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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 16:24

Paris flirt"Un Provincial à Paris.

 

 Les souvenirs m'arrivent en foule, pêle-mêle.

 Marlene Dietrich, "la première vamp du monde", "les jambes les plus spirituelles de l'univers". Jean Cocteau dit d'elle que son nom commence par une caresse et finit par un coup de cravache. De sa voix la plus brûlante, elle redonne tous ses succès, "La vie en rose", Johnny".

 Toute la salle se dresse quand, après avoir affiché une robe de sirène sous le manteau de cour en cygne blanc, elle redevient soudain l'héroïne de L'ange bleu avec habit, bottes, cannes, haut-de-forme et cuisses à tenter le plus calme des hommes.

 Je découvre Colette Renard. "Irma la douce", "Marie-la-bleue", "Judas", "Sans famille", "La pêche à la crevette". On l'adore. On dit qu'elle a une voix de de pavé mouillé.

 Charles Trenet vient dîner à la maison. Nous parlons catalan et nous ne manquons pas d'entonner "La chanson de la Bepa" ou Bolem pa omb oli ("nous voulons du pain à l'huile").

 Il chante ensuite ses créations d'enfant, il poursuit avec les chansons de ses débuts. Il termine avec ses succès les plus connus, bien entendus sans surtout oublier "La mer", qui est la chanson de sa vie, qui bat le record mondial de l'enregistrement et avec qui la France ne se lasse toujours pas de chanter :


Pars, c'est du mystère

Que tu veux, en voilà !

Pars ! Oublie la terre

Pars ! Viens avec nous - tu verras

Les joyeux matins

Et les grands chemins

Où l'on marche à l'aventure

Hiver comme été

Toujours la nature

La route enchantée...

 

 Le One-Man-Show d'Yves Montand, enfant gouailleur des "grands boulevards" ou d'"A bicyclette".

 Jacque Brel chante "Ne me quitte pas" pour les fillettes romantiques et "Le grand air de la bêtise" pour les hommes. Puis, il devient l'inaccessible étoile" qu'il chante avec une incomparable intensité. 

 Je vais applaudir Georges Brassens - l'anarchiste tendre, capable de faire des fleurs même avec des gros mots, révolté à coups de roses, "Le Gorille" sentimental, ne voulant aimer rien d'autre que "Les copains d'abord", et pour "Hécatombe", imaginant qu'"elles leur auraient même coupé les choses, par bonheur, ils n'en avaient pas".

 Je vais écouter les Compagnons de la Chanson qui lancent, avec un brin de poésie scoute, "Les Trois Cloches", "Perrine était servante", "Le prisonnier de la tour", "Les gendarmes s'endorment sous la pluie"...

 Georges Ulmer est de la aprtie avec "Pigalle", "Les rues de Copenhague", "dans le parc du Danemark", "Il y a des squares dans les rues de Paris", tout fou, tout joyeux, tout incorrigiblement misogyne.


 Et toi dans ta p'tite tête de femme

T'as pas compris que j'étais foutu

Alors, j'ai bu.

 

 Les adieux d'Edith Piaf. Elle s'avance sur scène comme à regret, chétive, à petits pas, genoux pliés. On croit qu'elle chancelle ou qu'elle porte des sabots trop lourds. La robe, noire, est d'une pauvrette : le visage, blême, d'une affamée. On lui jetterait vingt sous. Mais quand elle chante, même la salle cesse d'exister.

 Les murs s'enfuient. Le public se confond avec toute la terre. Il ne reste plus que cette voix qui semble à elle seule remplir soudain tout l'univers. Qu'elle donne "Monsieur Browning", "L'accordéoniste" ou "Le grand voyage du pauvre nègre", avec elle, c'est chaque fois entendre la douleur la plus profonde de la planète. Jamais, de toute ma vie, je n'aurai été aussi saisi.

 A nous "Simple comme bonjour", "Ne pleurez pas milord", "Madeleine", "C'est lui que mon coeur a choisi"... "Je pleure", me dit ma femme. La foule, envoûtée, murmure et chante en silence avec la voix magique les refrains qui célèbrent chaque fois la grandeur inconnue d'un maudit.

 

 Il était jeune, il était beau

Il sentait bon le sable chaud

Mon légionnaire...

J'"enterre" aussi les Frères Jacques, inimitables maîtres ès parodies. Une dernière fois, ils nous offrent "La jolie Trapéziste", "L'entrecôte", "La queue du chat", "Le général à vendre".

 

 Il nous parlait des Dardannelles

Quand il n'était que colonel

Et de la campagne d'Orient

Quand il n'était que commandant,

De l'épopée napoléonienne

Quand il n'était que capitaine

Et de la guerre de cent ans

Quand il n'était que lieutenant...


 Ils auront chanté trente-trois ans. Au grenier des souvenirs, leurs fausses moustaches, leurs chapeaux claques et leurs gants blancs. 

 Je ne cacherai pas que j'ai le coeur qui bat.

J'aurai applaudi Dalida, poitrine ardente, croupe opulante, sourire sur dents parfaites, voix caressée de nuages, nous donnant "Bambino", "Le jour où la pluie viendra" et "Oh ! papa, achète-moi un juke-box", mais aussi Juliette Gréco, la "Jolie Môme"...

 J'aurai acclamé Zizi Jeanmaire qui sait autant danser une Aubade avec un Serge Lifar que ressuciter une Mistinguett.

 Je garde le plus poignant souvenir de Mouloudji. "Quatre femmes", "J'ai le mal de Paris", "Aubervilliers" et l'immortelle "Complainte des Infidèles".

 Bonnes gens écoutez la triste ritournelle

Des amants errants en proie à leurs tourments

Parce qu'ils ont aimé des femmes infidèles

Qui les ont trompés ignominieusement...

 Les années passent, le plaisir demeure.

 Je retrouve Regine qui est devenu en 1980 une gloire nationale, voire une gloire planétaire avec ses établissements et n'enregistre que des tubes à succès, de "Nounours" à Je survivrai". 

 A Bobino, Pierre Perret sert un gala de trente-cinq chansons, tantôt pessimistes à la Zola, telle "L'Hôpital".

 

 Un lit de fer tout blanc

Et sur la table de nuit

Un bouquet d'anémones

Offert par un ami,

 

 tantôt gouailleuses et gaillardes, comme "ça la fait marrer, les enterrements - ça la fait marrer".

 Vous trouvez tout facile. Vous croyez que ce gros garçon, oeil hilare ou coquin, nez en trompette, grosses joues de Bibendum, dit ça comme ça et comme ça vient. En vérité, il travaille comme un boeuf, ingurgitant des hectolitres de café, seulement satisfait quand il a trouvé "quatre vers corrects entre quatre heures  du matin et quatre heures de l'après-midi..." Un an et demi d'élagage et de repiquage pour faire "Le Zizi"". Il le dit lui-même : "La verve, c'est un jeu d'invention et beaucoup de ratures."

 Voici Serge Gainsbourg, un oiseau de nuit ébouriffé, poil de boulot et oeil tendre. Un vampirisateur, quoi.

 

 Enfin, faut faire avec c'qu'on a

Not'sale gueule, nous on y peut rien

 

 Voilà Mireille Mathieu et toute une vaste ronde de jolies chansons : "La dernière valse", "La vieille barque", "Les yeux de l'amour", "Les bicyclettes de Belzize", "La première étoile", "La parade des chapeaux melons", "Pardonnez-moi ce caprice d'enfant"...

 

Voici Sacha Distel qui aura interprété plus de deux cents chansons en quatre langues et sera resté quatorze semaines d'affilées sur la scène du prince of Wales de Londres.


Alain Souchon qui m'a marqué en chantant J'ai dix ans et ... 

Allô maman bobo

maman comment tu m'as fait

J'suis pas beau

Allô maman bobo 

 

 Enrico Macias qui peut réellement pleurer quand il chante "Enfants de tous pays", "A la face de l'humanité", "les Gens du Nord" ou "Aimez-vous les uns les autres". 

 Henri Salvador. Principaux succès : "Le loup", "Zorro est arrivé", "Le travail, c'est la santé", "Syracuse", "Les Aristochats".

 Guy Béart qui adore chanter pour ses hôtes ses principaux succès : "Chandernagor", "L'eau vive", "Printemps sans amour", "Il fait toujours bon quelque part", "Le grand chambardement".

 Au cours de l'un de ces déjeuners, il me parle de l'un de ses plus chers projets : sortir un album avec "Les chansons gaies des vieilles années", "les chansons que mon père, dit-il, chantait le samedi soir, des chansons qui ont près d'un siècle, "La Valse brune des chevaliers de la lune", "La Baya", "La Matchiche", "Enrevenant d'la r'vue", "Viens Poupoule"...

 "Mais je reste toujours jeune !" C'est Tino Rossi qui parle. dans les années trente, il était sans rival pour chanter les étoiles. Toute la France savait chanter avec lui "Vieni Vieni", "Corse île d'amour", "Marinella je te tiens encore dans mes bras", "Naples au baiser de feu", "Tchi ! Tchi !", "Le plus beau de tous les tangos du monde"... sa voix ensorcelante, tout en roucoulements, berçait autant la marquisette que la midinette.

 Après la guerre, toujours objet d'un véritable culte, il renouait avec le temps triomphal des guitares. "Le miracle Tino recommence", s'exclamait Vincent Scotto émerveillé. L'idole à maman et à grand-maman se montre encore capable d'émouvoir de nouvelles générations en ne chantant que des chansons d'amour.

 Georges Ulmer l'appelle L'anti-otite...

Et le plus solide bonheur, un village sans ambition, une famille sans complications, des amours sans complexes, une source, une montagne, une chanson, l'univers des pâtres et des fidèles, comme l'écrit magnifiquement Emmanuel Berl, "le doux royaume des mêmes fleurs toujours recommencées"...

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Published by Régis IGLESIAS - dans Les souvenirs de ...

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin