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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 13:36

alexandre-dumas.jpg"Une "une" là, sous vos yeux.

 

Elle est dédiée à l'homme aux cinq cents enfants...

 

 "Je ne veux pas exagérer, disait Dumas à Mathilde Shaw - qu'on ne présente plus -, je crois bien que j'ai de part le monde plus de cinq cents enfants." Ma Mamie qui a suivi - de loin - ses ébats en rajoute une couche :

- La vie sentimentale et sexuelle de Dumas décourage tout recensement."

Debrieffing :

 

Sa première maîtresse se nomme Aglaé - étrange prénom - Tellier.

 Lingère, elle a dix-neuf ans quand ils se rencontrent. Lui en a quinze. Il la voit "rose et blonde" s'extasie de ses cheveux dorés et son charmant sourire".

 On peut envier la chance d'Alexandre, mais on ne saurait méconnaître celle d'Aglaé, première à découvrir l'incomparable libido d'Alexandre dont s'émerveilleront tant d'autres.

 Leurs rapports durent trois ans. Constatant tardivement la liaison de leur fille, les parents finissent par s'en alarmer. Elle risque d'être bientôt considérée comme une vieille fille. Comme telle, elle ne trouvera plus de mari. Elle rompt.

 

 Pour rencontrer Louise Brézette qui arrive dans la foulée, le mieux est de consulter les Mémoires de Dumas : "Elle était une vigoureuse fleur de quinze ans. Oh ! la belle, la fraîche brune, avec sa chair ferme et dorée comme celle du brugnon, avec ses dents de perle qui éclairaient son visage entre deux lèvres de corail ! Comme on sentait la vie et l'amour bouillir là-dessous ! Comme on sentait qu'à la première flamme tout déborderait !"

 Cette première flamme n'a jailli qu'un seul soir, la veille de départ d'Alexandre pour Paris. Mais trente ans plus tard, il en parlait encore le sourire aux lèvres.

 Sacré Louisette.

 

 Une autre Cotterézienne, Marie-Anne Thierry, dite Manette (pour les intimes), entre en scène au même moment : "Une pomme d'api, toujours chantant pour faire entendre sa voix, toujours riant pour montrer ses dents, toujours courant pour laisser voir son pied, sa cheville, ses mollets même." Il ne la perdra jamais de vue.

 Vers 1825, il la retrouve à Paris, la suite se passe commentaire : "Elle était toujours gentille ; le charme des souvenirs nous a rapprochés et, tout en parlant, chacun de notre côté, de nos anciennes amours, ma foi !... La chair est faible et le diable est malin."

 Encore un cas typique de retrosexualité.

 

 La suite ? Tout s'accélère. Lors de sa première installation à Paris, le jeune Dumas loue une chambre dans un immeuble de la place des Italiens. Sur le même palier, demeure Catherine-Laure Labay, une femme à la tête d'un petit atelier de couture. Ils se plaisent et décident de vivre ensemble. De leur liaison naîtra un fils prénommé Alexandre qui, lui aussi deviendra célèbre.

 

 Mélanie Waldor est de celles auxquelles Alexandre s'est à ce point attaché qu'elle mérite une mention particulière. Alexandre et Mélanie, c'est toute une  histoire.

 

 Belle Krelsamer lui succède. Dumas se charge des présentations : "Elle avait des cheveux noirs de jais, des yeux azurés et profonds, un nez droit comme celui de la Vénus de Milo et des perles au lieu de dents". Elle lui cède trois semaines plus tard et, le 5 mars 1831, accouche d'une fille, Marie, native donc sous le signe du Poissons.

Dès lors Belle Krelsamer ne quitte plus son amant et s'installe chez lui avant de le suivre au cours de son long voyage en Suisse et, au retour, accueille les invités de Dumas lors du grand bal qu'il offre. Sans le savoir, elle vit son apothéose. Ida Ferrier va prendre sa place.

 

 Ma Mamie est formelle, c'est à ce moment-là très précis que Dumas est passé à la vitesse supérieure :

Virginie Bourbier, comédienne, a participé au triomphe d'Henri III et sa cour et bénéficié en même temps des faveurs de Dumas.

Marie Dorval, l'une des plus grandes actrices de son temps.

Hyacinthe Meinie, actrice.

Caroline Ungher, cantatrice célèbre.

Léocadie-Aimée Doze, actrice dont une seule phrase résume la façon d'aimer : "J'ai une passion dans le coeur, passion plus forte que moi ; c'est pour Alexandre Dumas ; c'est un homme dont je veux "goûter", ne fut-ce qu'une fois dans ma vie."

Henriette Laurence, apprentie comédienne.

Anaïs Aubert, actrice.

Eugénie Scriwaneck, actrice considérée par Alexandre Fils comme une "horrible femme".

Béatrix-Martine Person, lingère puis actrice.

Marguerite-Véronique Guidi, représentante officieuse de Dumas pendant son exil à Bruxelles. Elle l'accueille chez elle et à chacun de ses retours à paris. Jalouse d'Isabelle Constant.

Isabelle Constant, actrice, longtemps favorite d'Alexandre.

Marie X, pâtissière à Bruxelles.

Emma Mannoury-Lacour, abonnée au Mousquetaire de Dumas, elle engage une correspondance avec Alexandre qui la conduit à se donner à lui.

Emilie Cordier, actrice de vingt ans en recherche de rôle avant d'être engagé par Dumas et de s'installer chez lui. Après avoir accouché chez ses parents d'une petite Micaëlla, native du signe du Bélier.

 Le temps de placer celle-ci en nourrice et Dumas rejoint Naples. En mai, Emilie vient l'y retrouver. A-t-elle entre temps trompé Dumas ? Une lettre qu'elle lui adresse permet de l'imaginer : "Je te pardonne. Il est arrivé dans notre vie un accident, voilà tout. Cet accident n'a pas tué mon amour. Je t'aime tout autant, seulement je t'aime à la façon dont j'aimerais une chose perdue, une chose morte, une ombre".

 La séparation est inéluctable. La rupture sera consommée dans la foulée. Emilie remontera sur scène, rencontrera un certain Edwards qu'elle épousera et dont elle aura cinq enfants. En décembre 1870, apprenant la mort d'Alexandre, elle vêt de noir sa fille Micaëlla.

Fanny Gordosa, chanteuse noire, entre dans la vie de Dumas avant sa rupture  avec Emilie. Il l'a rencontré en Italie, arrachée à son mari qui la voit partir avec un certain soulagement : son ardeur au lit était si vive - en Rut du matin au soir -, que "ce mari, épuisé, lui avait fait porter autour des reins des serviettes humides."

 Dumas la délivre des bandelettes et satisfait l'ardeur ci-dessus signalée.

 Il dit d'elle : "Fanny est un peu bizarre, mais elle a un coeur excellent."

Elle lui manifeste une passion "furibonde" jusqu'au jour où elle le surprend dans une loge de théâtre en conversation très intime avec une dame. "Elle a ameuté la salle par ses hurlements. Une jalousie maladive." The end.

Olympe Audouard, née à Marseille, auteur de plusieurs ouvrages féministes. Dumas la rencontre à Aix-les-Bains. Selon Victor Hugo (Carnets), elle conçoit pour les vieillards, pourvu qu'ils soient célèbres, d'étranges complaisances érotiques.

 Elle appelle Dumas "mon vieux grand-père". ; il lui répond "ma petite amie chérie". Quand elle lui annonce son départ pour les Etats-Unis, il la recommande au directeur du Sun :

- Je vous présente ma meilleure, ma plus grande et ma plus belle amie. Recevez-la, comme je recevrais la vôtre s'il vous plaisait de faire échange.

Adah Menken, actrice, modèle pour sculpteur, conférencière et poète, trouve sa voie aux Etats-Unis en se présentant sur scène ligotée à un cheval et vêtue "d'un maillot de couleur chair".

 Elle épouse un musicien, un boxeur, son imprésario puis un certain James Barklay dont elle a un enfant. Son numéro plus ou moins érotique ayant séduit l'amérique, elle entend l'offrir à l'Europe. Cadeau.

 Après un réel succès à Londres, elle le propose à Paris en décembre 1866. Dumas entrant dans sa loge pour la féliciter, elle lui saute au coup au sens figuré, avant de lui sauter dessus au sens propre.

 Dumas posera ensuite avec sa maîtresse sur ses genoux habillée en maillot collant. Faisant le tour de Paris, ces photos déclenchent un scandale. Comment un grand homme a-t-il pu en arriver là ? Simple curiosité ? Un Fantasme ? La recherche du plaisir ? Ma Mamie l'ignore.

 

 Le privilège de Dumas est de bien se connaître. On peut le croire sur parole quand il affirme :

- C'est par humanité que j'ai des maîtresses ; si je n'en avais qu'une, elle serait morte avant huit jours.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Mamie explore le temps

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin