"LE SOUVENIR EST UN POETE, N'EN FAITES PAS UN HISTORIEN."
- Recommandation de Mamie -
"Pour info, sur le réseau pro Linkedin - il y a quelques jours -, on lisait la notification suivante - : "Fête 10 ans chez Memoria Viva. Félicitez Regis Iglesias pour son anniversaire professionnel. »
Champagne.
Et l’occasion - qui fait le larron - de pousser la chansonnette :
« J’ai dix ans
Je sais qu’ c'est pas vrai mais j'ai dix ans
Laissez-moi rêver que j'ai dix ans
Ça fait bientôt trente-huit ans que j'ai dix ans
Ça paraît bizarre mais si tu m'crois pas, hé
Tar' ta gueule à la récré…"
Flash-back :
"Chroniques villageoises.
Nous n'étions en vacances qu'après la cérémonie du 14 juillet.
En hiver, notre mission était d'allumer le poêle. "Ceux de service" amenaient eux-mêmes un fagot de sarments et un seau de charbon. En baillant, les deux "victimes" bourraient le poêle de vieux journaux, peu importait l'opinion politique du papier, on trouvait aussi bien des feuilles de l'hebdomadaire Gringoire, du quotidien Le petit Méridional, ou du Chasseur Français, le mensuel de la Manufacture d'Armes et de Cycles de Saint-Etienne, que les pages du Petit Echo de la Mode.
L'institutrice entrait, vérifiait d'un coup d'oeil que tout était en place, poêle allumé, tableau effacé, encrier rempli d'encre violette, aucun papier par terre.
Au signal de la maîtresse, on entonnait l'inévitable Maréchal nous voilà !
Cet "hymne" à la gloire du maréchal Pétain était obligatoirement vociféré par tous les petits élèves du pays à peine entrée en classe. Après cette joyeuse mise en train, commençait la distribution des biscuits caséinés.
Ces biscuits provenaient de la biscuiterie LU. Les écoliers les grignotèrent jusqu'à 1945. LU luttait ainsi contre l'occupation refusant de travailler pour les Allemands. Leur production fut également envoyée dans les camps de prisonniers.
- Marcel, distribue les cahiers de composition ! J'veux entendre voler une mouche.
On parlait de restrictions. I y avait le sucre du raisin, c'était nourrissant. Et puis une salade du jardin, quelques haricots secs, qui restaient, un os de jambon pour leur donner du goût. Quant à après-demain... On verrait aussi. On trouverait bien une aubergine ou deux, pareil pour les tomates.
La vie était rude, mais on avait l'habitude. Personne ne pouvait vous aider et surtout pas le gouvernement de l'Etat Français. A chacun de se débrouiller. Demain les enfants iraient à l'école, comme d'habitude, chanteraint, à peine arrivé, Maréchal nous voilà ! Et passeraient ensuite à la dictée et à la grammaire. Le soir, avant de se coucher, il leur faudrait dire une prière pour le Papa prisonnier, qu'ils ne connaissaient pas. C'était la vie. Celle de tous les jours.
1949.
- Tu vas aller chercher un pain, il te faut prendre les tickets, sinon la boulangère ne te donnera rien.
Cette demi-miche, que j'allais ramener triomphalement était farcie de brins de paille jaune qui se fichaient entre les dents. Il arrivait souvent qu'une fois planté devant la porte de la boulangerie, nous trouvions une affiche : "Plus de pain."
Maman fouillait dans la réserve pour trouver une ou deux pommes de terre que le Papéavait réussi à faire pousser dans le jardin, et nous mangions une patate bouillie en guise de pain.
Les Allemands n'étaient plus là, mais oui, nous étions encore en guerre !
Nous avions besoin de distraction. Heureusement, il y avait le cinéma. Les films à la gloire des combattants alliés passaient et repassaient sur les écrans. RAF, US AIR FORCE, Skyblazers et bien d'autres films, programmés le samedi soir, jusque dans notre petit village. Ensuite, ce furent de grands films, La bataille du Rail, Jeux interdits, Nuit et brouillard, puis d'autres encore Un condamné à mort s'est échappé, L'armée des ombres, Au revoir les enfants, Le dernier métro. La guerre était en nous et pour longtemps.
Mes parents m'avaient acheté à Montpellier un opuscule en couleur qui célébrait les exploits des chefs de cette grande guerre, Montgomery, Leclerc, De Gaulle, Eisenhower, Churchill... A chaque page, le drapeau français et la Croix de Lorraine.
Ensuite on a vu Le chagrin et la pitié, Paris brûle-t-il, Uranus, tant et tant d'oeuvres qui nous rappelaient les représentations du Viné-Palace un soir de l'an 1947.
Encore de nos jours, le cinéma et la télévision nous propose des films qui font revivre cette époque, et en nous renaissent les images d'une enfance habitée de fantômes qui jamais ne nous quitteront...
Le dernier jour d'école c'est demain. 14 juillet 1947.
Une bombe. Le garde-champêtre venait d"annoncer ainsi par la première bombe de la journée
main, la Fête Nationale.
Un dernier mot : "Attendez, un instant !Je vous souhaite à tous de bonnes vacances, et revenez bien reposés le 1er octobre. Profitez bien dit l'institutrice mais les enfants étaient déjà partis !
Une fois dehors, ils chantèrent "Vive les vacances, point de pénitences, les cahiers au feu et les maîtres au milieu !"
Claude retourna vers le centre du village, les cafetiers avaient installés leurs terrasses. Il savait qu'il trouverait là son père, sa mère, leurs amis attablés devant un apéritif. C'était traditionnel, chaque année, il en était ainsi : on buvait l'apéro du 14 juillet, dehors, l'ombre des platanes centenaires de l'Esplanade. Ils attaquaient le Bhyrr, le Dubonnet, le Saint-Raphaël, le Picon mais surtout dans le Midi le Pastis, le "jaune" que fabriquait en cachette le cafetier en utilisant de petites fioles d'anéthol. Sur demande, le patron vous servait aussi une Suze, accompagnée d'un siphon d'eau de Seltz.
- Papa, des sous, s'il te plait, je vais acheter des pétards !
Le soir, tout le village se retrouverait aux terrasses des cafés dans l'attente des feux d'artifice...
Le Loto, c'était quelque chose. Des hauts-parleurs sonorisaient toutes les pièces. La plupart des numéros appelaient un commentaire humoristique : 22, les flics. Quatorze, l'homme fort. Treize, ma grand-mère. Il est tout seul : Un. Quatre, le fauteuil. Sept, port de mer. 88, les deux poulettes. Le vieux grand-père : 90 ! Les chandelles : 36. La queue en bas : neuf. La queue en l'air : six ! ...
"Une guêpe !
- Attention qu'elle ne vous pique pas, ça fait très mal !
Branle-bas de combat ! Chacun s'emparait alors qui d'un torchon, qui d'un journal, ou, dernier recours, de la petite pompe à réservoir de liquide insecticide, le Fly-Tox, et l'insecte était poursuivi jusqu'à ce que mort s'ensuive.
La vendange, l'automne, l'école, le premier octobre... Bientôt Noël...
La toilette ? Nous faisions appel au savon Cadum dont la publicité s'étalait sur les murs du village, tout autant que dans les pages des journaux et des revues. Pour être bien peigné, nous enduisons nos cheveux de brillantine où nous avions le choix entre la brillantine Forvil et la brillantine Roja ("la brillantine qui ne graisse pas" selon la réclame) avant que les marques Vitapointe ou Pento ne remplacent la "domina" de nos pères.
Pour bien se nourrir, au petit déjeuner, il y avait le fameux Caobel. Puis ce fut Banania ("Banania, disaient les pavés publicitaires, la suralimentation intensive"). Cette réclame parut pour la première fois dans la revue Excelcior.
Depuis 1941, des "bonbons vitaminés" étaient distribués dans les écoles, avant d'être remplacés par des biscuits casernés à base d'albumine de lait. Ces biscuits prenaient de la biscuiterie LU.
- Il faut te purger aujourd'hui, c'est jeudi. C'est pour ton bien. Le docteur le recommande "Il faut se purger une fis par mois". Tiens, avale ça et sans faire de grimace ! Allons, pas de comédie !
Elle me tendait un demi-bol fumant empli d'un liquide nauséabond, du lait, du café, et de l'huile de ricin ! D'avance j'avais envie de vomir et ensuite j'étais prêt à faire dans le lit avant de m'installer, muni de mon journal Coeur Vaillant, "sur le trône". Passons les détails.
Complément incontournable de cette maudite médication, la fameuse Huile de foie de Morue ! Une cuillerée à midi, une cuillerée le soir.
- Tu croqueras un bonbon ou un carré de chocolat. Vite avale !
Le dimanche au bureau tabac, nous nous offrions le fameux Coco Boër. Un vrai régal.
Je me souviens aussi des pistolets de la marque Solido pour jouer aux cow-boys, d'un cycle de marque Alcyon, un autre de marque Terrot, Motobécane et le vieux Vélosolex et des "choses de la vie quotidienne" : je pense au Néocide Mural, le Fly-Tox.
Ma mère, le matin, rentrant de commissions, annonçait : "Je vais passer l'Océdar...
Autre produit indispensable à cette époque-là le Bleu d'azur. C'était une sorte de boule-chaud qui apportait une blancheur irréprochable au "linge blanc".
Le défilé de tous ces noms d'objet de notre prime jeunesse. réveille une certaine nostalgie et fait revivre un passé que nous sentons très proche. Le temps qui passe reste très présent dans les mémoires des gens âgées que nous sommes devenus. L'évocation du bleu azur ou de l'Océdar restitue à notre mémoire des moments, de instants, tout en ressuscitant surtout la présence et l'activité de ceux que nous avons aimés qui demeurent à jamais dans nos coeurs.
La suite prochainement.
"Débriefing du Marathon de Bilbao (pour les sportifs de haut niveau) :
8 h du matin : Repérage du parcours, très cabossé, très difficile, pas un plat à l’horizon.
Perso, ça m’arrange. C’est quand ça devient dur qu’on voit les hommes.
Que le meilleur gagne.
9 h : Brain-storming des forces en présence :
Le Kényan Kemboi s’annonce redoutable. Aschenik, l’Ethiopien ?
A surveiller de très près.
Garcia-Ramon aussi est à prendre au sérieux.
Mais Bekele sera l’homme à battre.
Son point fort : une vitesse moyenne très élevé malgré un petit gabarit.
Son point faible ? Un piètre sprinteur.
La stratégie est simple : Suivre Bekele jusqu’au dernier kilomètre avant de le déposer sur la ligne d’arrivée.
Imparable.
10 h - 11 h 59 : Stretching, étirements, gainages, assouplissement des muscles, bain glacé …
Quand on veut gagner un marathon, il faut s’en donner les moyens.
Midi : Apéro
Sangria, Sangria, Sangria (quand on est à l’étranger, il est important de respecter les coutumes locales)
Ricard, Ricard, Ricard (il est aussi fondamental de ne pas renier les valeurs du pays que l’on représente)
15 h : Paella Royale accompagnée d’un petit rosé du coin, sucré mais pas trop.
16 h : Irish coffee (tournée du patron)
Tu m’étonnes.
16 h 30 : Champagne (tournée générale)
« Salud !!! !
17 h : Repos du sportif.
17 h 30 : Un texto de Mamie : « Il est l’or, l’or de se réveiller, il est …
C’est parti.
18 h 30 : Stade de San-Mames.
Sur la place, un concert Rock. Le chanteur envoie du lourd « Nothing else Matters », « Stairway to Heaven », « Thunderstruck »« The final Countdown » avant d’enchaîner dans la foulée avec « I love Rock and Roll ».
Oh putain !
18 h 50 : Sur la ligne de départ, j’annonce à mes voisins que je suis là pour gagner. Le tout en allumant une cigarette devant leurs regards interloqués. Je précise :
« C’est la dernière, je remporte le marathon puis j’arrête de fumer. »
18 h 59 : Ligne de départ, après m’être faufilé comme un voleur, je me retrouve sur les semelles de Bekele.
Le speaker annonce : « CINCO, QUATRO, TRES, DOS, UNO …
« VAMOS !!! !
19 h : Un feu d’artifice explose dans une ambiance survoltée tandis que le groupe de Rock hurle « Highway to Hell ». Les flammes tournent autour du stade.
Le feu complet.
Bekele ? Si je peux me permettre l’expression, je suis collé à ses « basques »…
19 h 1 : Le bras de fer commence. On est au coude à coude avec Bekele.
Pare-choc contre pare-choc comme disait Papi.
Les spectateurs de Bilbao (un public de connaisseurs) ne s’y trompent pas. Ils voient qu’ils ont affaire à un champion et que je ne suis pas là pour faire du tourisme.
Leurs cris redoublent : « Venga Animo ! » « Venga Animo ! »
19 h 2 : Les coureurs ne sont pas dupes non plus. Ils sentent que la course va être un mano à mano entre Bekele et moi et ils en rajoutent une couche : « Vaya, Vaya !
19 h 3 : Première attaque de Bekele, je suis décroché irrémédiablement.
La défaillance.
19 h 4 : Plan B.
19 h 28 : En trottinant, une comptine du petit me revient en mémoire :
« A. B. C. D. E. F …
19 h 45 : Le drame.
Je me retrouve scotché à la route.
Sûrement un coup de Bekele qui a du glisser - en cachette - de la colle sous mes pompes.
De la super glue 3.
19 h 55 : Place du Musée Guggenheim, sur la pancarte d’un bistrot, on lit :
« Un Mojito commandé, un Mojito offert. »
Ravitaillement.
20 h 37 : Je repars au combat.
21 h 20 : Une rumeur court dans le groupetto, Bekele a remporté la course.
21 h 21 : Pause-cigarette.
21 h 22 - 22 h 29 : Une longue agonie.
22 h 30 : « Je vais me mettre au Golf, il parait que c’est sympa. »
22 h 45 : « Le Scrabble. Un club de Scrabble, c’est ça qu’il me faut. »
23 h 04 : Je franchis la ligne d’arrivée dans l’indifférence générale.
Comme un clébard qui a faim et qu’on a laissé sous la pluie.
En rampant.
Ni une, ni deux, je file vers le podium, beau joueur, pour féliciter le vainqueur.
Un bénévole m’annonce que Bekele est parti avec la coupe et qu’il est déjà dans l’avion…
N’en jetez plus. »
Moralité : « Rien ne sert de partir à point, il faut courir plus vite. »
"Debrieffing du marathon de Saint-Tropez :
7 h 50 : Le speaker lance un Clapping à des coureurs surexités placés sur la ligne de départ.
7 h 55 : Une minute de silence en mémoire du gendarme Arnaud Beltrame. Un héros.
Nous ne t'oublierons pas.
7 h 58 : La tension monte, j'annonce à mes voisins que je suis là pour gagner.
7 h 59 : La stratégie est simple : Suivre les Kényans jusqu'à Saint-Tropez, porter une première estocade à Cogolin avant de les déborder dans la descente vers Cavalaire-sur-Mer.
Imparable.
8 h : Les coureurs s'élancent devant la foule. Immense la foule.
8 h 1 : Première attaque du Kényan Elias Sugut.
Je suis décroché irrémédiablement.
8 h 2 : Changement de stratégie : l'important, c'est de participer.
8 h 30 : J'accorde mes pas sur ceux d'Antoine et de Marc. Ils ne se connaissaient pas la veille de la course, pourtant, ils franchiront la ligne épaule contre épaule. Antoine avait passé une annonce sur Internet : "Je suis aveugle, je cherche quelqu'un qui pourrait m'aider à courir un marathon." Ils franchiront la ligne d'arrivée en 4 h 15, liés par un fil et désormais bien plus que ça.
9 h : Petit brin de causette avec Thomas et Pascal. Ils ont couru leur premier marathon ensemble puis se sont fait la gueule pendant des années avant de se retrouver. On ne peut pas se fâcher vraiment avec quelqu'un avec qui on a partagé l'aventure d'un marathon.
10 h : Passage par Saint-Tropez, petit détour pour aller voir la plage naturiste avant d'être intercepté par les gendarmes Fougasse, Merlot et Tricard qui remplace actuellement Jules Berlicot.
10 h 15 : Sur le port, on chante :
"Douliou Douliou Douliou Saint-Tropez...Douliou Douliou Douliou Saint-Tropez"...
10 h 18 : Une rumeur court à son tour : Le Kényan a remporté l'épreuve.
10 h 19 : Apéro.
10 h 30 : Un plateau de coquillages accompagné du petit rosé de Saint-Tropez.
Sucré mais pas trop.
11 h à 11 h 30 : Je prends le mur en pleine gueule. Je me mets à tout haïr.
11 h 31 à 11 h 45 : La muraille de Chine se dresse face à moi. Où c'est que j'ai mis mon flingue ?
11 h 47 : Un texto de Mamie : "Qui n'avance pas, recule." (proverbe Chinois)
11 h 50 : Je me fais dépasser par des gars déguisés en Télétubbies. Réaction d'orgueil : "Ce n'est pas possible, tu ne peux pas arriver après des Télétubbies"...
Midi : J'arrive à la borne 42 - plus que 195 mètres à faire - et lieu de rendez-vous avec le petit pour franchir la ligne ensemble.
Surprise : Tidou est aux abonnés absents. Mais t'es pas là, mais t'es où Tidou ? Pas là.
Je décide sur le champ de l'attendre à la borne 42. Seul comme un con.
Après tout, il a dû faire un saut au bistrot, il ne va pas tarder.
Derrière la barrière Marie-Catherine scrute l'horizon. Son mari lui a dit qu'il ne fallait pas l'attendre avant 12 h 30, mais elle regarde les arrivants, on ne sait jamais.
Et puis soudain, là-bas, au bout de cette longue ligne droite... Elle l'a reconnu. Elle agite des bras qu'il ne voit pas. Concentré sur ce qu'il lui reste de forces pour parcourir ces ultimes arpents de bitume. Un baiser l'attend sous le soleil.
Midi 5 : Il est où le Tidou, il est où ? Il est où ? ...
Midi et quart l'heure du Ricard : "Vous n'avez pas vu un petit garçon blond, les yeux bleus, un peu capricieux ?"
Midi 25 : "Alerte enlèvement : Recherche désespérément Tidiane, trois ans et des brouettes, 70 cm environ 5 kg à la pesée, vêtu d'un pyjama avec logo "Allez l'OM"...
Midi et demi : Les Télétubbies franchissent la ligne.
Toujours pas de Tidou à l'horizon.
Midi 38 : Un coureur habillé en Tintin termine en courant avec ses deux petites filles, une à chaque main ; elles le regardent comme on regarde les étoiles.
Midi 40 : un autre coureur franchit la ligne les larmes aux yeux en pointant ses mains vers le ciel. C'est émouvant, on imagine une promesse...
13 h : Puis après 54 minutes d'attente - montre en main - deux mots qui valent toutes les EPO du monde : "Allez, papa"
Le petit !
13 h 5 : Ni une, ni deux, on fonce vers l'arrivée sous un déluge d'applaudissements. J'entends encore les cris de la foule et le mot du speaker : "Mais que c'est beau..."
13 h 7 : A peine l'arrivée franchi, on se retourne vers notre directrice artistique qui fait au loin de grands signes de désespoir. Renseignement pris : elle n'a pas eu le temps d'allumer sa caméra...
13 h 9 : Nous retournons - en catimini - à la borne 42 (pas vu, pas pris) pour une nouvelle arrivée.
On fonce et là, las, j'entends encore le mot du speaker : "Mais on les a déjà vu ces deux-là !".
La honte.
Moralité : Ils ne sont pas prêts de nous y revoir à Saint-Trop, en plus on a même pas croisé Brigitte Bardot et ses animaux.
Rideau.
"MA MAMIE M'A DIT"
Spectacle nostalgique
COLLECTION "COMEDIE"
Mamie n'a jamais été Zlatanée !
Mamie doit travailler plus pour gagner plus
Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes
Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie
La petite maison close dans la prairie
COLLECTION "THRILLER"
Landru a invité Mamie à la campagne...
Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot
COLLECTION "SAGA"
Mamie et les cigares du pharaon
Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte
COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"
Mamie boit dans un verre Duralex
Mamie ne mange que des cachous Lajaunie
COLLECTION "COUP DE COEUR"
Mamie et le trésor de Rackham le Rouge
COLLECTION "DECOUVERTE"
COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"
24 heures dans la vie de Mamie
COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"
Mamie embarque sur le Potemkine
COLLECTION "FRISSONS"
COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"
Mamie voulait revoir sa Normandie !
COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"