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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 10:48

imagesCAHXLVC1"Coupables ou innocents ?

 

Le 24 décembre 1919, un mercredi, à 7 h 40 du matin, un camion roule dans le jour qui se lève à peine sur Bridewater.

Le véhicule roule lentement. tout à coup, le chauffeur aperçoit devant lui une voiture aux vitres fermées par des rideaux. Cette voiture se met en travers, les roues sur le trottoir, bloquant tout passage. Trois hommes en sortent et s'élancent vers le camion. l'un d'eux arbore une moustache brune, il porte un long pardessus noir et il brandit une carabine. deux autres exhibent des pistolets. L'homme à la moustache brune s'agenouille et vise. Une fusillade s'engage de part et d'autre mais un tramway arrive, Graves, le chauffeur, perd le contrôle de son camion qui va s'écraser contre un poteau électrique. Alors les trois agresseurs sautent dans leur voiture et s'enfuient.

Le chef de police de Bridgewater s'appelle Michael Stewart. Il déclare volontiers qu'il n'a d'ennuis qu'avec les étrangers. En ce qui concerne l'attaque du camion, logique avec lui-même, il soupçonne des russes d'avoir fait le coup. Graves, le chauffeur, qui a vu les hommes de près déclare : ce sont des Italiens. 

 

Malgré l'heure matinale, l'affaire a eu des témoins. On les interroge. Ils ne sont pas d'accord sur le modèle de la voiture. Certains parlent d'une Hudson, d'autres d'une Buick. Or une Buick a été volée dans la région un mois plus tôt à Needham. Stewart se demande s'il ne s'agirait pas de celle-là. Un indicateur affirme que les auteurs de l'attentat sont des Italiens et des anarchistes. Rien de plus mais l'idée vient de s'inscrire dans l'esprit de Stewart. Il ne l'abandonnera plus.

 

Le 15 avril 1920, surviendra quelque chose d'infiniment plus grave que l'affaire de Bridgewater. ce jour-là, à 3 heures et quelques minutes de l'après-midi, Parmenter, le chef caissier d'une fabrique de chaussures traverse une rue. Il n'est pas eul. Un garde du corps l'accompagne, un nommé Berardelli. Sa présence s'explique : les deux hommes transportent chacun plus de 15 000 dollars. La paye. Or dans cette rue, Parmenter aperçoit deux hommes bruns, de taille moyenne, les mains dans les poches. Quand Berardelli arrivent à la hauteur des deux inconnus, ceux-ci retirent leurs mains de leurs poches. L'un d'eux empoigne Berardelli par une épaule et brandit un revolver. Berardelli tente de se saisir de son agresseur mais celui-ci tire sur lui. Trois fois. Parmentier se retourne, il voit Berardelli glisser à terre. il n'a pas le temps de réagir : l'homme à la casquette tire sur lui, en pleine poitrine. Parmenter fait quelques pas vacillants. Une nouvelle balle l'atteint dans le dos, il s'abat. Puis les bandits vont réussir à s'enfuir en voiture.

Telle fut l'attaque de South Braintree, elle allait être la pierre angulaire de l'affaire Sacco-Vanzetti. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que cet attentat a été perpétré en plein après-midi, devant une multitude de témoins. Là, des ouvriers italiens travaillaient. Là, plusieurs passants circulaient. des employés ont pu observer la voiture à l'arrêt et fixer dans leur mémoire l'image de ses passagers. Ils ont vu toute la scène. Berardelli est mort presque sur le coup. Parmenter mourra le lendemain, à 5 heures du matin.

L'enquête a commencé sur-le-champ. On interroge plus de 50 témoins. Certains dépeignent une voiture noire, d'autres une voiture verte, pour les uns elle est brillante, pour d'autres couverte de boue. Des témoins jurent qu'il y avait deux voitures. On dépeint des bandits tantôt bruns, tantôt pâles, vêtus de bleu, ou de marron ou de gris. On leur voit un chapeau ou une casquette ou rien du tout. Certains ont entendu huit coups de feu, d'autres trente. On procédera par élimination pour arriver à une description qui doit se rapprocher de la vérité : il s'agit d'une voiture de tourisme. Cinq hommes ont participé à l'attentat, dont le conducteur de la voiture, pâle et blond. Les deux agresseurs du début étaient petits et rasés.

On a montré aux témoins des photographies de repris de justice. Trois d'entre eux dont une certaine Mary Splaine, affirment avoir reconnu l'un des agresseurs. Il s'agirait d'un nommé Palmisano. Mary Splaine est catégorique : c'est très exactement l'homme qu'elle a vu dans la voiture agiter un revolver. Voilà une piste intéressante. malheureusement, on s'aperçoit que Palmisano, pour le moment, se trouve confortablement hébergé à la prison de Buffalo. Il faut chercher ailleurs.

Bref, de fil en aiguille, près avoir exploré quelques pistes, on va trouver deux hommes. On les arrête. On les fouille. On trouve un revolver dans la poche arrière de l'homme à la moustache et un colt dans la ceinture de l'homme rasé. Interrogé, l'homme rasé déclare s'appeler Nicola Sacco. Et l'homme à moustache Bartolemo Vanzetti. C'est fait. Les deux hommes sont pris dans la nasse. Ils n'en sortiront plus.

Stewart le leur a dit : ils sont suspects. Riend e plus. La police ne détient aucune preuve qui les rattache directement à l'affaire de South Braintree ni à celle de Bridgewater. Pour remonter jusqu'à eux, Stewart n'a suivi que le fil le plus ténu que l'on puisse imaginer. Ils étaient au mauvais endroit, au mauvais moment. c'est tout. L'ennui, c'est qu'on les a trouvés armés tous les deux. On l'a affirmé souvent : s'ils n'avaient pas été porteurs d'armes ce soir-là, il n'aurait pas existé d'affaire Sacco-Vanzetti. ils vont passer la nuit en prison. Une première nuit qui sera suivie par des centaines et des centaines d'autres.

L'interrogatoire commence. Bowles, qui avait déclaré que l'agresseur portait une moustache courte et avait estimé qu'il s'agissait d'un Polonais, reconnaît du premier coup Vanzetti, Italien à l'épaisse moustache tombante. Il est hors de doute que la police à commis ce jour-là une très grosse faute. On s'est borné à montrer aux témoins Sacco et Vanzetti. Seuls. La règle, dans une telle situation, c'est de mêler les suspects à d'autres et de demander aux témoins de désigner ceux qu'ils reconnaissent. En n'exhibant que les suspects, on a couru le risque que les témoins impressionnables aillent d'eux-mêmes au-devant de la déposition souhaitée.

Le 22 juin 1920, la machine est lancée et le procès peut démarrer. Le long défilé des témoins a commencé, chacun allant prendre place sur le siège réservé. Harding comparaît, toujours sûr de lui. il a décrit primitivement la voiture de l'attentat comme étant une Hudson. il déclare à présent que c'est une Buick. dans sa première déclaration, il avait donné une description du bandit armé qui ne ressemblait en rien à Vanzetti. Maintenant, il le reconnaît parfaitement. Cox qui, dans le poste de police de Brockton, n'avait pas voulu reconnaître Vanzetti, déclare aujourd'hui être certain que c'est lui. Mme Brooks affirme qu'elle est sûre que vanzetti conduisait la voiture, elle l'a vu de ses yeux. Or Vanzetti ne sait pas conduire. Un petit vendeur de journaux déclare que Vanzetti est l'homme à la carabine. Il a reconnu à sa manière de courir qu'il était étranger. L'avocat Vahey lui demande si les Italiens ou les Russes courent différemment des Suédois ou des Norvégiens. Le petit vendeur reste coi.

La parole est à la défense. Le témoin principal est un enfant : Beltrando Brini. Il a aidé, toute la matinée du 24, Vanzetti à livrer ses anguilles. Il évoque en détail ses faits et gestes et décrit avec une grande précision le trajet à travers la ville. Le coiffeur de Vanzetti déclare ne lui avoir jamais rasé la moustache depuis cinq ans. Deux membre de la police de Plymonth confirme qu'il a toujours eu la même moustache. Il n'a donc aucun rapport avec l'homme à la moustache rasée primitivement décrit comme ayant été vu à Bridgewater. La simple équité devrait faire reconnaître que l'alibi de Vanzetti est total, absolu. Mais ce sont des Italiens. Le verdict que rapportera le juge Thayer conclura à la culpabilité de Vanzetti. Il est condamné à une peinde de douze à quinze ans de prison. Ce n'est qu'un début.

Horrifiés, les amis anarchistes de Vanzetti. Ils se concertent. Il faut changer d'avocat avant le procès de South Braintree, autrement on court au désastre. On va donc engager Fred Moore. C'est une date essentielle parce que Fred Moore va sciemment donner à l'affaire sa dimension nationale, puis internationale. Il ameutera la conscience mondiale. Il va bouleverser des millions d'hommes et de femmes et rendre Sacco et Venzetti célèbres, éternellement.

Moore est l'avocat des travailleurs révolutionnaires. Chaque fois que des syndicalistes ou des militants sont traduits devant des tribunaux américains, Moore est là. En sa présence, rien n'est plus indifférent. Il soulève les passions, il draine derrière lui les enthousiasmes, il manipule les jurys comme de la glaise et il gagne souvent ses procès. Il fallait le voir arrivant au palais de justice, entouré d'une cour de jeunes femmes admiratrices, ses longs cheveux jaillissant en couronne de son immense chapeau de cow-boy. Pour ce procès, il va se faire assister par les frères McAnarney, Thomas et Jeremiah, plus familièrement appelés Tom et Jerry.

Le second procès commencera le 31 mai 1921. De nombreux articles ont paru dans la presse. On a tenu des meetings. On a dénoncé une erreur judiciaire à propos de la condamnation de Vanzetti dans l'affaire de Bridgewater. Des ligues de droit civique se sont émues. Des intellectuels ont pris partis, des associations de dames se sont enflammées. Le résultat ? Dès le premier jour de la première audience, c'est l'émeute. Sacco et Vanzetti ne se sont pas revus depuis huit mois. Amenés à l'audience, ils se sont embrassés.

Tous les témoignages confirment les alibis de la défense. Ils devraient contrebalancer les témoignages de l'accusation, souvent plein de contradictions. Ce n'est pas le cas. Les jurés ne supportent ni les Italiens ni les anarchistes. On a publié le témoignage d'un memebre du jury, un certain Dever. Il est révélateur :

- J'avais l'impression que tous ces macaroni se soutenaient entre eux.

Six semaines. Les audiences durent six semaines. Le juge Thayer conduit le procès comme celui de coupables. Entre les audiences, il lâche des confidences, s'adressant même à des journalistes :

- Vous avez vu ce que j'ai fait à ces bâtards d'anarchistes ?

Pendant le procès, Sacco éclate. Il explique son enfance, sa pauvreté, son désir de justice. Au début, certains jurés sourient. Le vocabulaire de Sacco est très pauvre, il trouve mal ses mots. Bientôt plus personne ne s'amuse. Sacco dit qu'il voudrait que les hommes vivent comme des hommes, que leur nature leur donne à tous ce qu'elle a de meilleur, parce que tous les hommes sont senblables. Il condamne la guerre :

- On fait la guerre pour les affaires, pour qu'on gagne des millions de dollars. Quel droit avons-nous de nous tuer les uns les autres ? J'ai travaillé pour un Irlandais, j'ai travaillé pour un Allemand, pour des Français et avec des gens de beaucoup d'autres peuples. j'aime ces gens comme j'aime ma femme e ceux de ma famille. pourquoi est-ce que j'irais tué ces hommes ? Qu'est-ce qu'ils m'ont fait ? Je voudrais qu'on détruise tous ces canons. J'aime les gens qui veulent de l'instruction, et qu'on vive ausi bien qu'on peut. C'est tout.

Sacco est retombé sur son siège, il a fini. Un grand silence s'étend sur la salle d'audience.

Quand le verdict est rendu, il est prévisible. Les deux accusés sont déclarés coupables. Sacco hurle alors :

- Sono inncenti !

Rosina, sa femme, s'est jeté dans ses bras en sanglotant. Vanzetti se tait. Sacco crie encore :

- N'oubliez-pas ! Ils tuent des hommes innocents !

Il est hors de doute que cette décision soulève un profond malaise. Certes des témoins ont reconnus Sacco et Vanzetti. Mais comment oublier leurs contradictions et leurs erreurs ? Comme une immense vague, l'émotion se lève en Amérique. Elle déferle à travers le monde. partout, des comités se forment. C'est un formidable combat qui commence.

Le 9 avril 1927, il n'y a plus de recours possibles, Sacco et Vanzetti sont condamnés. Définitivement. Le 9 août, le gouverneur Fuller refuse d'accorder la grâce. Les journaux paraissent avec d'énormes titres : "L'exécution aura lieu le 11", "Luigia Vanzetti, la soeur de Bartolomeo, quitte l'Italie pour Boston", "Sacco continue la grève de la faim". Partout, les foules descendent dans la rue. Des orateurs appellent à l'émeute. On se bat à Boston. On se bat à Londres. On se bat à Berlin. Les syndicats français annoncent "Grève de 24 heures le lundi 8 août" Dix milles hommes défilent dans Wall-Street devant les banques qui ont fermé leurs portes. Et l'on manifeste à Copenhague, à Oslo, Moscou, Johannesburg, Santa-Fé de Bogota, Montevideo, Mexico. Une bombe éclate à Broadway dans une station de métro 3 blessés graves, 38 personnes à l'hôpital. Une autre bombe à Buenos Aires, où l'on brûle des tramways.

Des émeutes à Paris, Lyon, Bordeaux, Lille, Roubaix, Tourcoing, Brest, Saint-Nazaire... Des milliers de télégrammes, venus de tous les coins du monde, s'accumulent sur le bureau du gouverneur Fuller. Le 8 août, 10 000 manifestants tentent de prendre d'assaut la prison de Charlestown. Ils sont repoussés par les marines. Einstein et Hansen envoient des télégrammes pour demander la grâce. On lance d'autres bombes à Chicago, Londres, Buenos Aires. Le père de Sacco adresse un télégramme à Mussolini qui répond : "Je fais tout mon possible, en tenant compte des règles internationales, pour sauver de l'exécution Sacco et Vanzetti."

Le 10 août, le pape Pie XI fait connaître son opinion : "Quelle que soit la situation juridique des deux condamnés, l'attente dans laquelle ils sont depuis sept années aurait suffi à leur mériter la grâce."

A Charlestown, la prison est maintenant défendue par deux milles hommes. L'exécution est fixée à minuit. A 22 h 31, le gouverneur Fuller accorde un sursis aux deux condamnés. A la prison, Sacco et Vanzetti ont quitté l'antichambre de la mort. Ils regagnent leurs cellules. La défense fait appel devant la cour suprême du Massachusetts. L'appel sera rejeté. Le 20, Sacco et Vanzetti retrouvent l'antichambre de la mort. Partout dans le monde, des millions d'hommes et de femmes attendent.

A 0 h 9, c'est Sacco qui entre dans la chambre d'exécution. Il s'assied sur la chaise. En Italien, il dit :

- Vive l'anarchie !

Et en anglais :

- Adieu, ma femme... Bonsoir, messieurs.

Il murmure :

- Maman...

Le bourreau appuie sur la manette. L'effrayante décharge. Il est mort.

A 0 h 22, Bartolemeo Vanzetti apparaît à son tour. D'une voix forte il dit : 

- Je désire vous dire que je suis innocent. Je n'ai jamais commis de crimes ; quelques péchés, jamais de crimes.

La décharge durera vingt secondes. Il est mort.

Le lendemain, L'Humanité publie une édition spéciale et appelle les prolétaires à descendre dans la rue. Presque toute la nuit, on se battra. Ceux qui frappent, ceux qui reçoivent des coups rendent hommage à ces deux Italiens obscurs mués tout à coup en martyrs.

Ma Mamie m'a dit qu'elle avait cinq ans quand cette affaire s'est terminée et qu'elle s'en souvenait comme si c'était hier.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Ces années-là

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin