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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 22:38

BouillonKub.jpg"Le Kub.

 

 Une petite histoire qui tombe comme un cheveu sur la soupe, un bouillon plutôt, une histoire courte, un court bouillon !

 Une histoire sociale d'abord puisqu'il ne faut pas oublier que Maggy a contribué à libérer les femmes des fourneaux et de la "corvée des patates" mais aussi une étonnante aventure industrielle puisque Julius Maggy a bien créé de son vivant et dés l'orée du XXème siècle la première multinationale.

 Comment ? En comprenant son époque et encore mieux celle qui suit. Prévenir les besoins et les goûts du consommateur. Epouser ses préoccupations.

 Si comme disait jean Cocteau, il faut considérer la rue comme des beaux-arts, Maggy y aura largement contribué. Maintenant, c'est à vous de jouer, ne soyez pas soupe au lait juste parce que ce sont les vieux pots qui font la meilleure soupe, n'y allez pas avec le dos de la cuillère, mijotez, sortez les vieux croûtons et evoyez-nous vos contributions, vos aspirations et vos idées.

Pourquoi ? Parce que...

"Maggi maggi, vos idées ont du génie..."  

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11 mars 2007 7 11 /03 /mars /2007 22:52

cinderella-1950-disney-movie-poster.jpg"Une histoire.

 

 Une histoire qui a une morale : la compétence est importante, l'intelligence et la compréhension aussi. Mais l'émerveillement, l'intuition, l'innocence et la sagesse de coeur le sont au moins autant. Florilège :


 En 1920, Walter Elias Disney et Ub Iwerks font faillite. Plus tard Walt répétera souvent : "C'est important d'avoir un bon gros échec quand on est jeune."

 Ensuite, ils relancent la réalisation de dessins animés avec un lapin nommé Oswald.

 Echec à nouveau, c'est un coup dur, contraint de créer  un personnage de substitution, Walt esquisse les premiers traits d'une souris nommée Mickey. Toute sa vie Walt a été un enthousiaste. S'investissant totalement dans chaque projet nouveau, obsédé par les nouvelles technologies, se lassant aussitôt de ce qu'il avait acheté la veille.


 A peine Disney s'impose-t-il dans les années 50 sur le marché des films de divertissement, que Walt Disney est déjà en train de prendre ses distances avec le studio et commence à consacrer de plus en plus de temps à sa dernière lubie : Disneyland, un concept nouveau de parcs de loisirs.

 Ce qu'il a en tête ne ressemble à rien de connu. Plutôt que des manèges on y proposerait des attractions conçues comme des histoires, des voyages qui amèneraient les hôtes à travers des paysages animés par les personnages des films de Disney. Son frère ne voit là ni magie, ni profit et refuse d'accorder un financement qui proviendrait des studios. Walt va dépenser tout son argent personnel pour ce projet.

 La réussite passe par un exemple parfait de synergie avec trois éléments parcs, films et TV qui vont être à l'origine d'un 4ème pilier. En 54, Walt Disney embauche Fess Parker qui se dit allergique aux chevaux et au cuir, l'habille d'une veste de daim et tourne une broutille pour la TV à partir des histoires autobiographiques d'un député qui s'appelait Davy Crockett. L'audience fait un bon immédiat.

 Dans toute l'Amérique, les petits garçons réclament une panoplie. L'ampleur du succès va tout changer. Très vite les magasins regorgent de panoplies et de toutes sortes d'attirails estampillés du logo officiel de Disney. L'argent afflue maintenant de 4 sources : films, TV, parcs et produits dérivés.

Walt Disney a quatre qualités indispensables au leader : créativité, énergie, faculté de communication et charisme.

 La créativité est comme un muscle. C'est l'exercice qui la développe et Walt s'exerce depuis l'enfance par un travail acharné : livreur de journaux, vendeur de boissons dans les trains, proposant aux industriels de prendre en charge leur inventaire.

 Très vite il apprend que plus l'idée est bonne, plus la rémunération est élevée. En termes de créativité, Walt pousse systématiquement toutes les idées un peu plus loin, dans l'essentiel comme dans le détail. L'énergie, l'acharnement même que Walt Disney déploie pour faire aboutir ses projets sont légendaires.

 Il ne s'arrête jamais de travailler, effectue des visites surprises à Disneyland, rédige des notes... En matière de communication, Walt est un expert. C'est un conteur né.

 Racontant sans cesse les histoires qu'il veut produire. Cet art est aussi utile à la base de l'organisation Disney. Qu'il raconte à un architecte les plans qu'il souhaite pour un studio ou à des investisseurs le mode de fonctionnement d'un projet nouveau, Walt est toujours un homme qui fait voir et réaliser les rêves qu'il raconte aux autres.

 Quant au charisme, il est évident que Walt Disney a cette capacité extraordinaire d'obtenir le maximum de ses collaborateurs et on peut dire sans exagérer que ces derniers le font par amour pour leur patron.

 Ils sont tous tombés amoureux de l'homme et des visions qu'il leur fait partager. Les gens semblent se plier spontanément aux exigences de Walt. Cette énergie et ce souci de la perfection sont ancrés dans la culture de l'entreprise.


"Un royaume magique"

 Walt cherche à matérialiser un univers parfait à ses yeux, au milieu des années 60, il veut bâtir un "royaume magique", un projet fantastique : construire une véritable ville, parfaite à tous points de vue, sans misère ni crime, un laboratoire d'urbanisation. Mais pour lui, il s'agit d'une course contre la montre. Depuis des années ses collaborateurs se sont habitués à sa toux rauque. Il fume sans arrêt.

 A cette époque, la pub ne manque pas de souligner que la nicotine est un bon moyen de diminuer le stress et Walt est loin de s'imaginer que sa toux persistante est un symptôme du cancer qui lui ronge les poumons. A mesure qu'il prend conscience de sa maladie, la panique le gagne.

 Fasciné par les progrés de la médecine, il fait faire des études sur la technique naissante de la cryogénie : la congélation des corps vivants qui pourraient être ranimés dans plusieurs années et guéris des troubles physiques que les progrés de la science auront permis de soigner.

 Son but n'est pas l'immortalité, mais un désir irrépressible de revenir corriger les erreurs que son frère ne va pas manquer de commettre à propos du "royaume magique". 

 Persuadé que s'il ne fait pas aboutir le projet lui-même, son frère ne le fera jamais.  Le 6 décembre 1966, aux premières lueurs du jour, le service de presse de Disney émet un communiqué, Walt Disney est mort. Mort d'un homme, naissance d'un mythe... Après des années de disette, Michael Eisner prendra le relais. 

 Michael Eisner, sa vie est un conte de fée, morceaux choisis : ses professeurs estiment que s'il doit réussir, ce sera en dehors du milieu académique. Les portes de l'établissement se ferment à lui, un échec providentiel. Signalé par Diller en ces termes : "Voyez ce que vous pouvez tirer de ce garçon. Si ça marche nous saurons comment l'occuper; sinon, virez-le."

 Il a du charme et une certaine facilité de contact, toujours volontaire avec un enthousiasme fabuleux. L'homme devient plus pragmatique : "13 heures de Shakespeare ont suscité un immence enthousiasme à ABC, mais le type qui a pris cette initiative a été viré.

 Moi j'ai gardé ma place et son exemple m'a servi de leçon." Il devient "un cadre énergique et dynamique, sur qui on peut compter lorsqu'on lui donne des responsabilités." Puis, "un élément moteur, bien qu'il s'agisse de toute évidence d'un effort collectif."

 Son flairs'est manifesté en maintes occasions et il sera le pivot de sa carrière. Il élabore un style de leadership personnel et parfois surprenant, "prêt à tout pour atteindre ses objectifs, il ne renonce jamais à un projet. Quand il trouvait qu'une idée était géniale, il nous communiquait son ardeur et il nous entraînait dans son sillage. Je n'ai jamais connu d'homme aussi passionné."

 Autre don, le goût du risque et enfin sa capacité à dénicher des gens intelligents sur qui il peut compter et qui osent parfois le contredire. Il a conscience de ses propres limites et il sait reconnaître les personnalités différentes de la sienne. Disney était à la recherche d'un nouveau prince, une personne capable de dire "Nous sommes confrontés à un défi. Comment allons nous nous y prendre pour le relever ?" Eisner sera celui-là...


 Il est intéressé par Disney, malgré la crise que traverse le groupe et sa faible position par rapport aux principaux studios, la société possède des forces profondes et un potentiel important. Mais au départ le conseil d'administration ne voulait pas d'Eisner, il trouvait qu'"il manquait d'expérience, qu'il n'avait après tout jamais dirigé de société, jamais eu affaire à un conseil d'administration, à des actionnaires ou à des banquiers d'affaires..."

 Le discours célèbre de Stan Gold va alors changer la donne : "Vous pensez que la créativité peut s'acheter comme une marchandise. Vous considérez des gens comme Eisner comme un peu fous. N'oubliez pas que tous les grands studios ont été dirigés par des cinglés.

 Qui était Walt Disney à votre avis sinon un dingue? son frère veillait à ce qu'il ne dépasse pas certaines limites. Disney est une institution de créativité. Les difficultés auxquelles la société est confrontée depuis 20 ans tiennent au fait qu'elle est dirigée par des hommes beaucoup trop rationnels. C'est pourquoi nous devons trouver de nouveaux fanatiques pour la redresser. A vous de voir votre conception de la folie. Je vous parle de fous créatifs car ce sont les gens qu'il nous faut et ils sont beaucoup plus difficiles à trouver que des gens bardés de diplômes."   

"La Team Disney"


 Après son intronisation, c'est à Eisner qu'échoue la responsabilité de résoudre toutes les difficultés de Disney dont la baisse de fréquentation des centres. Il doit faire beaucoup de choses et très vite. Il faut d'abord stabiliser la société, écarter la vague d'OPA et les menaces financières des actionnaires dissidents.

 Pour écarter les raiders, il doit faire bouger Disney, convaincre les actionnaires que les choses évoluent, le public que ce qu'imagine Disney est intéressant, les salariés que c'est un endroit formidable. Il faut enfin augmenter les bénéfices, faire entrer de l'argent dans tous les secteurs.

 Le 1er jour, il fait le tour de tous les studios pour faire connaissance avec ses collaborateurs. Puis se met au travail en écrivant son habituel flot de mémos. Convoque les six personnes les plus créatives à une séance de Brainstorming.

 Il ne veut pas seulement réduire les coûts, il veut vraiment changer Disney. Il passe l'entreprise au "peigne fin", l'une de ses tâches les plus délicates est de "constituer une équipe de "cadres de choc". Selon lui, son don le plus précieux est un flair infaillible qui lui permet de dénicher les compétences des autres. "L'une des clés du succès c'est de savoir s'entourer de gens qui sont tous meilleurs que vous."

Ce sera la "Team Disney".

 Kaltzenberg d'abord, on estime à un millier le nombre d'individus avec qui ce dernier garde un contact téléphonique régulier. On le surnomme la voix de la raison et on admire la ténacité. Dés qu'il a quelqu'un sous le coude, il l'initie aux secrets de la profession.

 Pour lui, tout est affaire de relations. Il vous appelle quand il a besoin de vous. Il vous appelle aussi si vous avez besoin de lui. de l'enthousiasme pur avec un sourire d'enfant dont il ne se départit pas. Mais il arrive toujours à ses fins. "Il est capable de vous appeler 15 fois dans la journée.

 Et si vous ne répondez pas à son appel, il ira sans doute jusqu'à forcer votre porte. Il se débrouillera pour savoir dans quel restaurant vous déjeunez et fera en sorte que l'on vous y offre une bouteille de vin accompagnée de sa carte. Il sait s'y prendre pour diligenter les choses."


 Gary Wilson ensuite, un génie de la finance,  un négociateur imperturbable, tranquille et cérébral. Ce personnage distant détonne avec l'enthousiasme enfantin d'un Eisner.

 On dit de lui que c'est "le nec plus ultra du rationalisme. Il fonctionne comme un rayon laser." Complément idéal d'Eisner et de Weils : Eisner le visionnaire - créatif, chaleureux, dynamique, optimiste; Weils le gestionnaire_ chargé de veiller au budget et à l'immobilier de l'entreprise, tenant les rênes; et enfin un homme de la trempe de Wilson _ dur, cassant, cynique et hautain qui apporte une grande rigueur.

 Comme Kaltzenberg, il veut tout savoir et parvient d'ailleurs généralement à ses fins. Il prévoit les choses longtemps à l'avance. Un de ses interlocuteurs en affaire dit de lui : "C'est l'un des négociateurs les plus coriaces qu'il m'ait été donné de rencontrer. Il ne vous laisse aucun répit."

 Il est capable d'amener son interlocuteur à accepter des choses que personne n'oserait demander. Sa force : disposer des bonnes informations.  Résultat des courses, grâce au management rigoureux d'Eisner, à l'ambition de l'équipe qu'il met en place et au potentiel de Disney, cette stratégie va commencer à porter ses fruits et relancer le groupe.


 Disney, une souris et des hommes... créatifs !

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19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 01:17

2035638485-1-.jpg








"Une fois n'est pas coutume, tout s'est joué à la seconde génération.

Bref rappel des faits : Franck Mars, le père, est l'exemple type de l'entrepreneur américain qui, malgré trois faillites, sait rebondir !

La troisième faillite n'aura pas raison de so acharnement et c'est de retour à  Minneapolis qu'il invente une crème à base de caramel, chocolat et cacahuète et crée la société Mar-O-Bar Co.

Les ventes décollent ! Le destinlui sourit à nouveau quand son fils Forrest lui conseille de vendre sa crème en barre individuelle.
C'est en 1962 que Mars débarque en France, cette barre va changer le mode de consommation du chocolat alors dominé par les tablettes, elle acquiert très vite la célébrité avec son fameux slogan :

"Un coup de barre, Mars, ça repart"


Plus récemment, le succès de la marque en France à un nom : Nathalie Roos. Elle ne lâche jamais le morceau.Tous les experts l'avaient prévenus : "Attention casse cou", "trop risqué", "trop compliqué à fabriquer", "trop difficile à vendre". Il faut bien reconnaître que le projet de Nathalie Roos semblait saugrenu : lancer des M&M's personnalisables, des dragées sur lesquelles chacun inscrirait le message de son choix "Je t'aime", "Bonne fête" "Et si... on se mariait" ou "Adieu".

Pour tester le concept, la DG France des chocolats Mars a envoyé des prototypes aux décideurs Michel Edward Leclerc, Jacques Edward Charret... Mais pourquoi ? "J'ai pensé que si ces dirigeants mordaient à l'hameçon, mes équipes suivraient" raconte l'audacieuse patronne, mission accomplie.

En Yiddish, on dit qu'elle a du "chutzpah", mélange de sens des affaires, de culot et de charme. 
Grâce à son plan de relance baptisé "Full on" (à fond), les ventes ont grimpé. 

La recette de son succès ?
D'abord, un redoutable sens de la négociation commerciale qu'elle pratique avec un savant mélange de convivialité et d'audace. Cajoleuse, elle sait valoriser son interlocuteur. Pour faire entrer ses barres chez ED, elle a préféré s'adresser à l'acheteur confiserie nouvellement recruté plutôt qu'à son chef. "Je lui ai montré qu'en référençant mes marques il pouvait multiplier ses ventes et ses marges par cinq. Il est allé présenter lui-même l'idée à son boss, qui lui a aussitôt donné son feu vert".


En 2005, elle décide contre l'avis de tous de ne pas répercuter la baisse de TVA de 19 à 5.5%, pour faire passer la pilule aux distributeurs, elle leur a proposé de partager la différence. "Elle cherche toujours une solutionmême si la situation semble désespérée"  confirme Charret de Casino, "c'est une escrimeuse... et elle touche !" renchérit Michel Edward Leclerc. 

Chez Kronenbourg, elle avait donné un coup de fouet aux méthodes de la maison avec un renforcement des forces de vente, la création d'une équipe de marketing terrain et une réorganisationdes rayons dans les hypers. 
Son style de management : Management maternaliste avec un mélange d'exigence et de proximité. En janvier 2006, son directeur commercial venu lui expliquer que les ventes en GMS étaient "condamnées" à baisser de 6% s'est fait rembarrer. "Je lui ai dit que son boulot consistait justement à changer ces chiffres." sourit-elle.

Mais elle sait aussi donner de sa personne. Un jour elle se déguise en King Kong pour une promotion, l'autre jour en pom-pom girls lors d'un match de football de sa boîte. Cet hiver, elle a même convié ses 300 collaborateurs du marketing et des ventes à passer une semaine au club med en martinique. Elle sait chouchouter ses bons éléments. Côté marketing ?
Notre marsienne préfère se fier à ses instincts de mère de trois enfants qu'aux savantes études de marché. 

Depuis, Mars c'est de l'or en barre !

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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 01:34

quick.jpg







"Nous sommes en 1815 lors de l'occupation de Paris, les soldats russes vocifèrent "Bistro, bistro" aux cafetiers pour être rapidement servi. 

Un ordre signifiant "vite" en russe qui est finalement resté.

Mais aujourd'hui, l'anglais  étant de rigueur, il est préférable de dire "quick", c'est le nom de l'enseigne de restauration rapide donné par le groupe belge GB Inno BM en 1970.

Le hamburger part alors à la conquête des habitudes alimentaires des européens. Ou repart, car le hamburger est une invention européenne, contrairement à ce qui se dit dans "la petite maison dans la prairie" où un américain propose à Ariette Olson une de ses inventions révolutionnaires...


En effet, pour la petite histoire, son nom vient de la ville de Hamburg où étaient vendus sur les quais des sandwichs chauds aux émigrants partant pour les Etats-Unis. Pour se distinguer de Mc Donald's n°1 mondial, Quick joue sur la qualité et annonce la couleur : "Entre vous et nous c'est une histoire de goût." Après tout, les hamburgers aussi ont droit à la différence !


Ah, Quick quand tu nous tiens...   

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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 18:37

yves.jpg







"Yves Rocher est le symbole du roturier anobli par la publicité. A vingt ans sa grand mère lui confia le secret d'un anti-hémorroïdaire à base de plantes bretonnes. Il mit une annonce dans le quotidien local et découvrit d'un coup la magie de la réclame.

Sagement, il partagea dès lors chaque sou de bénéfice en deux moitiés, consacrant l'une à la recherche et l'autre à la communication. Mais asseoir sa fortune sur les hémorroïdes des autres le répugnait. Il changea de sujet et décida d'appliquer les vertus de ses plantes à l'éternel féminin.


Promettre aux femmes de les rendre plus belles était le plus sur moyen de faire sa richesse. A condition de tenir sa promesse.


La beauté n'est pas une affaire de peau mais d'humeur. Dire à une femme qu'elle est jolie c'est déjà la rendre belle. "Je ne vends pas de la crème, je vends de l'espoir" disait Charles Revson, le créateur de Revlon.

"Respecter la nature des femmes"

Yves Rocher ne se contenta pas de le dire, il l'écrivit. Il adressa une lettre personnelle à des milliers de clientes potentielles en leur proposant un essai gratuit de ses produits. La beauté par les plantes servie à domicile.

Le démarrage fut foudroyant. En quelques années le petit pharmacien devint un grand homme d'affaires.


Depuis, on a jamais autant respecté la nature des femmes...

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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 04:24

little.jpg




"Le milliardaire en herbe
a 25 printemps.

Il s’appelle Xavier Roberts et à fait fortune en un an et une idée.

 

En 1981, il vient de diffuser 150000 poupées à 125 dollars pièce. Elles ne sont que polyester agrafé, mais chacune est différente et toutes chargées de la même affectivité. Ces poupées ne sont pas à vendre mais à adopter.

 

 

En 12 mois, 2000 centres d’adoption ont pris d’assaut la rationnelle Amérique. Le mirage tient en un serment qui préside à tout achat de "little people" : "Je promets de me conduire en bonne mère, de m’occuper avec amour de mon enfant, de lui fournir soin et éducation. Je remplirai jusqu’au bout mon rôle de parent adoptif, car mon bébé est unique au monde".

"Étrange parodie mais réel imaginaire"
  

 

Seul le chèque de 125 dollars est vrai. Tout le reste est fiction, mais d’une fiction toujours porteuse de rêve. Le médicament le plus administré est le TLC : Tender, Loving, Care (tendresse, amour et soin), que celui qui n’a jamais fantasmé me jette la première pierre.  Le premier génie du publicitaire est de se mettre à l’écoute de son public.

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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 02:06

marlboro.jpg







"Le succès est tout compte fait une affaire de tempérament.

En avoir ou pas.

Que ceux qui en douteraient suivent pas à pas la fascinante avanture de la campagne Marlboro. La plus hésitante mais aussi la plus acharnée des luttes publicitaires : le modèle absolu.


Le roman feuilleton, à peine croyable, d'une marque qui d'échec en échec réussit le plus grand succès de tout les temps. Le marché de la cigarette est sans nul doute, avec celui de l'automobile le plus féroce du monde : 30 milliards de paquets par an et 110 marques. En 1953, Winston caracole en tête, Marlboro piaffe loin derrière. Il faudra une décennie au cow-boy pour prendre la tête mais il ne la laissera plus.

En 1954, la marque est dans l'anonymat. Son propriétaire Philip Morris bat de l'aile. Raison de la glissade : le filtre. Introduit en 53, il grignote 2 à 3 points par an. Il en a aujourd'hui 97 sur 100. La seule contre attaque logique aurait été de lancer une Philip Morris filtre. Contre toute attente, les réacs du marketing vont prendre une autre décision, inventer un nouveau positionnement. Dans leur crise d'orgueil, ils ne se doutent pas qu'ils vont précipiter leur compagnie au bord du gouffre. La Marlboro était une prétentieuse cigarette pour femmes, munit d'un embout carmin pour mieux dissimuler toute trace de rouge à lèvres.

On stoppe donc la fabrication mais on garde le nom. Il est inconnu mais il sonne bien. Graphiquement, il est symétrique avec trois lettres assises, Mar et Oro qui s'articulent de chaque côté du L et du B. Pour l'emballage, on fait appel au "genius" du moment Louis Chesquin, le maître sera inspiré. Il conçoit l'enfant de sa vie et accouche d'un étui en carton rouge et blanc. Un paquet dur, 1ère révolution depuis l'invention du papier mou. Il n'y en aura pas d'autres, un nom, une gueule, restait à faire une réputation.


L'annonceur choisit un cow-boy hâtivement trouvé dans la photothèque et titre "du nouveau chez Philip Morris".

L'annonce est fusillée dés sa première sortie. Les personnes ne se reconnaissent pas dans ce cow-boy de salon aux doigts manucurés. Puis la femme du photographe de la campagne le met sur les rails en disant : "Feuillez n'importe quel homme qui porte des tatouages et vous trouverez un passé d'aventures."

Trois années de tatouages vont prendre le relais du western série B mais a-t-on jamais vu un cow-boy tatoué ? A bout de souffle, l'agence tombe au plus bas : une ménagère invite ses congénères à offrir une Marlboro à leurs petits maris pour les retenir à la maison. Un massacre !

Marlboro est toujours en queue de classement. 1964 sonne, c'est l'année de tout ou de rien. Après le dernier flop, Burnett lance la première cigarette image. La nouvelle annonce montre un cow-boy sur fond de montagne pourpre. Mais celui-ci maîtrise la fougue de son cheval. L'annonceur a donné une consigne : "Je veux voir toutes les rides de la vie sur son visage, le regard bien perdu sur la ligne bleue de l'Arizona et toute la poussière du désert sur les épaules."

Depuis Marlboro est N°1, des paroles qui ne sont pas parties en fumée...

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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 01:48
"L'inventeur de Coca Cola n'est ni un magnat de la finance ni un chimiste prix nobel, mais un petit pharmacien d'Atlanta.

John Pemberton travailla 17 ans dans son arrière boutique à sa découverte. C'est l'intrusion des sodas- en 1880 qui aiguillonne le chercheur, avec acharnement, il s'attaque à la boisson "originale, désaltérante et commerciale".


Après plusieurs milliers d'essais infructueux, le "docteur"- c'est son surnom-à l'idée de consulter ses archives. Il exhume un vieux mélange alcoolisé de vin et d'extrait de nois de cola, venu du sénégal et connu seulement en france : le french wine cola. Il goûte et reste ébloui. Il tient son arôme.

Le goût est enfin inoubliable.


Le pharmacien est comblé, son rafraîchissement est aussi un médicament. Les propriétés toniques et antivralgiques de la noix de cola font merveille. Et Pemberton au nom de l'hygiène exclut l'alcool de sa composition. La mise au point exige six années. Et un soir enfin, il remplace la sempiternelle orangeade de son drugstore par sa mixture.

Dernier pied de nez du destin, elle ne devra sa carrière qu'à la sagacité de son premier client. La boisson était prévue à l'eau plate, mais le vendeur de garde de cette nuit ne le sait pas. Il sert le concentré avec de l'eau gazeuse. L'habitué lorsqu'on lui donnera le lendemain l'authentique Coca se mettra à vociférer : "Et les bulles ? Ou sont les bulles ? Votre truc sans bulle est imbuvable !"


Pemberton n'oubliera pas la leçon. Le coca sera à tout jamais gazeux. Il allait devenir le champagne quotidien de l'Amérique et de France, un juste retour aux sources...

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Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin