"Le bushido, code d’honneur des Samouraïs, ou le Kaisen "principe d’amélioration permanente" pourrait être son leitmotiv.
Attendre le meilleur et agir dans ce sens. Tous les grands hommes qui ont impacté ce monde par leurs exploits et leur créativité.
"Être coach, c’est d’avoir en soi un "habit de lumière"
- Capable d’inspirer autrui, lui octroyant sens et énergie
- Utile en servant les autres de façon effective
- Passionné, sachant extérioriser le plaisir d’aider autrui
- Ayant un haut niveau d’exigence à partager
- Honnête et intègre, ayant conscience de l’imperfectibilité humaine
- Centré sur l’important, l’essentiel
- Pragmatique, qui a le sens de l’action pour valoriser le potentiel individuel
Déroulement d’une séance type : Reprendre contact
Nous allons demander au client comment s’est déroulée sa semaine et faire le point : échecs ? réussites ? Débriefing
Nous allons débriefer les actions spécifiques qu’il devait mener, surtout les difficultés qu’il a rencontrées et quel apprentissage il en a tiré. La gestion des besoins : De quoi a-t-il besoin pour passer à un niveau supérieur ? Que doit-il apprendre ? Que doit-il travailler ? Quelles sont les actions majeures qu’il doit poser maintenant en termes de besoin ? Prise de conscience : De quoi as-tu besoin ? Que te manque-t il ? Le bouclage : Comment va-telle s’organiser par la suite et quelles sont les actions qu’elle va mettre en place ?
Travail avec managers : Leur demander d’identifier les 5 points clés d’un management réussi et systématiquement, ils les donnent. Cela veut dire que souvent les personnes savent exactement ce qu’elles ont besoin de travailler. Mais le font-elles Comment peuvent-elles le faire ? Le lien entre savoir et faire est le même que celui qui existe entre dire et agir ; la plupart du temps, on sait ce qu’il faudrait faire mais on ignore comment s’y prendre.
Le « savoir » et le « faire » sont intimement liés. Vous ne pouvez pas faire quelque chose que vous ne connaissiez pas ;
"Qu’avez vous besoin d’apprendre pour être certain de réussir ce que vous entreprenez ?"
Nous ne pouvons transmettre que ce que nous maîtrisons, et pour cela, il faut s’entraîner tous les jours. Imaginez un virtuose qui arrête ses gammes, ou un professionnel du tennis qui ne s’entraîne plus. Nos grands champions s’entraînent tous les jours, nous pas, c’est une erreur. Tout dépend maintenant de notre niveau d’exigence pour notre métier.
Je peux vous garantir une chose : c’est qu’en termes de motivation, n’écoutez pas le visage. Pour savoir si une personne est motivée, un seul critère compte : les résultats croissants ou décroissants. Ce sont les résultats qui font ou défont une motivation.
Certains disaient : « ils ne passeront pas ! » et ils sont passés. D’autres : « j’ai eu un très bon contact » et le contact n’a pas été transformé. Certains ont dit : « tous ensemble nous allons réussir ! » et ils ont échoué. Une fois j’ai travaillé avec un entraîneur sportif qui me démontrait avec force et conviction que son joueur ne dépasserait pas le 50 ème rang mondial ATP, ce qu’il réussit dés lors qu’il changea d’entraîneur…
Imaginez : votre réveil sonne, vous avez passé une bonne nuit. Vous ouvrez les yeux et là vous vous posez la question : "Bon sang ! Quelles sont les difficultés que je vais encore devoir gérer aujourd’hui ?" Vous recevrez des réponses en adéquation avec la question que vous vous êtes posée. Ou alors, vous pouvez vous étirer, ouvrir les yeux et vous poser une autre question : « En quoi vais-je contribuer à ce monde ? Aujourd’hui que vais-je apprendre ? Et vous aurez également des réponses. Notre système est comme un ordinateur, il est dépourvu d’humour, vous lui donnez une instruction et il l’exécute. Assurez-vous de lui donner une instruction positive. Si vous lui posez la question : "Quelles sont les horreurs que je vais encore subir aujourd’hui ?" Il est équipé pour les trouver et les trouvera… ; de plus, il est performant.
Anecdote : Un jour, le responsable d’une entreprise part en vente, je l’observe, il présente son dossier, le produit, il parle de l’aspect sécurité et technique et ouvre ensuite le dossier à la page de la signature en disant : "Et bien voilà !". Il s’en est suivi un silence de mort… Moi, jeune apprenti, je regardais cela avec de grands yeux, je ne pouvais pas parler, je ne pouvais simplement qu’observer cette atmosphère qui devenait de plus en plus tendue, et je voyais l’acheteur qui commençait à bouger sur sa chaise, à ouvrir ses stylos, à les refermer, à ouvrir ses tiroirs et à ranger des papiers… A un moment donné, il prend le dossier nerveusement et dit : « Bon je vous le signe votre truc ! » Et là, le responsable d’entreprise repart aussitôt sur : « Vous passez toujours vos vacances à Knokke-le-Zoute n’est-ce pas ? » et il enchaînait comme cela… A la sortie de cet entretien, je lui dis : « Vous êtes le meilleur vendeur que j’ai jamais vu ». Et il me répondit : "je ne suis pas un bon vendeur, je sais simplement me taire."
Ainsi lorsque tout est dit, il faut laisser à l’autre l’espace nécessaire afin qu’il puisse mettre en place ses représentations et effectuer son cheminement. Faîtes le poser une question. Ne les enchaînez pas toutes. Si vous voyez que l’autre est dans la difficulté, laissez le dans la difficulté. Si vous voyez qu’il éprouve des difficultés à répondre, ne jouez pas au sauveur, ne rentrez pas dans son jeu, laissez-le vivre le sien… et attendez.
La projection : C’est le fait de discerner préférentiellement chez autrui des traits positifs ou négatifs de son propre caractère. Pour permettre de l’éviter, restez très technique : je questionne, je reformule, je cadre. Moins vous sortez du cadre, mieux c’est en termes de projection.