"Aujourd’hui, nous sommes le 18 juin et nous fêtons la saint « Léonce ».
Présentation : Léonce est un être de rigueur et de patience. La logique, la cohérence et la précision ne lui font jamais défaut.
Le dicton du jour : « Pluie de saint Léonce, pour trente jours s’annonce …
Courrier : Sachez que Mamie a reçu le 18 Juin 1936 une carte postale où on lisait au dos : « Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit …
La comptine du jour : « Je descendis dans mon jardin
Je descendis dans mon jardin
Pour y cueillir du romarin.
Gentil coquelicot, Mesdames,
Gentil coquelicot, nouveau.
Souvenirs du grenier : « A l'école, la formule la plus usitée pour me décrire est « dans la lune » ! Toujours une de ses soeurs enchaîne par une information de la dernière importance. C'est du Rouge Baiser, ton vernis à ongle sur les doigts de pieds ?
La réclame du jour : « Le rouge baiser, le rouge à lèvres qui résiste à tout même aux baisers …
La blague du jour : « Vous connaissez l’histoire du type qui avait cinq bites ? Son slip lui allait comme un gant.
L'épopée napoléonienne s'achève le 18 juin 1815 à Waterloo, à quelques kilomètres au sud de Bruxelles…
1940. C’est l’appel du 18 juin du général de Gaulle. « Quoi qu'il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Carnet rose.
1936. Victor Lanoux - « Louis la Brocante » - pousse son premier cri.
« Proverbe chinois. Un homme a réussi sa vie quand il a planté un arbre ou fait un enfant ou écrit un livre.
1939. Amanda Lear ouvre enfin les yeux.
« Ce n’est pas la taille qui compte, c’est le goût.
1942. Paul McCartney s’éveille enfin.
« Je suis vivant, bien portant et indifférent aux rumeurs sur ma mort. Mais si j’étais mort, je serai le dernier au courant.
« La meilleure chose que j’ai jamais vue était un homme qui aimait sa femme.
« Je ne travaille pas à être ordinaire …
1947. Bernard Giraudeau fait parti du voyage;
« Je vous écris ces mots pour que les maux s'évanouissent. Ma main vous caresse et s'encre parfois.
1975. Jamel Debbouze entre en jeu.
« Je suis devenu acteur car c'est moins dangereux que de vendre de la drogue.
Cinéma.
1936. « L’extravagant M. Deeds » sort sur les écrans.
L’avis de Mamie : « Une très bonne comédie sociale comme savait faire Capra.
1965. « L’arme à gauche » avec Lino Ventura est à l’affiche du Lido de Carmaux.
Radio.
1934. On écoute Pourquoi m'as-tu fait ça d’Arletty, La crise est finie d'Albert Préjean, Ici, on pêche de Jean Tranchant, Quand c'est aux autos de passer de Paul Colline; Maman ne vends pas la maison de Charles et Johnny …
Sans oublier La Charlotte de Marie Dubas, Les beaux dimanches de printemps de Reda Caire et Je n'attends plus rien de Fréhel.
« Les beaux dimanches de printemps
Quand on allait à Robinson
Danser sous les lampions tremblants
Ou s'allonger sur le gazon
Comm' des oiseaux dans les buissons
On s'embrassait à chaque instant
Quand on allait à Robinson
Les beaux dimanches de printemps ...
Fait divers.
1961 : Attentat du train Strasbourg-Paris.
Carnet blanc.
Le 18 juin 1959, dans la commune française de Louveciennes, Jacques Charrier épouse B.B.
Vive les mariés !
Carnet noir.
1974. Gueorguei Joukov nous quitte.
Gueorgui Joukov est l'officier général le plus décoré de l'histoire de l'Union soviétique. Considéré comme « l'ombre de Staline » il est pour l'historien Jean Lopez, qui lui a consacré une biographie en 2013, « l'homme qui a vaincu Hitler ».
1985. Paul Colin n’est plus.
Paul Colin est révélé en 1925 par son affiche pour la Revue nègre pour laquelle, avant de livrer la version finale, il suit longuement les répétitions de la troupe venue de Broadway, constituée de quinze musiciens dont Sidney Bechet et de treize danseurs dont une jeune fille d'à peine 18 ans, Joséphine Baker, qui remplace la vedette new-yorkaise ayant refusé de faire le voyage.
L'affiche de Paul Colin contribue à lancer la carrière de Joséphine Baker — après leur liaison amoureuse ils demeureront amis — en même temps que la sienne. « Sous ses yeux, pour la première fois, je me sentais belle » écrit-elle.
Le mot de la fin est une fois n’est pas coutume de Bernard Giraudeau :
« Je donnerais toutes les suites du Carlton pour un bivouac et un feu de bois sec, pour de l'eau fraîche au creux des mains à faire ruisseler sur le torse nu, pour les frissons du bonheur aux premières lueurs ...
Bonne journée à tous, * **
* « L’Almanach de Matka » (version audio) est disponible sur simple demande en MP contre une ratatouille ou un couscous …
** Demain nous fêterons les « Romuald ».
Romu.