"Aujourd’hui, nous sommes le 8 Février et nous fêtons les « Jacqueline », des filles qui sont de vrais pipelettes.
Le dicton du jour : « À la sainte Jacqueline, froid et bruine …
La blague du jour : « Les animaux ne sont pas admis dans ce compartiment », fait observer le contrôleur. « Je le sais, mais celui-là fait exception, c’est un pigeon voyageur. »
Gaston (Strasbourg)
Courrier : Sachez que Mamie a reçu le 8 février 1986 une carte postale où on lisait au dos : « Nous sommes comme elle, nous aimons toujours les chansons qui parlent d'amour et d’hirondelles…
La réclame du jour : « Chicorée Leroux, la douceur partagée au quotidien.
En vrac.
Le 8 février 1587, la reine d'Écosse Marie Stuart est décapitée dans la forteresse de Fotheringay sur ordre de sa cousine, la reine d'Angleterre, pour avoir comploté contre elle. Veuve du roi de France François II, Marie Stuart avait elle-même fait assassiner son deuxième mari lord Darnley et épousé l'instigateur du crime, le comte de Bothwell…
1872 : première de l'opéra Aida de Giuseppe Verdi à La Scala de Milan.
1874 : première de l'opéra Boris Godounov de Modeste Petrovitch Moussorgski au théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg.
Le 8 février 1915, tandis que l'Europe se meurt dans la Grande Guerre, les Américains découvrent le film Naissance d'une Nation (The birth of a Nation)…
Carnet rose.
8 février 1828. Naissance de Jules Verne.
"Tout ce qui est impossible reste à accomplir ...
Jules Verne reçoit à 34 ans de l’éditeur Pierre-Jules Hetzel un contrat de 20 ans pour écrire des romans de science-fiction. Jusqu'à sa mort, il en écrira 80 qui lui vaudront succès et fortune. Ces romans sont nourris de l'amour de la technique... mais aussi, parfois, des plus détestables préjugés de l’époque.
1915. Georges Guétary est enfin parmi nous.
« On m’appelle Robin des bois
Je m'en vais par les champs et les bois
Et je chante ma joie par dessus les toits …
1922. Mick Michel est enfin là.
« On est si petit, le monde est si grand. Que serait la vie, sans notre Maman. »
1931. James Dean est parmi nous.
« Rêve comme si tu vivais éternellement. Vis comme si tu allais mourir aujourd’hui. »
Cinéma :
1944. Les aventures fantastiques du Baron Munchausen sort sur les écrans.
1950. Nous irons à Paris avec Ray Ventura sort en salles.
« Nous attendons à nouveau une vedette, chers auditeurs, mais il s'agit malheureusement d'une vedette de la police fluviale qui se dirige vers nous. »
Chantons :
« A la mi-août, c'est tellement plus romantique
A la mi-Août, on fera les quatre cents coups
A la mi-Août, tous les cœurs sont en pique-nique
A la mi-Août, les filles n'ont pas peur du loup …
1967. La canonnière du Yang-Tsé avec Steve McQueen crève l'écran.
1989. Sortie dans les salles de Cocktail avec Ton Cruise.
« La chance s’envole, l’esprit s’décolle, mais il nous reste la picole. » (loi de Coughlin)
1995. Gazon Maudit est enfin à l’affiche.
« Moi je crois qu’on a qu’un seul amour dans la vie. Un seul. Les autres c’est des répétitions. Des fois on sait pas que c’est celui-la et on le rate. Des fois on le sait, mais c’est pas réciproque. Et puis des fois, c’est l’accord parfait. Et c’est le plus dur à vivre. Et quand c’est celui-la, le rate pas. »
1998. Harcèlement avec Demi Moore sort à son tour.
"On en parlera à personne et personne n'en souffrira ...
2007 Première projection du film "biopic" d'Édith Piaf au succès tout aussi international "La môme ».
Sport.
1978. A Naples, l'équipe d'Italie et l'équipe de France font match nul 2-2. Michel Platini est étincelant au cours de ce match.
Faits divers.
1962. En France, l'affaire de la station de métro Charonne fait les grands titres.
Carnet noir.
1968. Georges Briquet - le roi des radio reporters - nous abandonne.
Le mot de la fin est - une fois n’est pas coutume - de Neils Arestrup, née le 8 février 1931 :
« Que reste-t-il ? De quoi se souvient-on réellement ? De ces jours et de ces nuits noyés dans la mare de l'oubli ?
Rien, presque rien, une orange pressée, un jour de fièvre, un pain d'épices sur une toile cirée, le goût d'un Malabar parfumant la bouche du premier baiser, une odeur de maquillage.
Rien que du sensoriel, épars, perdu, hasardeux.
Ma mémoire ne semble pas faite d'autre chose que de brefs instants, des instants de soie, de craie, d'encre, de crêpes, de trous de serrure, de voix perdues. Alors s'il n'y a que des instants à se mettre sous la plume, je parlerai de ceux qui durent plus longtemps.
Les classes sentaient encore la cire et le poêle à charbon."
Il ajoute : « Nous étions en février, il neigeait et j'avais vingt ans. La rue de la gaité ressemblait encore aux chansons de Jean Nohain. Le bistrot servait de repère aux élèves. Les garçons semblaient aimer les vestes de velours et les verres de beaujolais, les filles rehaussaient leur regard de longs traits noirs et de fumées américaines. Le juke box exhalait des "javanaises" et des "Yellow Submarine" jusqu'à 11 heures.
Alors le bar se vidait d'un trait, et les élèves s'engouffraient dans le théâtre comme des paroissiens surpris par l'averse. C'est peu dire bien sûr de dire que j'étais heureux.
Petits instants, petits souvenirs, petits ridicules de la vie, la vraie vie.
Tout ce qui arrive vraiment est inexprimable ...
Bonnes journée à tous, * **
* « L’Almanach de Matka » (version audio) est disponible sur simple demande en MP contre une choucroute d’Alsace ou un gratin Dauphinois …
** Demain nous fêterons les « Apolline ».
Ça promet.