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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 14:17

dde3276d"J'étais stressé.

Pas bien du tout. La boule au ventre quoi. Jamais un compliment de la part du réalisateur. Tout pour Sophie Marceau, parce que c'était son actrice, sa fille de cinéma, il l'avait inventé.

Alors à la fin des prises, c'était : "Très bien, impeccable, Sophie tu as été formidable."

Au bout de cinq jours, j'ai dit a mon agent : "On arrête tout, on rembourse,  je ne peux plus aller plus loin, je pense que je le gène, il ne m'aime pas patati patata..."

Le lendemain on tourne la scène de la rencontre, on fait 6 ou 7 prises, 19h30, coupé. Claude Pinauteau vient me voir et me dit : "Vincent, tu es vraiment formidable, il n'y a rien à dire, j'ai tout ce que je veux, c'est exactement comme ça que j'imaginais la scène."

Et à ce moment là, comme au théâtre, tout est parti, toute la peur, toute l'appréhension dans les pompes, ça c'est échappé.

Il m'avait fait un compliment, il était content et à partir de là, on rentre chez soi et on se dit : "Ah, tu m'as trouvé bien et bien tu vas voir ce que tu vas prendre demain matin, maintenant je peux te dire que je suis inarrêtable.

Et de là est parti le tournage, j'en revoulais encore et encore et j'attaquais le film bille en tête !"

 

Comme disait Churchill : "Des mots aimables peuvent être brefs et faciles à dire mais leur écho peut être sans fin."

 

Rideau.

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 13:59

4d37037e"Alors que je tournais Le Garçu, j'étais en train de patauger dans une piscine à Quiberon, le soleil se couchait, il n'y avait plus que moi et un autre type qui, tout à coup, me dit :

"Regardez comme c'est beau.


- Oui, effectivement c'est beau, lui dit Gérard.


- Je trouve cela d'autant plus beau que je suis un ressuscité.


- Qu'entendez-vous par "ressuscité" ?


- Je suis un greffé du foie. J'ai traîné un cancer pendant deux ans. J'attendais la mort. Ma femme attendait ma mort, mes enfants attendaient ma mort... J'avais donc tout préparé. Quand on m'a greffé un foie tout neuf, toute ma famille était persuadée que j'allais faire un rejet, que la greffe ne prendrait pas. Bref que j'allais mourir !


- ...


- Et je suis là aujourd'hui, vivant, bien vivant, devant ce coucher de soleil merveilleux, à jouir de ma nouvelle vie. Je n'arrête pas de baiser. J'ai divorcé, je suis bien...


- ...


- Ne dîtes rien, profitez de ce coucher de soleil et jouissez, mon vieux ! Jouissez !"

 

Rideau.

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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 15:57

Paris flirt"Nous avons eu le plaisir d'accueillir virtuellement dans nos locaux Marc Esposito, l'auteur de la duologie Le Coeur des hommes, il a accepté de revenir sur cette aventure pour notre plus grand plaisir et pour celui de nos lecteurs.

- Bonjour Mr Esposito, on ne va pas y aller par quatre chemins : Qui a eu l'idée ?

- J'étais avec Gérard Darmon qui était d'une humeur morose - "Je suis un acteur nul, pourquoi on me donnerait des beaux rôles ?" Moi, j'arpentais le salon et je pensais à haute voix : "Ce qu'il te faudrait, c'est un film choral, un film où vous seriez plusieurs à avoir le premier role. Tu vois, genre..." Et c'est parti. Une heure après, je me posais la question fatidique : " Et pourquoi, je ne le ferais pas moi, ce film ?"   

- Et le coeur des hommes est né...

- Au départ, le titre était L'amour est un bouquet de violettes, puis C'est beau l'amour, je n'ai trouvé Le Coeur des hommesque quelques semaines avant le tournage.

- Parlez-nous des "quatre", on commence par le génial Gérard Darmon...

- Avec Gérard tout à commencé un soir d'hiver en 84. Je traînais dans un restau, j'étais tombé sur lui, Jean-Pierre Bacri et leur petite bande. Dés les premières vannes, Darmon et Bacri ont vu que j'étais un bon client. Ils étaient étourdissant de drôlerie, je hurlais de rire. On a continué chez Gérard et au moment ou je la vivais, je savais que cette nuit resterait la plus hilarante de ma vie. On est devenue ami ensuite. C'est un acteur formidable.

- Le grand Jean-Pierre Daroussin...

- Il était celui que je connaissais le moins des quatre. Nous avons bien rattrapé le retard. Aujourd'hui, je sais que, même si nous sommes différents, nous avons en commun un trait de personnalité déterminant qui nous distingue des trois autres de la bande : nous sommes des heureuses natures, pas des inquiets, ni des anxieux. Rappelez-vous dans le 1 quand Alex dit a Jef pendant le mariage : "Je suis une heureuse nature, c'est ma force." Il aurait pu dire : "C'est ma chance."

C'est lui qui dans le rôle de Manu est le plus loin de lui-même. Je me souviens sur le premier quand il avait hurlé pour la premiere fois "Qu'est ce que je ferais si j'étais moins con ?",j'avais été  a la fois sidéré et bouleversé. Jean-Pierre est un calme. C'est un doux, je ne l'ai jamais vu gueuler ou être en colère comme Manu. C'est cette nuit-là que Manu personnage du film est né pour de bon.

- L'immense Bernard Campan...

- Nous sommes les deux de la bande qui ont la larme facile. Il est arrivé dans le film quelques semaines après Jean-Pierre. Son rôle etait déjà attribué mais à chaque fois l'acteur en question se dérobait. Ça m'a agacé, alors je suis allé voir Se souvenir des belles chosesdans lequel Bernard étonnait tout le monde depuis plusieurs semaines. A la sortie du film, ma fille m'avait dit : "Ne va pas le voir, sinon tu vas changer d'avis, tu vas vouloir Campan dans le rôle d'Antoine que tu as promis à..." Elle avait raison. J'ai téléphoné a Bernard dés ma sortie de la salle de cinéma. 

- Le magnifique Marc Lavoine.

- Marc nous a rejoints le dernier. Nous sommes ami. Un an plus tôt, il m'avait dit : "Si tu veux que je sois dans ton film, je n'ai pas besoin de lire, je serai ravi d'en être même pour un petit truc."Ca m'avait touché. Mais je ne le trouvais pas crédible en charcutier ni en prof de gym trompé, et il était trop jeune pour jouer le rôle de Jef. Il ne pouvait jouer que le rôle d'Alex, et je n'arrivais pas a l'imaginer dans ce role de coureur, lui qui l'est si peu. Et en plus c'était le role de Gérard ! Mais l'acteur qui devait jouer Jeff a refusé au dernier moment, alors j'ai pris ma décision, que j'ai annoncé illico a Gérard : "C'est toi qui va jouer Jeff. C'est plus un rôle de ton âge. Tu vas être formidable." Le destin avait bien fait les choses. Marc a été exceptionnel. C'est décidément incompréhensible que j'ai mis tant de temps a voir qu'Alex lui était destiné, comme Jeff l'était a Gérard, Manu a Jean-Pierre, Antoine a Bernard.

- Parlez-nous de votre technique... 

- En général, tous les plans rapprochés sont joués par des acteurs qui jouent tout seuls puisque leur partenaire sait qu'il n'est pas filmé et qu'il ne fait que donner la réplique, hors champ. Sur mes films, les acteurs jouent toujours vraiment ensemble, et toute la scène d'un coup. Cela favorise la recherche du vrai, mon obsession.

- La musique est très présente dans vos films, il semble que...

- (il coupe) J'ai découvert mon amour pour la musique et les chansons dans les films dans les années 80. Quand ma fille avait deux ans et que je me retrouvais a dîner en tête a tête avec elle, je mettais le camescope sur un pied et je laissais tourner pour voir ce qu'elle faisait dans sa chaise. Après je m'amusais a mettre des chansons sur des images banalissimes d'une petite fille qui mange ou qui rêvasse. C'était magique : avec une chanson triste, on avait envie de pleurer, c'était bouleversant, avec une chanson gaie, ça devenait un hymne a la vie, au bonheur !Dans le Coeur, il n'y a aucune chanson de Keane, le film les refusait. A l'inverse, il y en a cinq de Katie Melua, le film les a aspirées, elles étaient faites pour lui.

- Vous n'êtes pas sans savoir que j'ai joué avec Valerie Kaprisky dans Jaurès, comment l'avez vous découvert ?

- J'ai pensé à elle dés la première version, mais je ne parvenais pas a l'imaginer dans les personnages  que j'avais écrits. Elle dégage un coté taureau de combat, une fierté, une détermination qui me plaisent. C'est une immense actrice.

- Claude Lelouch vénère le chiffre 13, avez-vous un chiffre préféré ?

- Le 7. Pour un fana comme moi, l'année qui s'approche n'est pas anodine. 2007, c'est le plus beau nombre finissant par 7 depuis que je suis né, et je n'en vivrai jamais de plus beau. Ma fidélité au 7 vient de ma date de naissance a trois 7 : 16-7-52.

- Votre phrase préférée ?

- Louis Malle a dit un jour : "Aller au cinéma, c'est s'asseoir devant le rêve d'un autre."

- Une révolte personnelle peut-être?

- Il n'y a que quand vous êtes avec des vedettes qu'on vous offre la tournée du patron !

- La suite ?

- Cendrillon. J'aurai à recréer un univers qui n'a rien a voir avec mes précédents films. Cela dit, il y sera encore question de sentiments, d'amour et de quête du bonheur.

- Un grand merci Mr Esposito. Le mot de la fin peut être...

- Avec les quatre, on vit un truc rare, c'est fou d'avoir construit si vite cette relation d'amitié. Pendant le tournage, un journaliste avait utilisé le mot recette, je l'avais coupé : "Ce n'est pas une recette, c'est un miracle."

Le coeur des hommes...

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 16:42









"Qui mieux que Claude Lelouch pour nous parler du grand Jacques. On l'écoute:

"J'ai peur que le courant ne passe pas entre Jacques et Lino Ventura.  Au bout de quelques jours, toutes mes craintes se volatilisent. Mieux ils deviennent vite les meilleurs amis du monde. Ce sont leurs différences, précisément, qui les rapprochent. Jacques n'en revient pas de constater qu'on peut vivre d'une manière bourgeoisement organisée, comme le fait Lino. Et Lino est stupéfait de voir qu'il est possible de fonctionner dans la bohème la plus complète, comme le fait Jacques.

Nous tournons a Antigua et j'organise sur place des auditions destinées a dénicher les partenaires adéquates de mes personnages. Je ne trouve pas mon bonheur. Je fais donc venir de Paris quatre superbes métisses. L'une d'elle s'appelle Madly. Entre Jacques et elle, c'est le coup de foudre au premier regard. Ils ne se quittent plus.

A la facon qu'a Jacques, dans les jours suivants de me parler d'elle, avec la retenue et la pudeur qui le caractérisent, je comprends cependant tres vite que cette histoire est une grande histoire.

Nous avons souvent parlé des femmes. Il ne me parle plus que d'une seule. Madly va nous l'enlever, c'est sur. Et me l'enlever. Pour un peu, j'en serais jaloux. Car Jacques Brel, je l'avoue sans honte, a bouleversé ma vie.

"Je vous souhaite des rêves a n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns."

Si je l'admire, si je le respecte, et si je l'aime tant, c'est que j'ai découvert en lui un homme au sens le plus noble du terme. C'est a dire quelqu'un qui va au bout des choses, jusqu'au bout de ses convictions et de ses certitudes, sans jamais se laisser acheter ou divertir, parce qu'il a une vision parfaitement claire du monde et de lui-même.

Chacune de ses réactions est saine, qu'elle soit de révolte, de colère ou d'amour. Angoisse par l'inactivité, il est toujours a fond sur l'accélérateur, ignorant la ligne d'arrivée. Chaque fois qu'il en franchit une, il prend le départ d'une autre course.

Jacques est un extraordinaire mélange de tendresse énorme et de révolte permanente, de lucidité et de poésie, d'intelligence, de culture et de sensualité.

Si j'avais été une femme, il est l'homme dont je serai tombée amoureuse. Il est celui que je leur souhaite, a toutes, de rencontrer. Celui qui, a ce jour, m'a le plus étonné."

Juste quelques phrases de Jacques piochées, ça et là...

"Quand un homme n'a pas peur de coucher avec une femme, c'est qu'il ne l'aime pas."

"Moi je t'offrirai des perles de pluie venues de pays ou il ne pleut pas."

"Je prendrais dans les yeux d'un ami, ce qu'il a de plus chaud, de plus beau et de plus tendre aussi. Qu'on ne voit que deux ou trois fois durant toute une vie et qui fait que cet ami est votre ami..."

"Ça me fait peur les gens prudents, les gens précautionneux. Ils ont plus d'avenir que de présent, ils sont assis, ils se croient debout. C'est effrayant, non ?",

"Je vous souhaite des rêves a n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns."

"On ne réussit que ses rêves. C'est l'intensité de la vie, plus que sa durée, qui compte."

"Le talent, ça n'existe pas. Le talent, c'est d'avoir envie de faire quelque chose."

"Aimer jusqu'à la déchirure-aimer même trop, même mal, tenter sans force et sans armure, d'atteindre l'inaccessible étoile..."

Le grand Jacques... 

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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 13:52

bd16dfc2"Imaginez...

 Albi.

 L'effervescence du court central. Les cris, les rires, les larmes. Les odeurs, les néons, les enseignes lumineuses.

 Et puis la foule qui vous encourage comme un seul homme.

 Vous êtes là, au milieu du court, au milieu de l'arène, vous avez vingt-huit ans. Il a quinze ans, pas plus.

 Un jeune.

Son nom ? Jérémy Chardy...

 Un minot comme ils disent sur la canebière. Alors bien sur, on vous a prévenu que c'est un futur grand, que le jeune Palois se défend et qu'il a du talent. Ok, très bien, mais vous vous êtes un ancien grand, un vieux Albigeois qui se défend et qui a de l'expérience. 

 Le match s'engage, la bataille est rude, vous vous rendez coup pour coup.

Mieux : vous déployez tout votre arsenal tactique pour déstabiliser l'adversaire et ça marche ! Vous menez 3/2 avec deux balles de break a la clé, le public est sidéré, scié, épaté même, on croit lire sur ses lèvres : "Il va encore nous faire la cerise !"

 C'est mal connaître le jeune Palois qui décide à ce moment très précis de changer de tactique, de ne plus vous attaquer sur votre point faible (un coup droit qui manque singulièrement d'envergure a ce niveau), mais d'aller vous chercher sur votre point fort (un revers Federesque) pour revenir ensuite sur votre point faible (le fameux coup droit). Et le match tourne.

Irrémédiablement !

 Les spectateurs de ce match haletant se souviennent encore de l'intensité des échanges, de ce combat tactique et technique. Des points courts mais magnifiques !

 Un match d'hommes, en somme.

Les statisticiens en revanche retiendront un score sévère.

 Un peu plus tard, vous vous retrouvez à la buvette, vous entamez votre troisième bière avec les cigarettes qui vont avec.

 Lui, il finit son jus d'orange et vous glisse a l'oreille, l'air de rien : "J'ai mis du temps a trouver la parade, je voulais éviter votre revers alors qu'en fait il faut vous attaquer sur ce coup pour revenir ensuite sur votre coup droit."

 Vous commandez alors une autre pression, vous allumez dans la foulée une autre cigarette et pensez qu'il est peut être temps de tourner la page.

 Huit ans plus tard, vous n'avez quasiment plus touché une raquette. Vous rentrez chez vous - après avoir fait un tour au Pôle emploi -, cela vous laisse juste le temps d'allumer la télé et de tomber nez a nez sur le jeune Palois qui est en train de mettre une pâtée au 6ème mondial à Roland Garros.

 Le présentateur vous dit que sa réussite est due à un vrai travail d'équipe.

 L'équipe ? Deux préparateurs physique le suivent quasiment en permanence. Un préparateur mental. Trois kinés avec des spécialités différentes font partie de l'équipe qui l'entoure.

 Il n'y a pas de fumée sans feu... 

 Vous ouvrez le journal le lendemain et vous apprenez qu'avec son coach - Frédéric Fontang, à l'époque -, travaille ses points forts, sans oublier cette capacité à changer de tactique, à s'adapter à l'adversaire et aux circonstances.

 Un exemple ? Pour battre Nalbandian, il a su l'agresser sur son coup droit, limiter la durée des échanges, ne pas l'autoriser à plus de deux frappes d'affiliées sur son revers.

 Ça vous rappelle des souvenirs...


 Autre chose ? Il ne pense jamais à la défaite.

Tiens donc, ça vous fait une belle jambe...

 Son truc ? L'enchaînement service - coup droit.

Vous vous en étiez rendu compte...

 Son coach patient et méthodique cherche à résoudre les problèmes les uns après les autres. Après l'atelier retour viendra l'atelier volée.

 Rien d'étonnant là-dedans. On l'écoute son coach religieusement :

 "Il a bossé conjointement physiquement (pour améliorer sa vivacité) et tactiquement (pour déterminer les moments où il devait remettre ou, au contraire, rentrer dans la balle). Un postulat simple : Travailler d'abord les points forts avant de gommer les points faibles.

 Un dernier mot ? "Au plus haut niveau, il faut impérativement imposer ton jeu dans ce qu'il a de meilleur. C'est la raison pour laquelle jamais il ne cherchera à installer l'échange dans la diagonale de revers, ça n'aurait aucun sens".

 En effet, ça n'aurait aucun sens (soupir).

 Vous vous dites alors que vous avez eu raison de prendre votre retraite, qu'il fallait laisser la place aux jeunes et qu'au moins pour votre dernier match vous n'êtes pas parti sur un coup de tête.

 Je me comprend.

 

 Rideau.

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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 11:50
 images-12-.jpg"Voilà j’y vais, je remets la machine en route.

30 ans qu’on le veuille ou non, on fait le bilan, si je vois ma vie là c’est pas forcément marquant.

Qu’est-ce qu'il me reste, j’ai été fou amoureux d’une fille, puis j’ai aussi été fou amoureux d’une autre, bon OK ce que je retiens c’est que je suis en vrac déjà dans l’histoire là, c’est que je suis en vrac moi-aussi, bon ce que je vais faire c’est un peu du rangement après tout, écrire c’est ça, je vais pas raconter les choses dans l’ordre parce qu’en fait dans l’ordre c’est le bordel.  Ah ici, je fais une parenthèse, en ce moment depuis un an je suis célibataire.

Bon voilà, je voulais juste dire ça, je suis célibataire quoi ! Et puis un jour, je l'ai rencontré. En la voyant je l’ai trouvé tellement belle, je me suis dit il y a pas a chier celle là c’est vraiment une femme qui fait rêver, elle existe presque même pas en vrai tellement elle est belle, ça doit être incroyable de passer sa vie avec une femme comme ça. 

Le but du truc ça avait été de faire une ballade avec elle, de lui montrer Paris et puis le temps avait passé et je sentais qu’on n'avait pas envie de se séparer, de faire en sorte que cette promenade ne soit pas qu'une petite promenade, on avait envie d’une plus grande promenade. Et je sais pas trop pourquoi, je ne sais plus trop comment, on faisait semblant mais on ne faisait pas semblant et il s’est passé ça : j’ai senti que sa main m’a dit « ah bon, ah oui t’es sur » et ma main lui a répondu « oui je suis sur » « j’ai envie et je sens que toi aussi t’en a envie » « j’ai senti ça main qui m’a serré plus fort, elle avait envie aussi.

C’est dingue comme ces moments supra courts sont forts, un truc qui dure en tout et pour tout 12 secondes dans ta vie, ils te restent gravé profondément pour le  restant de tes jours. D’habitude une histoire d’amour dans un film ça s’arrête là, le mieux dans une histoire c’est de ne pas raconter la suite et justement ce qui est intéressant c’est la suite. 

Voilà c’est ça, une histoire d’amour c’est avant tout une histoire.

Commencer une histoire avec quelqu’un c’est comme partir en voyage. C'est en partant loin qu'on peut savoir si on est proche. "Tu es le mec parfait, tu es mon amoureux, je veux pas que tu partes, je t’aime, bon tu n’es  pas toujours parfait, plein de problèmes, d’imperfection, seulement moi je préfère tes problèmes, je suis amoureuse de tes imperfections, je les adore." N’importe quel mec normalement constitué aurait couru après elle après avoir entendu ça, moi j’ai même pas bougé, ou plutôt c’est le train qui a bougé, moi je l’ai laissé faire.

"Est-ce que c’est elle la dernière ?"

En arrivant, j'ai craqué : "C est quoi ce bordel avec l'amour là, comment ça se fait qu'on devient dingue a ce point, t'imagine le temps qu'on passe à se prendre la tête la dessus, quand t'es seul tu te plaints, quand  t'as quelqu'un tu te poses des questions " Est ce que c'est la bonne?", " Est ce que je l'aime vraiment?" et "Est-ce qu'elle m'aime autant que moi je l'aime?", "Est-ce qu'on peut aimer plusieurs personnes dans sa vie?", " Pourquoi on se sépare?", "


Est-ce qu'on peut réparer les choses quand ça part en couilles?", toutes ces questions à la con qu'on se pose tout le temps là, on ne peut pas dire qu'on y connais rien, on est préparé quand même, on lit des histoires d amour, on lit des contes, on lit des romans, on voit des films d’amour, l'amour, l'amour, l'amour..."

Puis je me suis retrouvé au mariage de mon pote, c’est quand même dingue cette mascarade ou tout le monde joue au "ce sera pour toujours" mais on ne peut pas s'empêcher d'être ému, on ne peut pas s'empêcher d'avoir envie d'y croire, "le plus beau jour de ma vie", "pour le meilleur ou pour le pire" et tout le toin toin, allez faisons l'album, on le regardera ensuite toute notre vie, ce jour la il faudra s'en souvenir.

C'est comme la pierre tombale de notre amour qui vivra pour l'éternité, c'est terrible comme j'arrive plus a y croire moi-même. Voilà c’est moi ça, je viens d avoir 31 ans, seul encore, j'ai repensé à toutes les filles que j'avais connu, avec qui j'avais couché ou seulement désiré, je me suis dit qu'elles étaient comme des poupées russes, on passe sa vie entière à jouer a ce jeu là, on est curieux de savoir qui sera la dernière, la toute petite qui était cachée au début dans toutes les autres, on ne peut pas l’attraper directement, on est obligé de suivre un cheminement, il faut les ouvrir l’une après l’autre en se demandant à chaque fois :

 "Est-ce que c’est elle la dernière ?"
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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 18:23
journal"La scène se passe à Barcelone.


 Sur les lieux de leur premier exploit. Boule, Mulot, Lolo, Le Grand... Ils sont la avec la même étincelle dans les yeux, le même enthousiasme dans les mots, quelques souvenirs bien sur mais surtout le bonheur d'être ensemble.

 Pour etre tout a fait précis, la rencontre a lieu a une terrasse de café. L'instant est délicieux, l'apéritif va durer. Et ca attaque fort avec la valse des bières lorsque Munier pousse la chansonnette : "C'était mon copain, c'était mon ami. Pauvre vieux copain de mon humble pays. Ami, mon pauvre ami, reverrais-je jamais ton sourire gentil parmi l'immensité."

 Mais il faut quand même rétablir la vérité, au rythme ou coule la bière, on se demande qui, bientôt, sera capable de percevoir l'immensité. Les verres se vident d'autant plus vite que Philippe Gardent a remis au goût du jour le fameux "Baffalou", un jeu déjà en vogue aux jeux de Barcelone. Qui oblige un droitier a saisir son verre de la main gauche, et vice-versa. Que le buveur distrait oublie la règle et il est aussitôt dénoncé par un retentissant "Bafalou !" le condamnant a avaler son verre cul sec. Comme un défi au temps qui passe, ces garçons cultivent ces moments la, ceux qui les replongent dans leur insouciante jeunesse.

 La fine équipe enchaîne dans un restaurant, avec un nouveau jeu à la clé sous les yeux d'un serveur éberlué qui va multiplier les allers-retours a la cave. L'euphorie qui s'est emparée du groupe décrit un premier détour vers le souvenir, on écoute Jackson : "Un soir, on va, comme d'habitude tous ensemble dans un restaurant lorsque nous croisons les handballeurs espagnols, il faut savoir que nous allions ouvrir la compétition contre eux, qu'ils évoluaient a domicile et qu'ils étaient naturellement les favoris. Je revois encore Laurent Munier fixer dans les yeux la vedette espagnole, prendre son index et de gauche a droite, balayer d'un geste sec sa gorge. On s'est tous dit qu'il était dingue. Mais ce jour-la, Laurent a planté le décor de notre aventure, découvert une partie de notre état d'esprit."
 Les barjots sont nés.

 La suite de la soirée ? Le temps de prendre un taxi vu que la fourrière s'est chargée d'enlever leur véhicule et de se retrouver dans la chambre de Lathoud pour l'apero. Puis l'errance nocturne jusqu'a un bar a "tapas" branché ou la vie et le monde se refont jusqu'à l'aube.

 Un petit pèlerinage le lendemain a Mont-Juic, sur les hauteurs de Barcelone, cadre de la demi finale quinze ans plus tôt face aux Suédois, "les champions toutes catégories, souffle Laurent Munier, auxquels on avait fait l'affront de se teindre en blond, style viking évidemment."

 Sur les ramblas, ou l'on partage un dernier repas après le pèlerinage, la bière coule un peu moins fort. Il faut bien penser a la séparation, s'amuser encore de ces 48 heures agitées qui racontent déjà un nouvel épisode des tribulations des barjots. "C'est quand vous voulez pour recommencer, sourit toujours Jackson. L'été prochain, si vous le souhaitez, on remet ça. On aura d'autres histoires a raconter. Et promis juré, toujours sans nostalgie."

On avait compris... 
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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 15:12

"Guillaume Musso a l'art de trouver les citations qui vous retournent.

Il suffit de lire "Seras-tu la?" pour s'en rendre compte, morceaux choisis :

Kundera d'abord : "Nous traversons le présent les yeux band
és. Plus tard seulement, quand est dénoue le bandeau et que nous examinons le passe, nous nous rendons compte de ce que nous avons vécu et nous en comprenons le sens."

Ramana Maharshi ensuite :
"Tout ce qui doit arriver arrivera, quels que soient vos efforts pour l'éviter. Tout ce qui ne doit pas arriver n'arrivera pas, quels que soient vos efforts pour l'obtenir."

En passant par Stephen Hawking : "J'ai remarque que même les gens qui affirment que tout est prédestiné et que nous ne pouvons rien changee regardent avant de traverser la rue."

Sans oublier Auden :
"Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest..."

Et Susanna Tamaro, l'immense Susanna Tmaro :" Quand plusieurs routes s'offriront a toi et que tu ne sauras pas laquelle choisir, n'en prends pas une au hasard, mais assieds-toi et attends. Attends encore et encore. Ne bouge pas, tais-toi et écoute ton coeur. Puis quand il te parlera, lève-toi et va ou il te porte."

Carlos Ruiz Zaron bien sur : "Et garde tes rêves, tu ne peux jamais savoir a quel moment tu en auras besoin."

L'incontournable Jacques Prévert : "Je voudrais que tu te souviennes des jours heureux ou nous étions amis. En
ce temps-la, la vie était plus belle et le soleil plus brillant qu'aujourd'hui."

L'incontournable Marcelle Suavageot : "Vous pouvez tout faire, penser ou croire, posséder toute la science du monde, si vous n'aimez pas, vous n'êtes rien."

Et Tarun Tejpal : "L'amour n'est pas le ciment le plus fort entre deux êtres, c'est le sexe."

Tarun Tejpal toujours : "Le sexe n'est pas le ciment le plus fort entre deux êtres, c'est l'amour." (pour la petite histoire, cette phrase a été écrite après la phrase précédente et donc fait figure de profession de foi)

Et enfin Saint-Exupery : "Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis."

Et cette phrase venu de nulle part qui vous tombe déçu comme un couperet : "Il avait vécu une journée épouvantable et elle était loin d'être terminée. Pourtant, il se sentait a présent étonnamment calme.
Car un homme n'est jamais aussi fort que quand il mène son dernier combat."

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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 18:21

journal"Jeu Mahut qui égalise à 59 jeux partout dans la 5ème manche. Au service Isner...

 

 Il est 21h10 à Londres. Le match entre John Isner et Nicolas Mahut vient de s'interrompre pour la deuxième fois en raison de l'obscurité à 59-59 au cinquième set, vous avez bien lu !

  10h00 de match, ne cherchez pas l'aspirine ! 7h06' pour un set, ne jetez pas votre montre ! 193 aces, n'appelez pas votre psychiatre ! Mais retenez bien leurs noms : John Isner et Nicolas Mahut. Sur le court n°18, ces deux hommes sont entrés dans l'histoire : record du match le plus long (6h33', précédent record lors du match entre Fabrice Santoro et Arnaud Clément disputé en 2004), record du nombre d'aces (98) pour l'Américain, record du nombre de jeux... 


 Au-delà du réel, il faut juste s'incliner devant la prestation des deux héros. C'est l'histoire d'un match sans fin où le vainqueur récolte les lauriers et le vaincu, les louanges. C'est l'histoire d'un match sans fin, débuté mardi après-midi, arrêté à deux sets partout en raison de l'obscurité mardi soir et interrompu une nouvelle fois mercredi soir. La durée de leur cinquième set dépasse le plus long match de l'histoire avec 7h06' de jeu. Quant au nombre de jeux, cela relève de la science-fiction. Même le tableau d'affichage craque à 50-49.

 

"Une légende est en marche"

 

 A bout de souffle, John Isner marche comme un automate, mais enfile les aces. Nicolas Mahut sert à 54 reprises pour rester dans le match. Il sauve, une balle de match à 10-9, deux balles de match à 33-32 sur une volée gagnante et un service gagnant. Il s'offre sa deuxième balle de break à 50-50 (15-40), 8 heures après la première à 1-0 dans le deuxième set. Il sauve une nouvelle balle de match à 59-58 sur un 95e ace. A 21h10, il demande l'interruption, l'Américain continuerait volontiers ! Mais le superviseur tranche. Et les deux hommes répondent aux questions avant de rejoindre les vestiaires.

  Le lendemain, alors que les deux hommes semblaient ne plus devoir se quitter, un passing de revers de l'Américain a plongé le Français dans un abîme de détresse. Comme la veille, le court n°18 était plein comme un oeuf. De l'écran géant de la Henman Hill, bourrée à craquer, jusqu'aux images diffusées dès mercredi à New-York au Rockfeller Center, le monde entier voulait savoir.

 Savoir lequel finirait par craquer et au bout de combien de temps. Commentant l'évènement, John McEnroe se grattait la tête : "Nous avons essayé de trouver les mots, nous les avons perdu depuis quarante jeux ! C'est un match herculéen, jubilatoire. Voir Mahut plonger à 57-57 comme il l'a fait hier... Pfff, ce mec est un superman.

 Après soixante-cinq minutes de rab, Mahut va craquer. Un dernier set perdu 70-68 qui a ébahi Wimbledon, époustouflé le monde entier et laissé John McEnroe sans voix. Parfois, les termes "vainqueur" et "perdant" n'ont plus de sens. Isner s'est conduit en champion, Mahut aussi.

 Cet homme a été contraint de servir soixante-cinq fois et pendant plusieurs heures ne serait-ce que pour rester dans le match. Je ne sais pas si l'on peut vraiment ne serait-ce qu'imaginer ce que cela peut représenter comme exploit sur le plan mental. C'est tout simplement prodigieux. Il nous renvoie l'image d'un modeste 148ème joueur mondial tranformé en guerrier, un joueur professionnel qui vit à grand-peine de son métier mais qui touche à l'essence même de ce qu'est ce métier, à savoir la passion. Celle du tennis mais aussi celle du sport et du combat. Il s'est battu avec le sens de l'honneur.

 On l'écoute : "Avec John, on est lié à vie désormais. Je suis resté dans une espèce d'état second et c'est le mental qui a pris le-dessus. J'ai repoussé mes limites très loin et je pense même que je pouvais aller plus loin enecore. On pense avoir des limites mais finalement il y en a peut-être pas... ; s'il avait fallu aller jusqu'à 200 - 200, j'étais prêt. J'ai rendu fière les personnes qui m'aiment mais elles savaient que j'avais une force de caractère. J'aurais juste aimé que ma mère voie ça...

 Il en rajoute une couche : "J'ai appris que je n'avais peut-être pas de limites physiques. Je suis entré dans ce que certains sportifs appellent la zone. C'est un moment d'une intensité incroyable de concentration et de dépassement de soi. Le mental a vraiment pris le pas sur le corps et la fatigue. C'est une découverte."

 Il est presque gêné d'avouer qu'il ne sentait pas la fatigue malgré les signaux envoyés par son corps (saignements de nez, tétanie, boutons de fièvre) : "J'étais prêt à continuer des heures et des heures. Je n'ai pas tellement d'explication. L'objectif était fort, je m'en sentais capable et j'étais conditionné à rien lâcher. J'étais un peu sur pilote automatique."

"L'expérience de ma vie"

 

 A 28 ans, il a aussi besoin de trouver du sens. Il y a huit mois, il a failli arrêter le tennis. Il a beaucoup réfléchi, s'est ressourcé en allant voir les jeunes au pôle espoirs de Poitiers et a décidé de continuer pour les bonnes raisons. Aujourd'hui, il veut donc partager son expérience : "J'aimerais qu'on retienne que je suis allé au bout, peut-être même un peu plus loin, que j'étais prêt à mourir sur le terrain pour essayer de gagner, que j'ai été courageux, que j'ai respecté mon adversaire et les valeurs que le sport véhicule. Pour l'instant, c'est l'expérience de ma vie. Je serai très fier que des jeunes prennent exemple sur ce que j'ai fait."

 Après le match, alors que John Isner répondait aux dix-neuf demandes d'interviews, Mahut ne quittait pas l'Américain du regard, soudain inondé de larmes. Un geste rageur de la tête le sortit de sa torpeur bouleversante. Comme si lui revenaient les mots adressés par sa copine, via SMS, matin et soir depuis son arrivée en Angleterre, il y a trois semaines :

Ne lâche rien.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Il était une fois...
6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 03:53

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"L'histoire commence devant un magasin de disques à Marseille,

 Tino voit une pancarte "Pour 100 sous, faites enregistrer votre voix." Il grave deux chansons, les confie à papa Rossi : "Tu les ramènera à mamma" dit Tino. Mais la légende est là, qui attend, sous la forme du représentant de la firme Parlophone. Celui-ci se tourne vers le jeune corse : "ça vous plairait d'enregistrer pour nous?" "Quelle question !"

Le destin est en marche
...
 

C'est la gloire immédiate, via la TSF. L'argent se met à pleuvoir. Les femmes deviennent folles. On arrache les boutons de sa veste, des filles se couchent devant sa voiture, il trouve des beautés nues dans son lit. Difficile de résister, d'ailleurs Tino ne résiste pas, il l'avoue avec candeur, depuis toujours il savait. Autrefois, à Ajaccio, devant ses copains, il se tapotait la gorge en disant : "il y a des millions qui dorment là..."


Le grand amour de sa vie transforme cette existence exemplaire en tourbillon : Tino rencontre Mireille Balin, elle est d'une beauté ravageuse et tourne toutes les têtes. Un milliardaire s'est suicidé pour elle, dit-on, et un ministre est devenu moine. Elle est la damnation de Tino : ils se battent, cassent les assiettes, font des scènes en public, se réconcilient. Elle est d'une jalousie insensée, inspecte ses valises, ses poches... avant de se séparer en 41. Mireille Balin sera violée à la libération par des résistants, puis mourra oubliée, alcoolique, déchue.


Après guerre, le miracle continue, les mélodies de Vincent Scotto plaisent, la simplicité de l'artiste fait taire tous les reproches. Marcel Achard vole à la rescousse : "On ne discute pas d'une étoile, elle brille, c'est tout."


Quelques mois avant sa mort, il confie à un journaliste le secret de son succès : "J'ai une voix très longue. A l'époque, elle couvrait trois octaves. Mais vous savez la puissance ne veut rien dire. Il y a le gros écu et le petit louis d'or qui vaut deux fois plus cher."

Reste une question lancinante : que signifie ce Tchi-tchi qui scie les nerfs ? C'est simple : "Je ne pouvais pas dire pouet-pouet..." 

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Published by Régis IGLESIAS - dans Il était une fois...

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin