"LE SOUVENIR EST UN POETE, N'EN FAITES PAS UN HISTORIEN."
- Recommandation de Mamie -
"Sur le journal de la résidence du Bourgailh, on lit :
Vendredi 10 Novembre, nous avons accueilli un intervenant chargé d’histoires, venu nous raconter certaines d'entre elles. Il y a plusieurs années, Régis Iglesias s'est lancé dans l'écriture de spectacles nostalgiques, avec la promesse d'un voyage dans le temps. Pari réussi !! Nous avons découvert avec émotion les aventures de vie de sa grand-mère. De l’utilisation du moulin à café Peugeot, aux célèbres parties de cartes, ou bien à la rencontre de ses grands-parents au bal, Mr Iglesias nous a embarqué ! Des objets, des musiques, des photos, une atmosphère parfaite pour une invitation au voyage et à la rencontre. Le spectacle terminé, les langues se sont déliées autour d’un café. Chacun a pris le temps d'échanger et de partager ses souvenirs. Sa mamie avait coutume de dire : « Le souvenir est un poète, n’en faites pas un historien ». Un grand merci à lui, pour ce récit très poétique, raconté avec partage et humilité. « C’était super bien, ça nous a rappelé ce que nous faisions avant. On a vécu tout cela » nous dit Mme BOULET Renée, résidente à l’accueil de jour."
Mamie raconte :
"Le 11 novembre 1918, jour d’armistice, c’est un ballet de rires, de chants et d’étreintes qui frappe le pavé Carmausin.
A chaque carrefour, sur chaque place, de la musique, des attroupements, on dansait, on s'embrassait. C'était une véritable explosion de joie avec son cortège de cris, de rires, ses guirlandes, ses défilés de soldats, et moi, au milieu de tout ça, je pleurais.
Au Casino de Paris, un tandem interprète La madelon de la victoire pour un public qui se levant comme un seul homme, reprend en coeur. Mistinguett et Maurice Chevalier !
Ils devront bisser six fois tant la ferveur des aficionados enfle dans la salle.
"C’est la fin du cauchemar, la fête recommence..." brandit, gouailleuse, la Miss.
C'était un matin sur la terre.
A 11 h 30, sur toutes les places des villes et des villages, des hommes et des femmes dansaient.
Et chantaient...
"Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine ...
Et malgré vous nous resterons Français
Vous avez pu germaniser la plaine
Mais notre cœur vous ne l'aurez jamais!
"Avis à la population : La fine équipe de Memoria Viva vous présente en avant première un extrait de son nouveau spectacle : "Les tendres années". Qu'on se le dise...
"Aujourd'hui - en pleine nuit - notre administrateur - a souhaité marcher sur les pas de ses arrières grands-parents.
Un petit pas dans le monde englouti ...
"Avis à la population Manosquine :
La fine équipe de Memoria Viva a quitté - à regret - la belle ville de Manosque pour s'installer dans un paradis fiscal au large des îles Caïmans.
L'occasion - qui fait le larron - de remercier celles et ceux qui ont fait parti de l'aventure, merci pour tout, belle route à tous et bon vent.
"Demain, dans vingt-quatre heures, ce sera le 16 octobre.
Petite piqure de rappel de notre administrateur :
"Vous avez sous les yeux la dernière lettre de Marie-Antoinette écrite avant qu'elle ne perde la tête - si je peux me permettre l'expression ... - un 16 octobre ...
On lit : "Mes yeux n'ont plus de larmes pour pleurer"...
Plus tard, bien plus tard, un autre 16 octobre deviendra aussi tristement célèbre ... Flash back :
Lui : "Je t'ai rencontré le 7 avril 1976, à trois kilomètres de chez moi. J'étais en moto avec un ami. J'ai remarqué tout de suite ton sourire, les deux fossettes et les yeux noisettes.
Elle : J'étais avec une fille qui connaissait ton ami. Elle vous a sifflés. Vous avez fait demi-tour. On a discuté un peu.
Lui : Je t'avais déjà remarquée. J'essayais de me rapprocher de toi. On était aussi timide l'un que l'autre. Un jour, nous étions plusieurs sur un banc et tu t'es assise sur mes genoux, comme si de rien n'était. Moi, j'étais bouleversé.
Elle : Ensuite, nous nous retrouvions quand je revenais de l'école. J'aimais ta façon d'être. Tu étais différent des garçons que je connaissais, plus réfléchi, plus calme.
Lui : J'avais déjà connu des filles avant toi, mais là je savais que c'était fort. J'avais vraiment flashé. On apprenait à se connaitre.
Elle : Moi aussi, un an plus tôt, j'avais fait la connaissance d'un autre garçon. Mais ce n'était pas comparable.
Lui : On s'est marié en petit comité. C'était un bonheur simple, mais déjà très fort. Il ne manquait plus que la maison et les enfants.
Elle : On trouvé la maison très vite...
Lui : ... Puis tu es tombée enceinte...
Elle : C'était le bonheur. Ton père faisait le test du pendule, avec un de mes cheveux et ton alliance. L'échographie a confirmé que c'était bien un garçon. On voulait l'appeler Michaël. Entre-temps une de tes cousines a choisi le même prénom. Alors on a choisi Grégory ...
La suite appartient aux faits divers.
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