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5 octobre 2019 6 05 /10 /octobre /2019 12:39
Salut les copains

"Salut les copains, de Gilbert Jouin. Morceaux choisis :

Lundi 19 octobre 1959. 17 h 06. Nous sommes sur Europe n°1, 1647 mètres, grandes ondes... Les dernières notes de l'indicatif, Rat Race viennent de s'éteindre, quand Daniel Filipacchi ouvre son micro.

C'est parti. Salut les copains vient de naître.

 

Le général de Gaulle est alors au pouvoir. Federico Bahamontes a remporté le Tour de France et le XV de France a gagné le tournoi des Cinq nations. La télévision vient de lancer Cinq colonnes à la Une. Sidney Bechet, Boris Vian et Billie Holiday nous ont quittés. Gérard Philippe disparaitra en novembre.

Au cinéma, c'est l'avènement de la Nouvelle Vague. François Truffaut fait les Quatre Cents Coups. Le magazine Pilote paraît, révolutionnant l'univers de la BD jusque-là occupé par Spirou et Tintin.

 

Daniel Filipacchi voit le jour à Paris en janvier 1928. Il va passer une grande partie de son enfance au Cinéma. Grâce à un ami de sa mère, il découvre la radio avec Radio Cité. Après avoir travaillé à Samedi Soir, Radar et Noir et Blanc, il entre à Paris Match en 48.

On l'écoute : "Je n'ai jamais été client de la "bonne" chanson française. cependant j'essayais de faire accepter par les auditeurs les quelques chanteurs que j'appréciais, Aznavour, Brassens, Brel. Et aussi Bécaud qui était le parrain de l'émission.

Mais les auditeurs n'étaient pas clients. Si de nombreuses lettres réclamaient une chanson, on se chargeait de la mettre en bonne place. Pour Johnny, les lettres arrivaient par paquet de dix kilos !"

Un mot de Josette-Sainte-Marie : "Le seul artiste avec lequel il y a eu une amitié dès le début, ça a été Claude François. Il était très attachant. On ne pouvait pas lui être indifférent... J'ai beaucoup aimé Sylvie à ses tout débuts. pour moi, c'était encore une gamine."

Elle ajoute : "Dans les années 70, tous les grands artistes de l'époque étaient chez WEA : les Stones, Michel Berger, France Gall, Michel Jonasz.

Michel Poulin travaillait Jazz Magazine. Il a aussi fait le grand saut. Du coup, au lieu d'écrire des papiers sur Miles Davis, j'ai écrit sur Claude Nougaro et Brenda Lee.

 Il y avait les intros, "Le Gros Plan", l'invité du jour, "Le chouchou" (il y a eu Danyel Gérard avec "Je" et Les sunlights avec "Le déserteur"), "Le Musée", "Le coin du spécialiste", les jeux... C'est de là aussi qu'est né le principe du Hit-Parade. Daniel a également eu l'idée absolument folle d'inventer un personnage quid détestait Johnny Hallyday. Il s'appelait Billy Gluboh. Ca déchainait les passions...

 

 Il y a eu aussi "Le Bide-Parade". La première victime a été Mireille Mathieu. On ne l'a fait que trois jours car c'était tout de même assez violent. Daniel refusait de programmer certains artistes comme Mireille Mathieu justement mais aussi Enrico Macias et Salvatore Adamo. Le problème, c'est que ce dernier marchait très bien et on nous le réclamait. Alors pour nous dédouaner, on a eu l'idée de créer "La séquence belge". Ensuite, il est devenu un artiste à part entière de l'émission.

 Michel Brillié lui s'est incrusté. Ce grand fan d'Elvis presley n'a pas quinze ans quand il découvre l'émission. Il en devient un auditeur assidu. Avant de s'imposer dans l'émission. Problème : il y a déjà un Michel à l'antenne en la personne de Michel Poulain, Brillé hérite du pseudo de "Bernard" pour éviter toute confusion. La suite ? Il a interviewé grâce à son bon niveau en Anglais : James Brown, les Beatles, les Rolling Stones, les Animals, Jimi Hendrix...

 

Claude Cheisson enchaîne : "J'ai vécu de grands moments. Les gens que l'on faisait venir comme les Who ou les Aphrodites's Child étaient inconnus alors. Tous sont passés par là. Le grand moment pour moi a été les Beatles. Le standard a été bloqué par les appels. Filipacchi avait du nez. Il arrivait au dernier moment parce qu'il avait ses bureaux à deux pas aux Champs-Elysées. Un jour, il a annoncé une nouveauté en étant sûr qu'elle allait plaire aux auditeurs : c'était La Passionnata de Guy Marchand. Je n'y croyais pas une seconde. Ca n'avait rien à voir avec la programmation habituelle. En revanche, là où il a manqué de flair, c'est avec Adamo. Il considérait qu'il n'avait pas le profil Salut les copains. Mais un jour à Megève, un jeune lui a dit : "Moi j'aime bien Adamo mais vous ne le passez jamais." Et il a demandé à l'écouter. Bien sûr, on avait pas de disque d'Adamo sous la main. Quelqu'un s'est précipité dans une boutique et à ramené Tombe la neige, que l'on entendait partout sauf sur SLC, à partir de là, Adamo a été programmé régulièrement...

 Pareil pour Enrico Macias.

Daniel n'a jamais voulu diffuser une seule de ses chansons. Il n'en démordait pas. Pourtant au début de Salut les copains, on passait du Brassens et du Bécaud.

 

Jean-Bernard Hebey qu'on ne présente plus en rajoute une couche : "Celui que je trouvais le plus étonnant après Johnny, c'était Eddy Mitchell. J'adorais Dactylo Rock. J'étais aussi très admiratif de Françoise Hardy, la "grande excellente". Je l'ai emmené à l'île de Wight voir Bob Dylan... J'aimais bien et je connaissais bien Dutronc, de même que Polnareff qui est venu vivre chez moi quelque temps... Plus tard, je suis devenu très pote avec Julien Clerc. Quant à Claude François, je n'aimais pas son répertoire mais je lui reconnaissais des qualités. Et puis, à cette époque, je vivais avec son attachée de presse. Si bien qu'on se voyait souvent.

Quant à Hubert - L'homme aux yeux verts -, il était très copain avec les Beatles et avec Johnny. sans oublier Carlos et Long Chris.

Enfin, Andréa Bureau parle de ses chouchous : "Sylvie Vartan était une amie ; elle l'est toujours restée. j'aimais également Joe Dassin. Cloclo ? Je l'adorais vraiment.

Revenons à Filipacchi qui lance le premier journal SLC : Pour établir le lien avec le journal, une seule adresse : Daniel - Boîte postale 150 - Paris 8ème.

La rumeur dit même qu'une enveloppe serait parvenue à Daniel Filipacchi, chez Europe n°1 avec uniquement ce libellé : Daniel, Paris.

Ce sont finalement 183927 exemplaires qui seront vendus.

Du jamais vu.

Et le record sera détenu par le numéro de décembre 1963 avec 1049237 exemplaires.

Olé.

Le chouchou ? De face, il présente une bonne bouille toute ronde et un nez épaté, il sourit en permanence et, surtout, on ne voit pas ses yeux. Il a lancé la carrière de Clo-Clo qui a été chouchou deux semaines d'affilée avec Belles ! Belles ! Belles ! ...

Dutronc ? Il était compositeur maison pour les disques Vogue. Jusqu'à ce jour de 1966 où la voix témoin qu'il a posée sur une maquette est jugée meilleure que celle de l'artiste à qui la chanson est destinée. Elle s'appelle Et moi, et moi, et moi.... Il se souvient : "Je ne me souviens plus grand chose sur les années Salut les copains, que j'appelais d'ailleurs, comme beaucoup, "Ca pue les colins !" C'était une autre époque.

Annie Philippe ? Elle a été plusieurs fois "chouchou" avec "Pas de taxi" et "J'ai tant de peine". Mais son plus gros succès est Ticket de quai vendu à 1,2 millions d'exemplaires.

Richard Anthony ? Il a surgi à 20 ans en 58 avec les adaptations de You are my destiny (Tu m'étais destinée) de Paul Anka et Peggy Sue de Buddy Holly qui sont considérées comme les premiers tubes de l'ère yé-yé. Il va accumuler les succès et les records de vente : Et j'entends siffler le train, Aranjuez mon amour...

 On l'appelait le Tino Rossi du twist.

Sheila ? Avec son deuxième disque, L'école est finie, elle s'installe pendant quatre mois en tête des ventes.

France Gall ? Le jour de ses 16 ans, elle s'entend pour la première fois à la radio avec Ne sois pas si bête, une chanson qui va la propulser au Hit-Parade de SLC.

Les pirates ? Ils débarquent en septembre 1961 avec Oublie Larry puis Danny. Puis le Comité du Lait qui avait besoin de promouvoir cette boisson auprès des collégiens a mis un budget conséquent pour qu'ils interprètent Je bois du lait.

En 61, SLC diffuse Ma petite amie est vache. C'est le premier 45 tours des Chats sauvages, dont le chanteur Dick Rivers n'a que quinze ans. La suite ? Baby John fera un carton.

Les tubes d'Eddy ? Avec les chaussettes noires : Tu parles trop, Be Bop a Lula, Daniela, Dactylo Rock, Eddie soit bon. Puis : Toujours un coin qui me rappelle, Si tu n'étais pas mon frère, J'avais deux amis, S'il n'en reste qu'un, Alice.

Hervé Vilard ? Il cartonne avec Capri, c'est fini en 65, une chanson qu'il a écrit à 19 ans. Il refusait les adaptations. Un marginal qui aimait Barbara, Gréco, Nougaro et Mouloudji. Il a été numéro 1 au Hit-Parade pour Mourir ou vivre et Fais-la rire. Son avis ? Quelles sont les chansons qui restent aujourd'hui ? Ce sont La plus belle pour aller danser, Retiens la nuit, Aline... Ce ne sont pas les adpatations.

Franck Alamo. Une idole des yé-yé. Il a été de nombreuses fois chouchou avec Da doo ron ron, Ma Biche, Allo Maillot 38-37, File file file ou Le chef de la bande. Détail : il a participé avec les Surfs et Sheila à ce qui a été appelé "La tournée du siècle".

 info : en 65, il recvait 2000 lettres par jour.

Hugues Aufray est un cas à part. Mais Santiano, sortie en 61, a été spontanément adoptée par les jeunes. 

Polnareff ? Son premier titre, La poupée qui fait non, fait un carton. Il enchaîne dans la foulée avec  Love me please love me, L'amour avec toi, Sous quelle étoile suis-je né ? Ame caline, Tous les bateaux, tous les oiseaux, Je suis un homme, On ira tous au paradis, Le bal des Lazes, Dans la maison vide...

La suite prochainement.

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Published by Régis IGLESIAS - dans Il était une fois...

Livre d'or

Première affiche

 

  "MA MAMIE M'A DIT"  

Spectacle nostalgique 

 

"On nous avait promis la magie, promesse tenue : un spectacle plein de féérie de souvenirs où chacun se retrouvait. Une belle énergie. Les résidents ont adoré. Merci." Marie ("La Clairière de Luci" - Bordeaux)
 
"Formidable ! Nous sommes tous remontés dans le temps, nous avons vingt ans, on a ri, on a presque pleuré et surtout on a chanté. Merci." Cathy (Arles)
 
"Un véritable petit chef d'oeuvre" ; "La légion d'honneur pour la créativité" "Un véritable artiste" ; "Après-midi formidable" ; "Absolument parfait" ; "Une rétrospective originale" ; "Un très bon moment d'évasion". Propos recueillis à la résidence Emera d'Angoulême  
 
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux... C'était magnifique. Nous avons revu toute notre jeunesse et notre enfance. Et c'est beau de redevenir jeune dans l'ambiance d'autrefois." Aimée et Janine
 
"Les chansons, les réclames et les anecdotes ont transporté les résidents dans leur enfance. Une après-midi de nostalgie mais aussi de chansons et de rires. Merci encore pour ce magnifique spectacle." Sandrine
 
"Spectacle complet, tellement agréable et thérapeutique pour nos personnes âgées, encore félicitations !" Docteur Souque
 
"Un choix extraordinaire de chansons, des moments magiques, des photos magnifiques, vous nous avez mis de la joie dans le coeur. Et retrouver sa jeunesse avec tous ces souvenirs, ça fait plaisir et j'espère que vous reviendrez nous voir." Mme Lorenzi (Juan-Les-Pins)
 
"Pour ma fête, par un pur hasard je me suis retrouvé dans un club de personnes âgées où j'ai pu assister à votre spectacle sur le passé. Cela m'a rappelé mes grands-parents et mes parents et c'était vraiment un moment magique." Josette, La Roque d'Antheron
 
"Bravo bravo bravo Regis, c'est le meilleur spectacle que j'ai vu depuis que je fais le métier d'animatrice." Bénédicte La Salette-Montval (Marseille)
 
"Je n'imaginais pas lorsque je vous ai accordé un rendez-vous que vous enchanteriez pendant 1 h 1/4 les personnes âgées d'une telle façon. Merci pour votre prestation qui a fait revivre les moments publicitaires, évènementiels et musicaux de leurs vies." Michelle, CCAS de Toulouse
 
"Un super voyage dans le temps pour le plus grand plaisir des résidents. Merci à Régis pour cette magie et à bientôt." Brigitte (Lunel)
 
"Enfin un retour à notre "époque". Quel bonheur, que de souvenirs, quelle belle époque ou l'amitié était de mise. Merci pour cette très belle après-midi, on s'est régalé avec ce très très beau spectacle". Danielle (Mirandol)
 
"Super - divinement bien -  tout le monde était enchanté même que M. Benaben a dit : "Vous nous avez donné l'envie de revivre notre vie"." Sylvie (Sainte Barthe)
 
"Un grand merci pour ce bon moment et je crois, je suis sûre, qu'il a été partagé par mon mari." Mme Delbreil
 
"Une féérie de l'instant." Christian
 
"Beaucoup d'émotion dans ce spectacle plein de chaleur et d'humanité." Sylvie
 
"Une soirée inoubliable. Continuez à nous émerveiller et faites un long chemin." Claude
 
"Le meilleur spectacle que j'ai jamais vu. De loin." Tonton Kiko
 
"C'est bien simple, je n'ai plus de Rimmel !" Claudine (seconde femme de Tonton Kiko)
 
"A ma grande surprise, j'ai versé ma larme. Tu as atteint mon coeur. Bravo pour ces sentiments, ces émotions fortes, j'ai eu des frissons par moment." Ta couse Céline
 
"Redge, encore un bon moment passé en ta présence. On était venu plus pour toi que pour le spectacle, mais quelle agréable surprise ! On est fier de toi, continues d'oser, de vivre !" Pascale
 
"J'avais froid, un peu hagard, l'humeur moribonde et puis voilà, il y a toi avec toute ta générosité, l'intérêt, l'affection que tu as toujours su apporter aux autres, à moi aussi et Dieu sait si tu m'as rendu la vie belle depuis qu'on se connaît comme tu as su le faire une fois de plus." Jérôme
 
"Ce spectacle est nul à chier et je pèse mes mots." Gérard
 
memoria.viva@live.fr

Ma Mamie m'a dit...

Madka Regis 3-copie-1

 

COLLECTION "COMEDIE"

Mamie est sur Tweeter

Mamie n'a jamais été Zlatanée !

Mamie doit travailler plus pour gagner plus

Mamie, tu l'aimes ou tu la quittes

"Casse-toi pauvre Régis !"

Papi a été pris pour un Rom

Mamie est sur Facebook

Papi est sur Meetic

Il y a quelqu'un dans le ventre de Mamie

Mamie n'a pas la grippe A

La petite maison close dans la prairie

 

COLLECTION "THRILLER"

Landru a invité Mamie à la campagne...

Sacco et Vanzetti

Mamie a rendez-vous chez le docteur Petiot

La Gestapo française

Hiroshima

 

COLLECTION "SAGA"

Les Windsor

Mamie et les cigares du pharaon

Champollion, l'homme qui fit parler l'Egypte

Mamie à Tombouctou

 

COLLECTION "LES CHOSES DE MAMIE"

Mamie boit dans un verre Duralex

Le cadeau Bonux

Le bol de chocolat chaud

Super Cocotte

Mamie ne mange que des cachous Lajaunie

 

COLLECTION "COUP DE COEUR"

Mamie la gauloise

Mamie roule en DS

Mamie ne rate jamais un apéro

Mamie et le trésor de Rackham le Rouge

 

COLLECTION "DECOUVERTE"

Mamie va au bal

La fête de la Rosière

Mamie au music-hall

Mamie au Salon de l'auto

 

COLLECTION "SUR LA ROUTE DE MAMIE"

Quand Papi rencontre Mamie

Un Papi et une Mamie

Mamie fait de la résistance

Mamie au cimetière

24 heures dans la vie de Mamie

 

COLLECTION "MAMIE EXPLORE LE TEMPS"

Jaurès

Mamie embarque sur le Potemkine

Mamie et les poilus

Auschwitz

 

COLLECTION "FRISSONS"

Le regard de Guynemer

Mr et Mme Blériot

Lindbergh décroche la timbale

Nobile prend des risques

 

COLLECTION "MAMIE EN BALLADE"

Mamie chez les Bretons

Mamie voulait revoir sa Normandie !

La fouace Normande

La campagne, ça vous gagne...

Mamie à la salle des fêtes

Launaguet

La semaine bleue

Le monastère

 

COLLECTION "MAMIE AU TEMPS DES COURTISANES"

Lola Montès

Les lorettes

Mme M.

Napoléon III

Plonplon

La marquise de Païva

Mme de Pompadour

Générique de fin