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2 septembre 2019 1 02 /09 /septembre /2019 23:02
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Published by Régis IGLESIAS - dans Livre d'or
30 août 2019 5 30 /08 /août /2019 10:48
Les souvenirs de Michel Fugain

"Des rires et une larme.

Ma première leçon de la vie ? Je pleurais et ma mère m'a filé un aller-retour avec un gant de toilette mouillé d'eau froide : "Tiens ! si tu le savais pas avant, maintenant tu sais pourquoi tu pleure !" Par la suite, j'ai veillé à ne pleurer qu'en sachant exactement pourquoi.

 A la maison, il y avait Ulla et Blitz, tous deux bergers allemands, et une dynastie de Piteau. Piteau I, PIteau 2 et PIteau III, les chats. La question était : Pourquoi Piteau ? Parce que "chat Piteau !" répondaient mes parents, fiers du jeu de mots. La guerre venait de se terminer, il n'y avait pas encore la télé et on riait encore de peu et de bon coeur.

En contrebas de la place, sous des marronniers, s'étalaient les jeux de boules où, le dimanche, les hommes venaient se mesurer à la lyonnaise et s'arsouiller au pastis. Lorsqu'une équipe était "fanny", on sortait la plaque émaillée sur laquelle figurait une pin-up au sourire provocant qui soulevait sa jupette et montrait ses fesses que les battus devaient embrasser. Nous, les gosses, on aimait bien voir les hommes "baiser Fanny".

​​​​​​​ C'est au parc d'à côté que j'ai fumé mes premières et dernières immondes cigarettes à l'eucalyptus. On se cachait beaucoup. Dans le foin, les greniers, les granges. Dans tout le village, on allait de planque de l'un en planque de l'autre. On n'avait pourtant pas grand chose à cacher, si ce n'étaient quelques jeux interdits avec les sauvageonnes que l'on connaissait depuis la maternelle.

​​​​​​​ Le 6 mars 1953, consternation générale. Joseph Staline vient de mourir. Un choc à la maison.

Près de chez nous, il y avait un bistrot qui avait peut-être un autre nom mais qui restait pour tous "chez Simone". Simone chez qui on entrait en étant  sûr d'avoir notre grenadine qui nous laissait des moustaches rouges sur les babines. Simone qui, telle la Madelon, apportait l'été des boissons fraîches  dans la salle d'attente de on papa pleine à craquer.

Notre génération est celle des Tricheurs. Nous avions dix-sept ans en 59 lorsque sortit le film de Marcel Carné. Dès lors, plus une boom ne s'est terminé sans son jeu de la vérité, dont la question finale était forcément : "Est-ce que tu veux coucher avec un tel ou une telle ? La bande originale du film était exclusivement composée de jazz. Du coup, nous écoutions du jazz. 

 On ne se lassait pas des chorus de Parker. Ascenseur pour l'échafaud était un de nos disques de chevet. NOs discothèques étaient faites de Miles Davis, Gillepsie, Coltrane, Parker, Thelonius Mon, Charlie Mingus, les Jazz Messengers, Art Blakey, Max Roach et out ce qui bopait.

L'arrivée du rock and roll et les yéyés ? On s'en foutait. Et puis on s'y est fait.

Toutes les occasions étaient bonnes pour aller chez les uns et les autres. Cela se passait en général l'après-midi. On dansait bops, slows et cha-chas. Gainsbourg chantait L'eau à la bouche et on transpirait sur Tequila.

 Nos rares escapades consistaient à descendre boire un verre en ville, et être, malheureusement, obligés d'écouter Pour une amourette de Leny Escudero, le tubes des juke-boxes de cet été-là.

 On se jetait sur la collection des Cahiers du cinéma avec avec Aznavour en fond sonore. On dévorait les articles sur Welles, Cocteau, Bresson, Trufaut, Godard, Chabrol en fumant des Celtiques, grosses cigarettes immondes très en vogue dans la Nouvelle Vague.

 Le 12 mai 1963, j'ai eu vingt et un ans. Je devenais majeur.

Fin novembre, le 23, Oswald et quelques autres ont choisi d'assassiner John Kennedy à Dallas. On l'a appris par la radio. Il n'y avait pas de télévision à la maison.

​​​​​​​La suite prochainement.

 

 

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Published by Régis IGLESIAS - dans Les souvenirs de ...
28 août 2019 3 28 /08 /août /2019 16:50
Tidou à Saint-Laurent-Le-Minier

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Published by Régis IGLESIAS - dans Livre d'or
23 août 2019 5 23 /08 /août /2019 21:47
La vie en rose

"Scoop : Notre administrateur a une amoureuse.
Pire - depuis qu'ils se "fréquentent" -, il voit la vie en rose...
Passons. 

 Mais comme disait très justement François Berretton à Françoise Berretton à propos de Vic qui venait de rencontrer Mathieu dans une boom à la con : 
"Les emmerdements commencent."

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Published by Régis IGLESIAS
13 août 2019 2 13 /08 /août /2019 14:54
L'assiette de la Mer

"Vous avez sous les yeux "L'Impérial". Deux douzaines d'huitres de l'étang de Thau, moules d'Espagne, langoustines, Gambas, Bulots, tourteau, langouste pêchée du matin (500 grammes) et des crevettes en quantité industrielle...

Inutile d'écrire que le plateau est servi avec du pain de seigle, vinaigrette à l'échalote, citron, mayonnaise et aïoli. Le tout arrosé avec un Picpoul de Pinet, cela va de soit.

#Restaurantlassiettedelamer #PalavaslesFlots #plaisirdesyeux#bonnedégustation

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Published by Régis IGLESIAS - dans Livre d'or
11 août 2019 7 11 /08 /août /2019 19:56

"Avertissement : Cette vidéo s'adresse aux amateurs de sensations fortes et est donc réservée à un public d'initiés.

#Karting #Tamarissière #NumberOne #Peurderienblues #Afondlesboulons  #Onestchampiononesttousensemble #Sansmaîtriselapuissancenestrien ...

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Published by Régis IGLESIAS
8 août 2019 4 08 /08 /août /2019 15:30
Madeleine et Léo Ferré

"Comment voulez-vous que j'oublie... d'Annie Butor.

 

 Ma mère se souvenait de leur rencontre, extrait : "Il était une fois à Paris un bistrot ouvert toute la nuit. La clientèle ? Chaufeurs de taxis en rupture de compteurs, peintres sans galerie d'exposition, écrivains sans éditeurs, chanteurs sans voix, putains sans clients, pigistes sans chiens écrasés... J'avais vingt-six ans, un divorce sans importance et une passion qui s'essoufflait.

 Il est entré, incolore dans son imperméable beige, l'écart des dents de la chance éblouissant son. sourire d'enfant, un air d'Ailleurs. Il me tend la main, je lui offre une Pall Mall, il s'assis calmement face à moi. Nos destins étaient joués, gagnés, perdus.

 Puis tu m'as dit "A demain" comme on dit "de toute éternité".

L'éternité, c'était lui.

 Je le revois dans sa veste de pingouin à carreaux noir et blancs qui ne t'allaient pas du tout. Mais Dieu, que je te trouvais beau !"

 Ils ne se quittèrent plus pendant dix-huit ans.

Ce fut entre eux, immédiatement, un amour fou, une incroyable complicité intellectuelle ; une entente physique totale. J'ai cru au grand amour en les voyant se regarder.

 Leur amour irradiait.

 Seul les sous manquaient, ces fameuses "fins de mois qui reviennent sept fois par semaine". Nous vivions d'amour, d'eau fraîche, de spaghettis et d'espoir. L'amour, "ça pousse à la maison", allait bientôt chanter Léo dans la chanson "Paris-Canaille", qui lui apportera un. début de célébrité.

Je me souviens des ballades au bois de Boulogne qui restent à jamais le souvenir même du bonheur.

Je me souviens aussi de nos vacances en Bretagne où toute notre bande allait se baigner en chantant "La Paimpolaise".

Je me souviens du camping dans les Alpes. Léo  a écrit dans un recueil :

"Rappelle-toi

Cette neige de nuit avec mes cheveux gris

Ma mère et moi, nous nous sommes longtemps rappelé...

 

Ma mémoire est faite de chansons

Léo aimait les Beatles et ne détestaient pas les voix de Françoise Hardy et de Sheila.

Il aimait Trénet et Aznavour et se moquait de l'"abbé Brel" quand il entendait "Je t'offrirai des perles de pluie venue d'un pays où il ne pleut pas"....

 "Cela ne veut rien dire !"

Il aimait les films policiers, les westerns, les films à grand spectacle. Il m'emmena voir Les dix commandements, Le train sifflera trois fois, Ben Hur, me fit apprécier Charlton Heston. En revanche, il faisait la grimace, haussait les épaules lorsque je fondais d'admiration devant Burt Lancaster ou Raf Vallone. Il me parla de Chaplin, de Garbo, et de Danielle Darrieux dont il avait tant admiré la beauté.

Grâce à Léo, au cours de ces années passées à ses côtés, j'ai vécu naturellement entourée de musique et de poésie.

Comment voulez-vous que j'oublie ?

L'année 1954 fut un bon cru. "Le piano du pauvre", "Paris-Canaille", L'Homme", de véritables succès populaires qui nous ont permis de vivre plus aisément.

 Mouloudji, Catherine Sauvage, Jacques Douai, Eddie Constantine, Jacques Loussier, Les Garçons de la Rue, les Compagnons de la Chanson, les Frères Jacques venaient apprécier les diners de ma mère. Je les revois à la maison, autour du piano, en costume de ville répéter "L'homme" ou "Monsieur William".

La suite prochainement.

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Published by Régis IGLESIAS - dans La belle histoire
5 août 2019 1 05 /08 /août /2019 19:20
Le temps des fleurs

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Published by Régis IGLESIAS - dans Livre d'or
26 juillet 2019 5 26 /07 /juillet /2019 20:24
Le portrait

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Published by Régis IGLESIAS - dans Livre d'or
14 juillet 2019 7 14 /07 /juillet /2019 11:45
Mamie fête le 14 juillet
Mamie fête le 14 juillet

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Published by Régis IGLESIAS

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin