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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 13:54

PICASSO-GUERNICA.jpg"Un tableau célèbre, là, sous vos yeux.


 26 avril 1937. Soudain, à 4 heures et demi de l'après-midi, toutes les cloches de Guernica se mettent à sonner.

 Les entendre à une heure qui n'est celle ni de la messe, ni d'un salut, les habitants de cette petite ville basque savent ce que cela signifie : une alerte aérienne.

 

 Ce jour-là, un marché se tient comme chaque lundi à Guernica. Aux paysans venus pour vendre et acheter, s'ajoutent de nombreux réfugiés : cela fait bien trois mille personnes supplémentaires accueillis dans la petite ville.

 Trois mille qui, dès les premières volées de cloches, se sont avec les autochtones acheminées en bon ordre vers les caves et les abris. Un prêtre énergique canalise la foule vers les refuges.

 De tels réflexes, en temps de guerre, les civils les acquièrent très vite. Les impudents, les négligents, les curieux vont bientôt regretter de ne pas avoir suivi le mouvement.

 

 Cinq minutes se sont à peine écoulées que, dans le ciel, on entend le grondement d'un avion. D'évidence, un avion lourd. Ceux qui sont restés dehors le voient, à basse altitude, s'approcher. Il est seul.

 Apparemment sûr de l'impunité, le pilote ne prend aucune précaution. Il se met à décrire un cercle autour de la ville.

 Tout à coup, l'enfer se déchaîne.

 On voit distinctement la soute du bombardier s'ouvrir et un chapelet de bombes glisser vers le sol. Certains les comptent : six. "Elles étaient grosses", diront les survivants. Des grenades viennent "compléter" le travail.

 

On a cru d'abord que le bombardier viserait la gare. Or, les bombes s'écrasent sur le lycée, sur les maisons, sur les rues voisines. Les murs s'abattent, des cratères se creusent. Les flammes, en quelques secondes, se tordent. Le bombardier a rempli sa mission. Il s'éloigne.

 

 Ceux qui n'ont pas été touchés s'élancent vers les rues et les maisons bombardées. Des gens se trouvent peut-être emmurés ! Ce geste secourable est brisé sur-le-champ. Dans le ciel, gronde déjà un autre moteur.

 De nouveau, la soute s'ouvre. De nouveau, des bombes descendent vers le sol. Le même nombre : 6. Des grenades, une fois encore sèment la mort et l'épouvante. Le bombardier, comme son prédécesseur, s'éloigne.

 Cinq minutes s'écoulent : on attend. Dix minutes : on espère. Un quart d'heure : on se rassure.

 

A la recherche des emmurés, on entame des fouilles hâtives. On tente d'éteindre les brasiers. Alors, trois nouveaux avions surgissent dans le ciel. Les premiers, on les avait aussitôt reconnus : c'étaient des bombardiers Heinkel 111, des allemands.

 Ceux-ci, à n'en pas douter, sont des Junkers 52, d'autres allemands. Les hommes qui se sont battus en Espagne les connaissent bien. Les civils aussi.

 

Dès lors, Heinkel et Junkers vont alterner. Le bombardement ne s'interrompra plus, cependant que son intensité augmentera sans cesse. Il a commencé à 16 H 40. Il ne cessera qu'à 19 H 45.

 Quand les derniers appareils allemands disparaissent, Guernica n'existe plus.

 

 Un matin, ouvrant son journal, ma Mamie découvre le massacre impitoyable d'une petite ville de son pays, l'anéantissement délibéré d'une population dans le seul but de terroriser. Elle n'est pas la seule. Pablo Picasso fait la même découverte.

 Quoique vivant depuis de nombreuses années en France - où il a trouvé la gloire -, Picasso demeure profondément espagnol.

 A l'instant, il a saisi ses pinceaux.

 En peignant, il s'est lui-même senti soulevé d'épouvante. Sa toile va en devenir l'admirable reflet.

 

 Comme dit Mamie : Nul, depuis Goya, n'a si puissamment, si douloureusement évoqué les douleurs de la guerre.

 

 Une question est alors sur toutes les lèvres : Qui est responsable des bombardements sanglants de Guernica ?

Nous avons un début de réponse quand, en septembre 1945, deux américains s'entretiennent avec Goering dans sa prison de Nuremberg. Ils se nomment Maier et Sander. Ils lui parlent de Guernica. Réponse : la ville a été utilisée comme "banc d'essai".

 Il ajoute : "Lamentable évènement ! Mais nous ne pouvions pas faire autrement. A l'époque, de telles expériences ne pouvaient pas être menées ailleurs."

 

 Serait-ce donc que la responsabilité de l'anéantissement de la ville doive être attribuée à la légion Condor exclusivement ? Non point.

 Un document apporte la preuve d'une connivence totale entre Allemands et Franquistes. Il montre que ce raid a été engagé à la demande du commandement nationaliste.

  Il fallait s'y attendre. 

 

 

Collection "Mamie explore le temps"

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Published by Régis IGLESIAS - dans Mamie explore le temps

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin