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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 14:43

buvard--Viandox"Souvenirs d'école.

 

 C'est un fait, on a tendance  à ne faire guère attention aux enfants : ils sont petits, bruyants, remuants, chiants :

"Ôtes-toi de là", "Ôtes-toi du milieu", "Ôtes-toi de mes pattes", bref, l'enfant passe une bonne partie de sa vie à s'ôter.

 Pour retenir un peu l'attention, il suffit juste au fond qu'il tienne à la main son carnet de notes.

"Ôtes-toi du milieu" devient alors : "Viens un peu par ici, toi, que nous examinions  cela".

Personnellement, j'ai toujours préféré m'ôter du milieu. Sauf avec les femmes.

 Je me comprends.

 

 Autre fait indubitable : cela fait maintenant des décennies et on fêtera sans doute le centenaire très bientôt que les écoliers imitent ou tentent d'imiter la signature du chef de famille.

 La fraude scolaire est aussi une institution. Je l'ai fait, j'arrivais à atteindre en cette matière une perfection absolue. Presque j'en voulais à mon père d'avoir une signature si facile à imiter. Bref, je suis devenu un crac en imitation pour éviter de prendre un coup de pied au cul.

 "Vite fait bien fait, paf, une bonne gifle et on en parle plus."

 Pas de lenteur, de réflexion, de doigté, de complications. Paf dans la gueule et s'est réglé.

"Et puis comme ça on en parle plus et Mimile il préfère ça, hein Mimile tu préfères ça ?

 Mimile : "Oh oui, papa, je préfère ça."

 - Vous voyez, qu'est-ce que je vous disais, il préfère ça."

 C'est comme ça, il semble dorénavant acquis qu'il est difficile de passer sa vie sans donner de cou de pied au cul.  La constitution de l'individu étant telle qu'au bout d'un certain niveau d'agacement, l'homme est un football pour l'homme.

 J'ai connu un instituteur vanné, excédé, pour qui en fin de journée tous les culs des enfants étaient des ballons.

 Je le revois shootant dans tous les sens, marquant des buts comme Platini. C'était plus fort que lui.

 Et puis, il y a les autres élèves aussi. Les petits camarades...

 Une règle essentielle de communication veut que les égaux sont rassurants.

 Phrase choc :

 "Et puis à l'école, tu te feras des petits camarades..."

 Exacte sans doute mais il ne faut pas oublier qu'on s'y fait aussi des ennemis.

 Avec les phénomènes de leaders, de têtes de Turc, de cafteurs, de chouchou, de lécheurs, de cancres invétérés, de grandes gueules, de forts en thème, de fiers-à-bras et autres voleurs de billes.

 J'en passe évidemment.

 Et puis, il ne faut pas oublier que la première classe, c'est le passage à la communauté. On était seul peinard, ou avec le petit frère ou la grande soeur, bref à la maison et voilà le plongeon au milieu des autres, une trentaine d'inconnus où le hasard règne. Et on sait, vous savez, que le hasard fait rarement bien les choses.

 Et comme par hasard, je me suis coltiné du cours préparatoire au cours moyen un dénommé Alvarez qui de la première seconde à la dernière m'a considéré comme un punching-ball, une serpillière, un paillasson, bref un souffre douleur.

 Je rêvais de grandir, de prendre des biceps, des pectoraux et de lui mettre un jour une branlée mémorable., mais Alvarez grandissait plus vite que moi et à chaque rentrée, il doublait de volume. Mais un jour, je l'aurais. Je l'aurais ! 

 L'école, c'était donc M. Bouchacour pour ses dictées, mais aussi Alvarez et ses tortures, sa bande de soudards impitoyables, car il était chef de bande, Alvarez. Et si on lui échappait à lui, les autres vous faisaient prisonnier et c'était pire : billes volées, osselets dérobés, équerre cassée, plumier dispersé...

 "Tu te feras de petits camarades..."

  Moi j'ai supporté Alvarez pendant cinq ans qui gonflait à vue d'oeil, dix centimètres de plus à chaque retour de vacances, je me demande où il en est ce type avec sa croissance d'enfer, un jour sa tête va apparaître par dessus les murs du quartier, il viendra me chercher pour une ultime rouste.

 Trente mètres de haut, deux tonnes, je n'ai pas fini d'en baver...

 

 Collection "Souvenirs d'école"

 Je ne veux pas aller à l'école ;  La rentrée ;  L'écolier ; L'institutrice ;  Les cancres  

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Published by Régis IGLESIAS - dans Souvenirs d'école

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin