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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 16:45

9e270c57"Colmar...

 

 Revenue à Paris, j’appris que le succès de colombe donnerait lieu à une longue tournée. J’étais heureuse de retrouver Yves comme un collègue avec qui tout se passait bien, rien de plus.

 Je ne crois pas que Daniel et Rosy Varte ressentirent la moindre inquiétude de nous voir partir tous les deux pendant trois mois. Il n’y avait aucune raison.

 Mais voilà, la destinée nous attendait.

  Yves et moi au coin d’une rue. Plus précisément dans un charmant petit hôtel de la ville de Colmar.

 Ce soir-là, après le spectacle, dans un bal, Yves me fit danser toute la soirée et nous regagnâmes ensemble notre hôtel où chacun alla dormir sagement de son côté. Dans le silence de ma chambre, je m’assis sur mon lit, un peu songeuse, troublée, pas trop bien dans ma peau, pas trop bien dans mon coeur.

 Pas envie de lire, alors quoi ? Ecrire, oui écrire. Quoi et à qui ? Je cherchais un stylo dans mon sac, dans ma valise, dans mes poches. Rien. Un coup de téléphone à Yves :

- Tu as un stylo ?

- Oui, bien sûr.

- Je peux monter le chercher ?

- Te bile pas, je descends te le porter.

- T’es vraiment sympa !

- Et oui, tu ne savais pas que je suis un brave type ?


 Le brave type raccrocha et j’attrapai un bloc de papier à lettres en attendant d’avoir de quoi écrire. Quelques secondes plus tard, on frappait à ma porte :

- C’est Yves, je t’apporte un stylo. A qui veux-tu écrire à cette heure ?

- Je ne sais pas.

- Tu te moques de moi ou quoi ?

- Pas du tout. Je n’ai aucune envie de me moquer de toi.

- Ben, quoi alors ?

Alors... Il repartit de ma chambre au petit matin, sur la pointe des pieds. Je me souviens avoir regardé s’éloigner son manteau beige en pensant : "Aïe, aïe, aïe, qu’est-ce qu’on a fait ? C’est grave, très grave !"

 

 Le grand méchant loup était venu me voir et même si j’étais le chaperon rouge le plus heureux, le plus amoureux du monde, je savais bien que ce conte de fées n’enchanterait pas notre entourage.

 

 Aussi éblouis que fautifs, nous étions complètement affolés :

- Qu’est-ce qu’on a fait ? disais-je à Yves.

- On est fous, on est fous.

C’est tout ce qu’il parvenait à articuler.

Nous tentions de trouver des parades :

- Je ne quitterai jamais Daniel, c’est le père de mon enfant je ne briserai pas notre couple, avançais-je.

Lui renchérissait 

- Je ne peux pas quitter Rosy, je ne peux pas.

Et je le comprenais. Nous avions commis un péché, certes, mais nous n’allions pas sombrer corps et âme. 

 

 Le mois qui suivit fut ponctué de larmes et de soupirs. Nous n’osions plus nous parler. On s’évitait le plus possible sauf quand nous étions sur scène, enlacés. Situation surréaliste, inextricable. Il fallait trancher. En rentrant à Paris, nous décidâmes de ne plus nous revoir, ni même nous appeler.

 Notre séparation fut un calvaire, son absence une souffrance de chaque instant, mais je me retins de téléphoner, d’écrire. De son côté, Yves resta silencieux. Un mois, deux mois passèrent, nous tenions bon. Mais le destin n’en fait qu’à sa tête, tout le monde le sait.

 Le directeur du théâtre de l’Atelier André Barsacq venait d’essuyer un échec avec une pièce nous supplia, Yves et moi, de reprendre Colombe le temps qu’un autre spectacle prenne la relève. Comment refuser ce service à un homme si adorable ? Nous signâmes - en tremblant - évidemment et ce fut une reprise au goût de paradis et d’enfer.

 Sur scène, nous avions un mal fou à desserrer nos étreintes. Et dans l’ombre des coulisses, nous courrions nous jeter l’un contre l’autre, lui grave, moi en larmes.

 Le spectacle terminé, la comédie se poursuivait dans les loges : on se quittait sans un regard, l’air de rien, devant les autres qui n’étaient pas dupes. Notre attirance n’échappait à personne.


 Yves disait qu’"on est tous en danger de vie, à la merci d’une rencontre, imprévue, soudaine qui peut changer complètement le cours de votre destin".

C’est ce qui nous arriva. Notre amour fut plus fort que tout, plus fort que nous, une tornade qui balaya nos bonnes résolutions. Nous ne pouvions plus lutter.

 Yves n’avais toujours rien dit à Rosy. Il devait alors jouer le rôle de Cassius de Jean Renoir. Je n’oublierai jamais le coup de fil qu’Yves me passa un beau matin :

- Je dois partir à Arles répéter dans les arènes. Si je peux, je passe te chercher et ce sera pour toute la vie !

Ce si je peux m’obséda toute la journée. Il fallait comprendre "si j’en ai le courage, la force, l’amour". Mon visage fut inondé de larmes en quelques secondes et je commençai à attendre auprès d’une petite valise que j’avais bouclée en un tour de main. De mon côté, je prévins Daniel.

- Si je pars cette nuit, ce sera pour toujours.

C’était un peu théâtral quand j’y repense.

 

 Toute la journée, je restai prostrée dans un fauteuil, me repassant en boucle Lieutenant Kijé de Prokofiev qu’Yves et moi aimions tant écouter ensemble. Quand arrivait le finale, je remettais le disque au début.

 Que la musique s’arrête, je ne pouvais pas le supporter. Je me sentais mal, j’avais l’impression qu’il tenait ma vie entre ses mains. Il aimait tant Rosy, elle tenait tant à lui. Jamais il ne la quitterait. Je guettais quand même le moindre bruit à m’en faire exploser les tympans. la journée s’écoula, puis la soirée.


 Tout d’un coup, vers deux heures du matin, j’entendis un bruit de moteur se rapprocher et une voiture s’arrêter devant la grille de la maison. Mon coeur faillit éclater. J’attrapai mon balluchon, traversai le jardin comme une folle et courus jusqu’à la voiture. En larmes, je m’assis à côté d’Yves et nous nous regardâmes un long moment sans dire un mot. Puis il ralluma le moteur et nous partîmes. 

Les premiers temps furent très perturbés : bourrelés de remords et de culpabilité, nous n’arrivions ni à nous parler, ni à nous toucher. Yves et moi apprenions à marcher ensemble. Puis petit à petit nous avons pu nous sourire et nous nous sommes envolés.

 Un envol vers une maison qui se remplirait petit à petit. Chaque meuble, chaque tableau, chaque pièce de la maison aurait bientôt son histoire, notre empreinte.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Amour
5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 16:52

Accordéon"La beauté d'Ava Gardner.

 

 Alain Souchon l'a choisie comme incarnation de la mélancolie, dans une de ses chansons les plus émouvantes, en étant sûr de ne pas se tromper. La beauté d'Ava ne reviendra pas. On peut cloner Marilyn et Jayne Mansfield mais pas un mix sacré de sexe et de sacré.

 La brune Ava Gardner va devenir, alors que les blondes sont partout à l'honneur, la plus belle femme du monde. Ni plus, ni moins. Le metteur en scène George Cukor disait d'elle : "Ava est est un vrai mec." Elle a pris ça comme un compliment. Elle avait raison.

  Née en 1922 en Caroline du Nord, elle aime jouer pieds nus dans les champs de tabac. Elle est la dernière de sept enfants. Ses premières années sont heureuses, choyée par ses parents, mais marquées par des drames qui laisseront des traces. 

  Ava Gardner a tout pris de son père. Elle est sauvage et silencieuse. Un garçon manqué tête en bois, doublé d'une beauté à couper le souffle.  C'est bien simple, les hommes se dévissent la tête sur son passage. 

 

 Après avoir accumulé les petits rôles, elle va se tailler une sale réputation. Elle sort, fume, boit, drague, couche. C'est bien simple, elle fait tout ce qu'il ne faut pas faire et est tout ce qu'il ne faut pas être : paresseuse-gaffeuse-rieuse. Elle se marie avec l'acteur Mickey Rooney en 42 puis avec le musicien Artie Shaw en 45. Résultat des courses : deux divorces en trois ans.

 Le milliardaire Howard Hugues se traîne à ses pieds mais elle reste de marbre et refuse toutes ses avances. Dans la foulée elle fait la connaissance de Franck Sinatra. C'est le coup de foudre. Ils se marient en 51 avant de connaître des années de passion dont ni l'un ni l'autre ne se remettront vraiment.

 Elles e battra toutes griffes dehors pour qu'il obtienne un rôle dans Tant qu'il y aura des hommes ; elle le trompera au vu et au su de tous ; elle avortera deux fois. La suite ? Ils divorcent en 57 mais resteront liés jusqu'au bout. Ava Gardner lui donnera la plus belle des preuves d'amour : le silence.

  Elle refusera de livrer son témoignage aux biographes et fera brûler leur correspondance.

 

 La fin ? Elle continuera à rouler les mécaniques et à croquer les hommes.

 C'est bien simple, elle faisait peur aux hommes et honte aux femmes. On voyait en elle une voleuse de maris, une célibataire sans instinct maternel, une féministe sans discours sur le féminisme. On murmurait sur sa bisexualité, son alcoolisme, sa nymphomanie. Morale le jour et amorale la nuit, elle se battait avec ses amants comme une chiffonnière. A la fin, ses amours furent de plus en plus pitoyables.

 Alcool et bastons.

 Ava savait se faire détester (ce qui est un art) et adorer (ce qui est un art moindre) avant de multiplier les crises de paranoïa et d'hystérie. Elle eut sans doute le temps d'écouter, avant de s'éteindre, La beauté d'Ava Gardner de Souchon. Elle voulait mourir une coupe de champagne à la main. Elle ne prenait rien au sérieux.

 

Même pas la mort. 

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Published by Régis IGLESIAS - dans Amour
2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 00:07

Padam"Vous dansez ?

- Je vais rentrer.

- Je me souviens une fois quand j'étais jeune, je revenais du cinéma, j'étais dans le métro. Il y avait une fille assise en face de moi. Elle portait une robe qui était boutonnée de bas en haut.

Je n'avais jamais rien vu d'aussi jolie.

Mais j'étais timide et quand ses yeux croisaient les miens, je tournais la tête. Et après quand je me retournais vers elle, elle tournait la tête.

Puis je suis arrivé là ou je devais descendre. Je suis descendu, la porte s'est fermé. Et au moment où le train s'éloignait, elle s'est tourné vers moi et m'a fait le plus merveilleux des sourires. C'était horrible, j'aurai voulu arracher les portes, je suis revenu tous les soirs, à la même heure, pendant quinze jours. Mais je ne l'ai jamais revu.

C'était il y a trente ans. Et je ne crois pas qu'il y ait un jour qui passe sans que je pense à elle. Je ne veux plus que ça m'arrive.

Une seule danse." 

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Published by Régis IGLESIAS - dans Amour
18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 12:56

f286fd77"Destinée.

 

 Contrairement à la légende répandant l'idée d'une première rencontre dans un restaurant avec des mains se cherchant sous la table, Brigitte raconte que Gainsbourg l'appela au téléphone, parlant peu et très bas.

 "Il voulait me rencontrer et me faire entendre quelques chansons qu'il avait composées. Il est venu chez moi et on s'est retrouvés très intimidés. Quasiment sans voix. Il a joué Harley Davidson, une idée bizarre car je n'avais jamais fait de moto.

 Je n'osais pas chanter devant lui. Je restais bloquée et les mots coincés au fond de ma gorge. Il m'a demandé si j'avais du champagne. Nous en avons bu, un peu, beaucoup, et j'ai pu alors attaquer sa chanson, avec insolence et avec sensualité.

 Le lendemain, il me faisait envoyer une caisse de champagne d'une marque qu'il préférait et revenait me faire répéter, encore et encore.

"Un des moments les plus érotiques"

 Ce n'est que, des jours plus tard, après que nos doigts se sont croisés et que plus rien d'autre, plus personne d'autre, n'a existé pour moi. J'étais mariée à Gunter Sachs, mari fantôme, alors que j'avais besoin d'appartenir corps et âme à un homme qui soit présent et que j'admire.


 Serge était là et je l'admirais jusqu'au vertige.

 Le jour de l'enregistrement de Je t'aime moi non plus, on mimait les paroles et les bruits d'un couple faisait l'amour, en nous tenant par la main. Je crois que l'effleurement de nos doigts, les uns contre les autres, reste un des moments les plus érotiques que j'ai vécus."

Peu après, Gainsbourg allait dire au revoir à Brigitte chez elle alors en partance pour Almeria et le tournage de Shalako. Elle bouclait ses valises, que Gainsbourg truffa de mots d'amour griffonnés sur des feuilles de musique.

 "Il voulait venir me retrouver en Espagne, mais mon mari était là. Notre séparation, sans cris ni heurts, est devenue définitive". En guise d'adieu, Gainsbarre devait composer Initials BB. "C'est l'hymne nostalgique qui glorifie pour toujours l'image de déesse adorée que j'avais, à ses yeux d'artiste d'exception."

Quarante ans plus tard, elle se souvient :

 "Nous avons vécu un amour très pur et très romantique. Un amour comme on en rêve, une fois dans sa vie. Quarante ans sont passés, mais notre histoire reste un moment sublime de passion. Serge était un garçon réservé et pudique, dont je garde un souvenir merveilleux. Il adorait le beau. Il attirait le beau.

 Je l'ai aimé et il m'a aimée, à la folie."

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Published by Régis IGLESIAS - dans Amour
4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 16:52

78dd059a"On l'a baptisé Katie.

 Mais, pour être honnête, nous ne savons pas comment elle s'appelle.

 Peut-être que c'est Elisabeth. Ou Barbara.

 Diana ?

 C'est possible. Parce qu'en fait, nous ne savons rien sur elle.

 Ce que nous savons en revanche, c'est que cette parfaite inconnue a fait chavirer le coeur du Général pendant qu'il était à Londres. L'homme qui a dit non a dit oui du coup. En cachette, tout du moins.

 Le fait est qu'on ne sait même pas si cette histoire est vraie. Peut-être que c'est un coup monté pour salir la mémoire du Général. C'est possible aussi.

 Ou au contraire, une pure invention pour lui donner un côté plus romanesque. Parce qu'il faut bien reconnaître que son image avait pris du plomb dans l'aile avec Tati Yvonne qui était tout sauf sensuelle. Surtout comparé à la mère Kennedy qui avait un côté plus glamour quand même, c'est évident.
 
Bref, l'histoire (platonique ou pas) raconte que le général ne supportant pas la confusion des sentiments aurait rompu avec la dame en lui disant ces mots extraordinaires : "Madame, nous nous aimerons dans l'éternité."

 J'espère sincèrement que cette histoire est vrai parce qu'elle est magnifique.

 Madame, nous nous aimerons dans l'éternité...

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Published by Régis IGLESIAS - dans Amour
10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 14:10

3ad9917b"C'est Romain Durix qui pète un plomb dans Les poupées russes en criant à tue-tête : "L'amour, l'amour, l'amour-là",

 

 Mais de quel amour parle-t-on ? Clarification :



"L'amour érotique"

 Le symptôme le plus typique de cette forme d'amour est l'attraction physique puissante et immédiate d'une personne pour une autre. Il s'agit du "coup de foudre".

 L'activité sexuelle est intense, rapide et variée.

 L'amant recherche avec ardeur un idéal de beauté physique ; tout l'intéresse dans son partenaire et il demande de plus en plus d'intimité psychologique. L'intensité de cette recherche et de cette demande rend la relation fragile et favorise les déceptions.

 Il semble difficile de baser une relation stable et mutuelle sur un amour primordialement érotique.



"L'amour ludique"

 D'un mot latin signifiant jeu, l'amour ludique est primordialement conçu par ces amoureux comme un jeu, sans l'engagement et la passion que comporte l'amour érotique.

 Les amoureux ludiques aiment souvent plusieurs personnes à la fois et utilisent une variété de techniques pour garder avec chacune d'elles une relation non engageante. C'est l'amour type du Don Juan passant d'une partenaire à l'autre, rarement possessif ou jaloux, toujours prêt à s'amuser à aimer.



"L'amour d'amitié"

C'est l'amour sans fièvre et sans folie, une affection paisible. Les relations sexuelles jouent un rôle secondaire ici. Les sentiments intenses sont absents; c'est l'amour tout naturel, naissant sans bruit de longues fréquentations.

 Le mariage, les enfants font partie de l'amour d'amitié. C'est sans doute le type d'amour le plus stable : les partenaires amis possèdent des ressources de stabilité qui leur permettent de traverser des épreuves auxquelles les partenaires érotiques ou ludiques ne résisteraient pas. Pas d'extase, mais pas non plus de désespoir.



"L'amour maniaque" (combinaison de l'amour érotique et de l'amour ludique)

 Agitation, perte de sommeil et d'appétit, fièvre sont des caractéristiques de l'amour maniaque. L'amoureux maniaque est obsédé par la pensée de son amour, il est insatiable de marques d'affection et de moindre inattention où le plus petit signe de froideur provoque son anxiété et sa douleur. Il est furieusement jaloux et facilement, à tour de rôle, extatique ou désespéré. La plupart des amants maniaques sont convaincus de ne rien valoir s'ils ne sont pas aimés.

 Ils croient avoir un tel besoin d'être aimé qu'ils n'arrivent pas à laisser une relation suivre son cours et précipitent les choses. Ces amours finissent rarement heureusement ; seuls quelques possédés de l'amour maniaque vont jusqu'à la violence ou au suicide, mais la plupart restent affectés à la suite d'une rupture pendant des mois ou même des années.

 Il n'est pas impossible qu'un tel amour se développe en une relation stable, mais il faudra à l'amoureux maniaque un partenaire exceptionnel, capable de survivre aux tempêtes émotives, de transmettre la même intensité amoureuse et de convaincre finalement le maniaque qu'il est digne d'amour.



"L'amour pragmatique" (combinaison de l'amour amitié et l'amour érotique)

 C'est l'approche rationnelle. Dans ce type d'amour, on recherche la compatibilité d'humeur et de caractère, la similitude d'intérêts et d'éducation, l'accord des principes religieux et moraux. Ce type d'amour n'est pas aussi froid qu'il peut le sembler.

 Une fois qu'un compagnon stable a été choisi, des sentiments plus intenses peuvent se développer. Alors que l'amour érotique ressemble à une bouilloire brûlante qui va se refroidissant, l'amour pragmatique initialement froid se réchauffe lentement.



"L'amour altruiste" (combinaison de l'amour érotique et de l'amour d'amitié)

 Il s'agit d'un amour universel et centré sur l'autre, patient, jamais jaloux et n'exigeant pas la réciprocité. Les sentiments sont intenses comme dans l'amour érotique, mais il s'y ajoute les composantes plus calmes et plus stables de l'amour d'amitié.

 C'est l'amour que les Grecs nommaient agape, terme que la tradition chrétienne a adopté, à la suite de saint-Paul, pour caractériser les relations qui doivent exister entre les croyants. Il s'agit bien de don généreux et sans égoïsme de soi-même à une autre personne.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Amour
8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 16:19

4d37037e"Laura,

 Tout à l'heure j'ai roulé sur le boulevard périphérique et je suis sorti à la porte de la Chapelle. Je me suis arrêté à un feu rouge et là, devant ma voiture, quatre jeunes ont traversé.

 Les garçons ont pris les mains des filles pour les entraîner derrière eux.

 Ce geste-là, d'une main qui se referme sur une autre main, m'a fait incroyablement mal. C'était résumer en une seconde tout ce que tu attends et que je n'ai pas su te donner...

 Un jour j'arriverai à vaincre cette résistance en moi qui m'enpêche de prendre ta main et de te dire des mots d'amour. Mais je n'ai pas le droit de te dire d'attendre encore. Il faut que tu vives pour toi."

 Rideau.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Amour
24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 16:19

7efedc79"Quand les Turcs ont attaqué Smyrne, personne ne se doutait de ce qu'ils allaient faire.

 En une nuit, ils ont détruit tous les quartiers. Ils ont incendié toutes les maisons. Ils ont massacré tout le monde. Hommes. Femmes. Enfants.

- Et ta famille ?

- Déportée. Emprisonnée. Tuée. Je suis seul à m'être enfui. j'avais trouvé une bonne cachette et je suis sorti au bon moment et j'ai réussi à fuir cet enfer.

- Tu n'étais encore qu'un enfant, tu voulais aller où ?

- Je voulais devenir bon pour les autres. Mon père était en prison, ma mère et mes soeurs dans un camp de réfugiés. J'étais leur seul espoir.

- C'est terrible.

-Oui. Et une chose plus horrible encore. Pendant que les Turcs nous massacraient comme des chiens dans le port de Smyrne, il y avait des dizaines de bateaux, des américains, des français, des anglais, ils étaient là juste pour observer, uniquement pour informer leur gouvernement.

-Ils n'ont rien fait pour vous aider ?

- Ils n'ont pas bougé le petit doigt. Alors les orchestres se sont mis à jouer plus fort pour couvrir les hurlements, les ... (silence). J'ai vu des familles se jeter à la mer, implorer de l'aide et mourir sous leurs yeux de monstres. Alors ce soir-là, j'ai fait un voeu. Je me suis dit plus jamais personne désormais ne fera semblant de ne pas me voir. Jamais."

 

Les témoins de la scène racontent qu'à ce moment-là Maria aurait alors posé sa main gauche sur la joue droite d'Onassis avec un regard qui en disait long...

 

 Imperturbable, Aristote lança la dernière banderille : 

 "Tu sais Maria, si je te raconte tout ça c'est parce que cette nuit-là, il s'est passé quelque chose qui te concerne. Cette nuit-là, l'enfant que j'étais est mort, je suis devenu un homme. Aristote Onassis. Je sais que ta mère t'a fait beaucoup souffrir Maria mais cette blessure t'a grandi, comme moi, sans cette souffrance tu ne serais pas la femme que tu es devenu, c'est à dire la femme que j'aime, que je veux pour moi..."

Imparable.

 La suite ? Dans un bois, contre un arbre à se bécoter avec des bisous dans le cou et sur les lèvres avant de tenter de faire pousser la petite graine.

Oui. Le reste n'est qu'agriculture...  

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 17:47

imagesCAL5AHL5"I l n'y a pas de recette miracle. On le sait. Tout le monde le sait.

 Mais le fait de savoir que le couple traverse différentes périodes qui ponctuent cet équilibre peuvent aider à surmonter les crises conjugales.


"L'amour-passion"

 Cette période de passion, dite d'idéalisation, de rêve amoureux, aboutit à l'instauration de la relation dans le temps. Elle peut être difficile à surmonter dans sa phase terminale, lorsque le regard de chacun perd en subjectivité pour cerner au plus près son partenaire dans ce qu'il est réellement.

"L'amour-question"

 Chaque membre du couple a décrypté, du moins en partie, la personnalité réelle de l'autre. Il connaît ses défauts, ses qualités, ses manquements, ses points forts. Il est temps pour lui de trancher en se posant les questions essentielles.

 Maintenant que je sais qui il est :
- est-ce que j'admets de l'aimer comme il est ?
- est-ce que je renonce à l'aimer car il ne me convient pas ?

"L'amour-durée"

 Si, à la suite de cette seconde étape, les partenaires décident de rester ensemble, ils sont capables de tisser des liens réellement stables et fondés sur la confiance mutuelle.

 Cette correspondance ne s'instaure pas d'elle-même mais se nourrit au quotidien, chaque memebre, à l'écoute de l'autre et à celle du "troisième être". En effet, la relation, livrée à elle-même, ne se régénère pas de ses cendres : chaque membre prend conscience qu'il peut et doit prendre des décisions, s'impliquer dans son couple, faire des choix pour lui et en fonction de l'autre.

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 16:36

4bs080vk"Un coup de foudre.



 L'histoire d'une rencontre relatée par l’homme qui était au premier rang ce soir-là, extrait :
 


 

 "Cécilia est mon seul problème", m’avait-il confié en prenant ses fonctions. Invite moi à dîner avec elle, chez toi", trancha-t-il. 

 Un mois plus tard, Cécilia n’était plus là. Nous parlâmes de l’opinion un peu, des actions en cours beaucoup, de celles à venir plus encore. Et soudain il me lança : "
Et ce dîner ? J’ai besoin d’un bon bain de copains. Et que l’on rie et que l’on chante. Je suis libre mercredi. Sophie et toi, l’êtes-vous ?


 

 Tout se fit donc à la hâte. Puisqu’il voulait un dîner en chansons, j’invitais Julien Clerc et Carla Bruni, des artistes que j’aimais, à l’opposé de ses fréquentations musicales habituelles. Lorsque j’annonçai la liste des invités à Nicolas, il eut en arrivant à Carla, quelques secondes de silence.

 

 Il est des blancs téléphoniques plus parlants que les mots. Je le questionnai sur elle : "Je ne la connais pas mais j’aime ses chansons", avoua-t-il. Était-ce déjà un signe ? J’appelai Carla. "Amène ta guitare, dis-je, tu donneras l’aubade au Président." Je ne croyais pas si bien dire…  


 

 Carla vient d’une autre planète, celle des êtres envoûtants. De longues formes brunes qui, lorsqu’elles vous approchent, vous ensorcellent et vous téléportent sur leur terre où l’oxygène est poésie et l’hydrogène, beauté.

 

 Est-ce la race qui l’habite, l’intelligence qui l’anime, le sens critique qui la guide ou le talent qu’elle a de chaque chose, de chaque instant, de chaque mot dont elle use comme d’une arme pour vous faire pleurer ou rire d’une seule rime ? Qu’importe, croiser Carla est toujours croiser le fer.

 

 Nicolas est en acier tremper, Carla est de diamant, le mélange ne pouvait être que destructeur ou fusionnel. Deux personnages shakespeariens se rencontrant ne pouvaient qu’en rester là, ou écrire ensemble un poème. Carla arriva la première. Je remarquai qu’elle avait troqué ses talons hauts pour une paire de ballerines. Carla ne marche pas, elle glisse. De là à ce qu’elle glisse dans votre vie, il n’y a qu’un pas. Elle n’occupe pas seulement l’espace mais le temps.

 

 Il s’arrête, suspendu, à cette voix qui est à elle seule un instrument de musique. Envoûtante et parfois si fragile : la voix de son être.

 

 Quelques mots et vous êtes prisonniers de ses griffes de velours. Nicolas sonna le dernier, portable à la main. Préoccupé mais chaleureux à son habitude. A peine assis, le téléphone réveilla la réserve générale. 
"L’amour ?" lui lança Carla.
"Non, le boulot", répondit Nicolas. 

Un ange passa. Etait-ce déjà Cupidon ?


 

 Ainsi se dessina un jeu inattendu de séduction entre les deux fauves, chacun, tour à tour, marquant son territoire en titillant l’autre. Assaut d’humour, piques provocatrices, reparties de charme. Le courant passa. Il va électriser le dîner. Leur première rencontre se faisait à l’instant.

 Et pour nous en live. Nous vivions sans le savoir une rencontre qui fera toutes les unes ! Je proposai de passer à table. Le plan de table allait de soi, Carla à la droite du Président, Sophie à sa gauche.

 

 La joute s’enflamma de plus belle. L’entrée à peine desservie, Nicolas s’adressa à Sophie : "Pardonnez-moi un instant. J’ai deux mots à dire à ma voisine." Comme attiré par un aimant, il orienta sa chaise vers Carla. Le geste fut si soudain et si naturel qu’il ne choqua personne.

 Pas même la maîtresse de maison à qui son invité tourna le dos la soirée entière. Ils étaient seuls au monde.

 

 Nous, nous étions "Au théâtre ce soir", on jouait du Marivaux version XXIème siècle, un Marivaux où l’humour se fait amour, où l’humeur se fait bonheur et les dialogues, insoutenable légèreté de l’être. Nous en vînmes aux inconvénients de la célébrité. Piquée au vif, la Bruni releva le gant.

 

 Nous en étions déjà au tutoiement : "En matière de peopolisation, tu es un amateur. Ma rencontre avec Mick (Jagger) a duré huit ans de clandestinité. Nous avons traversé toutes les capitales du monde et jamais un photographe ne nous a surpris. 

 
"Donne-moi ta recette", demanda Nicolas.

 
"Très simple. Je le déguisais au gré de mes envies. Un jour la barbe, le lendemain la barbichette, le surlendemain la moustache et toutes les coiffures les plus folles". 

"Et moi, dit Nicolas, comment me déguiserais-tu ? En béret basque, baguette sous le bras". 
"Je trouverai mieux".

 

 Carla venait de planter sa première banderille aux couleurs de la jalousie. La réponse fut sèche. "Mais comment as-tu pu rester huit ans avec un homme qui a des mollets aussi ridicules ?". Rires. Nous étions sous le charme, sentant que sous nos yeux se déroulait un moment d’exception.

 

 L’amour était dans l’air, palpable, envahissant l’espace, Nicolas le premier en oublia le temps. Carla eut comme un rappel à l’ordre : "J’ai le sentiment d’être ta blind date ce soir, mais ne t’y fie pas, ta réputation te sert d’épouvantail". 

 


 "Ma réputation vaut la tienne. Et je la connais bien Comme je te connais bien, sans t’avoir jamais vu. J’ai tout compris de toi. Dans tes chansons tu joues les dures parce que tu es tendre, tu fais l’amour parce qu’on ne te la fait pas. Tu joues les jolies cœurs parce que tu as l’âme belle.

 

 Je sais tout de toi parce que je suis tellement toi. A une exception près, qui me ravit : enfin une femme belle qui fume et qui boit". 

 

 Un silence que nul n’osa rompre et Nicolas acheva ce qui fut, sans qu’il le pense encore, sans qu’elle le sache encore, sa première déclaration.  "Le 1er juin, tu vas chanter au Casino de Paris, tu vois je connais même ton programme. Ce soir-là, je serai au premier rang et nous annoncerons nos fiançailles. Tu verras nous ferrons mieux que Marilyn et Kennedy".


 

 La scène se jouait au second degré et cependant tout allait être vrai, comme si, acteurs d’eux mêmes, il disait un texte écrit par le destin sans se rendre compte que c’est leur vie qu’ils s’offraient.


 

 Leur bavardage reprit mais il n’était plus batifolage. L’un et l’autre paraissaient emportés par une attraction les dépassant, comme guidés par un aimant géant. Aimant ! Comme la langue française fait bien les choses… Nicolas et Carla tissaient déjà des projets communs.

 

 Il paraît qu’à l’heure de notre mort, on voit se dérouler en accéléré le cours de notre vie passée. Un coup de foudre vous offre l’inverse : l’accéléré de votre vie à venir. Preuve que l’amour est une naissance. 

"Carla, une chanson !" dis-je pour revenir sur terre. Je me trompais de direction nous allions nous envoler.


 

 Les mots de Carla sont des caresses du cœur, ils vous parlent à voix basse de ce que vous avez vécu à haute voix. Et le charme se fait arme. Nicolas ne l’écoutait pas, il se laissait envoûter vers après vers, note après note. L’irréversible se fit là, à cet instant de grâce.

 

 Je compris ce qui m’avait fait provoquer la rencontre de ces deux êtres. Ils étaient programmés l’un pour l’autre. "Carla, donne moi ta chanson", dit-il en guise d’applaudissement. "Pour quoi faire ?" "Comme modèle. Nous faisons le même métier. Séduire avec les mots. Toi en chansons, moi en discours".

 

 Et il déclama le texte comme il l’aurait fait en meeting, du haut de son pupitre. Piquée au vif, la rebelle pris enfin sa guitare et chanta, les yeux dans les yeux de Nicolas. Lorsqu’elle en arrive à… "autorités", qu’elle dit avec la voix de Marilyn susurrant "Happy Birthday, mister President", nous comprîmes que ce n’était plus du théâtre.

 

 Etrange cœur à cœur qui nous était offert sans impudeur, sans mystère, sans mièvrerie, sans cachotteries. Deux adultes retrouvant la fraîcheur de l’adolescence, incapables de lutter contre cette attirance qui les envahissait.

 

Soudain le Président se tourna vers la chanteuse et lui chuchota quelques mots à l’oreille. Nous ne pûmes rester sur notre faim. "Dis nous Carla", dis-nous. Elle refusa presque rougissante avec cette chance d’avoir l’âge de sa beauté, à cet instant dix-huit ans. Nous nous tournâmes en chœur vers Nicolas : "Dis-nous, Nicolas", dis-nous." Non, répondit-il, sauf si elle m’y autorise". 

 

 Elle ne lèvera pas son veto. 

 

Il y eut un long silence, le calme après la tempête des sentiments. Nous étions sous le choc, nous étions sous le charme... Lorsque, le lendemain matin, Sarkosy m’appellera pour me remercier, je lui demandai en retour de m’avouer son chuchotement. "Je lui ai dit : Carla, es-tu cap à cet instant, devant tout le monde, de m’embrasser sur la bouche ?"


 

 Jamais le premier soir, mais il y aura une vie d’autres soirs".

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Published by Régis IGLESIAS - dans Amour

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin