"Aujourd'hui, "Midi Olympique" - le Midol - m'a contacté pour une interview exclusive. Morceaux choisis :
"Quel est votre premier souvenir avec la ballon ovale ?
- J'ai neuf ans, à la télé je vois la finale Béziers / Agen qui se termine aux tirs aux buts.
Inoubliable.
"Un souvenir marquant ?
- Le dernier. Après la victoire de la France contre l'Angleterre au Stade de France, on a fêté ça au "Bar à Mines" avec Toursow, Gaëtan et Pierrot. Dans le bistrot, il y a avait des inscriptions sur tous les murs. Dans les toilettes, on lisait : "Fais-moi une P..."
J'imagine que ce n'était pas une Pizza.
"Vos équipes préférées ?
- Toulouse, évidemment. L'Ussap aussi. Les Wasp, une équipe Londonienne - où j'ai servi à la buvette des bières en quantité industrielle à des supporters assoiffés - et Carmaux, champion de France de Rugby en 51.
"51 je t'aime, j'en boirais des tonneaux à me rouler par terre...
" Une bagarre qui vous a marqué ?
- A Toulon, ça envoyait. Et Eric Champ n'était pas le dernier. Mais comme disait très justement mon grand-père : "Le rugby, c'est comme la dinde, sans les marrons c'est vulgaire."
"Vos plus beaux souvenirs ?
- Contre les All Black, en coupe du monde en 99. J'entends encore la voix de Christian JeanPierre : "Essai de Richard Dourthe, essai validé par Fleming, quelle équipe de France !!!" Je me souviens aussi des mots de Galthié avant la mi-temps dans un regroupement : "Regardez-les, regardez-les dans les yeux, ils ont peur..."
Sans oublier, le "V" de la victoire emmené par Thierry Dusautoir en finale de coupe du Monde face au Haka Néo-Zélandais...
J'étais fier d'être Français.
"Vos joueurs préférés ?
- Jean-Marc Aué, évidemment. Benazzi aussi. Sans oublier Laurent Cabannes, Christophe Deylaud et Serge Blanco.
"Un entraineur qui vous a marqué ?
- Guy Novès. On dit souvent que dans la vie, on a que ce qu'on mérite. Il ne méritait pas ça.
"Le souvenir que vous n'avez jamais osé raconter ?
- Un tournoi de Rugby avait été organisé au Lycée. Au premier - et dernier match- , un adversaire traverse le terrain, je l'attends de mains fermes en criant à mes coéquipiers : "Laissez-le moi !!! !"
Résultat : il m'a piétiné comme un vulgaire paillasson avant de marquer l'essai.
Problème : au rugby, manquer un placage c'est comme enculer un collègue, ça ne se fait pas.
Inutile d'écrire qu'à la fin du match, je n'en menais pas large...
"Un dernier souvenir ?
- Les mots de Bernard Laporte - Nanard - : "Les gars, sortez les mains de vos poches parce que si vos couilles explosent il y en a un paquet qui vont devenir manchots..."
* Propos recueillis par Gaëtan, le Philippe Sella Carmausin, actuellement au chômage partiel.
Bon jeudi à tous et restez chez vous.