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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 16:46

journal"Le béret de papi.

 

 Les Russes ont la champka, les Sud-américains le panama, les Italiens le borsalino, les Mexicains, un vaste sombrero, les Anglais le chapeau melon et les Américains le stetson...

  Pour les Français, c'est le béret !

 

 Ce couvre-chef symbolique de notre pays est d'ailleurs très souvent utilisé pour présenter le Français avec sa baguette et son litre de vin rouge !

 

Pour mieux comprendre l'importance de cette singulière coiffe hexagonale, faisons un détour par l'histoire. Contrairement à une idée répandue, l'origine du béret semble bien être béarnaise et non basque. L'erreur est classiquement attribuée à Napoléon III qui passa un long séjour à Biarritz, en 1884. Constatant que de nombreux locaux portaient cette calotte de laine, l'Empereur leur en attribua la paternité et parla de "béret basque". Cette dénomination franchit les frontières et resta dans le langage populaire.

 

 Or le béret est né de la main agile des bergers béarnais. Pendant la transhumance, avec de grosses aiguilles de buis, ces pâtres se confectionnaient des couvre-chefs pour échapper au soleil et à la pluie. Ils utilisaient la laine de leurs moutons, qui procurait à la coiffe légèreté et souplesse, alliées à une imperméabilité remarquable.

 

 Le béret va ensuite devenir le couvre-chef par excellence du milieu rural avant de coiffer les ouvriers pour devenir un élément de distinction sociale à côté des bourgeois portant le chapeau.

 

 Le béret continue donc de plus en plus à se visser sur la tête des Français. Il est à son apogée à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale. Après ce conflit, il devient le symbole du patriotisme français. A cette époque, l'armée adopte cette coiffe pour l'ensemble de ses troupes. Selon le corps d'affectation, il devient partie intégrante de l'uniforme. Le rouge est attribué aux parachutistes, le noir aux tankistes, le bleu azur aux aviateurs...

 

Pour Papi, le béret est aussi apprécié pour de multiples usages. Il est plat et se révèle plus commode que les chapeaux pour grimper dans une voiture ! Il sert de panier pour la cueillette des champignons ou des cerises, ou devient une arme très efficace pour chasser les mouches...

 

 Mais on le sait bien, les histoires d'amour finissent mal en général... Dans les années 70, l'habitude de porter un couvre-chef tombe en désuétude. Le béret devient ringard, collé à l'image du grand-père qui bine son jardin. La casquette américaine bariolée finit par le terrasser inexorablement.

 

Comme dit Papi : "Tout se perd, sacrebleu !"

 

 

Collection "Les choses de Mamie"

Mamie boit dans un verre Duralex - Mamie porte le n°5 - Le bol de chocolat chaud - Le cadeau Bonux - Les pantoufles - Les pâtes alphabet - Le vélosolex - La "bleue" - Le Bikini - L'accordéon - Super Cocotte -  Mamie roule en DS - Le béret béarnais - Le savon de Marseille - Les cachous Lajaunie - Le couteau Opinel 

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 15:55

journal"Bleu, blanc, rouge.

 

 Ralliez-vous à mon panache blanc ! avait clamé Henri IV à la bataille d'Ivry, en l'an de grâce 1590. Aujourd'hui, il faut ajouter deux couleurs à la bannière officielle dont se drape chaque Français.

 

 Avant la révolution, il n'y a pas de drapeau national en France. Sur les champs de bataille claquent des bannières, des pennons, des étendards aux motifs les plus divers, ce qui gêne passablement les chefs de guerre. La situation est encore plus difficile en mer, où flottent sur les mâts des drapeaux hétéroclites, bien difficiles à reconnaître dans les combats navals.

 

 Les rois de l'époque moyenâgeuse cherchent à maintes reprises à unifier tout cela. En vain. Il faut attendre les soubresauts de 1789 pour que le changement tant attendu survienne. Pendant les combats, les révolutionnaires arborent sur leurs vêtements une cocarde rouge et bleue, les couleurs historiques de Paris. Quelques jours après la prise de la bastille, le général de La Fayette a l'idée de leur associer le blanc, symbole de la royauté.

 

 Ce signe de ralliement tricolore remporte vite un grand succès. De la cocarde, on passe ensuite au drapeau, avec un ordre bien établi pour les couleurs. La disposition "bleu au mât, blanc au centre, et rouge flottant" est adoptée par décret du 15 février 1794.

 

 Symbole de la république et de la liberté, notre drapeau fera bien des émules. L'Etat libre d'Irlande, par exemple, fait un usage officiel du modèle tricolore à partir de sa création en 1922. La Norvège adopte aussi les trois couleurs du drapeau de la Révolution française lors de son indépendance.

 

Le populaire général de La Fayette avait probablement vu juste en prédisant à la municipalité de Paris : "les trois couleurs que je vous propose feront certainement le tour du monde"...

 

Dans le grenier de Mamie, il y a un drapeau tricolore. Elle l'a sorti deux fois. La première fois à la libération. La deuxième en finale de la coupe du monde de football.

 

Rideau.

 

 

Collection "Les choses de Mamie"

Mamie boit dans un verre Duralex - Mamie porte le n°5 - Le bol de chocolat chaud - Le cadeau Bonux - Les pantoufles - Les pâtes alphabet - Le vélosolex - La "bleue" - Le Bikini - L'accordéon - Super Cocotte -  Mamie roule en DS - Le béret béarnais - Le savon de Marseille - Les cachous Lajaunie - Le couteau Opinel 

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 13:16

journal"Les confiseries.

 

 Les calissons d'Aix, les bergamotes de Nancy, les pastilles de Vichy, les bêtises de Cambrai, les berlingots de Carpentras ou encore les négus de Nevers... La liste est sans fin.

 Mais ce sont pourtant les cachou Lajaunie de Toulouse, avec leur robe jaune et leur bouille ronde, qui affichent la notoriété et les volumes de vente les plus importants de l'hexagone.

 

 Ce bonbon noir fait ses premiers pas dans la vile rose au 54, rue Alsace-Lorraine. Non pas dans l'échoppe sucrée d'un pâtissier... mais dans la boutique naphtalinée d'un pharmacien. Durant l'année 1880, Léon Lajaunie pioche dans ses multiples bocaux de verre et d'onguents. Il mélange plusieurs ingrédients : un bâton de réglisse, du rhizome d'iris, quelques feuilles de menthe et du suc résineux d'arec. Avec d'autres produits tenus secrets, cet apothicaire magicien obtient une pâte marron qu'il colore ensuite en noir avec du charbon de peuplier !

 

 En le découpant en fins losanges d'1 mm, Léon invente les cachous auxquels il donne son nom. Au départ, ces pastilles sont plus destinés à soigner qu'à distraire le palais. Elles soulagent les maux de dents et d'estomac, mais leur goût est si agréable, si rafraîchissant qu'elles font fureur au pays du rugby. Il faut donc trouver une boîte à ses cachous.

 

 Léon se tourne alors vers un ami horloger qui habite dans le Gers. Auguste Caire lui conçoit un emballage dont le couvercle glisse sur la base pour libérer une ouverture latérale. Il imagine aussi une boîte ronde d'une taille permettant de se faufiler dans la petite poche d'un gilet. L'ingéniosité de cet étui va faire bondir le chiffre d'affaires des cachous... Tout comme il est à l'origine d'un bruit reconnaissable entre mille par les amateurs.

 

 La petite boîte jaune qui fait "tchik tchik" lorsqu'on l'attrape va alors changer de propriétaire en 1906, Léon n'ayant pas de descendants. Les repreneurs vont lui donner un coup d'accélérateur. Ils introduisent les cachou Lajaunie dans d'autres points de vente que les pharmacies et vont conquérir la France entière grâce à une publicité soutenue.

 

 Une pub qui trouvera son point d'orgue bien des années plus tard, un certain 18 février 1985, lors d'une interview du président de la République François Mitterrand par Yves Mourousi. En plein milieu de l'émission, un spot de trois secondes coupe la parole du chef de l'Etat. En se déhanchant, une blonde pulpeuse brandit sa petite boîte jaune et d'un coup de rein évocateur susurre : "Cachou Lajaunie, Lajaunie, hin, hin". Ce sera le jack-pot !

 

 Aujourd'hui, plus de dix millions de petits coffrets jaunes sont vendus chaque année, soit un tous les quatre secondes. Comme dit Mamie : Que la vie sans cachous manquerait de cachet...

 

 

Collection "Les choses de Mamie"

Mamie boit dans un verre Duralex - Mamie porte le n°5 - Le bol de chocolat chaud - Le cadeau Bonux - Les pantoufles - Les pâtes alphabet - Le vélosolex - La "bleue" - Le Bikini - L'accordéon - Super Cocotte -  Mamie roule en DS - Le béret béarnais - Le savon de Marseille - Les cachous Lajaunie - Le couteau Opinel 

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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 13:10

journal"Marseille lave deux français sur trois !

 

 Economique, simple et odorant, le savon de Marseille a récuré le cuir de tous les garnements français. Sans exception... Ce pain de couleur verte ou ocre plonge ainsi l'immense majorité de nos concitoyens en enfance ; à l'intérieur d'un cuvier de métal où l'on verse de l'eau chaude, dans une baignoire où mousse ce savon estampillé du nom de sa fabrique, au bord d'un lavoir où quelques femmes âgées s'échinent à blanchir du linge...

 

C'est aussi un cube qui sent l'été, les vacances, la mer, les voyages...

 

 Depuis le Moyen Age, il est en effet élaboré à Marseille. A cette époque, la Provence dispose en abondance de toutes les matières premières nécessaires à la fabrication du savon : l'huile d'olive tirée des oliviers qui parsèment la campagne, le sel de la Camargue toute proche, la soude extraite d'une plante (la salicorne) qui pousse comme du chiendent autour des étangs environnant.

 

 De part sa situation portuaire, Marseille devient alors le premier centre de production et d'expédition de savons dans toute l'Europe ! On compte 110 savonneries dans la ville en 1924 ! A cette époque, Marseille lave deux français sur trois ! Le cube si connu devient un objet de première nécessité, à l'image du pain et du vin. Il n'est pas cher, efficace et s'use peu..., autant de qualités qui le conduisent sur une étagère de chaque foyer français.

 

 Pourtant, un grand méchant loup étoilé va faire fondre ce produit gravé de la fameuse estampille 72% d'huile. Dans les années 40, l'oncle Sam amène en France des détergents synthétiques, tandis que les premières machines à laver se mettent à ronfler dans les arrière-cuisines. Ces lessives conquièrent le coeur des lavandières françaises. Le savon de Marseille n'ira plus traquer les taches des chemises, des chaussettes et des bleus de chauffe.

 

Comme dit Mamie, tout se perd...

 

Mais enfant, qui ne s'est jamais fait savonner pour avoir reculé devant le bain du dimanche soir ?

 

 

Collection "Les choses de Mamie"

Mamie boit dans un verre Duralex - Mamie porte le n°5 - Le bol de chocolat chaud - Le cadeau Bonux - Les pantoufles - Les pâtes alphabet - Le vélosolex - La "bleue" - Le Bikini - L'accordéon - Super Cocotte -  Mamie roule en DS - Le béret béarnais - Le savon de Marseille - Les cachous Lajaunie - Le couteau Opinel 

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 22:43

Depeche"Faudra-t-il un jour ériger une statue à Joseph Opinel ?


 Ce savoyard n'a-t-il pas sauvé de situations difficiles quantité de bricoleurs français ? N'a-t-il pas donné à de nombreuses générations le même et agréable souvenir d'enfance : la tranche d'un saucisson que l'on coupe, un bout de bois que l'on sculte, des champignons que l'on ramasse ?

  Son couteau qui a bombé la poche de millions de Français a pourtant failli ne jamais voir le jour...

 Printemps 1890. Joseph Opinel travaille chez son père qui est taillandier et fabrique des outils comme des haches, des serpettes et autres engins contondants. Dans un coin de l'atelier, Joseph s'acharne à imaginer un couteau simple et robuste qui rendrait service à ses amis. Mais il doit lutter contre la réprobation de son père, qui voit d'un mauvais oeil ce travail ne faisant guère avancer les commandes en cours...

 Comme tout bon montagnard qui se respecte, Joseph s'entête et persiste ! Bien lui en prend... Il va donner naissance à un couteau et une entreprise qui deviendront un élément capital de notre culture industrielle du XXe siècle. 

 Joseph va innover en mettant au point un couteau fermant. Il a d'abord déterminé la forme générale de ce canif, avec une bonne prise en main, solide et commode à mettre en poche... Puis un bâti sur lequel coulisse une petite scie circulaire qui ôte une fine lamelle de bois au manche.Ce couteau à la conception originale séduit immédiatement les paysans et les ouvriers des villages environnants. L'atelier est submergé de demandes et le père se voit donc obligé d'embaucher...

 La réputation des lames de la famille Opinel va vite dépasser les limites de la vallée savoyarde. Des marchands ambulants font connaître ce couteau révolutionnaire dans la France entière. Joseph va même obtenir la médaille d'or à l'exposition internationale de Turin.

 L'homme se sent pousser des ailes, il déménage dans le village de Cognin et s'installe dans une ancienne tannerie, équipée d'une chute d'eau qui lui sert à refroidir les lames de couteaux pendant le meulage. Pour éviter les contrefaçons, il dépose sa marque, en choisissant pour emblème "la Main Couronnée". Une main aux trois doigts levés, annulaire et auriculaire repliés, l'emblème de Saint-Jean-de-Maurienne.

 Quant à la couronne, elle est là pour rappeler que la Savoie fut un duché. Ce cachet est toujours imprimé sur le manche et estampillé dans l'acier de la lame des opinels.

 

 En 1939, à la veille de la guerre, la famille Opinel fête les 20 millions de couteaux vendus ! Le canif pliant existe en treize formats, du minuscule n°1 pour curer la pipe au n°13 pour découper les quartiers de boeuf ! Les n°7 et n°8, aux tailles intermédiaires, sont néanmoins les plus fourrés dans les poches des Français.

 Opinel innove ensuite avec une virole double sécurité, un système qui permet de bloquer la lame en position ouverte ou fermée. il sera alors bien rare le petit quincaillier de l'hexagone à ne pas avoir son présentoir d'Opinels. Opinel sera ensuite référence parmi les cent plus beaux objets du monde par le Victoria et Albert Museum de Londres.

Depuis sa création, "ce modeste canif savoyard" s'est vendu à plus de 200 millions d'exemplaires.

Ma Mamie m'a dit qu'en tout et pour tout, une cinquantaine d'opérations sont nécessaires à la fabrication d'un Opinel.

 Un vrai travail d'orfèvre...

 

 

Collection "Les choses de Mamie"

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 16:46

Depeche"La route bleue.


 Les Américains ont leur légendaire route 66, qui traverse les Etats-Unis d'Ouest en Est. Les Français ont la Nationale 7, chantée et louée par Charles Trenet qui tenait à lui rendre hommage. Cette route mythique est celle des vacances qui emmenait un flot de Parisiens er de nordistes vers le midi et son ciel bleu cobalt.

 

 Sait-on que cette artère automobile est la plus ancienne de France ?

 Ce sont les Romains qui ont d'abord fait de la future RN 7 l'axe majeur de la Gaule, lui donnant le nom de Via Aurelia. Celles-ci prendra ensuite plusieurs dénominations : Route Royale, Route impériale n°8 et enfin Nationale 7.

  L'arrivée des congés payés de 36, le développement important de la voiture particulière contribuent à faire entrer dans l'histoire cette Nationale 7 qui devient la route la plus empruntée de France.

  Toute une économie se développe autour de ce serpent de bitume : garages, postes d'essences, hôtels, restaurants, boutiques de souvenirs... La N 7 prend alors le nom de "route bleue" car elle mène à la douceur des vagues de la Méditerranée.

 Sur la route des vacances, les voitures ne connaissent pas la climatisation et les sièges en skaï restent longtemps chauds au soleil estival. Les routes sont bien encombrées.

 Certains passages clés de la nationale 7, comme la ville de Roanne, restent engorgés pendant tout le mois d'août. En l'absence d'aire de repos, les familles font une halte dans des coins de campagne ombragés pour un pique-nique.

 On n'hésites pas à sortir la table et les chaises pliantes, les assiettes et les couverts.


Comme à la maison !

 

 Le passage culte se situe à hauteur du petit monument du 45ème parallèle, dit "latitude 45". Sur une stèle en grès est inscrit "Ici commence le midi".

 Ma Mamie se rengorgeait alors, esquissait un sourire, passait la quatrième et s'envolait vers les toits de tuile romaine, les pins maritimes, les bras du Rhône, le mont Ventoux...

 Elle longeait alors les fontaines, les rangées de platane, les immensités de vigne, les pêchers... Elle croisait aussi les publicités peintes sur les murs des habitations, Ambre solaire, Nougat de Montélimar, Du bu, du Bon, Dubonnet. Autant de promesses d'un été d'insouciance...

 

 

Collection "Les choses de Mamie"

Mamie boit dans un verre Duralex - Mamie porte le n°5 - Le bol de chocolat chaud - Le cadeau Bonux - Les pantoufles - Les pâtes alphabet - Le vélosolex - La "bleue" - Le Bikini - L'accordéon - Super Cocotte -  Mamie roule en DS - Le béret béarnais - Le savon de Marseille - Les cachous Lajaunie - Le couteau Opinel 

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 22:41
Le catalogue Manufrance

"Manufrance.

 

 En France, les hommes lisent et relisent le catalogue Manufrance.

  Une véritable bible où les hommes y épluchent les qualités des armes, cycles, articles de pêche et de camping...

Manufrance propose même quelques pages spécialement destinées aux femmes : machine à coudre, articles de table et rideaux...

Rideau.

 

 

Collection "Les choses de Mamie"

Mamie boit dans un verre Duralex - Mamie porte le n°5 - Le bol de chocolat chaud - Le cadeau Bonux - Les pantoufles - Les pâtes alphabet - Le vélosolex - La "bleue" - Le Bikini - L'accordéon - Super Cocotte -  Mamie roule en DS - Le béret béarnais - Le savon de Marseille - Les cachous Lajaunie - Le couteau Opinel 

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 11:49

Depeche"Abracarambar...

 

 Mieux qu'un coup de baguette magique, cette simple papillote de 8 cm de long est capable de renvoyer en un istant des millions de Français en enfance...

  Tous les écoliers en culottes courtes ont goûté à ce bonbon qui faisait la joie des cours de récré, ce trésor acheté en douce à la boulangerie contre la monnaie de la baguette...

  

 Cette célèbre confiserie - une spécificité Franco-française qui ne se vend pratiquement que dans notre pays n'a pourtant bien failli ne jamais voir le jour. En 1954, la chocolaterie Delespaul-Havez fabrique des pâtes alimentaire et des tablettes en chocolat.

 Au cours du printemps, Yves Fauchille (le directeur) et Augustin Gallois (un chef d'atelier) testent le mélange d'un excédant de cacao qui leur reste sur les bras, avec du caramel...

 L'une des machines chargée de la production s'emballe, se dérègle et il en sort une étrange barre plutôt maigre et effilée... Cette erreur bien involontaire est à l'origine du nom Caramb'ar, contraction de caramel et barre. Cette dénomination restera jusqu'en 1977, date à laquelle on supprimera l'apostrophe du mot pour le simplifier.

 Cette forme allongée va finalement être un précieux atout ! Elle rappelle en effet aux enfants et à leurs parents le bon vieux sucre d'orge tant apprécié.

 L'emballage est lui-aussi soigneusement étudié, avec ses couleurs vives, jaune et rouge, facilement identifiables dans les épiceries, les bureaux de tabac et les marchands de bonbons.

 Un an après sa sortie, le carambar fait l'objet d'un "coup marketing". Dans chaque barre, l'entreprise glisse des points à collectionner, les fameux DH (pour Delespaul-Havez).

 Pour des patins à roulettes ou un ballon de foot, il faut en réunir 5000 ; pour une poupée dormeuse 600. Il y a aussi des affiches, des voitures miniatures, des dinettes...


 Le succès est fulgurant et les cours des écoles ne résonnent désormais que des trocs et des âpres négociations autour des points et des cadeaux tant convoités.

 Ce système durera quinze ans jusqu'à son remplacement par des blagues, imprimées au dos de chaque emballage. Les auteurs des histoires drôles sélectionnées sont récompensées par leur poids en carambars... La blague devient alors presque aussi célèbre que la friandise et passe dans le langage courant... La preuve c'est que quand ma Mamie entend une blague simpliste, elle parle de "blague carambar".

 Elle dit même qu'il y en a qui devrait apprendre leur humour dans les carambar. Allez, une petite pour la route :

"Quand je dis "j'étais belle" explique l'institutrice, c'est le passé. Quand je dis "je suis belle", c'est quoi Julien ? Un mensonge, madame."

 

Rideau.

 

 

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 14:54

Depeche"La gauloise.

 

 Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître... celui où une épaisse fumée bleue sortait de toutes les bouches masculines en âge de fumer.

 La fumée bleue de la gauloise Caporal.


 Son histoire démarre en 1877, avec la régie française des tabacs lance une marque de cigarettes sous le nom de... 
Hongroises. C'est un tabac brun cultivé dans différentes régions de France comme l'Aveyron, le Périgord, le Poitou...

 En 1910, les Hongroises prennent finalement le nom de Gauloises. Ces cigarettes vont devenir le plus grand succès de l'industrie tabatière française.

 Chaque homme arborant une moustache suffisamment fournie glisse alors dans sa poche un paquet souple couleur horizon.


La Gauloise est associée à la convivialité on la propose, on l'accepte, on communie avec elle...

Pour les jeunes, la première bouffée de caporal est le rite de passage dans le monde des adultes.

 Dans les cafés, restaurants, salles de réunion, lieux publics..., un épais brouillard bleu vient danser au-dessus de toutes les têtes.

 A partir des années 20, la Goldo devient la n°1. Une identité nationale se crée autour d'elle, renforcée par l'adoption du casque gaulois comme emblème en 1936.

 Réalisé par le dessinateur Jacno, il conforte aussi l'image de virilité du fumeur français. Dans les années 30, l'armée fait d'ailleurs de la gauloise sa cigarette officielle, sous le nom de troupes. Chaque soldat qui ne fumait pas se met ainsi à griller sa brune qu'il trouve offerte dans son paquetage...


 A partir des années 50, cette célèbre cigarette va pourtant se mettre à tousser.

Un géant américain à l'allure de cow-boy crâneur va commencer à lui faire une concurrence impitoyable. Les politiques vont alors s'en mêler. Quatre siècles après l'importation en Europe de cette plante par Jean Nicot (qui donnera le nom de Nicotine), les politiques anti-tabac font alors décliner les ventes de cette icône nationale perçue comme un danger.

 On est loin alors des feuilles de tabac ramenées par Jean Nicot et considérées comme médicinales... Il les avait offertes à Catherine de Médicis pour soulager... ses fortes migraines !


Tout cela pour vous dire qu'en 1997, ma Mamie a jeté son dernier paquet de gauloise Caporal pour passer à la 
Marlboro.

 

Pour toute la famille, ce fut un choc.

 

 

Collection "Les choses de Mamie"

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 22:30

1912.jpg

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Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin