"LE SOUVENIR EST UN POETE, N'EN FAITES PAS UN HISTORIEN."
- Recommandation de Mamie -
"Débrieffing de la rentrée 2019 (pour la famille) :
"Rassurez-vous tout s'est bien passé jusqu'à présent.
Mis à part la convocation dans le bureau de la directrice sous prétexte qu'"ils" ont retrouvé un briquet dans le cartable du petit.
La belle affaire.
Sur le coup, c'est vrai qu'on n'en menait pas large. Je comprends mieux maintenant pourquoi j'ai essayé d'allumer ma première cigarette de la journée avec une tututte.
Passons.
Bonne rentrée à tous et à toutes avec une pensée particulière pour :
- M. Jean-Luc, son premier instituteur. Un seigneur.
- Ses amis. Le petit Dan forcément, un "négro" comme dit Marine (quand elle monte sur sa balance) avec qui il s'entendait comme "larrons en foire".
- Et Tedj évidemment, un "bougnoule" comme dit Zemmour (quand il rate une mayonnaise) qui était son meilleur ami du monde et de la galaxie toute entière.
Eux deux, je mets un billet qu'ils se retrouveront un jour.
- On n'oublie pas non plus "Maman Dan" qui nous a sauvé la mise chaque fois qu'il y avait le panneau "Cantine en grève". On pouvait compter sur elle pour qu'il partage avec ses enfants son fameux poulet au mafé.
Pour situer notre niveau de gratitude, on lui pardonne même de ne pas voir pu se libérer le jour de son accouchement. Une chance que la maman de Tedj ai pu prendre la relève.
C'est ce jour-là que Tidou a dégusté son premier couscous.
- Merci encore à Mme Marticelli d'avoir invité Tidiane au gouté d'anniversaire du petit Enzo. Charmante attention. En plus, il parait que la pizza était délicieuse.
- Merci enfin à nos anciens voisins qui nous ont "accompagné" sur le chemin de l'école.
Bon vent à tous.
"Le Diable en rit encore" de Régine Deforges.
A la TSF, on entend :
"Parisiens, réjouissez-vous ! Nous sommes venus vous donner la nouvelle de la délivrance... La division Leclerc entre dans Paris ! ... Elle va être dans quelques minutes à l'Hotel de Ville ! Ne quittez pas l'écoute...
Léa s'est levée et s'est approchée de Franck. Fougueusement, il l'enlace.
"Ici, Schaeffer, je suis dûment mandaté par le secrétaire général de l'information du Gouvernement provisoire de la République pour parler à messieurs les curés qui peuvent m'entendre et qui peuvent être avertis immédiatement. Je leur dis... de faire sonner immédiatement les cloches à toute volée pour annoncer l'entrée des Alliés dans Paris..."
Franck et Léa sont dans les bras l'un de l'autre, riant et pleurant. Ils se précipitent à la fenêtre. Sur toute la place Saint-Michel, les volets ont claqué, une à une les lumières s'allument ! Oublié le camouflage, oublié la défense passive ! L'heure est à la clarté et à la joie ! Sur la place, les gens accourent de toutes parts, se jettent dans les bras les uns des autres. Des radios poussées au maximum de leur puissance jaillit le Marseillaise, sur la place tous se sont immobilisés et repreenneent en coeur :
- Aux armes citoyens ! ...
Soudain, une première cloche, timide d'abord, s'enhardit dans les ciel où se couche, morose, le dernier jour de l'Occupation de Paris... celles de Saint-Séverin lui répondent puis celles de Saint-Julien-le-Pauvre, de Saint-Germain-des-Près, du Sacré-Coeur, de Saint-Etienne-du-Mont, de Saint-Germain-l'Auxerrois, de Saint-Sulpice, de Sainte-Geneviève, de Saint-Eustache et puis, c'est le gros bourdon de Notre-Dame qui se joint à elles, entrainant la ville dans une elle allégresse.
Devant l'Hotel de Ville, le speaker bouleversé déclame des verts de Victor-Hugo :
"Réveillez-vous ! assez de honte ;
Redevenez La grandee France !
Redevenez le grand Paris !"
Vers huit heures du matin, Laure entra ben coup de vent dans la chambre où dormait Léa.
- Ils arrivent ! Ils arrivent !
- Qui ?
- Les Leclerc ! Ils arrivent ! Ils sont portées d'Orléans ! Lève-toi, on y va...
Il faisait un temps magnifique. Il y avait dans l'air comme une atmosphère de fête.
Un mélodrame se jouait en haut des marches de l'église. Une feuille de papier blanc sur lequel coulait l'encre noire des mots : "ICI L'ON COIFFEE GRATIS".
Sur la scène improvisée, les "coiffeur" surgissait armé de grands ciseaux de tailleur qu'il faisait tourner et claquer au dessus de sa tête avec des contorsions à la Maurice Chevalier chantant :
"Avez-vous vu le nouveau chapeau de Zozo,
C'est un chapeau un chapeau rigolo
Sur les devant on a mis une petite plume de paon
Sur le côté un amour d'perroquet"
La suite prochainement.
C'est reparti pour un tour. #Rentréedesclasses #Sacrécharlemagne #Vivelesvacances #Abaslespénitences #Lescahiersaufeu #Lesmaitressesaumilieu
"Des rires et une larme.
Ma première leçon de la vie ? Je pleurais et ma mère m'a filé un aller-retour avec un gant de toilette mouillé d'eau froide : "Tiens ! si tu le savais pas avant, maintenant tu sais pourquoi tu pleure !" Par la suite, j'ai veillé à ne pleurer qu'en sachant exactement pourquoi.
A la maison, il y avait Ulla et Blitz, tous deux bergers allemands, et une dynastie de Piteau. Piteau I, PIteau 2 et PIteau III, les chats. La question était : Pourquoi Piteau ? Parce que "chat Piteau !" répondaient mes parents, fiers du jeu de mots. La guerre venait de se terminer, il n'y avait pas encore la télé et on riait encore de peu et de bon coeur.
En contrebas de la place, sous des marronniers, s'étalaient les jeux de boules où, le dimanche, les hommes venaient se mesurer à la lyonnaise et s'arsouiller au pastis. Lorsqu'une équipe était "fanny", on sortait la plaque émaillée sur laquelle figurait une pin-up au sourire provocant qui soulevait sa jupette et montrait ses fesses que les battus devaient embrasser. Nous, les gosses, on aimait bien voir les hommes "baiser Fanny".
C'est au parc d'à côté que j'ai fumé mes premières et dernières immondes cigarettes à l'eucalyptus. On se cachait beaucoup. Dans le foin, les greniers, les granges. Dans tout le village, on allait de planque de l'un en planque de l'autre. On n'avait pourtant pas grand chose à cacher, si ce n'étaient quelques jeux interdits avec les sauvageonnes que l'on connaissait depuis la maternelle.
Le 6 mars 1953, consternation générale. Joseph Staline vient de mourir. Un choc à la maison.
Près de chez nous, il y avait un bistrot qui avait peut-être un autre nom mais qui restait pour tous "chez Simone". Simone chez qui on entrait en étant sûr d'avoir notre grenadine qui nous laissait des moustaches rouges sur les babines. Simone qui, telle la Madelon, apportait l'été des boissons fraîches dans la salle d'attente de on papa pleine à craquer.
Notre génération est celle des Tricheurs. Nous avions dix-sept ans en 59 lorsque sortit le film de Marcel Carné. Dès lors, plus une boom ne s'est terminé sans son jeu de la vérité, dont la question finale était forcément : "Est-ce que tu veux coucher avec un tel ou une telle ? La bande originale du film était exclusivement composée de jazz. Du coup, nous écoutions du jazz.
On ne se lassait pas des chorus de Parker. Ascenseur pour l'échafaud était un de nos disques de chevet. NOs discothèques étaient faites de Miles Davis, Gillepsie, Coltrane, Parker, Thelonius Mon, Charlie Mingus, les Jazz Messengers, Art Blakey, Max Roach et out ce qui bopait.
L'arrivée du rock and roll et les yéyés ? On s'en foutait. Et puis on s'y est fait.
Toutes les occasions étaient bonnes pour aller chez les uns et les autres. Cela se passait en général l'après-midi. On dansait bops, slows et cha-chas. Gainsbourg chantait L'eau à la bouche et on transpirait sur Tequila.
Nos rares escapades consistaient à descendre boire un verre en ville, et être, malheureusement, obligés d'écouter Pour une amourette de Leny Escudero, le tubes des juke-boxes de cet été-là.
On se jetait sur la collection des Cahiers du cinéma avec avec Aznavour en fond sonore. On dévorait les articles sur Welles, Cocteau, Bresson, Trufaut, Godard, Chabrol en fumant des Celtiques, grosses cigarettes immondes très en vogue dans la Nouvelle Vague.
Le 12 mai 1963, j'ai eu vingt et un ans. Je devenais majeur.
Fin novembre, le 23, Oswald et quelques autres ont choisi d'assassiner John Kennedy à Dallas. On l'a appris par la radio. Il n'y avait pas de télévision à la maison.
La suite prochainement.
"Scoop : Notre administrateur a une amoureuse.
Pire - depuis qu'ils se "fréquentent" -, il voit la vie en rose...
Passons.
Mais comme disait très justement François Berretton à Françoise Berretton à propos de Vic qui venait de rencontrer Mathieu dans une boom à la con :
"Les emmerdements commencent."
"Vous avez sous les yeux "L'Impérial". Deux douzaines d'huitres de l'étang de Thau, moules d'Espagne, langoustines, Gambas, Bulots, tourteau, langouste pêchée du matin (500 grammes) et des crevettes en quantité industrielle...
Inutile d'écrire que le plateau est servi avec du pain de seigle, vinaigrette à l'échalote, citron, mayonnaise et aïoli. Le tout arrosé avec un Picpoul de Pinet, cela va de soit.
#Restaurantlassiettedelamer #PalavaslesFlots #plaisirdesyeux#bonnedégustation
"Avertissement : Cette vidéo s'adresse aux amateurs de sensations fortes et est donc réservée à un public d'initiés.
#Karting #Tamarissière #NumberOne #Peurderienblues #Afondlesboulons #Onestchampiononesttousensemble #Sansmaîtriselapuissancenestrien ...
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