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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 00:01

madame_de_pompadour.jpg"Un portrait, là, sous vos yeux.

 

Avertissement : Cet portrait ne s’adresse pas tout le monde. Pas de souvenirs, de refrains ou de jolis moments d’une vie. Pas de ça ici. Juste une histoire que ma racontée ma Mamie quand j'étais petit, une histoire qu'elle tenait de sa grand-mère qui l'a tenait elle-même de sa grand-mère.

 Cette histoire s’adresse donc aux curieux, aux personnes qui sont nées au XVIIème siècle, aux fantômes et à toutes celles et ceux qui ont eu plusieurs vies...

 

 La scène se passait à Paris, en 1730, Mme Lebon, la cartomancienne à la mode, regarda ses tarots, fit le "grand jeu", puis leva le nez vers sa cliente : la belle - et trop courtisé - Mme Poisson, fille d’un boucher et mariée à un vulgaire fournisseur.

La jeune femme tenait par la main une ravissante petite fille de neuf ans - Jeann-Antoinnette - vêtue comme on habillait alors les enfants : c’est à dire comme une grande personne. Mme Lebon garda un instant le silence, puis laissa tomber l’oracle de ses lèvres :

 - Votre fille, madame, ne sera pas reine, mais presque reine...

Ivre de bonheur, Mme Poisson embrassa l’enfant, des larmes de joie dans les yeux. 

- Petite Reinette ! Petite Reinette !

 Car - et tout Français de l’époque et tous les lecteurs d'aujourd'hui l’eut compris - devenir "presque reine" signifiait ni plus, ni moins que Jeanne-Antoinette serait un jour la maîtresse du roi...

 Situation enviée qui était le rêve de bien des mères de famille pour leur fille. Nombreux se trouvaient même les maris qui, en ces temps amoraux, l’auraient acceptée pour leur femme.

 Mais bon, revenons à nos moutons, Jeanne-Antoinette n’avait encore que neuf ans et on avait encore du temps devant soit pour voir se réaliser la prédiction de Mme Lebon...

 M. Poisson - celui qui de sa propre expression sera un jour "le père de la putain du roi" - se trouvait alors  réfugié en Belgique ayant été condamné à être pendu à la suite de spéculations assez peu honnêtes. Il avait laissé Mme Poissons e débattre dans ses affaires, disant, avec peut-être un peu de résignation attristée, que "jolie comme elle était, elle retomberait sûrement sur ses pieds".

 Il avait raison car elle tomba à pieds joints dans la vie d’un riche fermier : M. Le Normand de Tournehem - qu'on ne présente plus -, et qui la recueillit avec ses deux enfants. Celui-ci ne mit nullement en doute la prédiction de Mme Lebon et la petite fut élevée en vue des futures amours royales. On lui apprit le clavecin, la danse et bien entendu, on lui enseigna la déclamation...

 Lorsque la petite fille eut onze ans, Mme Poisson apprit avec bonheur que le roi, lors d’un souper, avait levé son verre "à l’inconnue". Sans doute Louis XV continuera-t-il à faire des enfants à Marie Leczinska - sur un rythme un peu moins accéléré, il est vrai : cinq autres enfants en sept ans - mais, dès 1733, l’inconnue portait un nom : elle s’appelait Mme de Mailly. D’autres suivirent... et Mme Poisson de se réjouir !

 Elle se réjouissait d’autant plus que Jeanne-Antoinette, selon son expression, était réellement devenue un "morceau de roi". A ne pas confondre avec un morceau de choix...

  Sa peau nacrée, son teint de blonde aux reflets de coquillages - un "déjeuner au soleil" affirmaient les brunes avec jalousie - attirait d’abord tous les regards. Puis, on détaillait en manquant vite d’objectif. On admirait ce visage, ses yeux aux reflets d’or, ses lèvres qu’elle mordillait souvent pour en aviver la couleur... En plus, la jeune fille était tantôt calme, tantôt vive, tantôt friponne, tantôt sage, mais toujours spirituelle. Son intelligence et la sûreté de son goût transparaissaient à chacune de ses paroles.

 Un morceau de roi, assurément !

 

 Ce n’est cependant pas le roi qui y "goûta" le premier. Elle se maria - pour une dot somptueuse - avec un crétin qui avait le tort de ne guère attacher d’importance aux prédictions des cartomanciennes. Il était ainsi plein d’illusions, et riait bien fort lorsque sa jolie femme décourageait devant lui ses nombreux soupirants, en ces termes :

- Je ne tromperai mon mari avec personne, sauf peut-être avec le roi.

 Jeanne-Antoinette croyait, elle, aux cartes. Et depuis des années - comme d’ailleurs bien des Françaises de l’époque - était amoureuse de Louis XV, le bien aimé !...

 

 Le roi savait-il qu’elle était amoureuse de lui ? Elle se refusait à tromper son benêt de mari car elle se réservait pour le roi ! Louis - qui venait de l’apercevoir une première fois et avait demander des renseignements sur elle - écoutait, flatté, le sourire aux lèvres...

- Tout à l’heure, poursuivait la dame qui avait mené l’enquête, elle m’a paru encore plus jolie qu’à l’ordinaire...

 Le dame ne put aller plus loin. Elle poussa un cri : Mme de Châteauroux, d’un vigoureux coup de talon, venait de lui écraser l’orteil...

 Inutile de préciser que Mme de Châteauroux était la nouvelle maîtresse du roi. Détail : on sait de source sûre - ma Mamie - que Mme de Châteauroux succéda à sa soeur cadette, qui elle-même avait succédé à sa soeur aînée. Le roi avait décidément le sens de la famille...

 Une nouvelle arriva au château d’Etiolles et bouleversa Jeanne-Antoinette : le roi était tombé malade à Metz et se trouvait au plus mal. Tout le royaume se mit en prière pour Louis qui crut rendre son âme à Dieu. Ils e confessa, prit de bonnes résolutions... et renvoya Mme de Châteauroux. Une semaine plus tard, le monarque était sauvé et rappelait la favorite.

- Il reprend sa guinche, déclarèrent les poissardes, eh bien, s’il retombe malade, il n’aura pas de nous un Pater !

 Ce n’est pas le roi qui retomba malade, mais Mme de Châteauroux qui mourut cinq jours après avoir été rappelée à Versailles.

 La succession est ouverte. Le roi paraît inconsolable et, pour le consoler, son valet de chambre lui raconte les derniers potins. Toutes les femmes de Paris briguent le coeur de Sa Majesté.

 Ainsi que le conte un chroniqueur "le nombre des postulantes est considérable. Tout ce que la nature et l’art peuvent employer tour à tour dans le sexe, pour piquer le goût de l’autre, est mis en usage. Il y a de quoi travailler pour tout le monde : les marchandes de mode, les coiffeurs... Toutes les femmes sont veuves et se préparent à passer en seconde noces. On n’a jamais vu tant d’étoffes, de rubans, de dentelles, de pompons, de portes-jarretelles. On prend des bains et on se parfume, prêt à tout évènement..."

 

 Cette compétition dont il est le prix amuse l’éternel ennuyé. Il y a bien entendu la jolie Mme de Rochechouart qui se tient au premier rang des candidates. Mais le roi fait la grimace. Mme de Rochechouart ? Non, trop propre.

 Et l’on disait à la cour que la duchesse "était comme les chevaux de la petite écurie, toujours présentés, jamais acceptés !" C’est alors que le valet lâche le prénom de Jeanne-Antoinette. Ah ! oui ! Celle qui est amoureuse de lui et ne veut tromper son mari qu’avec le roi !

 D'un coup d'un seul, la tristesse du Bien-Aimé n’est déjà plus qu’un souvenir qui s’estompe. Une bourgeoise ? Pourquoi pas, après tout. Marre à la fin de ces dames de la cour que l’on rencontre tous les jours les yeux larmoyants et le regard suppliant. Une bonne bourgeoise et on en parle plus et au diable les varices !

 Quelques jours plus tard, Paris reçoit Versailles pour un bal déguisé et c’est la cohue quand le roi, en domino noir arrive à l'Hôtel de Ville. On ne peut ni monter ni descendre les escaliers, le  roi va-t-il rebrousser chemin ? Non, car il vient d’apercevoir Jeanne-Antoinette démasquée. 

 Elle aussi porte un domino noir qui donne encore plus d’éclat à son teint. L’intrigue va-t-elle se terminer de façon banale entre deux coupes de champagne ? Ce serait mal connaître Jeanne-Antoinette. Sa tête est froide. Autant d’ailleurs que ses sens... Elle accorde quelques privautés mais rien de plus. Ce sont jeux de carnaval.

 En sortant du bal, Louis, tenant le bras de Jeanne-Antoinette, hèle un fiacre.

- Où dois-je vous conduire ? demande le roi.

- Chez ma mère.

 Voilà qui n’est point banal, et Louis XV sourit, amusé. Lui ! En fiacre ! Avec une petite bourgeoise qu’il va ramener chez sa mère ! Une Mme Poisson, fille d’un boucher ! On aura tout vu.

 Tandis que l’équipage roule sur les gros pavés, il se rapproche de sa conquête. Physiquement. Les lèvres... rien que les lèvres, sire ! Et puis un baiser sur la pointe des seins. Pour la route.

Soudain - alors que Sa Majesté vient d'effleurer le bord du corsage -, la voiture s’arrête. A un carrefour, des sergents de police refuse le passage.

 Ni une, ni deux, le cocher fouette son cheval et, à la barbe de sa police, Louis XV force le barrage pour aller raccompagner sa conquête chez sa maman...

 

 Alors maîtresse Jeanne-Antoinette ? Oui mais non. Ce n’était là qu’une galanterie, il en faudrait plus - beaucoup plus - pour qu'elle puisse enfin réaliser son rêve qu’elle caressait depuis tant d’années : se donner à celui qu’elle aime de toute son âme...

 Mais elle n’est guère sensuelle. "Madame était froide à l’excès pour l’amour", dira même sa femme de ménage.  Et elle a beau se bourrer d’excitants, rien n’y fait. On l’écoute tendrement lorsqu’elle se confie à ma Mamie :

- Je suis troublée de la crainte de perdre le roi en cessant de lui plaire. Les hommes mettent, comme vous pouvez le savoir, beaucoup de prix à certaines choses ; et j’ai le malheur d’être d’un tempérament très froid. Le roi se dégoûtera et en prendra une autre !"

Elle pleurait maintenant. 

Conseil - judicieux - de ma Mamie : "Ne le repoussez pas et laissez faire le temps. Les chaînes de l’habitude vous l’attacheront pour toujours".

 Les chaînes de l’habitude ? Laissons à une autre Mamie - Madame Guy - le soin de nous donner le secret de Jeanne-Antoinette, ce secret qu’elle emploiera durant tant d’années :

"Quand le roi monte à "l’appartement d’en haut", il est accueilli par une femme toujours nouvelle et d’un visage toujours égal. Elle est la même qu’il connaît si bien et elle est cent autres : jardinière coiffée d’un chapeau de paille un jour, sultane au large pantalon de soie le lendemain, grande dame le surlendemain, courtisane la semaine suivante. Elle sort le grand jeu.

 N'ayons pas peur des mots : de tout ce qui la rend si différente des dames de la cour, de tout ce qui aurait pu la perdre, elle a fait des éléments les secrets de sa puissance.

 Elle a vu tant de gens, tant de choses que Louis XV soupçonne à peine. Elle est si joliment dégagée des préjugés qui embarrassent les duchesses !

 Elle est capable d’être, s’il le faut, une amoureuse, une artiste, une femme politique, une courtisane, et même une honnête mère de famille mais, avant tout et toujours, une femme qui veut plaire et qui plaît.

 Résultat des courses : Jeanne-Antoinette n’est maintenant plus une "galanterie" mais une maîtresse !

 Et son mari dans tout ça ? Il cria, pleura, menaça et s’évanouit ! Son oncle réussit à le calmer. Grâce à tonton, on ne vit point le mari trompé se rendre à Versailles, comme le fit le marquis de Montespan, avec une armure de cerf amarrée sur le toit d’un carrosse drapé de noir. Il se résigna et accepta, avec tristesse mais sans rébellion, l’ordonnance qui le séparait de sa femme.

 Foutu pour foutu.

 

  Le 14 septembre 1745, Jeanne-Antoinette devait subir la terrible cérémonie de la "présentation" à la cour.

- Quelle est la putain qui pourra présenter une pareille femme à la reine ? demanda l’abbé d’Aydie à la princesse de Conti.

- L’abbé, répondit la princesse en éclatant de rire, n’en dites pas davantage, car ce sera moi !

 Inutile de préciser que la princesse de Conti avait soif de faveurs et d’argent...

 

 Jeanne-Antoinette allait faire ses trois révérences au roi, qui la regarda en rougissant ; à la reine, qui fut très aimable, et au dauphin, qui lui tira la langue...

 Le soir-même, l’ex-demoiselle Poisson envoyait six cents livres à Mme Lebon, diseuse de bonne aventure "pour lui avoir prédit, à l’âge de neuf ans, qu’elle serait un jour la maîtresse de Louis XV".

Et désormais - et durant plus de vingt ans - jusqu’à sa mort, elle demeurera "presque reine de France".

Rideau.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Une photo - là - sous vos yeux

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

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Mamie doit travailler plus pour gagner plus

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Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

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La petite maison close dans la prairie

 

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Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

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Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

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Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin