse P.R. (sans doute petits revenus). - Soupçons de F. - Sans F. - R.A.F. (soupçons de fortune,  sans fortune, rien à faire). - Sans suite.  - Enregistrer simplement."

Chaque candidate a droit à une fiche : Mme A..., brune, boulotte, légale, rigide ; mme B..., a un fox en panier ; vulgaire, voix éraillée ; Mme Q..., rue Lebouteux. Appartement moderne. Un peu bouffie. Peu causante.

 Reconnaissons-le, Landru se donne un mal fou.

Comme il note le moindre détail, nous pouvons le découvrir sur le sentier de la guerre : "9 h 30, tabac gare de Lyon, Mlle Lydie ; 10 h 30, café place Saint-Georges, Mme B. ; 11 h 30, métro Lancry, Mlle L. ; 2 h 30 Concorde, Mme L., du 15ème ; 3 h 30, square tour Saint-Jacques, Mme D. ; 5 h 30, Mme V. ; 8 h, Saint-Lazare, Mme L." On remarquera qu’il a pris le temps de déjeuner.

Quand on lui fera observer que ses archives démontrent qu’il s’est "fiancé" à deux cent quatre-vingt trois femmes, il s’exclamera :

- Et je n’en aurais tué que dix ? Comme vous êtes indulgent ! 

 

 Séparée de son mari, aubergiste à Oloron-Sainte-Marie, dont ensuite elle est devenue veuve, Mme Laborde-Line a suivi son fils à Paris. C’est alors qu’elle a fait la connaissance de Landru. Elle a quarante-sept ans et n’est pas très laide. Les choses vont vite.

 Deux mois plus tard, elle annonce à son entourage qu’elle va épouser le monsieur barbu qui vient la voir et qu’elle est sûre d’être très heureuse avec lui. Une semaine plus tard, une voiture de déménagement vient chercher les meubles de Mme Laborde-Line que Landru attend en taxi. Avant d’y monter, la veuve crie à sa concierge :

- Je vous écrirai pour vous donner ma nouvelle adresse !

Cette lettre-là, la concierge l’attendra toujours.

 

 A la date du 7 juillet 1915, Landru a enregistré dans sa comptabilité la vente de deux meubles ayant appartenu à Mme Laborde-Line. Landru les a vendus en même temps qu’une obligation ayant appartenu à Mme Cuchet...

Au même moment, une certaine Mme Guillin raconte à ses voisins qu’elle a rencontré un homme riche et qu’elle n’a jamais été aussi heureuse. Landru - on le remarquera a entrepris une nouvelle opération. Le 15 juillet, c’est à son bras que Mme Guillin quitte son domicile. Au début d’août, elle écrit à sa fille.

A la lettre, Landru ajoute même quelques lignes de sa main ! Après, plus rien. La fille de mme Guillin n’entendra plus jamais parler de sa mère.

Pauvre Mme Guillin ! Dans la liste des "disparues", elle n’aura pas même droit de figurer sous son patronyme. Landru ne la citera que sous le nom de la rue qu’elle habitait : Crozatier.

 Un problème : les enfants de Mme Guillin connaissent l’adresse de Vernouillet. Sans nouvelles, ils ne vont pas manquer de s’y rendre et de poser des questions gênantes.

Or Landru n’aime pas les questions.

Il décide donc de déménager. Ils peuvent toujours venir, les enfants de Mme Guillin : Landru est parti sans laisser d’adresse. Il tombe sous le charme d’une maison à Gambais.

Sa première acquisition : une cuisinière.

Trois jours plus tard, sous le nom de Dupont, il signe l’acte de location. Le quincailler lui livre la cuisinière et aussi trois cents kilos de charbon qu’il a commandé.

Landru sait ce qu’il veut.

 

 Tout est prêt pour que le nouveau locataire pende la crémaillère : ce sera en compagnie de Berthe-Anna Héon. Une veuve encore qui avait eu le malheur de perdre son fils et ses deux filles. Elle vend ses meubles pour 500 francs qu’elle remet à Landru. Elle réunit ses affaires personnelles et part pour son dernier voyage.

Destination : Cambrais.

Landru n’a pas manqué de noter la dépense engagée : "Aller et retour, 3,85 F. Aller, 2,40 F." L’aller et retour est pour lui.

 Pour mme Héon, un aller suffit. Il n’y a pas de petites économies.

Dans le carnet de Landru, Mme Héon ne sera pas nommée, elle non plus. Elle n’aura droit qu’à la seule mention de sa ville natale : Havre.

 Landru a toujours, si l’on ose écrire, plusieurs fers au feu.

Mme Collomb avait réagi à l’annonce du 1er mai ainsi conçue : M. 45 ans, seul, sans famille, situation 4 000, ayant intérieur, désire épouser dame ayant situation en rapport.

Landru a soigneusement encadré au crayon bleu ce passage de sa lettre : "J’ai 39 ans, je suis veuve, sans enfant, et pour ainsi dire sans famille puisque sous peu elle quittera Paris. Je gagne 2100 F par an dans un bureau. Je suis parvenue à faire quelques économies qui, avec le petit peu que j’avais quand mon mari est mort, s’élèvent à 8000 F." Anne Collomb est veuve depuis quinze ans et dactylographe dans une compagnie d’assurances. Ce n’est pas trente-neuf ans mais quarante-quatre que lui donne l’état-civil. Elle ne les paraît pas. Brune et mince, elle ne manque pas de charme.

Cette fois, Landru va prendre son temps.

C’est que la situation ne ressemble pas tout à fait aux précédentes. Mme Collomb a un amant. par ailleurs cette famille qu’elle prétendait toute théorique veille jalousement sur elle. Landru n’est pas pressé. Berthe Héon occupe la majeure partie de son temps. Il attend que cette dernière ait disparu pour passer aux choses sérieuses.

Comme on ne résiste pas à Landru, Mme Collomb rompt avec son amant. Elle accepte de suivre le Dom Juan Barbu à Gambais. Sur le carnet de Landru, cette fois encore, on trouvera mention d’un aller et retour. Et d’un aller simple.

 

 Quand il revient à Paris, ses fonds propres se montaient en tout et pour tout à 1,05 F. Il était temps.

Grâce à Mme Collomb, il va rembourser 250 F à sa fille Suzanne, remettre 140 F. à sa femme, 10 F. à son fils Maurice et payer ses loyers de Paris et Gambais.

La suivante sera Andrée-Anne Babelay, une petite bonne de dix-neuf ans. Abordée dans la rue par Landru, elle l’a suivi et s’est mise à aimer follement cet homme dont elle ne sait rien. Le 1er mars, elle prend congé de sa patronne :

- Je vous quitte, madame... Je m’en vais avec mon fiancé ! Il a trente-cinq ans et c’est un vrai "monsieur". Dans le carnet de Landru : "Un aller et retour, 4,95 F. Un aller, 3,10 F."


 A la petite annonce du 1er mai avait également répondu une certaine Célestine Buisson.

La lettre était ainsi conçue : "Monsieur. excusez-moi, ayant vu votre annonce dans un journal. je suis veuve, j’ai 12 000 F, j’ai quarante-quatre ans, j’ai un fils au feu, donc je suis seule et voudrais me refaire une situation."

Douze mille francs, voilà qui intéresse Landru.

Après la première entrevue, il note : "A épousé un hôtelier, était bonne à tout faire, sans fonds ; a emporté le magot et les meubles au décès du vieux ; vu le 14, écrira." La suite ? Nous la connaissons à l’avance. Un petit tour à Gambais. Un aller et retour. Et un aller simple.


 Landru profite de cette nouvelle entrée d’argent pour conduire à l’opéra sa nouvelle conquête, Fernande Segret. une "fiancée" pieuse. Landru l’accompagne donc dans les églises. Son carnet en témoigne : Quête église avec Lyane : 0,10 F ; Lyane, tronc sacré-Coeur : 0,15 F ; arrêt au sacré-Coeur : 0,15 F.

Le même jour, Mme Jaume est partie pour Gambais. Avec un aller simple.


Reste sur la liste funèbre deux noms : Pascal et Machadier. Quand Landru conduite Pascal Anne à Gambais, il estimera ainsi sa récupération : "Un parapluie 5 F ; un tapis 12 F ; dentier pascal : 15 F." Quant à Marie-Thérèse Marchadier, c’est une ancienne prostituée que ses ex-clients ont connus comme la belle Mythèse. Elle disparaît à gambais le 13 janvier 1919, ainsi que les trois chiens qu’elle a emmenés et dont on découvrira les cadavres dans le jardin.

Aux Assises de Versailles, le commissaire Dautel devait avouer :

- Sans le petit carnet de l’inculpé, je ne sais pas si nous n’aurions pas été forcés de renoncer. C’est Landru qui nous a fourni toutes les preuves que nous avons aujourd’hui contre lui. Inexplicable Landru.

Presque chaque jour, la presse consacre à Landru de longs articles. Quand son avocat les lui apporte, il soupire :

- Et dire qu’il y a une crise du papier !

Ce que connaît Landru, c’est paradoxalement la véritable popularité. Il reçoit des centaines de lettres, parmi lesquelles un grand nombre de lettres d’amour.

Une femme lui écrit : "Tout à toi, jusqu’au fourneau !" Sans doute une farce. Mais d’autres semblent sincères : "Je suis si seule, mon mari me bat, tous les amants que j’ai eu me dégoûtent. Je vous écris parce que je pense que vous aussi vous êtes si seul..."

 

Aux élections du 16 novembre 1919, on va trouver dans les urnes 4 000 bulletins portant le nom de Landru !


Autour de lui, le filet se resserre. Le sire de Gambais ne rit plus quand M. Bonin brandit devant lui les mentions relevées dans l’un de ses carnets : "16 juillet 1916, 4 lames scie à 0,50 F : 2 F ; Une douzaine de scies à métaux : 6,60 F ; scie à bûche : 4,25 F ; Scie circulaire : 3,15 ; scie à métaux : 25 F."

Pourquoi toutes ces scies ? Landru ne répond pas. Il est cuit !

Il ne se départit de sa gouaille qu’avec une seule personne : Fernande Segret. Il semble l’avoir sincèrement aimée. s’il l’a conduite plusieurs fois à Gambais, jamais il n’a pensé l’y laisser. Pour elle, ce sont toujours des aller et retour qu’il achète.

L’étonnant est que cet amour est réciproque, partagé. Elle dira :  "C’est un homme doué d’une force de caractère inouïe. Il sait obtenir tout ce qu’il désire. Sa puissance de persuasion n’avait d’égale que l’autorité de sa volonté."

 

Le juge la pousse dans ses retranchements. Sur le plan sexuel, Landru n’était-il pas anormal ? Elle se récrie : jamais ! Une précision : il était "très passionné et d’une vitalité exceptionnelle". Elle soupire : 

- Malgré son âge, sa force physique était celle d’un homme jeune.


 L’avocat général requiert la mort. Moro-Giafferi se montre égal à lui-même, c’est-à-dire éblouissant. Toute son argumentation repose sur l’absence de cadavres. Ce dont dispose l’accusation, c’est d’un certain nombre d’indices, de présomption peut-être. D’aucune preuve.

Va-t-on condamner un homme sans preuve ?

Et tout à coup, la voix de Me de Moro-Giafferi s’enfle, tonne.

Il s’adresse aux jurés, annonce qu’il va écraser la thèse de l’accusation. Parce que l’une des femmes que l’on croit morte, assassinée par Landru, est bien vivante. Elle est là, derrière cette porte, elle va entrer :

- Regardez, messieurs les jurés ! Regardez-bien !

 Dans l’instant, tous les jurés tendent le cou vers la porte. Celle-ci reste close. Moro-Giafferi avoue : personne ne se trouve derrière cette porte. Le seul fait que les jurés aient cru qu’une femme pouvait s’y trouver démontre qu’ils ne sont pas absolument sûrs que l’accusation ait raison !

 

 Magnifique effet d’audience, en vérité. Le procureur va le réduire à néant, en faisant observé que Landru, lui, ne s’était pas tourné vers la porte. Il savait bien que c’était inutile.

 Deux heures de délibération.

La mort pour Landru.


Le vendredi 24 février 1922, le grand jour est arrivé. on lui offre d’entendre la messe. L'aumônier attend.

- Ce serait avec plaisir, monsieur l’Abbé. Mais je crois qu’il importe surtout d’aller vite. Je ne veux pas faire attendre ces messieurs.


Sur le chemin de la guillotine, il est très calme. 

Quand le couperet tombe, il est 6 H 5.

 

 

Collection "Mamie explore le temps"

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Published by Régis IGLESIAS - dans Mamie explore le temps

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin