Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 17:37

dde3276d"Bourvil d'Elizabeth Coquart et de Philippe Huet.

 

 Septembre 1927. A Bourville, le nouvel instituteur fait connaissance vec ses élèves. Moment important. Et redouté.

Bourville, petit village d'environ quatre cents âmes. Une classe unique.

 Des gosses épris de liberté. Et qui ne manquent pas d'espace...

 Après l'école l'instituteur autorise son "chouchou" a venir chez lui pour écouter la radio posté devant l'antique T.S.F. fasciné par les sons qui sortent de la boîte magique, le petit Raimbourg écoute jusqu'à l'ivresse. 

 C'est la grande époque du comique Dranem et dont le futur Bourvil n'a pas fini d'entendre parler, ni de son fameux Ah ! les petits pois - de Maurice Chevalier et de quelques autres. Il prend son harmonica. Et il joue.

 L'autre choc, il a alors treize ans, c'est le cinéma. Cela se passe dans une salle de spectacles improvisée, avec bâche et bancs de bois. Un régal. 

 1930, c'est l'année où le cinéma parlant attire de plus en plus les vedettes de la chanson. Et toute sa vie, Bourvil gardera en mémoire l'apparition de Georges Milton, le célèbre "Bouboule", roi du caf'conc', dans Le Roi des resquilleurs de Pierre Colombier. Et de ses deux chansons que toute la France reprend en coeur : J'ai ma combine et C'est mon papa...

Bourvil n'oubliera jamais "son cher maître". Pendant quarante années, il rendra régulièrement visite au petit monsieur aux cheveux blancs. Il lui léguera même une chanson : Bonjour, monsieur le maître d'école.

- Monsieur le maître d'école, vous souvenez-vous encore de moi

d'un petit garçon qui ne fut, je crois, pas toujours sage...

- Monsieur le maître d'école, malgré le temps qui s'envole,

les souvenirs d'école ne s'oublient jamais...

 Là, jeune Raimbourg, dix ans et demi, est comme les copains. Dès que la sonne cloche, il range vite ses cahiers, claque son pupitre, se rue dans la cour.

 

 Plus tard, quand il revenait au pays, il en entendait de toutes les couleurs :

 "Sacré Dédé, avec un métier comme ça, t'as plus besoin de travailler."

 "C'est bien André, tu fais le con et tu gagnes des ronds..."

 André jouait le jeu, blaguait, en rajoutait même un peu : Double-six et "couche tout nu"... surtout ne rien laisser voir.

 André aime les plages du pays de Caux. Souvenir de gosse encore... Quand chaque jeudi, aux beaux jours, grand-mère Pesquet les emmenait "à la mer", pour une journée de sable et de soleil.

 Place alors aux jeux de plage et à la pêche à la crevette...

 "J'étais un drôle de zigotto. Je chantais dans les bals, les noces et les banquets quand on me le demandait et même sans qu'on me le demande. Des airs à la mode, et c'était déjà une petite révolution dans le coin ! Cela changeait des traditionnels refrains comme L'Angélus de la mer ou Pourquoi m'as-tu livré, Lison... Il fallait que je me fasse voir. J'étais gonflé. La vedette quoi !

 Et si l'on crie : "Allez André, une chanson..." Il se levait sans se faire prier, n'attendant visiblement que ça et commençait par son refrain préféré : "Je veux être cultivateur, c'est l'seul moyen pour avoir du bonheur..."

 Ou alors plus tard Ignace, Ignace, la folie du moment, le tube qui fait grimacer de rire toute la France.

 A la radio, les "crochets" font la joie des Français, des plus modestes fêtes de quartier aux plus grands galas. Avec pour apothéose, le célèbre "radio-crochet", créé dès 1936 sur les ondes de Radio-Cité par Marcel Bleustein-Blanchet et agrémenté - pour les auditeurs - du fameux coup de gong. 

Trait de génie.

 En quelques semaines, les candidats se présenteront par milliers...

 Bourvil entre donc dans l'arène et rafle tous les prix. Il enchaîne avec le concours des "fiancés du Byrrh", "le music-hall des jeunes amateurs". un tourbillon qui lui permet de s'acheter un accordéon.

 C'est le premier flirt avec la radio. Le grand amour sera pour un peu plus tard. Car survient un fâcheux contre-temps. Septembre 1939 : déclaration de guerre et mobilisation générale. La "vedette du régiment" rentre dans le rang et son destin va se mêler à celui de millions d'autres Français. Perdus, assommés, paniqués dans un pays en perdition.

 La chute s'amorce en douceur. Drôle de guerre. Sur le front, les ennemis s'observent à la jumelle et s'arrosent de propagande.

 Les coups de fusil sont rares. Comme pour anesthésier le danger et désarmer l'angoisse, la France se refuse à broyer du noir, vit le masque à gaz en bandoulière, et s'adonne, en textes et en refrains, à une fantaisie échevelée : Pierre Dac crée L'Os à moelle, Arletty fredonne Comme de bien entendu, Ray Ventura et ses boys invitent joyeusement leurs compatriotes à "pendre notre linge sur la ligne Siegfried".

 Vous connaissez la suite.

 La suite ? Une fois passé le choc de la défaite et surmontée la honte de l'occupation, les Français s'affairent fiévreusement à recoller les morceaux d'une vie ordinaire qui a subitement volé en éclats.

 Bien entendu il y a les privations, les tickets de rationnement, la peur et cette hantise permanente de ne pouvoir s'en sortir. L'heure est plus propice au couvre-feu qu'à la rigolade. Mais aux pires moments, la nature humaine fait aussi de la résistance.

 Les chansonniers commencent alors à se moquer gentiment du malheur ! des tickets, du tabac sans tabac, du sucre qui ne sucre pas, des jours sans viande.

 Paris retrouve ses affiches : Tino Rossi, Piaf, Chevalier ou Trenet chantent l'amour ou la douceur de vivre... au théâtre, on frappe les trois coups pour Guitry, Cocteau, Achard ou Anouilh... et avec Bresson, Clouzot, Becker ou Cayatte, le cinéma ne manque de rien.

 Bourvil va se remettre à imiter Fernandel.

 

 Mais cette fois, il a tout saisi, tout compris. Fini Raimbourg, fini Andrel et Fernandel. Bourvil entre en scène. 

 Plus besoin d'aller chercher Ignace ou Félicie, il n'a plus qu'à rameuter ses souvenirs de jeunesse, ses histoires de fanfare et de bals champêtres. Enterré le comique troupier. Le comique paysan sort de son champ...

 Parcours du combattant : il ne compte plus les les portes qui lui claquent au nez, les "onvous écrira" ou "ce n'est pas le genre de la maison". Mais dès qu'une audience se présente, il est là.

 Jusqu'au jour où... "Ca marche, je vous engage pour vendredi."

 Une seule chanson a suffit, M. Carrère est écroulé. Il pleure de rire. Et ce n'est pas rien, M. Carrère.

 Il a ri, c'est entendu, mais c'est client ?

 Bourvil fait un triomphe.

 Dans la foulée, il s'installe dans un minuscule appartement avec sa Jeanne, son amour de jeunesse.

"Notre boîte à sardines", disent-ils tendrement...

 Avant de l'épouser.

 Car du fond de sa campagne cauchoise, Jeanne a attendu. Elle a du faire d'ailleurs beaucoup plus, soutenant son fiancé dans les moments de creux et de déprime, l'encourageant à persévérer malgré les échecs, à se battre contre la famille également.

 Car papa et maman Lefrique, s'ils trouvent André sympathique et de bonne compagnie, l'estiment un peu farfelu pour construire durablement un bonheur à deux.

 "Faire l'artiste", ce n'est pas un métier.

 Mais Jeannette a tenu bon.

 C'est une belle histoire.

 Un peu fleur bleue dans ses premiers élans, très famille jusqu'à la fin. On écoute Bourvil religieusement :

"Ma vie privé est heureuse et sans histoires. Mon seul roman d'amour, je l'ai vécu avec Jeanne, ma femme, il dure heureusement. Au moins, je sais qu'elle m'a aimé pour moi-même, quand j'étais obscur et pauvre, non pour devenir l'épouse d'une vedette..."

 Grand chambardement.

 La France accueille ses libérateurs et retrouve son âme. Les fusillés ne sont plus les mêmes, les "fusilleurs" non plus.

 Le cauchemar s'achève, mais pour des mois encore, le catalogue d 'horreurs reste à feuilleter : Hiroshima et Nagasaki, Auschwitz et Buchenwald. Les tueurs de Nuremberg paient l'addition et aux assises de Paris, Petiot ricane devant ses valises sanglantes.

 Pas de quoi danser ? Pas de quoi chanter ? Bien au contraire, c'est le moment ou jamais. C'est la fête.

 Et quelle fête !

 

 Bourvil participe à la fête et crée : Timichiné la Poupou, Quand même, et Houpetta-la-Bella. Trois gentils succès, mais qui vont être éclipsés, balayés par un quatrième titre : L'inconnue... qui deviendra, titres plébiscités par le public, La marchande de crayons, et plus simplement encore Les crayons...

 C'est le gros boum.

... Et toute la France écoute Bourvil à la radio...

 

 "Elle vendait des cartes postales

puis aussid es crayons.

Cars a destinée fatale,

c'était de vendre des crayons.

 

 La guerre est finie. Et Raimbourg a gagné son pari.

 

 Août 44. Les Français retrouvent la liberté des ondes. Débarrassés de Radio-Paris et de sa propagande, ils ferment la sinistre parenthèse, reviennent à leurs habitudes d'avant-guerre.

 La bonne vieille TSF reprend du service à plein temps.

 Cela ne va pas durer, "Le poste" va débouler.

 On finit de manger à temps, on débarrasse la table, on fait taire les enfants, et on tourne le bouton. Chaîne Parisienne ou Radio-Luxembourg. Pas d'autres choix.

 Commence alors, dans le silence et la pénombre, la grande-messe des ondes...

 

 Pas de télévision bien sûr, pas - ou si peu - de bagnoles pour les week-ends. Le cinéma est encore une sortie, une fête. Pour le quotidien, le midi, la soirée ou le dimanche : la radio, rien que la radio. Séries, théâtre, feuilletons, variétés.

 Avec bruitage, fond sonore, effet spéciaux...

 Captivés, ensorcelés, les "chers auditeurs" et la petite boîte font la fête.

 Les chansonniers ont la grosse côte, Piedalu-Ded Rysel est increvable, la famille Duraton renaissante en reprend pour vingt ans, et "Ploum ploum tralala" descend dans la rue.

 Pierre Tchernia raconte : "Toute une génération découvre la liberté. Une sensation extrêmement forte. On avait encore faim, il y avait des restrictions, mais les Allemands n'étaient plus là. On était libres. Ce fut donc une explosion. Et pour les jeunes, la découverte du jazz et des films américains d'avant-guerre qui déferlaient sur les écrans après avoir été stockés dans les caves pendant quatre années..."

 Inventée en 1924, la radio avait connu son premier éclat avant la guerre. Essentiellement grâce à Radio-cité, Radio 37 ou le poste Parisien.

 Et les anciens talents refont surfaces : Jean-Jacques Vital, Saint-Granier dit "le marquis", Jean Nohain, le légendaire "Jaboune" bientôt sacré empereur des ondes...

 Et d'autres, les nouveaux, qui surgissent : Robert Beauvais et Francis Blanche surtout, génial novateur.

 

 Bourvil sait que la radio est le passage obligé parce que s'il fait courir le Tout-Paris, il n'ya que la radio pour faire courir toute la France.  Il passe alors à "Sans tambour, ni trompette", puis sur "Sans rime ni raison" sur Paris-Inter. Mais il ne passe pour une seule chanson. Puis la chance va lui ouvrir les bras.

 Largement.

 Jean-Jacques Vital - l'un des grands manitous des ondes et héritier des meubles Lévitan - va le découvrir.

 Son "Pêle-Mêle" est l'émission vedette du moment. Animée apr Vital lui-même, c'est une espèce de patchwork radiophonique avec chanson et sketches, avec des jeux également, animé par le célèbre Monsieur Champagne. Sans oublier, pour la partie musicale, Ray Ventura ets es Collégiens.

 

 "Pêle-Mêle, c'est notre nouvelle émission,

Pêle-mêle où il y a des brunes et des blondes,

Il faut, il faut de tout pour faire un monde,

Pêle-Mêle...

 

... chante le générique.

 Dès sa première apparition, Bourvil cartonne surtout quand il chante ses crayons et où les Française se amrrent derrière leur poste de radio en écoutant les commentaires "débiles" du style :

 

 "C'est triste, hein quand même, de ne pas reconnaître son enfant. Faut pas être physionomiste. il me semble que si j'avais un enfant, je le reconnaîtrais. A condition qu'il me ressemble, naturellement..."

 Désormais, et durant des mois, la France des auditeurs se met à l'écoute de Radio-Luxembourg, chaque vendredi, à partir de 20 h 30.

 Et c'est l'explosion de Bourvil qui aligne chansonnette sur chansonnette. Qui se souvient de l'iénarrable Fille des abattoirs.

 

 "C'est la pauvre fille des abattoirs,

A la Vilette, il faut la voir,

Dernier supplice des pauvres moutons, des pauvres génisses,

Chair à saucisse pour que les riches, ils se remplissent...

 

 ... Et monologue sur monologue : La plume, L'inventeur, L'ingénieur, Le vélo, Le conservatoire, et Les Castagnettes, l'un de ces grands succès du moment.

 

 Il enchaîne à "Constellation 48" où les chansonniers sont en vogue. Puis sur Radio-Luxembourg, il devient le client attitré du "Café du coin" où, face au barman Jacques Grello, puis Maurice Horgues, il sert quelques vérités premières et humoristiques sur le pauvre monde.

 Cinq minutes quotidiennes. Le tout sous la bannière de plus en plus envahissante de la publicité. Consommateur modèle, Monsieur Chose n'omet jamais de terminer sa discussion par un vibrant :

 3Mais Victor, donnez-moi mon  Vérigoud. car quand je n'ai pas mon Vérigoud, je boude..."

 Ou plus tard, par un tout aussi éloquent :

"Cinzano, moi j'aime ça !"

  Autre grand souvenir radiophonique : Les aventures de Bourvil sur Radio-Luxembourg.

 

 En 1952, c'est un nouveau et formidable succès avec l'émission "Soucoupes volantes" écoutée par plus de quinze millions d'auditeurs.

 Puis suite à l'incroyable triomphe de La route Fleurie, il reforme avec Georges Guétary "Cavalcade".

 

 La suite ? Bourvil frappe à la porte de Roger Pierre :

"Fais-moi une chanson d'ouvrier, demande-t-il, j'en ai marre de jouer les paysans..."

 C'est ainsi que naît A Joinville-le-Pont. Heureux de devenir "un plombier-zingueur", Bourvil inscrit la chanson à son répertoire. 

 Gros succès.

 Tout le monde reprend "A Joinville-le-Pont-Pont-Pont" en coeur....

 Dans la foulée, Bourvil et Jean-Marc Thibault, amuseurs-duettistes en pleine ascension, décident de reprendre Les plombiers-zingueurs. Ils en feront un tube.

 Au cinéma, on se l'arrache, avec un succès populaire garanti.

De Pour sûr...

"Avec ses yeux de braise

au pied des meules de foin,

et moi de l'herbe aux lapins,

pour sûr... qu'est-ce que tu dis ?

 

... à la tactique du gendarme...

 

 "Un gendarme doit avoir de bons pieds,

mais c'est pas tout, mais c'est pas tout.

Comme la montre à son tic-tac,

le gendarme a sa tactique...

 

... en passant par C'est l'piston...

 

 "Qu'est-ce qui m'a fait venir à Paris,

c'est l'piston...

 

 C'est toute la France profonde, celle de la rue, des bistrots, des ateliers d'usine, des fêtes de quartier et des bals de campagne, qui fredonne les dernières chansons de l'ami Bourvil.

  Clignotant de la ferveur populaire, les chansons, mots, gags et expressions de Bourvil sortent de l'écran et descendent de scène pour trotter dans la vie quotidienne des Français : les "Qu'est-ce que tu dis", "pour sûr" et autres "c'est bête, hein"... on les entend partout.

 Plus tard, ce sera le "bourreau d'enfant" de Fernand Raynaud et plus proche de nous encore, ce sera "l'enfoiré" de Coluche. 

 Fête au village. les jeunes filles se sont pomponnées. Les garçons rasés de près - la barbe de deux jours n'est pas encore à la mode. Belles robes et beaux costumes sont de sortie. Aux portes des magasins, les affichettes annoncent l'évènement.

 Un vaudeville très proche de la comédie musicale où Michel Simon, Arletty, Mila Parély et Andrex fredonnent en choeur Comme de bien entendu. Chanson célèbre, écrite par le réalisateur qui a fort bien résisté à l'épreuve du temps.

 

 Puis c'est le raz de marée. Des millions de téléspectateurs rient en découvrant La Bonne Planque. Pourtant le surlendemain les critiques sont franchement détestables et descendent en bloc la pièce.

 Et là, évènement extraordinaire, le public réagit en masse. les journaux, les télévisions reçoivent des sacs de lettres. 

Tollé général.

 "La meilleure soirée depuis longtemps"... "Enfin un spectacle amusant"... "Redonnez-nous du Bourvil"... "Pour une fois qu'on s'amuse."

 Le mouvement est d'une telle ampleur que plusieurs rédacteurs vont jusqu'à avouer : "Peut-être avons-nous eu tort de passer sur l'autre chaîne"... "Peut-être avons-nous tourné le bouton trop tôt."

 Pour Bourvil, une seule chose compte que le public soit content. Sa phrase clé : "Ca va, ils sont contents." On peut alors se coucher tranquillement.

 Il a aussi confié un jour :

"Quand le rideau tombe il faut que les gens se disent avec regret : "Déjà fini." C'est ça le métier, et pas autre chose."

  Comme dit sa femme : "André se réveille le matin en éclatant de rire... et le soir, quand il se couche, il rit encore."

 Bourvil qui, selon la formule de Sacha Guitry, en jouant la comédie prolonge les jeux de l'enfance. Bourvil s'amuse.

 Performances de haut vol et cabrioles en rase-mottes s'emmêlent dans le désordre. Les experts s'interrogent : après tout, si ce Bourvil possède don et nature, peut-être n'a-t-il pas la carrure ?coincent au bord de l'exploit, le bras qui tremble ? Ce que François Chalais appelle "la terreur de devenir grand".

 La terreur de devenir grand.

Partager cet article
Repost0
Published by Régis IGLESIAS - dans Les souvenirs de ...

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin