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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 16:05

Le Petit Journal illustré"Extraits du roman L'échappé Belle.

 

Il y a plein de choses dans notre tête. Il y a la musique et les écrivains. Des chemins, des mains, des tanières. Des bouts d'étoiles filantes recopiés sur des reçus de carte bleue, des pages arrachées, des souvenirs heureux et des souvenirs affreux.

 Des chansons, des refrains sur le bout de nos langues. Des messages archivés, des livres massues, des oursons à la guimauve et des disques rayés. Notre enfance, nos solitudes, nos premiers émois et nos projets d'avenir. Toutes ces heures de guet et toutes ces portes tenues.

 Les flip-flap de Buster Keaton. La lettre d'Armand Robin à la Gestapo...


"Il m’est parvenu que de singuliers citoyens français m’ont dénoncé à vous comme n’étant pas du tout au nombre de vos approbateurs. Je ne puis, messieurs, que confirmer ces propos et ces tristes écrits. Il est très exact que je vous désapprouve d’une désapprobation pour laquelle il n’est point de nom dans aucune des langues que je connaisse (ni même sans doute dans la langue hébraïque que vous me donnez envie d’étudier).

Vous êtes des tueurs, messieurs ; et j’ajouterai même (c’est un point de vue auquel je tiens beaucoup) que vous êtes des tueurs ridicules. Vous avez assassiné, messieurs, mon frère le travailleur allemand ; je ne refuse pas, ainsi que vous le voyez, d’être as- sassiné à côté de lui."


... et le bélier des nuages de Michel Leiris. La scène où Clint Eastwood se retourne en disant... Oh... and don't kid yourself Francesca... et celle où Nicola Carati soutient ses malades suppliciés au procès de leur bourreau. Les bals du 14 juillet à Villiers. L'odeur des coins dans la cave. Nos grands-parents, le sabre de Monsieur Racine nos fantasmes de provinciaux et nos veilles d'examen.

 L'imperméable de Mam'zelle Jeanne quand elle monte derrière Gaston sur sa moto.  Les passagers du vent de François Bourgeon et les premières lignes du livre d'André Gorz à sa femme.

"Tu vas avoir quatre-vingt-deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que quarante-cinq kilos et tu es toujours belle, gracieuse et désirable".

 Marcelo Mastroianni dans Les Yeux noirs et les robes de Cristobal Balenciaga. L'odeur des poussières et du pain sec des chevaux, le soir, quand nous descendions du car. La tête de Simon quand il a entendu Bjork pour la première fois de sa vie et Monteverdi sur le parking du Macumba.

 Toutes ces bêtises, tous ces remords. Nos amours perdues, nos lettres déchirées et nos amis au téléphone. Ces nuits mémorables, cette manie de toujours tout déménager et celui ou celle que nous bousculeront demain en courant après un autobus qui ne nous aura pas attendus.

 Tout ça et plus encore. Assez pour ne pas s'abîmer l'âme. Assez pour ne pas essayer de discuter avec les abrutis. Qu'ils crèvent. Ils crèveront de toute façon. Ils crèveront seuls pendant que nous serons au cinéma.

 

"Plus les charges, plus la taxe professionnelle, plus les impôts locaux, plus son bail et moins la TVA. Et la CSG... Je pose huit et je retiens deux... Et les congés payés... font dix que je multiplie par trois... tiquetiquetic..."

Carine se désinfecte toujours les mains quand elle sort d'un lieu public. C'est à cause de l'hygiène. Parce que Carine, elle voit les microbes. Elle voit leurs petites pattes velues et leur horrible bouche. C'est la raison pour laquelle, elle ne prend jamais le métro. Elle ne peux pas s'empêcher de penser aux gens qui ont mis leurs pieds sur les fauteuils et collé leurs crottes de nez sous l'accoudoir. Du coup, elle met toujours ses gosses en garde.

 Touche pas, c'est sale. 

 Ôte tes mains de là.

 Ne partage pas.

 Ne va pas dans la rue.

 Tu le fais exprès ou quoi ?

 Ne t'assieds pas par terre où je t'en colle une !

 Toujours se laver les mains. Toujours se laver la bouche. Toujours juger les mamans à la couleur des oreilles de leur mômes .

 Toujours.

Toujours juger.

 

 D'ailleurs dans la famille de Carine, on a vite fait de se déboutonner au milieu du repas et de parler des arabes.

 Le père de Carine, il dit les crouilles. Il dit : "je paie les impôts pour que les crouilles fassent dix gamins". Il dit : "Je te foutrais ça dans un bateau, et je torpillerais toute cette vermine, moi..." Il aime bien dire aussi : "La France est un pays d'assistés et de bons à rien. Les Français sont tous des cons."

 Et souvent, il conclut comme ça :

"Moi, je travaille les six premiers mois de l'année pour ma famille et les six autres pour l'Etat, alors qu'on  ne vienne pas me parler des pauvres et des chômeurs, hein ?! Moi, je travaille un jour sur deux pour que Mamadou puisse engrosser ses dix négresses alors qu'on ne vienne pas me faire des leçons de morale !"

 Son père ? Il est gérant d'un casino (les petits pois, pas le terrain de jeu).

 Comment fait mon frère pour la supporter sa Carine ? Je me demande s'il ne rêve pas quelquefois de l'attacher à un arbre et de démarrer en trombe. Pourquoi lui parle-t-elle si mal ? Sait-elle que l'homme assis à ses côtés était un Dieu des modèles réduits ? Un petit gars têtu qui participait à tous les concours et les gagnait presque tous : Nesquik, Ovomaldine, Babybel, Caran d'Ache, Kellogg's et Club Mickey ?

Une année, son château de sable était si beau que les membres du jury l'ont disqualifié en l'accusant de s'être fait aider. Il a pleuré toute l'après-midi et notre grand-père a dû l'emmener dans une crêperie pour le consoler. Là, il a bu trois bolées de cidre d'affiler.

 Sa première cuite. 

 Réalise-t-elle que son bon toutou de mari a porté jour et nuit et pendant des mois une cape de Superman en satin rouge qu'il pliait consciencieusement dans son cartable chaque fois qu'il franchissait les grilles de l'école ? Le seul garçon qui savait réparer le photocopieur de la mairie. Et le seul aussi qui n'ait jamais vu la culotte de Mylène Carois, la fille de la boucherie Carois et fils. Pas intéressé.

 Je ne sais pas s'il est heureux. Mais il est content aujourd'hui. Sa Lola est dans le train...

 Il y a quelque chose de spécial entre eux. D'abord, ce sont les plus rapprochés, dix-huit mois d'écart, et puis, ils ont été vraiment enfants ensemble.

 Les 400 coups, c'était toujours eux. Lola avait une imagination délirante et Simon était docile, ils se sont enfuis, ils se sont perdus, ils se sont battus, ils se sont martyrisés et ils se sont réconciliés. Lola était une cheftaine cool qui turbinait à mille idées la minute et veillait sur son grand-frère comme une poule ombrageuse. Elle lui confectionnait des gloubiboulga  au Benco et elle venait le chercher au milieu de ses Lego quand c'était l'heure de Goldorak ou d'Albator.

 Ensemble, ils ont détalé devant des taureaux qui n'en étaient pas et visité des maisons hantées pour de vrai.

Ils ont tiré sur la sonnette de la mère Margeval jusqu'à ce qu'elle soit mûre pour l'asile et détruit des pièges, ils ont pissé dans les lavoirs, trouvé les magazines cochons du maître, volé des pétards, allumé des mammouths et pêché des petits chats qu'un salaud avait enfermés vivants dans un sac en plastique.

 Et le jour où le Tour de France est arrivé dans le village... Ils sont allés acheter cinquante baguettes et ont vendus des sandwichs à tour de bras. Avec les sous, ils se sont acheté des farces et attrapes, soixante Malabar, une corde à sauter pour moi, une petite trompette pour Vincent et le dernier Yoko Tsuno.

 Oui, c'était une autre enfance...

 Eux savaient ce qu'était une dame de nage, fumaient des lianes et connaissaient le goût des groseilles à maquereau. D'ailleurs l'évènement qui les a le plus marqués a été consigné en secret derrière la porte de la remise :

"Aujourd'hui le 8 avril, on a vu l'abé en chorte"

 Et puis ils ont vécu ensemble le divorce des parents. Parce qu'on ne peut pas grandir dans une maison où les gens ne s'aiment plus, si ? 

 Non. On ne peut pas. Pousser peut-être mais pas grandir.

 La suite est plus sordide. Avocats, pleurs, chantage, chagrin, nuits blanches, fatigue, renoncements, culpabilité, douleur de l'un contre douleur de l'autre, agressivité, attestations, tribunal, clans, appel, manque d'air et front contre le mur. Ma mère n'est pas venu au mariage. Se cogner sa famille. Tous ces oncles, ces vieilles tantes et ces cousins éloignées. Tous ces gens qui n'ont pas divorcé. Qui se sont arrangés. Qui ont fait autrement. Tout ce folklore. Les serment de fidélité éternelle appris par coeur, les discours potaches, les deux mains sur le même couteau et le beau Danube bleu quand on commence à avoir vraiment mal au pied Mais surtout : les enfants. Ceux des autres.

 Ceux qui vont courir dans tous les sens toute la journée, les oreilles un peu rouges d'avoir fini les fonds de verres,  en salissant leurs beaux habits et en suppliant de ne pas aller se coucher tout de suite. Ils sont toujours ce qu'il y a de mieux à regarder. Ils sont toujours les premiers sur la piste de danse et les seuls à oser dire que le gâteau est écoeurant. Ils tombent amoureux fous pour la première fois de leur vie et s'endorment épuisés sur les genoux de leurs mamans.

 Peu avant d'arriver, Simon nous avait dégoté un petit chemin bordé de mûres. Nous nous sommes jetées dessus en évoquant les charmilles de la maison de Villiers avec des trémolos dans la voix. Carine, qui n'avait pas bougé le cul de la voiture, nous a rappelé que les renards pissaient dessus.

 On s'en foutait.

  Erreur...

 Nous avons redémarré dans un nuage de poussière. Exactement comme si nous venions de braquer une banque. On s'attendait à ce que Carine gueule folle de rage et la bouche pleine d'écume. mais non, rien. Calme plat. Simon a rallumé la radio et les Bee Gees bêlaient :

And we're stayin' alive, stayin' alive...

Ha Ha Ha... Stayin' alive, stayin' alive...

 Oh peuchère. C'était trop beau pour être vrai. C'était un signe ! (Non. C'était une dédicace de Patou pour fêter leur anniversaire de rencontre au bal de Treignac en 1978, mais ça on ne l'a su que plus tard.) 

 Murmures dans l'assemblée.

 Le mariage ? Guy Macroux avait un faux air de Dario Moreno. Petite moustache au RégéColor, gilet flamboyant, joaillerie de prix et voix de velours.

 Aux premières mesures d'accordéon, tout le monde était en piste :

"Ce qui lui va, c'est un p'tit tchachach

- Ah !

 Ce qui lui faut, c'est un pas de mambo

- Oh !

Allez tous ensemble !

- La la la... la la la la...

Je n'entends rien !

- LA LA LA... LA LA LA LA LA...

- Et au fond là-bas ! Les Mamies ! Avec nous, les filles !

 Opidibi poï poï !"

 Je suis sortie. Lola est venu me rejoindre for the moonlight cigarette.

 Elle était suivi d'un type un poil collant qui tenait absolument à la réinviter à danser. 

 Chemisette façon hawaïenne à manches courtes, pantalon de viscosse, chaussettes blanches avé la rayure tennis et mocassins tressés.

 Un charme fou.

 Et, et, et... J'allais oublier : le fameux harnais en cuir noir avec les poches poitrine ! Trois poches à gauche et deux à droite. Plus le couteau à la ceinture. Plus le portable sous sa housse. Plus la boucle d'oreille. Plus les sun glassizes. Plus la chaîne pour retenir le porte-feuille. Moins le fouet.

 Indiana Jones en personne.

- Tu me présentes ?

- Heu... Jean-Pierre ?

- Michel.

- Ah, oui, Michel ! Michel Garance, Garance Michel...

- jean-Michel. C'est Jean-Michel que je me nomme... Jean comme les gens et Michel comme le Mont Saint-Michel. Alors comme ça vous êtes soeurs ? Vous ne vous ressemblez pas. Vous êtes sûres qu'y en a pas une qui est du facteur ?

 Wouarf wouarf wouarf.

 Il enchaîne : "Hé ! Tu connais celle du mec qu'à cinq bites ?

- Euh... Non, je n'ai pas cette chance.

- Donc, c'est un mec, il a cinq bites.

 Silence.

- Et alors, je demande.

- Alors son slip lui va comme un gant !

 Au secours.

- Et celle de la pute qui suce pas ?

- Plait-il ?

- Tu sais comment on appelle une pute qui suce pas ?

- Hélas non.

- He ben on l'appelle pas. Ha ! Ha ! ha !

 Heureusement mes frères sont arrivés à ce moment-là.

- On s'éclipse ?

- Bonn idée.

 

Tout l'amour que j'ai pour touâââ...

Wap dou ouâ douâ douâ... Wap dou ouâ...

La voix de Guy Macroux résonnait dans tout le village et nous dansions entre les voitures.

Mes criiiiiis de joiââââ, je te les doiâââ...

Encore combien d'années avant d'être vieux ?

  La vie est comme une grande cour de récré et nous sommes toujours ces lycéennes si populaires qui chambraient autrefois parcequ'elle était première de la classe. Ces filles  belles, inséparables, rigolotes, , et admirées en secret.

  La fin ? Marvin en Monsieur Loyal : Here my Dear... This album is dedicated to you... Une version débridée du Pata Pata de Miriam Makeba pour nous délier les jointures,. Le Beat It de feu bambi à fond les manettes, Friday I'm in Love des Cure pour - pardon, je baisse le son - saluer ce beau week-end, les Common people, Boby Lapointe déplorant t'es plus jolie que jamais... sauf le coeur. Ton coeur n'a plus la chaleur que j'aimais...

 Sa maman des poissons et celle d'Eddy Mitchell, m'man, j'viens tout juste d'avoir mes quatorze ans... J'te promets, j'te gagnerai plein d'argent...

 Une sublime version de I will survive des Musica Nuda et une autre, toute fêlée, de My Funny Valentine par Angela Mc Clusbey. De la même, un Don't explain à vous faire chialer le plus queutard des coureurs... Christophe dans son gilet de satin, c'était la dolce vita... Voulzy qui se barre à Grimaud et Dylan qui répète à l'envie I want you à deux soeurs presque vierges.

 Allons où le destin nous mène, Germaine, allons à notre guise... Love me pr leave me, implore Nina Simone pendant que je sirprends ma Lola en train de se frotter le nez... Ttt tt... Vincent n'aime pas voir sa soeur triste et lui balance les flutiaux de Goldman pour  la requnquer... Ainsi fait l'amour et l'on n'y peut rien...

 Montand en souvenir de Paulette et Bashung en souvenir de Bashung... D'heure en heure l'apiculteur se meurt

  La Marée de Patachou et Le petit bal perdu du faux ingénu, Bjork qui hurle que c'est trop calme, le Nini Dominus de Vivaldi pour faire plaisir à Camille et la chanson de Neil hannon que Mathilde aimait tant, Kathleen Ferrier pour Mahler, Glenn Gould pour Bach et Rostro pour la paix. la chanson douce d'Henri Salvador, celle-là même que nous chantait notre maman, et qu'en suçant nos pouces, nous écoutions nous endormant. Dalida, il venait d'avoir dix-huit ans, il était bôôô comme un enfant...

La BO de Pas sur la bouche, ce film qui m'avait sauvé la vie à un moment où je n'en voulais plus.

 Une petite page de météo, à la pluie sur Nantes de Barbara, Luis Mariano yodle son soleil de Mexico, Pyeng Threadgill répète Close to me et je me dis que c'est exactement ça, mes chéris... L'élégance de Cole Porter sublimée par celle d'Ella Fitzgerald et Cindy Lauper pour faire contraste.

 Et des tas d'autres encore... Des tas de mégaoctets de bonheur.

 Des clins d'oeil, des souvenirs, des slows ratés en souvenir de soirées pourries, miousic wase maille feurst love (for connoisseurs only), du klezmer, de la motown, de la guinguette, du gregorien, une fanfare ou de grandes orgues, et soudain, alors que la voiture picolait et que la pompe s'affolait, Ferré etAragon qui s'étonnent : Est-ce ainsi que les hommes vivent ?

 Plus les titres défilaient, plus j'avais du mal à contenir mes larmes. C'était trop d'émotions d'un coup. Ma famille et toutes les musiques qui m'aidaient à vivre depuis si longtemps.

 Il fallait que je me mouche.

"Un petit dernier pour la route" a dit Vincent.

 C'était la reprise d'Hallelujah de Leonard Cohen par Jeff Buckley.

 Aux premières notes de guitare, je me suis mordu les lèvres et j'ai fixé le plafonnier pour ravaler mes larmes.

 Nous avons passé la fin du trajet sans échanger la moindre parole. A nous rembobiner le film et à songer au lendemain.

 Fin de la récréation. la cloche allait sonner. En rang deux par deux.

 Silence s'il vous plaît.

 Silence, j'ai dit.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Les souvenirs de ...

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin