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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 02:57

Hortense.jpg"Une photo, là sous vos yeux...

 

"Petite sotte, est-ce que le coeur compte dans le mariage ? On ne te demande pas de l’aimer avant, mais de l’épouser. L’amour viendra plus tard.

 Puisque sa mère lui ordonnait, elle l’avait épousé... et l’amour n’était jamais venu.

 

 La "petite sotte" était mieux que jolie : elle avait du charme, elle était distinguée, élégante, langoureuse. Sa voix était vibrante, douce, claire, insinuante, son âme tendre et poétique. Elle se nommait Hortense de Beauharnais, et était la fille de la future impératrice Joséphine.

 Quant au mari, il était roi de Hollande mais au vrai, il n’était qu’un triste sire, atteint de perpétuelles suspicions à propos de tout et de rien.

 Il était en outre, à la suite d’une maladie galante mal soignée, un éternel malade allant déjà de médecin en médecin et de ville d’eau en ville d’eau.

La tendre Hortense a pleuré le soir de son mariage devant le peu d’enthousiasme témoigné par son morne mari.

 La naissance d’un fils neuf mois et cinq jours après le mariage, n’arrangea nullement les rapports entre les époux. Louis s’est mis en tête que sa femme conspire contre lui, la fait espionner par ses domestiques et erre dans la maison avec des allures de policier...

 Hortense se console en s’amusant le plus possible. Paris est alors atteint de dansomanie. La ville ressemble à une vaste guinguette. Un soir, alors qu’elle dansait à ravir on ne sait quelle valse ou boléro, elle tombe sous le charme du comte Charles de Flahaut, du nom du premier mari de Mme de Souza dont il n’était d’ailleurs point le fils.

 Charles le séducteur, voyant qu’il plaisait à Hortense, vint lui faire la cour - sans être d’ailleurs nullement amoureux d’elle... Mais lorsque l’on est chasseur - et il l’était - il n’est pas désagréable d’ajouter une pièce à un tableau. Et celui de Charles commençait à être bien fourni.

 Cependant ces roucoulades platoniques furent mal interprétées par Louis qui ferma la porte de son hôtel à Charles de Flahaut. Ce dernier n’en fut pas affecté. Il aimait alors une jeune Polonaise qui devait d’ailleurs regagner son pays.

Il se fit consoler par la belle-soeur d’Hortense, Caroline Murat. Charles trouva la belle-soeur de l’Empereur bien en chair et appétissante et ne se fit nullement prier pour consommer, tout en continuant de conter fleurette à Hortense quand il la rencontrait dans le monde. 

 En somme, il avait le goût pour la famille...

 Mais ces querelles on commencé à faire du bruit. Est-elle voir ailleurs ? On l'ignore. Mais on sait en revanche que Louis méritait d'être trompé - et il le fut peut-être dès 1807 puisque l'enfant qui sera un jour Napoléon III vint au monde le 20 avril 1808. Or, deux cent soixante-dix jours auparavant - le 14 juillet 1807 - Hortense se trouvait à Cauterets ayant près d'elle, non son triste mari, mais deux soupirants : Decazes et l'amiral hollandais Verhuel.

 Lequel fut le père du futur empereur ?

 Peut-être ni l'un ni l'autre puisque la reine retrouva son mari à Toulouse le 12 août. En ce cas, Napoléon III serait né dix-neuf jours avant terme... La jeune femme semblait avoir quelques doutes puisque le cardinal Fesch disait en souriant :

- Quand il s'agit des pères de ses enfants, la reine Hortense s'embrouille toujours dans ses calculs.

 

 La suite ? La séparation de Louis et d’Hortense. Il n’en fallait pas plus à Hortense pour être heureuse. Elle allait retrouver Flahaut et un Flahaut bien à elle, sans Caroline ou Polonaise dans les parages.

Charles et Hortense vont enfin s’aimer. 

"Le temps le plus heureux de ma vie", dira-t-elle. Hortense regardait avec adoration son Charles. Quand il n’était pas là, elle caressait le caché qu’il lui avait donné autrefois. On y voyait un aloès - dont la fleur ne s’épanouit qu’une fois par siècle - autour duquel s’enroulait une devise : "Un jour de bonheur est le prix d’un siècle d’attente".

 C’est plutôt elle qui avait attendu son bonheur.

 Hortense semblait de cet avis car elle avait fait graver sur l’autre face ces mots : "Soleil, je t’implore..." et le soleil se laissait aimer.

 - Si vous pouviez aimer une autre femme, soupirait-elle, je sens que j’en mourrais.

C’est beau, non ?

  Seulement voilà, beaucoup de dames semblaient s’occuper de M. de Flahaut. Elle s’en apercevait. Elle s’aperçut aussi qu’elle était enceinte. Ni une, ni d’eux, elle mis un plan en place pour pouvoir accoucher -  vers l’Italie - sans qu’on s’en aperçoive. Mais elle "s’embrouilla dans ses calculs" et c’est en chemin à Saint-Maurice-en-Valais qu’elle donna le jour à un garçon.

 L’enfant sera déclaré le mois suivant à la maison du IIIème arrondissement comme étant né la veille d’une certaine Emilie-Coralie Fleury et d’un "sieur Hyacinthe Demorny", vague personnage dont on ne sait pas grand-chose.

 Bref, la liaison continua comme une douce habitude pour lahaut, avec passion pour Hortense, jusqu’au moment où s’écroula l’empire.

 Charles lui offrit alors de devenir la comtesse de Flahaut. Mais Hortense - et le fait surprend - refusa. Elle préférait être ex-reine de Hollande plutôt que la femme de l’homme qu’elle aimait. Charles fut si étonné qu’il ne se gêna point pour enchaîner à son char Mlle Mars.

Là-dessus, Hortense tomba - par mégarde - sur une lettre de sa rivale adressée à Charles, lecture qui ne lui laissa aucun doute sur la "trahison" dont elle était victime.

 La liaison allait s’achever.

 Hortense mourut le 5 octobre 1837. Réaction du côté de Flahaut. Des pleurs mais pas un mot.

 

 Rideau.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Une photo - là - sous vos yeux

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin