C'est reparti pour un tour. #Rentréedesclasses #Sacrécharlemagne #Vivelesvacances #Abaslespénitences #Lescahiersaufeu #Lesmaitressesaumilieu
"LE SOUVENIR EST UN POETE, N'EN FAITES PAS UN HISTORIEN."
- Recommandation de Mamie -
C'est reparti pour un tour. #Rentréedesclasses #Sacrécharlemagne #Vivelesvacances #Abaslespénitences #Lescahiersaufeu #Lesmaitressesaumilieu
"Des rires et une larme.
Ma première leçon de la vie ? Je pleurais et ma mère m'a filé un aller-retour avec un gant de toilette mouillé d'eau froide : "Tiens ! si tu le savais pas avant, maintenant tu sais pourquoi tu pleure !" Par la suite, j'ai veillé à ne pleurer qu'en sachant exactement pourquoi.
A la maison, il y avait Ulla et Blitz, tous deux bergers allemands, et une dynastie de Piteau. Piteau I, PIteau 2 et PIteau III, les chats. La question était : Pourquoi Piteau ? Parce que "chat Piteau !" répondaient mes parents, fiers du jeu de mots. La guerre venait de se terminer, il n'y avait pas encore la télé et on riait encore de peu et de bon coeur.
En contrebas de la place, sous des marronniers, s'étalaient les jeux de boules où, le dimanche, les hommes venaient se mesurer à la lyonnaise et s'arsouiller au pastis. Lorsqu'une équipe était "fanny", on sortait la plaque émaillée sur laquelle figurait une pin-up au sourire provocant qui soulevait sa jupette et montrait ses fesses que les battus devaient embrasser. Nous, les gosses, on aimait bien voir les hommes "baiser Fanny".
C'est au parc d'à côté que j'ai fumé mes premières et dernières immondes cigarettes à l'eucalyptus. On se cachait beaucoup. Dans le foin, les greniers, les granges. Dans tout le village, on allait de planque de l'un en planque de l'autre. On n'avait pourtant pas grand chose à cacher, si ce n'étaient quelques jeux interdits avec les sauvageonnes que l'on connaissait depuis la maternelle.
Le 6 mars 1953, consternation générale. Joseph Staline vient de mourir. Un choc à la maison.
Près de chez nous, il y avait un bistrot qui avait peut-être un autre nom mais qui restait pour tous "chez Simone". Simone chez qui on entrait en étant sûr d'avoir notre grenadine qui nous laissait des moustaches rouges sur les babines. Simone qui, telle la Madelon, apportait l'été des boissons fraîches dans la salle d'attente de on papa pleine à craquer.
Notre génération est celle des Tricheurs. Nous avions dix-sept ans en 59 lorsque sortit le film de Marcel Carné. Dès lors, plus une boom ne s'est terminé sans son jeu de la vérité, dont la question finale était forcément : "Est-ce que tu veux coucher avec un tel ou une telle ? La bande originale du film était exclusivement composée de jazz. Du coup, nous écoutions du jazz.
On ne se lassait pas des chorus de Parker. Ascenseur pour l'échafaud était un de nos disques de chevet. NOs discothèques étaient faites de Miles Davis, Gillepsie, Coltrane, Parker, Thelonius Mon, Charlie Mingus, les Jazz Messengers, Art Blakey, Max Roach et out ce qui bopait.
L'arrivée du rock and roll et les yéyés ? On s'en foutait. Et puis on s'y est fait.
Toutes les occasions étaient bonnes pour aller chez les uns et les autres. Cela se passait en général l'après-midi. On dansait bops, slows et cha-chas. Gainsbourg chantait L'eau à la bouche et on transpirait sur Tequila.
Nos rares escapades consistaient à descendre boire un verre en ville, et être, malheureusement, obligés d'écouter Pour une amourette de Leny Escudero, le tubes des juke-boxes de cet été-là.
On se jetait sur la collection des Cahiers du cinéma avec avec Aznavour en fond sonore. On dévorait les articles sur Welles, Cocteau, Bresson, Trufaut, Godard, Chabrol en fumant des Celtiques, grosses cigarettes immondes très en vogue dans la Nouvelle Vague.
Le 12 mai 1963, j'ai eu vingt et un ans. Je devenais majeur.
Fin novembre, le 23, Oswald et quelques autres ont choisi d'assassiner John Kennedy à Dallas. On l'a appris par la radio. Il n'y avait pas de télévision à la maison.
La suite prochainement.
"Scoop : Notre administrateur a une amoureuse.
Pire - depuis qu'ils se "fréquentent" -, il voit la vie en rose...
Passons.
Mais comme disait très justement François Berretton à Françoise Berretton à propos de Vic qui venait de rencontrer Mathieu dans une boom à la con :
"Les emmerdements commencent."
"Vous avez sous les yeux "L'Impérial". Deux douzaines d'huitres de l'étang de Thau, moules d'Espagne, langoustines, Gambas, Bulots, tourteau, langouste pêchée du matin (500 grammes) et des crevettes en quantité industrielle...
Inutile d'écrire que le plateau est servi avec du pain de seigle, vinaigrette à l'échalote, citron, mayonnaise et aïoli. Le tout arrosé avec un Picpoul de Pinet, cela va de soit.
#Restaurantlassiettedelamer #PalavaslesFlots #plaisirdesyeux#bonnedégustation
"Avertissement : Cette vidéo s'adresse aux amateurs de sensations fortes et est donc réservée à un public d'initiés.
#Karting #Tamarissière #NumberOne #Peurderienblues #Afondlesboulons #Onestchampiononesttousensemble #Sansmaîtriselapuissancenestrien ...
"Comment voulez-vous que j'oublie... d'Annie Butor.
Ma mère se souvenait de leur rencontre, extrait : "Il était une fois à Paris un bistrot ouvert toute la nuit. La clientèle ? Chaufeurs de taxis en rupture de compteurs, peintres sans galerie d'exposition, écrivains sans éditeurs, chanteurs sans voix, putains sans clients, pigistes sans chiens écrasés... J'avais vingt-six ans, un divorce sans importance et une passion qui s'essoufflait.
Il est entré, incolore dans son imperméable beige, l'écart des dents de la chance éblouissant son. sourire d'enfant, un air d'Ailleurs. Il me tend la main, je lui offre une Pall Mall, il s'assis calmement face à moi. Nos destins étaient joués, gagnés, perdus.
Puis tu m'as dit "A demain" comme on dit "de toute éternité".
L'éternité, c'était lui.
Je le revois dans sa veste de pingouin à carreaux noir et blancs qui ne t'allaient pas du tout. Mais Dieu, que je te trouvais beau !"
Ils ne se quittèrent plus pendant dix-huit ans.
Ce fut entre eux, immédiatement, un amour fou, une incroyable complicité intellectuelle ; une entente physique totale. J'ai cru au grand amour en les voyant se regarder.
Leur amour irradiait.
Seul les sous manquaient, ces fameuses "fins de mois qui reviennent sept fois par semaine". Nous vivions d'amour, d'eau fraîche, de spaghettis et d'espoir. L'amour, "ça pousse à la maison", allait bientôt chanter Léo dans la chanson "Paris-Canaille", qui lui apportera un. début de célébrité.
Je me souviens des ballades au bois de Boulogne qui restent à jamais le souvenir même du bonheur.
Je me souviens aussi de nos vacances en Bretagne où toute notre bande allait se baigner en chantant "La Paimpolaise".
Je me souviens du camping dans les Alpes. Léo a écrit dans un recueil :
"Rappelle-toi
Cette neige de nuit avec mes cheveux gris
Ma mère et moi, nous nous sommes longtemps rappelé...
Ma mémoire est faite de chansons
Léo aimait les Beatles et ne détestaient pas les voix de Françoise Hardy et de Sheila.
Il aimait Trénet et Aznavour et se moquait de l'"abbé Brel" quand il entendait "Je t'offrirai des perles de pluie venue d'un pays où il ne pleut pas"....
"Cela ne veut rien dire !"
Il aimait les films policiers, les westerns, les films à grand spectacle. Il m'emmena voir Les dix commandements, Le train sifflera trois fois, Ben Hur, me fit apprécier Charlton Heston. En revanche, il faisait la grimace, haussait les épaules lorsque je fondais d'admiration devant Burt Lancaster ou Raf Vallone. Il me parla de Chaplin, de Garbo, et de Danielle Darrieux dont il avait tant admiré la beauté.
Grâce à Léo, au cours de ces années passées à ses côtés, j'ai vécu naturellement entourée de musique et de poésie.
Comment voulez-vous que j'oublie ?
L'année 1954 fut un bon cru. "Le piano du pauvre", "Paris-Canaille", L'Homme", de véritables succès populaires qui nous ont permis de vivre plus aisément.
Mouloudji, Catherine Sauvage, Jacques Douai, Eddie Constantine, Jacques Loussier, Les Garçons de la Rue, les Compagnons de la Chanson, les Frères Jacques venaient apprécier les diners de ma mère. Je les revois à la maison, autour du piano, en costume de ville répéter "L'homme" ou "Monsieur William".
La suite prochainement.
"MA MAMIE M'A DIT"
Spectacle nostalgique
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Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes
Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie
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24 heures dans la vie de Mamie
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