"LE SOUVENIR EST UN POETE, N'EN FAITES PAS UN HISTORIEN."
- Recommandation de Mamie -
"En 1936, Missak Manouchian demande pour la première fois la nationalité française. Refusée. Dans la foulée, il demande la main de Mélinée. Accordée !
Pour rappel, au café, lors d'une de leurs premières rencontres, il voulait lui montrer celle dont il était épris... avant de lui tendre un miroir…
C'est beau, très beau.
La suite appartient aux faits divers. Résistant à partir de 41, arrêté le 16 novembre 43 avec ses amis par les nazis, il écrit à sa femme : "Cela m'arrive comme un accident dans ma vie, je n'y crois pas mais pourtant, je sais que je ne te verrai plus jamais. »
Il signe : « Michel"
Débouté deux fois de ses demandes de naturalisation, il meurt en Français "par le coeur et le sang versé".
Exécuté.
A ses geôliers - juste avant -, il avait lancé bravache : "Vous avez hérité de la nationalité Française, nous l'avons méritée."
Aujourd'hui - le plus bel hommage que la République pouvait lui rendre -, son cercueil a été couvert d'un drapeau bleu-blanc-rouge. *
* Source Charles de Saint Sauveur, "Aujourd'hui en France".
Les cent ans de Palavas les Flots, station balnéaire.
"Mille raisons d'autant aimer la vie ...
Avoir de la chance. Allumer des bougies. Dire "Bonne nuit mon amour". Dîner avec des amis de trente ans. La neige en ville.la mousse au chocolat. Passer un dimanche dans le Bouchonnois. Le prénom Morgane. Les Uns et les autres de Claude Lelouch. Les galettes des rois à la frangipane. La voix de Michel Sardou en 1975. la plage de la Baule les soirs d'été à 20 heures. Les souvenirs.
Les courts de tennis en terre battue. L'encens dans la maison. Le rire de Cathy.Johann Cruyff. Le café sans sucre. Faire des câlins.Columbo; Imiter Claude François. "Pourquoi voulez-vous qu'à 67 ans, je commence une carrière de dictateur ?" Paris le dimanche matin avant 10 heures. Les pistes vertes à Courchevel. "L'hiver" dans les quatre saisons de Vivaldi. "Week-end à Rome, tous les deux sans personne." Chanter dans un karaoké. Le plus-que-parfait du subjonctif. la règle, c'est qu'il n'y a pas de règle. la désinvolture de Jacques Dutronc. Le prénom Tiphaine. "Quelle nouvelle ? le petit chat est mort." Les frites de L'Entrecôte.
les 504 coupés. Brosser ses dents. Le prénom Faustine; Le hachis Parmentier. Le maillot Europe 1 du FC Nantes en 1977. D'Allemagne chantée par Patricia Kaas, composée par Didier Barbelivien. Les tongs l'été. Avec mon meilleur souvenir de Françoise Sagan. La place Saint-Jacques à Metz. Les sapins de Noël. "Je crois aux forces de l'esprit". Dîner seul. Faire du vélo. Sea, sex and Sun. Le prénom Lou-Elise; Dormir sur la plage. Les langoustines de la Voile d'Or au Pouliquen. Luis Mariano. pour la millième fois César et Rosalie. lire Voici. la volée de John Mc Enroe. me réveiller sans réveil. L'extraordinaire Didier Bourdon. Mon enfance.
Un pour tous, tous pour un. Tout Sinatra. "Souffrir pour toi n'est pas souffrir". Les pailles d'or de Lu. "Un jour j'irai à New-York avec toi". 28° à l'ombre. La pluie à Nantes. Nager dans l'océan Atlantique. "Elle s'appelait Sarah, elle n'avait pas huit ans". Les slows. Les lunettes de soleil. Baiser. Maritie et Gilbert Carpentier. L'adagietto dans dans la symphonie n)5 de Gustav Malher. L'ami de mon ex-femme. Les coups francs de Michel Platini. "Mais toi c'est pas pareil. C'est du soleil; C'est l'océan quand les vagues déferlent. Toi c'est différent". Ecrire le matin. "Vergeat, il est à Montpellier Vergeat !" Pleurer devant Kramer contre Kramer. Choisir sa place au cinéma.
Marcher pieds nus. Des photos sur le réfrigérateur. Aller à la messe de minuit. Textoter avec mes enfants. Jadis, autrefois et naguère. Dire : "Je t'aime". Rire tout seul. Le pain de campagne. Le blanc du poulet. Henri Leconte face à Pete Sampras le 29 novembre 1991 à Lyon.Voyager la nuit. "Demain dès l'aube à l'heure où blanchit la campagne". "Dans l'île aux enfants c'est tus les jours le printemps". Les yaourts nature. Diego Armando Maradona. Les crêpes beurre sucre. Les pennes à la sauce arrabiata. Thérèse Desqueyroux. "Je crois qu'après avoir vu ça, on peut mourir tranquille." Diner côte à côte avec mon amoureuse.
Souvenirs, attention danger, Garçon s'il vous plaît... Champagne !
"Je t'avais promis de t'aimer jusqu'à ma mort et encore longtemps après. Et je t'aimerai toujours mais il n'est plus en mon pouvoir de t'apporter le bonheur. Je ne peux plus t'offrir que la consolation. Ton fils sera heureux. Bonheur à nos enfants qui vont nous survivre et goûteront à la douceur de l'amour.
En t'écrivant je vis mes derniers moments avec toi. Tout, après, ne saura que souvenir. Je les emporterai avec moi sur la mer, le seul endroit sur terre où tout est horizon et où il n'y a pas de traces laissées par les hommes.
Vis et sois heureuse, n'oublies jamais jusqu'au jour où la providence nous réunira peut-être à nouveau que toute la sagesse humaine est dans ces deux mots : attendre et espéré.
Edmond Dantès
Comte de Monte Cristo"
"La scène se passe à la fin d’un spectacle de Noël à Nantes dans la Loire-Atlantique où un public de connaisseurs applaudit à tout rompre quand une Mamie commence à pleurer à chaudes larmes.
La suite ? Elle raconte : « Mon fiancé avait été fait prisonnier par les boches pendant la guerre. Il m’avait dit avant de partir : « Si ça tourne mal et qu’ils me prennent, je m’évaderai et je reviendrai pour t’épouser. Pour te prévenir, tu recevras une lettre avec un code secret. Ce code. »
Des mois plus tard, je reçois une lettre d’un homme inconnu au bataillon qui m’écrit des pages de banalités et qu’est-ce que je lis au milieu : le code.
Oh putain !!! !
Il arrive.
Je passais alors mes journées devant la fenêtre à l’espérer quand le matin du jour de Noël j’ai entendu frapper à la porte. Mon coeur s’arrête de battre, je descend en courant, j’ouvre en robe de chambre et il était là.
« Habille-toi, le curé est au courant et il nous attend pour nous marier. »
On s’est dit « oui » puis il est parti dans la foulée se cacher dans la forêt parce qu’il était recherché par les Allemands et depuis…
Depuis Noël est pour moi le plus beau jour de l’année… »
Et là, tout le monde pleurait.
Joyeux Noël à tous.
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