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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 21:52

plp"Non.

 

 "Non, mademoiselle, non. Le mariage ne se décide pas comme un voyage ou une partie de plaisir", lit-on dans l’une des revues "France Mode" de 1904. Les chroniqueuses de ce début de siècle s’attachent à détailler les trois sortes de mariage : le mariage d’amour ou d’inclination, le mariage de raison ou de convenance, le mariage d’argent ou d’intérêt. Le premier n’est que le couronnement, le but final d’un sentiment né on ne sait ni comment ni pourquoi.

  Alors que faire ?

 

 L’une des chroniqueuses, madame Jeanne de Bargny, conclut : "Combien ai-je connu de ménages dont l’entente était loin d’être parfaite au temps de la jeunesse, mais que la patience et la douceur de la femme avaient transformés en familles unies à l’heure où l’âge mûr ayant sonné, les maris, sans le dire, rendaient justice à ces compagnes fidèles et patientes et la tendresse reconnaissante, presque pieuse, les payait très amplement des souffrances passées. En dépit des larmes versées, elles avaient élevé leurs enfants dans l’amour et le respect du père..."

 

 Et si tout était là ? 

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Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 13:13

pierrot.jpg"Le petit Prince.

 

Le livre le plus vendu au monde commence son existence, un midi d'été 1942, sur la nappe froissée d'un restaurant new-yorkais... Un quadragénaire, Antoine de Saint-Exupéry, croque d'un air distrait un petit bonhomme blond énigmatique. Un éditeur américain avec qui le héros de l'aérospatiale déjeune, lui suggère d'en faire le personnage central d'un conte pour enfants. Saint-Ex fait la moue, puis hoche silencieusement la tête.

 

 L'aviateur se lance alors dans ce travail qui lui sera une épreuve personnelle car il lui rappelle tous ses souvenirs d'enfance. Au creux de cet hiver de la Deuxième Guerre Mondiale, il achète papier, crayons de couleurs, aquarelles et s'isole avec sa femme Consuelo dans un manoir du New-Jersey. Il lui faut six mois, fatigants et éprouvants, pour faire grandir ce petit prince entre ses doigts d'artiste. Le 6 avril 1943, le texte est publié aux Etats-Unis chez l'éditeur Reynal et Hitchcock.

 

 Une semaine après la parution, Saint-Exupéry part pour l'Afrique du Nord. Le 31 juillet 1944, il disparaît aux commandes de son P38 Lightning, en mission au large de Marseille. Le pilote aventurier ne verra jamais l'édition française de son livre... et l'immense succès de son enfant à l'écharpe jaune tremblante d'étoiles.

 

Le Petit Prince va devenir en effet le grand best-seller du siècle ! L'une des meilleures ventes mondiales après la bible et le Capital de Karl Marx. En six décennies, l'oeuvre est vendue à 80 millions d'exemplaires et traduite en près de 200 langues et dialectes, le dernier étant le berbère.

 

Aujourd'hui, y-at-il un seul enfant de France qui ne connaisse point la douce phrase "S'il vous plaît, dessine-moi un mouton"...

 

Ce petit prince perdu dans le désert devient le compagnon de tous les écoliers de notre pays qui grimpent avec lui sur son astéroïde B 612. Un grand nombre d'entre eux partent en voyage avec le renard, l'aviateur, la rose, le mouton, le serpent... dans ce conte initiatique qui invite à lire entre les lignes.

 

Que d'interrogations à la découverte d'une surprenante galerie de personnages : le business-man propriétaire d'étoiles, l'allumeur de réverbères, obligé d'effectuer un travail absurde et incessant avec la vitesse de rotation de sa planète, le monarque d'un empire invisible, le vaniteux, le buveur qui boit pour oublier qu'il boit...

 

Ces clins d'oeil philosophiques, ces paraboles qui avaient pousser ma Mamie à poser Le Petit Prince sur sa table de chevet. L'essentiel n'est-il pas invisible pour les yeux ?

 

 Rideau.

 

 

Collection "Les choses de Mamie"

Mamie boit dans un verre Duralex - Mamie porte le n°5 - Le bol de chocolat chaud - Le cadeau Bonux - Les pantoufles - Les pâtes alphabet - Le vélosolex - La "bleue" - Le Bikini - L'accordéon - Super Cocotte -  Mamie roule en DS - Le béret béarnais - Le savon de Marseille - Les cachous Lajaunie - Le couteau Opinel

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 05:37

oiu.jpg"Le Vélosolex.

 

 Avec une délicieuse musique en deux temps, neuf millions de Solex ont sillonné paisiblement les départementales de notre pays. Ce deux-roues s'est transformé en icône hexagonale, que l'on retrouve par exemple chevauchée par Brigitte Bardot ou Jacques Tati dans de nombreux films. Sa forme particulière, sa couleur, son bruit sont devenus typique d'une certaine France.

 Deux ingénieurs brillants, au début 1900, sympathisent sur les bancs de la prestigieuse école Centrale. Cinq ans plus tard, ces compères créent leur entreprise et l'appellent Solex, un nom qui ne signifie rien de particulier mais à l'avantage d'être facile à prononcer. Et les deux centraliens font donc prospérer leur entreprise. Chacun à son rôle. Marcel Menesson est l'homme de la technique quand Maurice Goudard tient plutôt les cordons de la bourse.

En 1940, le premier prototype sort... mais la guerre lui barre la route. Ce départ retardé est toutefois mis à profit pour optimiser l'engin. En avril 46, le Solex est donc prêt à conquérir la douce France qui se remet de ses blessures. Il est produit à Courbevoie à la cadence de 15 machines par jour et coûte 13 600 francs pièces. Le Solex roule à la "solexine", un mélange d'essence et d'huile vendu dans des bidons métalliques de 2 litres.

 Le succès est immédiat.


Le record est atteint en 64, avec 380 000 modèles vendus dans l'année ! Une réussite qui est due à sa conception. C'est une machine increvable, qui demande un minimum d'entretien et à l'avantage d'être peu gourmande (1,25 litre aux cents kilomètres).


Sa légende vient aussi de ses utilisateurs. On associe classiquement le Vélosolex au curé de campagne qui l'enjambe à longueur de journée, l'étudiant ébouriffé, l'infirmière libérale, l'ouvrier de la banlieue, l'artiste décalé...

 Sa silhouette devient banale dans le paysage routier un cadre en col de cygne, un moteur à l'avant... qui a toutefois le désavantage d'entraîner une certaine instabilité envoyant les plus distraits au fossé ! Mais à 35 km/heure de pointe, ce "père tranquille" de la route n'est pas très dangereux. Il a plutôt vocation à battre les sentiers, à faire glisser le vent dans les cheveux de son conducteur béat.


 L'amoureux du Vélosolex aura bien du chagrin quand son engin roulant préféré commencera à battre de l'aile. Les ventes vont commencer à décliner avec l'apparition de la mobylette plus puissante et de l'automobile plus valorisante. Le port du casque devenu obligatoire rebute les femmes qui ne veulent pas déranger leur mise en pli... 

Le 7 novembre 88 au soir, la chaîne de production du célèbre Solex s'arrête sur un silence éprouvant.

Tout ça pour vous dire que quand la France a été 
Championne du monde, ma Mamie a ressorti le drapeau tricolore du grenier avant d'enfourcher son Solex pour aller faire la fête à la place Jean Jaures de Carmaux.

Comme tout le monde.

 

 

Collection "Les choses de Mamie"

Mamie boit dans un verre Duralex - Mamie porte le n°5 - Le bol de chocolat chaud - Le cadeau Bonux - Les pantoufles - Les pâtes alphabet - Le vélosolex - La "bleue" - Le Bikini - L'accordéon - Super Cocotte -  Mamie roule en DS - Le béret béarnais - Le savon de Marseille - Les cachous Lajaunie - Le couteau Opinel 

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 02:45

rrr.jpg"Un petit pas pour l'homme...

 

"Témoin de contact. OK, arrêt moteur... Houston, ici la base de la tranquillité." Eagle alunit à 21 h 17, le 20 juillet 1969, huit ans après le vol de Gagarine. Le 21 juillet, à 3 h 56, alors que l'écoutille de l'engin s'ouvre, le monde entier retient son souffle...

 

 Flash-back : L'épreuve de vérité a lieu le 16 juillet 1969. Les années de travail et les milliards de dollars consacrés à la conquête spatiale touchent à leur but avec le vol Apollo 11. La fusée s'élève. Quatre jours plus tard, le commandant de bord Michael Collins place Columbia en orbite lunaire, tandis que Neil Armstrong et Edwin Aldrin se préparent à se poser sur la Lune à l'aide du module lunaire Eagle. constatant que le pilote automatique de l'engin les dirige vers un terrain accidenté, Armstrong se met aux manettes et se pose en douceur sur la mer de la Tranquillité.

 

Armstrong sort alors du vaisseau, sous les yeux de millions de téléspectateurs qui peuvent suivre l'évènement grâce à une caméra de télévision fixée sur la base d'Eagle. "C'est un petit pas pour l'homme mais un bond de géant pour l'humanité", dit-il en posant le pied sur la Lune.

 

Ma Mamie m'a raconté qu'elle était seule devant la télé tranquille peinarde pour assister à cet évènement quand, d'un coup d'un seul, tous les voisins du quartier sont entrés dans le salon en furie pour voir les images.

 

Ils ont marché sur Mamie ! 

 

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 02:39

journal"La france s'ennuie.

 C'est le titre du journal Le Monde le 15 mars 1968.

 

 Une semaine plus tard, les étudiants de Nanterre lancent l'un des plus vastes mouvements de protestation que la France ait connus au XXe siècle. Le 3 mai, les étudiants occupent la Sorbonne. Lors de l'évacuation de l'établissement, la police procède à de nombreuses arrestations. Mais dans la nuit du 10 au 11 mai, les étudiants occupent le Quartier latin. Les CRS prennent d'assaut les barricades. La répression policière fait des centaines de blessés et la population prend fait et cause pour les étudiants.

 

 Au soir du 10 mai, 10 000 personnes en colère se rassemblèrent au Quartier latin et s'affrontèrent aux barrages de police. Une véritable bataille rangée fit bientôt rage. Les premières barricades édifiées à Paris depuis la Libération apparurent dans la rue Gay-Lussac.

 Un travailleur qui passait montra aux étudiants comment se servir d'un marteau piqueur - on allait se souvenir affectueusement de lui comme du premier ouvrier à avoir soutenu la cause étudiante -, et en perçant le macadam des rues les manifestants purent récupérer les pavés qui se trouvaient au-dessous.

  Les CRS attaquèrent à coup de matraques et de gaz lacrymo. Ils emportèrent la première barricade, mais les étudiants en avaient déjà édifié cinq de plus. Les heurts durèrent toute la nuit. La répression policière poussa les habitants du quartier à sympathiser avec les étudiants. A 1 h du matin, un reporter radio nota que des "milliers" de gens, "des femmes, des ouvriers, des badauds, des gens en pyjama" les aidaient à construire des barricades. Au petit matin, on releva 367 blessés, tandis que 400 personnes étaient arrêtées.


 Le 13 mai, les ouvriers rejoignent les rangs. Une immense manifestation d'un million de personnes traverse Paris. Le mouvement s'étend rapidement : c'est la première grève générale de l'histoire. C'est aussi la première fois qu'une grève générale paralyse un pays parvenu au stade de la société de consommation. Grèves et occupations d'usine spontanées se multiplient.


 Le 22, 10 millions de salariés ne travaillent pas, c'est le chaos dans la rue. Des slogans imaginatifs et libertaires révélateurs de l'état d'esprit de l'époque fleurissent sur les murs :

"La vie est ailleurs"

"Explorons le hasard"

"Marx est mort, Dieu aussi et moi-même je ne me sens pas très bien"

"Ne changeons pas d'employeurs, changeons l'emploi de la vie"

"Il est interdit d'interdire"

"Sous les pavés, la plage"

"Je prends mes désirs pour la réalité, car je crois en la réalité des désirs"

"La volonté générale contre la volonté du général"

"Soyez réalistes, demandez l'impossible"...

Une affiche célèbre présentait "l'ennemi", le CRS, sous la forme d'une silhouette inhumaine estampillée de ces seuls mots : "CRS-SS". Le public fut conquis.



 Le gaucho déboula alors avec toute sa panoplie : Une parka trop grande, un pull trop large et des pantalons trop courts. Quand il est en groupe il écoute des chants révolutionnaires français, cubains et albanais. En privé, il préfère 
Sgt Peppers. Il lit Althusser et Balibar. Il va voir Marker et Godard. Il prépare des tracts et des banderoles pour la manif de l'après-midi. Parce que si quelqu'un se met en travers de la route du Gaucho, le peuple aura sa peau.



 Ma Mamie m'a dit que cette révolte avait fleurit sur un terreau préparé. La jeunesse avait pleuré la mort du révolutionnaire Che Guevara, elle critiquait la société capitaliste, mais aussi la défense du tiers-mondiste. Pendant que les jeunes s'enthousiasmaient pour la révolution culturelle en Chine, ils militaient en faveur de la paix au Viêt Nam.
 
Cette révolte touchait une classe d'âge pléthorique, celle du baby-boom, arrivant en masse dans des universités qui n'étaient pas prêtes à les recevoir ou avaient été construites trop vite, telle Nanterre, érigée au milieu des bidonvilles. Puis tout le monde s'y est mis, les ouvriers pour obtenir des meilleures conditions de vie, les jeunes pour une plus grande liberté, aussi bien d'expression que sexuelle.


 Les grèves continuèrent. Pratiquement toute l'activité industrielle fut touchée. Il en alla de même des mines de charbon. Le bus, le métro, les trains, même les taxis cessèrent de rouler. Les ordures ménagèrent s'entassaient dans les rues. Les contrôleurs aériens d'Orly se mirent en grève, tout comme le personnel de la télévision de l'ORTF. Dans les garages des stations-service, on était à court de carburant. Dans les banques, les retraits furent limités à 500 francs. Jusqu'aux entreprises de pompes funèbres qui se mirent en grève : "Ce n'est pas le bon moment pour mourir", disait-on. 

  Finalement, il n'y eut pas de révolution parce que personne n'avait de raison impérative d'en faire une. "A bas le gouvernement gaulliste du chômage et de la pauvreté", scandaient les étudiants. Or la France était plus prospère que jamais. Après cette magnifique effervescence étudiante, débordant de verve et d'imagination, le mouvement se désagrégea rapidement. Une ultime salve fut tirée en juillet : une immense affiche montra un troupeau de moutons, avec la légende : "Retour à la normale". Ce fut le dernier baroud d'honneur de la France révolutionnaire. 


 Mon papi m'a dit que ces évènements ont enfin montré la fragilité du pouvoir du général de Gaulle. Mais que surtout, Mai 68 avait changé la donne et montré qu'on pouvait changer le monde. Mamie ne voyait pas les choses de la même manière, évidemment. Selon elle, la question que se posaient les adultes à propos des étudiants devait être celle-ci : serait-ce donc qu'ils connaissent "le Secret de la Vie - celui que nous cherchons vainement en grandissant" ?

 

"Ont-ils découvert le Secret de la Vie ?"

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 01:57

Depeche"Bonux.


 On plongeait bien souvent une main gourmande dans le baril en carton multicolore. A l'intérieur, dans la poudre blanche qui sentait bon la lessive, un petit sac en plastique cachait un trésor qui offrait une poussée d'adrénaline : le cadeau bonux, encore plus célèbre que celui du magazine Pif-Gadget.


Un jour d'août 1954, deux ingénieurs de Cincinnati débarquent à Marseille, avec pour mission de bâtir une usine de fabrication de lessive. Le baril Bonus, qui s'appellera plus tard Bonux, est mis sur le marché français en 1958. Il est accompagné du slogan "La lessive au cadeau".


Dans chaque paquet est joint un petit jouet en plastique qui va du yoyo jusqu'au char AMX 13 dont il faut assembler les pièces ! Ce concept est testé partout mais c'est en France qu'il fera un tabac.


Les français, joueurs dans l'âme, s'arrachent ce "cadeau à 1 franc" qu'ils collectionnent (il y aura plus de 1 000 cadeaux Bonux différents).


"T'as eu ton permis dans Bonux ?" était d'ailleurs l'expression favorite de ma Mamie.


Malheureusement, la sympathique babiole disparaît en 1990, victime d'une loi stipulant que la prime ne doit pas dépasser un certain pourcentage du prix du produit. Mais les jeunes mères qui le collectionnaient durant leur enfance vont le réclamer et il fera son retour en l'an 2000 entraînant une augmentation très importante des parts de marché...


Je ne sais pas pourquoi je vous parle de ça, ma Mamie n'a jamais acheté de lessive Bonux.

 

 

Collection "Les choses de Mamie"

Mamie boit dans un verre Duralex - Mamie porte le n°5 - Le bol de chocolat chaud - Le cadeau Bonux - Les pantoufles - Les pâtes alphabet - Le vélosolex - La "bleue" - Le Bikini - L'accordéon - Super Cocotte -  Mamie roule en DS - Le béret béarnais - Le savon de Marseille - Les cachous Lajaunie - Le couteau Opinel 

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 01:55

Numériser44345"Salut les copains.

 

 Cette photo culte a été réalisée le 12 avril 1966 à 16 h 08. Un mardi. Quatre ans après la création du mensuel SLC et un an, jour pour jour, après le mariage de Johnny et Sylvie. Au total 47 vedettes, la crème de la crème.

 Il ne manque que Nino Ferrer qui a raté la photo d'une demi-heure, Petula Clark, retenue aux Etats-Unis et Frank Alamo bloqué à la caserne.

  Chaque semaine, puis chaque après-midi, les transistors bruissent aux accents de Salut les copains, émission d'Europe 1 animée par Daniel Filipachi.

  On y entend Johnny Hallyday et Eddy Mitchell, de leurs vrais noms Jean-Philippe Smet et Claude Moine, les deux figures de l'émergence du rock en France. Tous deux reprennent les succès américains et passent à la télévision.

  Leurs chansons parlent d'amour, de jeunesse, de joie de vivre.

 

 Johnny est déjà une bête de scène, dans la lignée d'un Bécaud, et le prouve au grand concert de la place de la nation, le 22 juin 1963, où s'entassent 150 000 jeunes. 

 La foule est telle qu'aucun artiste ne réussit à monter sur scène. A part Johnny bien sûr. Quelques jours plus tard, une tribune du journal Le Monde relate les évènements et baptise ces jeunes : ils deviennent les "yéyés".

 

 Johnny avait fait ses débuts sur une scène parisienne en septembre 1960 à l'Alhambra après être apparu pour la première fois à la télévision le 18 avril dans A l'école des vedettes, l'émission d'Aimée Mortiner où il avait chanté T'aimer follement. Depuis, il y a les "pour" et les "contre".

 Quand il est entré sur le plateau, il a été salué par une ovation venant du balcon où se trouvaient ses copains du Golf Drouot, le lieu de rendez-vous de tous les jeunes.

 Chantant d'abord Laisse les filles, puis Souvenirs, souvenirs, il est tombé à genoux puis s'est roulé parterre à la fureur d'amateurs d'un music-hall plus classique, confortablement installés dans les fauteuils d'orchestre.

 A la sortie, certains affirmaient : "Le music-hall de papa et de grand-papa est mort ce soir."

 Rappelons pour mémoire que le premier 45 tours de Johnny s'est vendu à 100 000 exemplaires et qu'au verso de la pochette, il était présenté comme un "Américain de culture française".

 

 Sylvie Vartan débarque dans la foulée en interprétant Panne d'essence en duo avec Frankie Jordan. Elle vend ensuite son 45 tours sans qu'on la reconnaisse puisque sa photo ne figure pas sur la pochette.

 Frankie Jordan monte ensuite au créneau pour défendre le rock face à un député de Paris qui veut faire voter une loi pour interdire les futurs concerts.

 Les rockers n'ont pas hésité une seconde. Frankie est considéré comme le plus diplômé d'entre eux et est le plus à même d'assurer pour un débat de fond organisé par Europe n°1.

 Finalement, il se montrera tellement convainquant que le député renoncera à son projet et demandera même à Frankie de lui dédicacer une photo pour sa fille...

 

 Ensuite, c'est au tour de cinq copains qui tirent leur épingle du jeu. A l'origine, ils devaient chanter sous le nom de Eddie Daner et les daners ou Les Five Rocks. Ils ont finalement été baptisés les Chaussettes noires parce que leur groupe est parrainé par une gamme de chaussettes en nylon noir fabriquées par Stemm.

 Apparemment tout le monde est content du résultat : Tu parles trop est un succès. Ces jeunes musiciens n'ont pas été chercher bien loin quand ils ont décidé de passer une audition dans une maison de disque.

 "Nous avons pris le premier nom figurant dans l'annuaire téléphonique, raconte Eddy Mitchell. C'était Barclay."

  De son côté, Dick Rivers a enregistrer Ma petite amie, son premier disque. Il était accompagné par des musiciens qui, à la fin de la séance, ont décidé de se baptiser les Chats Sauvages, traduction française de The Wild Cats, leur formation américaine préférée.

 L'interprète s'appelle en réalité Hervé Fornieri et porte la banane, les santiags et la chemise western. Son idole est Elvis et il a choisi son pseudonyme en se féférant à Loving You, un film où le personnage interprété par le King s'appelle Dick Rivers.

  Du coup, de tous côtés, tout le monde danse le twist. On n'entend plus que ça. De Johnny à Eddy, en passant par Richard Antony, le twist est la danse de l'année. Plus insolite, La leçon de twist par le fantaisiste Henri Genès et le Twist de Schubert, sur l'air de la truite, par Michel Sidney.

 

 En 1961, c'est la première apparition de Johnny sur la scène de l'Olympia.

Une apparition en catimini avant que le maréchal Juin, héros de la seconde guerre mondiale, se lève d'un bond en hurlant : "Bravo jeune homme, vous êtes formidable !", la salle a suivi et ça a été un triomphe avec Douce violenceIl faut saisir sa chance et Avec une poignée de terre.

 Même les critiques sont sous le charme. Ils constatent qu'il a changé, qu'il n'est plus "pur rock" et affirment que l'on peut sans danger montrer ce spectacle à des enfants. "Il a toutefois conservé son coup d'épaule conquérant qui fait frissoner les salles", ajoute Willy Guiboud, rédacteur en chef de France-Soir

  Puis c'est au tour des "têtes de bois" de débarquer à la télé. Cette émission est diffusée en direct depuis le studio du Moulin de la Galette et sera le premier lieu de rencontre des "copains". Le décor du plateau est d'une simplicité absolue : des bancs où le public se retrouve au milieu des invités et de l'animateur Albert Raisner.

 

 En 1962, Lucky Blondo, chouchou de Salut les Copains - qui devient un journal -, avec son premier 45 tours Multiplication, prend le relais et entre directement au Hit-Parade de l'émission avec Jolie Petite Sheila. Il rêve de devenir le "Bobby Darin français". Leny Escudero frappe aussi très fort.

 Les quatre chansons du disque sont des succès : Pour une amouretteBallade à SilvieParce que tu lui ressembles et A Malypense. Claude François lui emboîte le pas et devient une vedette en un mois. Son premier 45 tours intitulé Belles Belles Belles - une chanson qui devait être enregistrée par Lucky Blondo et qui devait s'appeler Rien rien rien -  se vend comme des petits pains.

 Johnny remet le couvert à l'Olympia avec Tes tendres années, Elle est terrible, La bagarre, C'est le mashed potatoes et surtout L'idole des jeunes.

 Ce titre est en train de devenir son surnom. Idole des mineurs dans une ville des Cévennes aussi. Quand il apprend qu'ils sont en grève depuis plusieurs semaines pour tenter de préserver leur emploi, il décide sur le champ de leur offrir l'intégralité de la recette du spectacle.

 Ce qu'il fera le soir même. A part ça, Pétula Clark, après s'être produite au Golf Drouot où elle a chanté Je me sens bien auprès de toi devient "la copine des copains".

 Le Golf Drouot, encore et toujours, qui est devenu le temple du rock and roll. Un petit golf miniature couvert du quartier qui devient le lieu réservé à la jeunesse. Qui aurait cru ?

 Pourtant, il fait aujourd'hui salle comble avec Dutronc, Johnny, Eddy, Sheila, Long Chris, Moustique, les Cyclones et toute la clique. Papa est formel, c'est le lieu de naissance du Rock and roll en France.

 En 63, c’est l’avènement de Sheila avec son deuxième 45 tours L’école est finie. Cette fille de marchands de bonbons , qui a travaillé sur les marchés avec ses parents, devient une chanteuse populaire.

 Ses couettes, son chemisier blanc et sa jupe à carreaux sont devenus des modèles pour des adolescentes de plus en plus nombreuses à se coiffer et à se maquiller comme elle.

 Certains critiques affirment qu’elle est une "étoile filante qui restera le temps d’un automne". Mais une majorité pense, en revanche, que la France profonde a désormais sa représentante dans l’univers des yé-yé.

  Sylvie Vartan lui emboîte le pas. pour la jeune interprète de Tous mes copains, c’est une consécration. Avec En écoutant la pluie, elle se retrouve en tête du Hit-Parade.

 L’année commence bien aussi pour Françoise Hardy. Après sa cinquième place au Grand Prix Eurovision, elle sait désormais où elle veut aller même si elle ne l’avoue pas toujours.

 Qu’importe Tous les garçons et les filles et J’suis d’accord sont déjà d’immenses succès. De son côté, Frank Alamo a toujours une longueur d’avance grâce à une antenne qu’il a placé sur le toit de la maison familiale pour écouter London W1, une station diffusant les succès anglais. Da doo ron ron et File, file, file sont déjà sur toutes les lèvres.


 En 1965, on s’interroge Jonhnny, Sylvie, Dick et Eddie se marient-ils pour la vie ? On y croit pour Johnny, Sylvie et Dick. Un peu moins pour Eddie.

 Le jour du mariage de ce dernier, le maire a lancé : "Je suis heureux de vous revoir." Francis Blanche a envoyé un télégramme indiquant : "Je viendrai comme d’habitude." ; avant de se raviser et d’écrire : "Désolé, je ne pourrai pas être parmi vous. mais je serais là la prochaine fois." Il ne pouvait si bien dire.

 L’été 65 révèle Christophe et Hervé Vilard. Le souvenir d’un amour d’adolescence pour le premier dont le doux prénom sera dessiné sur le sable mouillé par tous les fans qui se respectent.

 Pour Hervé, tout se joue dans le métro, alors qu’il fredonne une chanson d’Aznavour, C’est fini, il aperçoit sur le mur d’un quai une affiche sur laquelle il est écrit : "Partir en vacances à Capri". par association d’idées, il écrit les paroles et la musique de Capri, c’est fini.

 En 1966, grâce à ses élucubrations, Antoine vend plus d’un million de 33 tours en quatre mois. Dans ses couplets, il attaque Johnny qu’il verrait bien "dans une cage à Medrano".

 L’idole des jeunes a répondu en chansons avec Cheveux longs, idées courtes. Ils ont ensuite participé à l’émission Age tendre et tête de bois où ils sont restés sur leur positions. "Dommage qu’Antoine n’ait pas de talent", a lancé Johnny.

 On murmure toutefois qu’ils se seraient croisés dans un club parisien à la suite de l’émission et que Johnny aurait lancé à Antoine : "Ta chanson m’a fait bien rire. Regarde, moi aussi je porte des chemises à fleurs."

A part ça, le "da ba da ba da" de Nicole Croisille est sur toutes les radios.

 
 Mais revenons à Eddy, d'abord chanteur des Chaussettes noires (DanielaTu parles trop...) - est-il nécessaire de préciser qu'à ce moment-là c'était la ruée pour acheter des chaussettes noires ? -, entame après le service militaire, qui brisa tant de jeunes talents à l'époque, une carrière en solo.
 Il réaffirme en pleine vague twist son attachement au rock (S'il n'en reste qu'un, je serai celui-là) et se lance dans l'écriture de chansons comiques (Pas de boogie-woogie...) ou doux-amers qui réussissent à inscrire profondément une sensibilité très américaine dans le paysage français.
 A cette époque, ce sont les reprises qui donnent le ton. Il n'existe en France aucun groupe ni chanteur original de pop, excepté Michel Polnareff, qui parvient à percer dès 1966. Aussi, bientôt les jeunes préfèreront les originaux aux reprises.
 
 Des auteurs-compositeurs-interprètes vont prendre alors toute leur dimension. Brassens, Brel, Béart, Férré, mais aussi Ferrat signent alors des chefs d'oeuvre.
 Ma Mamie était présente ce soir de 1964 à l'Olympia pour assister au concert de Brel. Elle m'a dit qu'il n'avait pas confiance dans Amsterdam, terminé la veille et avait décidé de la mettre en début de spectacle. Construite sur un crescendo, elle nécessitait une puissance expressive peu commune. Il n'y avait ni pause, ni refrain. Pourtant, le public, qui ne devait pas être encore chaud, applaudira sans discontinuer pendant dix minutes... Un festival !
 Papa lui était à quelques encablures au concert de Sheila. Il a toujours été fan, avec ses couettes, elle le faisait craqué...

 

Rideau.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 01:00

Depeche"Le pied... en charentaises.

 

Osons tout de suite la question qui fâche : le Français est-il pantouflard ?

 

Depuis qu'il en a la possibilité, il glisse avec délectation ses deux pitouc dans un chausson douillet, passé aujourd'hui à la postérité. Son nom ? La charentaise...

 

Paradoxalement, si cette pantoufle symbolise par excellence un  univers quiet et reposant, c'est dans les fracas de la guerre que l'on signe son acte de naissance. 

 

 En 1660, face à des conflits menaçants, Louis XIV charge son ministre Colbert de bâtir un arsenal qui puisse devenir un lieu de "refuge de la défense" pour le pays. Le choix de Rochefort, en Charente-Maritimes, est arrêté. Un vaste port de guerre, avec des fortifications érigées par Vauban, est construit et accueille de très nombreux soldats. 

 L'intendance va alors commander aux artisans locaux de grandes quantités de feutres pour fabriquer les uniformes des militaires. A la découpe, cette étoffe que l'on fabrique en foulant la laine laisse de nombreux rebuts. Ces derniers sont recyclés comme pantoufles que l'on glisse dans les sabots à la place de la paille.

 

Plus tard, un cordonnier de la ville à l'idée de poser une semelle rigide sous cette enveloppe de feutre. La charentaise a presque sa réputation établie. Il ne lui manque qu'un coup de main pour la voir chausser le pied de tous les Français. Un motif de type écossais, une technique de fabrication dite du "cousu-retourné" qui apporte confort et chaleur sera sa marque de fabrique...

 

 Une entreprise contribuera aussi à la populariser et en faire un chausson mythique. Vendant à leurs débuts godillots et galoches sur les champs de foire, la famille Rondinaud va entamer un virage important après la guerre. Elle va se spécialiser dans la fabrication de la charentaise qui va être exportée dans le monde entier.

 

Si la charentaise est si connue et liée aux Français, c'est qu'on l'associe au foyer familial retrouvé après le travail, au feu de cheminée, au journal du soir, au fauteuil dans lequel on s'enfonce, au verre ballon chauffé au creux de la main (la Charente n'est-elle pas le pays du Cognac et du pineau ?). Cette image finira pourtant par la desservir. Son côté papy, casanier, débonnaire devient "has been". Fort heureusement, cette charentaise retrouve aujourd'hui du poil de la bête.

 

Mais bon, comme dit ma Mamie : "Il y a des pantouflards qui ne portent jamais de pantoufles et des personnes qui portent des pantoufles et qui ne sont pas pantouflardes pour un sou."

 

Il n'y a pas de règles !

 

 

Collection "Les choses de Mamie"

Mamie boit dans un verre Duralex - Mamie porte le n°5 - Le bol de chocolat chaud - Le cadeau Bonux - Les pantoufles - Les pâtes alphabet - Le vélosolex - La "bleue" - Le Bikini - L'accordéon - Super Cocotte -  Mamie roule en DS - Le béret béarnais - Le savon de Marseille - Les cachous Lajaunie - Le couteau Opinel 

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Published by Régis IGLESIAS - dans Les choses de Mamie
15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 00:27

café"Si un jour...

 

 Sur un coup de fil d'Edith Piaf, Cerdan change son départ pour New-York en bateau pour l'avion, afin de la rejoindre plus vite. Le vol d'Air France de 21 h est complet. Un couple en voyage de noces, leur offre leurs places de tout cœur.

 Marcel peut embarquer in extremis avec Joe Longman et Paul Genser. Dans la nuit du 27 au 28 octobre, le Constellation F-BAZN s'écrase contre le pico de Vara (paroisse Nordestinho) sur l'île de Sao Miguel aux Açores, avec 48 passagers. Ce sera le premier accident enregistré par Air France sur la ligne Paris - New York, après plus de 2 000 traversées. Il n'y aura aucun survivant.

Marcel avait 33 ans.


 L'Amérique l'attendait. D'ici le grand combat, il s'entraînerai, promis, tout en vivant avec Edith, à l'ombre des gratte-ciel où ils se sont connus, il y a deux ans.

Elle, elle l'attends, son coeur battant. Leurs journées amoureuses lui manquent. Leur complicité aussi. "Il lisait des bandes dessinées, moi je tricotais des cache-nez", dira-t-telle, fusionnelle.

Elle a entrepris de séduire l'Amérique et chante chaque soir à Broadway. Quand Piaf attaque son tour de chant, l'avion aborde l'archipel des Açores. Elle rentre se coucher et dort comme un sonneur dans les bras de morphine.

"Surtout réveillez-moi quand il arrivera."

Personne n'osera réveiller la dormeuse. 



Le soir même, elle chantera, face à New-York et face au monde, mais seulement pour Marcel "Si un jour..."

Ma Mamie m'a dit qu'elle avait beaucoup pleuré pour ce pauvre Marcel.

Rideau.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Ma Mamie m'a dit
15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 00:16

journal"Les pâtes alphabet.

 

 Jean- Marie Carret et Claudius Rivoire savent-ils qu'ils ont soulagé des millions d'enfants à l'heure du repas ? En les aidant lors de la terrible soupe quotidienne - celle qui fait grandir - par une distraction récréative fort agréable... En offrant aux plus petits le loisir de réviser grammaire et alphabet avec les plus grands.

S'instruire tout en mangeant !

Pour la petite histoire, ces "vermicelliers' tel est leur nom à l'époque, vont fabriquer en 1922 de toutes petites pâtes symbolisant les 26 lettres de l'alphabet grâce à une presse à macaroni.

 Un coup de génie.



 Tout le monde se rappelle du jeu qui consistait à les traquer au fond de l'assiette pour les étaler ensuite sur le bord. On écrivait alors le prénom de son amoureux, le surnom de son frère, des gros mots pour les plus délurés... En famille, le divertissement favori passait par l'écriture de son prénom le plus vite possible.

 C'était d'ailleurs l'un des conseils de la maîtresse de maison lorsque la soupe était trop chaude. Cet exercice était un illustre exemple de l'apprentissage de la différence pour les enfants. Quand on s'appelait Marie-Caroline ou Jean-Emmanuel, on mangeait la soupe froide, et quand par bonheur vos parents vous avez baptisé Léa, Paul ou Régis, vous vous bruliez la langue...


Tout ça pour dire que j'ai appris à lire chez Mamie en 81 grâce à ses pâtes alphabet 
et que je me suis brûlé la langue.

 

 Rideau.

 

 

Collection "Les choses de Mamie"

Mamie boit dans un verre Duralex - Mamie porte le n°5 - Le bol de chocolat chaud - Le cadeau Bonux - Les pantoufles - Les pâtes alphabet - Le vélosolex - La "bleue" - Le Bikini - L'accordéon - Super Cocotte -  Mamie roule en DS - Le béret béarnais - Le savon de Marseille - Les cachous Lajaunie - Le couteau Opinel 

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Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin