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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 03:39

confessions.jpg"Un magazine, là, sous vos yeux.

 

 Un magazine dédié à Mata-Hari...

 Le nom possède tous les prestiges de l'exotisme. Il semble parer celle qui le portait des mystérieux attraits de l'Orient. Quand Paris apprit, au mois de février 1917, qu'on l'avait arrêtée, ce fut une immense surprise. Cette femme si belle, cette "danseuse sacrée hindoue" qu'on avait applaudie un peu partout et sur qui les critiques de danse s'étaient extasiés.

 L'étonnement devint de la stupéfaction qond on sut que Mata-Hari était prévenue "d'espionnage, complicité, intelligence avec l'ennemi, dans le but de favoriser ses entreprises". 


 Mata-hari, une espionne ? Ceux qui l'avaient connue ne parvenaient pas à le croire. Il jurèrent qu'il y avait là un mystère. Les bruits couraient, plus fantastiques les uns que les autres. Coupable ? innocente ? Sur son cas, on s'affrontait avec passion.

 Mais on s'affrontait dans le vide puisque l'instruction fut secrète et le procès se déroula à huit-clos. Après la mort de Mata-Hari, la controverse continua. Il y eut des témoignages allemands, français, hollandais, espagnols. Tous contradictoires. Un seul espoir, pour les historiens d'éclaircir l'affaire : le dossier. Mais les ordres étaient formels. pas de publication jusqu'à nouvel ordre.

 Or, par une chance extraordinaire, inespérée, ce fameux dossier fut ouvert en 1964 par ma Mamie ! Elle a donc pu mener une enquête, non plus sur des fonds mouvants, mais en terre ferme. Mamie a donc pu suivre à la trace la vrai Mata-Hari... 

 

 La petite Grietje - diminutif frison de Margaretha - n'avait vu le jour ni aux Indes, ni à Java ; mais à Leeuwarden en Hollande, le 7 aôut 1976. Elle entra comme interne à l'école normale d'institutrices de Leyde. Elle était déjà très jolie, grande, mince, féline, avec un visage étrange aux yeux veloutés, allongés en amande.

 Le tour encadré d'une chevelure noire surabondante, "brun foncé aux reflets d'or". Le nez, certes, était trop fort ; mais si elle souriait, on ne voyait plus que des dents éclatantes dans une bouche douée d'évidentes promesses sensuelles.

 

 Elle n'obtint jamais son diplôme d'institutrice.

Le directeur de l'école - un excellent homme, jusque-là sage et digne - perdit la tête en la voyant.

L'amour qu'il lui avait voué fut bientôt la fable du pensionnat. Le directeur était d'une jalousie féroce. Il lui interdit toute sortie en ville - ce qui était une façon évidemment personnelle de prouver sa flamme. Il lui écrivait des lettres exaltées, se jetait à ses pieds en pleurant.

Ma Mamie est formelle : Grietje trouva d'abord cela amusant, puis ennuyeux.  

Elle quitta la pension. Le pédagogue crut mourir de chagrin.

 

 Elle avait dix-huit ans, maintenant. Naturellement, elle rêvait d'être aimée - sinon d'aimer. Dans son rêve, la jeune fille ne s'imaginait pas le prince Charmant autrement que sous l'uniforme d'officier. Elle-même avouera plus tard qu'elle adorait l'uniforme. Justement, un matin, au début de 1895, Grietje déploya le journal à la page des petites annonces et tomba en arrêt sur les lignes suivantes :

 Capitaine des Indes, passant son congé en Hollande, cherche femme à sa convenance, de préférence un peu fortunée. Lettres, etc...


 Gretje ne semble pas avoir hésité longtemps. Elle écrivit à l'adresse indiquée et glissa sa photo dans l'enveloppe. Le célibataire s'appelait Rudolf Mac Leod. Mais ses intimes l'appelaient John, du nom de son père. A sa stupéfaction, John reçut quinze lettres de fiancées éventuelles. parmi elles, il y avait celle de Mlle Margaretha Zelle. Il y avait aussi sa photographie...

"Tu me demandes si j'ai envie de faire des bêtises ? Et bien, Johnie, plutôt dix qu'une seule. Vas-y, tu sais, dans quelques semaines je serai ta femme."

 Ces lignes sans ambiguïté étaient écrites par une jeune fille de dix-huit ans à un officier célibataire de trente-neuf ans. La suite ? La rencontre eut lieu, le dimanche 24 mars 1895. Le capitaine, ébloui, le montra avec une insistance sans discrétion. Quant à elle, le fait d'avoir vu John en uniforme fut le "Sésame ouvre-toi" qui, après un excellent déjeuner, les conduisit dans une voiture bien close. Le lendemain, dans une lettre à son "John chéri", Grétha - c'est ainsi qu'il l'appelait - évoquerait cette voiture "aux glaces embuées". Et elle signait : "ta petite femme future qui t'aime tant." Six jours plus tard, ils étaient fiancés.

 La correspondance qu'à pu retrouver Mamie est particulièrement éloquente.

Gretha appelle John "mon chérie", "mon chéri à moi", "mon trésor à moi", "mon chéri unique", "mon ange chéri".

"Elle se réjouit sans le moindre complexe : "Quelle veine que nous ayons tous les deux le même tempérament ardent. Non, je ne crois pas que toutes ces jouissances puissent jamais prendre fin." Ou bien : "Sois amoureux, mon trèsor, car moi je le suis tout autant, et rattrape-toi bien quand je viendrai."

 Ou encore : "Ne crains pas que je sois indisposée, je viens de l'être exactement à la date et naturellement c'est passé depuis quelques jours. Tu pourras donc me demander demain ce que tu voudras...Le mois suivant, elle n'était pas "indisposée". On hâta le mariage. Quelques mois plus tard, elle accouchait d'un fils Norman.

 

 "Ah si par exemple, la peste pouvait me délivrer de cette créature, je pourrais redevenir heureux. Parfois, je n'y tiens pas avec cette coquine autour de moi. Mais que faire pour m'en débarrasser ? Avec ou sans scandale, ça m'est égal." Avant que Mac Leod puisse écrire une telle lettre à propos de sa femme, quelques années auront passé.

Malgré la naissance d'une petite Louise, les liens se sont vite relâchés. Tout était fondé entre eux sur une flambée sensuelle qui, fatalement, s'est peu à peu éteinte. Alors, ils se sont vus tels qu'ils étaient : lui, autoritaire, brutal ; elle coquette, dépensière, parfaitement amorale. Fin de l'histoire.

 Le 30 août 1902, le tribunal d'Amsterdam rend une ordonnance de non-conciliation entre les époux Mac Leod. Cette fois la séparation est bien consommée. A aucun prix, le commandant ne veut plus vivre avec sa femme. Et comme elle n'y tient pas davantage...


 Ou aller ? Pas un instant, elle n'envisage de retrouver la vie étriquée de son adolescence. Alors que faire ? Alors,  elle se souvint de sa vie à Java. Là-bas, elle avait lu de gros ouvrages sur les religions orientales - des ouvrages où l'amour physique est étudié à l'égal d'une science.

 Plus tard, on retrouvera chez elle notamment un Kamasutra soigneusement coché et annoté. Elle avait aimé les danses sacrées, observé les rites de ces femmes que les religions vouait à la danse.

 Pourquoi ne restituerait-elle pas aux Européens le secret de ces danses javanaises, quasi inconnues ici ? ... Sur cette idée, elle rêva longtemps. Puis elle se décidé. Elle partit pour Paris.

 

 13 décembre 1905. On a rarement vu, dans les salons du musée Guimet, une assistance aussi brillante. C'est que le "tout Paris" a appris qu'une danseuse hindoue, du nom de Mata-Hari exécuterait ce soir-là des danses rituelles. Quand paraît la Bayadère, Mata-Hari...

 Autrement dit, Grietje Zelle, ou Gretha Mac Leod, comme on voudra, quelle incroyable transformation ! Depuis qu'elle est à paris, peu à peu, avec une obstination savante, elle s'est appliquée à parfaire sa nouvelle personnalité. Elle s'est exhibée dans des salons, sollicitant des cachets médiocres.

 Elle a posé pour des peintres. Elle a ajouté, pour équilibrer un budget difficile, la prostitution de circonstance. Ce soir, au musée Guimet, elle joue une carte capitale. Elle le sait.

 

Résultat des courses : "Le ventre se gonflait, dit Louis Dumur. La peau se tordait, appelait, s'offrait... Mata-hari se donnait... Une ivresse de haschich empoignait la salle. Dans la pénombre bleue s'entendaient des respirations oppressées, des halètements, des râles."

 Il est assez cocasse de feuilleter la presse au lendemain de cette soirée mémorable. Pas un critique n'a flairé la supercherie, la fausse Hindoue, la fausse Javanaise. Ils ont "marché". Tous. On la déclare "sombre, sauvage, ravissante et idéale". Elle "interprète avec un art pénétrant et hardi, et qui retient, comme une fleur garde un arôme, toute la saveur sacrée de la vielle Asie". Etc Etc...

 

 Et du jour au lendemain, d'une heure à l'autre, Mata-Hari devint célèbre.

En cela, comme dit Mamie très justement, Gretha, fausse Hindoue, fut plus heureuse que Lola Montès, fausse Espagnole, sifflée à Covent Garden et à l'Opéra de Paris. Dans les cercles les plus intimes, elle dansait. Partout, on s'extasiait sur sa beauté.

 

 Est-elle vraiment belle ? C'est discutable. Etrange, surtout. Seuls les prestiges de la danse, le charme pseudo-oriental qu'elle avait su créer autour d'elle devaient agir sur ses admirateurs et la parer d'une beauté qui n'existait que dans leur imagination.

Et les amants succédaient aux amants.

Ils n'étaient pas toujours jeunes, ils n'étaient pas toujours beaux, mais toujours ils étaient riches.

 

 Un rapport de police qui figure au dossier désigne le banquier Rousseau - à ne pas confondre avec le douanier Rousseau -, comme l'un de ses entrepreneurs les plus généreux.

Mata-Hari ne dédaignait pas de se rendre dans des maisons discrètes où elle accueillait les "clients" qu'on lui présentait. Une seule condition : qu'ils acceptent son tarif. Une rencontre avec la soi-disant Javanaise coûtait la somme exorbitante de milles francs.

 

 L'Europe voulut connaître l'illustre Mata-Hari. Les music-Halls de Rome, de Berlin, l'accueillirent. A Berlin, elle noua des amitiés inattendues : le Kronprinz, fils de Guillaume II, vint la voir danser. Une invitation s'ensuivit. La petite Hollandaise, maîtresse du fils de l'Empereur ! Elle en conçut plus que de l'orgueil. Du coup, elle s'attarda dans la capitale allemande. Comme de bien entendu. Elle revint malgré tout à paris.

 

 le jour de la déclaration de guerre, elle est de retour à Berlin où elle danse dans un grand music-hall. Ce jour-là, elle a même déjeuné avec le préfet de police. Il l'a raccompagnée chez elle en voiture... Mamie retrouve ensuite sa trace à Madrid. Que fait-elle à Madrid ? Elle aurait dansé plusieurs mois dans un music-hall.

 En même temps, elle aurait noué des rapports avec des agents ouvertement acquis à l'Allemagne. C'est alors qu'elle aurait éveillé les soupçons de l'Intelligence service. Mais soudain, elle rentre en France où on la voit en compagnie d'officiers. Rien que des officiers. Toujours son amour de l'uniforme !

Et toujours sa vie dispendieuse. 

 

 Durant l'été de 1916, un capitaine nommé Vadimir Masloff arriva en permission à Paris. il avait touché avant de quitter le camp de Mourmelon-le-Grand, un arriéré de solde considérable : cinq mille francs-or.

- Qu'est-ce que tu vas faire avec ce tas d'argent ? avait demandé le trésorier-payeur.

- Je dépenserai tout !

- Tu es un vantard ! A moins que tu n'achètes une maison ! On parie ?

- On parie !

 Arrivé à Paris, Masloff se rendit directement au grand Hôtel, où il loua un appartement au prix "fou" pour l'époque de quarante francs par jour. Dans le hall, un officier en partance lui présenta "une femme, une femme merveilleuse d'une beauté extraordinaire", racontera-t-il à ses camarades en rentrant à Mourmelon.

 C'était Mata-Hari en personne. Ils ne se quittèrent pas pendant trois jours et pendant trois nuits. Tout ce que sa maîtresse souhaitait, il lui achetait. Le résultat ne manque pas d'imprévu. "Une semaine après, conte ma Mamie, au milieu d'un repas, le trésorier fut appelé au téléphone.

 Quelques minutes après, il entra en souriant et dit à l'assemblée : "C'est Masloff qui me demande de lui envoyer par télégraphe vingt-cinq francs pour son voyage. Il n'a plus rien..."

Elle l'avait plumé !

Le capitaine Ladoux - persuadé qu'elle bosse pour les Bosch -, va alors la suivre à la trace. Et la suite devient trop compliqué pour ma Mamie entre les noms de code (A F 44, H21), les espions, les informations, les Français, les Allemands...

 Bref, on débrieffe sur le début de la fin : Le 13 février, les policiers font irruption chez elle et l'embarquent. Elle est inculpée  d'"espionnage, complicité, intelligences avec l'ennemi dans le but de favoriser ses entreprises". Une heure plus tard, elle sera conduite à la prison Saint-Lazare. la porte de cellule n° 12 - celle des inculpés de marque, celle de Mme Caillaux, de Mme Steinheil, de Thérèse Humbert - se referme sur elle.

- Je suis décidée à dire toute la vérité...

Mais quelle était cette vérité ? On l'assaillait de questions. Elle répondait d'une voix sans timbre. Elle aurait pu nier, tout nier : à la vérité, le dossier se révélait étrangement mince. Des indices, des probabilités, des radiogrammes captés par la tour Eiffel. : c'était tout.

 Cela suffisait, certes, à démontrer qu'elle était au service des Allemands. Mais rien ne prouvait qu'elle leur eût fourni des renseignements. Ce qui frappait chez elle, c'était son air résolu et la forte intelligence dont elle faisait preuve à chaque instant.

 Elle ne niait rien de ce que lui reprochait l'accusation et elle avait réponse à tout. Elle aimait à se proclamer vicieuse, elle contestait seulement l'évidence : courtisane, oui, espionne, non."

 Elle fut condamnée à mort.

Le jugement ? Elle l'écouta impassible, raide et blême. Puis elle haussa les épaules et sourit.

 Quand à l'aube du 15 octobre, le groupe sinistre pénétra dans sa cellule, Maître Clunet se pencha sur elle :

- Marguerite, si vous voulez... enceinte... le code Pénal... Dites que... c'est l'article 27...

Alors, Mata se dressa, brusquement, en rejetant la couverture. Assis, les jambes nues, elle dit, avec un mouvement de révolte, d'une voix forte :

- Non non, je ne suis pas enceinte. Je ne veux pas recourir à ce subterfuge.. Inutile de m'examiner, je vais me lever... D'un bond, elle fut debout. Sa chemise de rude toile bâillait, laissant voir sa poitrine, sans qu'elle parût s'en préoccuper.

- Avez-vous des déclarations à faire ?

- Moi ?fit Mata-Hari dont la voix vibra soudain. Je n'ai pas de révélations à faire et, si j'avais quelque chose à dire, ce n'est pas à vous que je le dirais.

- Joue.

Un sourire de Mata-Hari. Son ultime sourire à son dernier public. A son avocat, son pasteur, elle envoyait des baisers de sa main qui battait le vide.

- Feu !... 

Une détonation. Une seule. A terre, gisait un cadavre sanglant. Le coup de grâce... Tout était fini. Il ne restait plus rien de Mata-Hari que sa légende. C'était un matin froid, le 15 octobre 1917.

1917, c'est "l'année trouble". C'est le temps de l'offensive manquée de Nivelle. C'est le temps de la crise du moral, des mutineries. Quand on fusillait au front des soldats de vingt ans, pour simple refus d'obéissance, les magistrats militaires pouvaient-ils avoir pitié d'une Mata-Hari, dont les relations - fructueuses - avec les Allemands avaient été prouvées ?

Malgré tout Mamie a éprouvé un certain malaise, quand elle a tourné les pages du dossier, quand on ne découvre aucune preuve palpable, aucune mention précise d'une renseignement déterminé.. Comme elle m'a dit : on a condamné Mata-hari parce qu'il était certain qu'elle était un agent allemand. Mais il y a des espions qui n'espionnent pas...

Quarante ans après l'exécution de la danseuse, le lieutenant Mornet - devenu procureur général Mornet - égrena quelques souvenirs sur Mata-Hari.

 Pour lui, c'était "une petite bonne femme sans envergure, sans classe et sans intérêt". Et il eut cette phrase inouïe :

- Entre nous, il n'y avait pas de quoi fouetter un chat !

 Il n'en avait pas moins requis - et obtenu - la peine de mort.

 

Collection "Mamie explore le temps"

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Published by Régis IGLESIAS - dans Mamie explore le temps

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin